Dassault Bréguet "Super Etendard".

 



"" Super Etendard et Exoset, deux redoutables ""

Maquette Heller au 1/48.     Référence : n° 80 412.



Historique : Condensé de la revue l'Encyclopédie de l'Aviation n°193, aux éditions Atlas s.a., Paris 1984.

La revue PEMA, Planeurs et Avions Magazine n°3, année 1984.

La revue Aviation Magazine International n°715 d'octobre 1977, aux éditions OJD, diffusion et publicité, par Jacques Gambu.



Réalisation de la maquette et photos de celle-ci, par mon ami Alain Calvy.

Alain nous a réalisé un AMD "Super Etendard" du 81 Squadron à Qarraya A.F.B. en Irak en 1984.




Naissance du "Super Étendard" : Lorsque, à la fin des années soixante, se posa la question du remplacement des "Étendard", la solution retenue consista à réaliser une version embarquée de l'avion d'attaque franco-britannique "Jaguar" (qui peut être considéré, à certains égards, comme un dérivé lointain du Breguet 1001 "Taon"). Le cinquième prototype, qui vola en novembre 1969, fut donc un "Jaguar" M (pour Marine). Ses essais opérationnels ne donnèrent pas véritablement satisfaction, la mise en service de l'avion demandant que d'importantes modifications soient apportées aux porte-avions eux-mêmes? L'Aéronavale, qui dut rechercher d'urgence une solution de rechange, envisagea l'acquisition de McDonnell Douglas A-4 "Skyhawk", mais, l'Etat imposa le choix d'un avion français, équipé d'un moteur également français. Dassault entreprit sur-le-champ la réalisation d'un version modernisé de l' "Étendard".

Le projet consistait alors à conserver près de 90 % de la cellule d’origine et de ses équipements, le principal élément nouveau étant le système de navigation et d'attaque. Le plans évoluèrent pour aboutir en fait à un avion modernisé en profondeur, ne comprenant plus que 10 % d'éléments communs avec l' "Étendard" 4M. Équipé pour effectuer des missions tant d'attaque que d'interception, le "Super Étendard"  est doté d'une avionique nouvelle, comprenant notamment un radar Thomson-CSF/ESD Agave (dont l'antenne est logé sous un radôme beaucoup plus volumineux que celui de l' "Étendard" IV M), une centrale à inertie SAGEM-Kearfott ETNA et un dispositif de visualisation tête haute Thomson-CSF VE-120. Du point de vue de l'aérodynamique, le nouvel avion se différencie de l'ancien par son bord d'attaque redessiné et ses volets modifiés. Le réacteur, également nouveau, est l'Atar 8K 50 sans postcombustion, obtenu à partie du 9K 50. L'avion peut ainsi décoller à une masse plus élevée.

La programme fut lancé en janvier 1973. Afin d'en accélérer le déroulement, le constructeur utilisa les cellules de trois "Étendard" IVM (n°s 68, 18 et 13), qui devinrent les prototypes 01, 02 et 03 du "Super Étendard" Le premier vola à Istres, le 28 octobre 1974, piloté par Jacques Jesberger. Affecté aux essais du réacteur et à la mesure des performances, ce prototype effectua ensuite, en 1978 des tirs du missile Aérospatiale AM-39 "Exocet". Le 02 servit aux essais d'utilisation sur porte-avions et à l'expérimentation du système de navigation et de bombardement à partir du 28 mars 1975. Quant au 03, il reçut la nouvelle voilure, et entreprit ses essais le 9 mars de la même année, à Cazaux. Il conservait son avant de fuselage d'origine et, lorsque ses tests prirent fin, au mois de juillet 1975, sa voilure étant alors montée sur le 01, il redevint l'  "Étendard" IVM n°13 et reprit du service dans l'Aéronavale.

Le premier "Super Étendard" de série entreprit ses essais le 24 novembre 1977, atteignant la vitesse de Mach 1,15 lors de son premier vol. L'Aéronavale prit livraison de son premier avion le 28 juin 1978. à Istres, et la flottille 11F  fut entièrement rééquipée dès le 7 septembre, pour être embarquée à bord du Clemenceau trois mois plus tard.  

Le "Super Étendard" n°37 sur le tarmac de la BA 128 à Metz-Frescaty début des années 1980.    (Collection personnelle).

M. Tixador (à gauche) pilote réceptionnaire et M. Glavany (à droite) pilote d'essais de la Générale Aéronautique Marcel Dassault, parlent devant l' "Étendard" IV, des remarquables possibilités de cet appareil.
Source : La revue Aviation Magazine n°205 d'octobre 1956.

Le SNECMA "Atar" 8 (4 400 kgp sans poste-combustion) équipe l' "Étendard" IVM.
Source : La revue Aviation Magazine International n°276 de juin 1959. 

Le radar "Agave" a été développé conjointement par Thomson-CSF et l'Electronique Marcel Dassault. Il est destiné à assurer la détection et la désignation d'objectif sur mer, à l'interception et à la conduite de tir en altitude, à la pénétration et à l'attaque d'objectif terrestres.

Spécialement développé pour le programme "Super Étendard" par la SNECMA le réacteur "Atar" 8k50 qui motorise les F-1 par suppression de la réchauffe.
Source des deux photos : La revue Aviation Magazine International n°669 de novembre 1975. 

Le prototype n°01 à l'appontage, vient de "crocher un trim", remarquez l'assiette plein cadre de celui-ci.
Source : La revue PEMA, P'laneurs et Avions Magazine n°3, année 1984.

Le second prototype du "Super Étendard" sur la base de Bordeaux-Mérignac où se déroulèrent la plupart des essais de cet avion. Version harmonieusement améliorée de l' "Étendard" IV, cet appareil a bénéficié des nombreux progrès enregistrés au cours de ces dix dernières années, notamment au niveau du système de navigation-attaque inertiel et de son radar Agave très sophistiqué. Surtout, il est capable de porter la bombe nucléaire tactique AN.52 ainsi que des plus récents missiles air-sol/mer comme le "Martel" et "l'Exocet" (Photo : E.C.P.A.).

Source : La revue Connaissance de l'Histoire n°26 de juillet-août 1980.


Des missions variées : Ainsi pourvu, le "Super Étendard" est susceptible de remplir un nombre varié de missions que l'on peut résumer à quatre principales : la surveillance -- l'assaut à la mer -- l'appui et les missions anti-surface.

Parmi celles-ci, les missions anti-surface et d'assaut à la mer sont prioritaires et c'est dans le cadre de missions de ce type que l'avion de Saint-Cloud s'est fait connaître au public. Dans ce cas, l'appareil est équipé de deux réservoirs supplémentaires, l'un de 600 litres ventral et l'autre de 1 100 litres sous l'un des plans, sous l'autre aile est accroché le missile air-mer "Exocet". Si le pilote effectue l'ensemble de sa mission à basse altitude (LO-LO-LO), il peut intervenir dans un rayon de 410 kilomètres autour de son point de départ. Dans le cadre d'un profil de mission dit Haut-Bas-Haut (HI-LO-HI), cette valeur est portée à 650 kilomètres. Pour des missions de ce genre, le ou les d'AM-39 doit être appuyé par d'autres appareils et protégé par un environnement électronique utilisant par exemple des brouilleurs et des conteneurs lance-leurres (chaffs).

Le deuxième type important de mission est l'assaut à la mer. Dans ce cas, l'appareil utilise ses deux canons de 30 mm, quatre bombes de 400 kilos et le bidon ventral de 600 litres. Alors, son rayon d'action est de 260 kilomètres si la mission est effectuée entièrement à basse altitude et de 360 kilomètres en profil HI-LO-HI.

L'attaque d'objectifs terrestres constitue le but des missions dites d'appui. Dans cette hypothèse, l'armement est basé sur l'utilisation des canons et des roquettes. Le "Super Étendard" emporte, en plus de ses deux DEFA de 30 mm deux lance-roquettes Matra M150 et deux réservoirs pendulaires de 1 100 litres. En profil de mission HI-LO-HI, il peut intervenir à 600 kilomètres de sa base si le temps d'attente à basse altitude est de 30 minutes et à 370 kilomètres si le temps d'attente est de 60 minutes.

Enfin, dernière mission importante, la surveillance et la couverture aérienne de la flotte. Pour cela, le "Super Étendard" est équipé pour le combat air-air, c'est-à-dire qu'il dipose de ses deux canons, bien sûr, mais aussi de deux missiles air-air "Magic" et de deux réservoirs pendulaires de 1 100 litres. Après une montée en altitude et un temps d'attente de 60 minutes, il est encore capable d'intervenir à 600 kilomètres du porte-avions. 

"Sorti" de son logement, le bloc canons DEFA 552A de 30 mm, est exposé au public lors du Salon du Bourget.

Source : La revue PEMA n°3, Planeurs et Avions Magazine année 1984.

Le "Super Étendard" n°12 avec deux bidons supplémentaires et, pendu sous le ventre, un appareillage de ravitaillement en vol amovible (Photo : Marne Nationale).

Source : La revue Connaissance de l'Histoire n°26 de juillet-août 1980. 

Catapultage d'un "Super Étendard" de la flottille 17F depuis le pont du porte-avions "Clemenceau" de la Marine nationale. L'avion emporte des bombes de 400 kg sous voilure et un réservoir de carburant sous fuselage. Les "Super Étendard" opèrent souvent sans réservoir de carburant auxiliaire.

Équipé d'un missile air-surface "Exocet" sous l'aile droite, ce "Super Étendard" vient de se poser sur un porte-avions de la Marine nationale. Les avions de ce type lancés à l'attaque du HMS "Sheffield" pendant la guerre des Malouines emportaient un tel engin. Malgré certaines insuffisances, le "Super Étendard" a connu une bonne réussite opérationnelle.

Source des deux photos : Les forces aériennes française, aux éditions Atlas 1981.


Au sein des flottille : Le premier vol du "Super Étendard" tête de série suit à deux ans et demi d'intervalle celui des prototypes n°02 et n°03 (28 mars 1975 pour le n°02 et 9 mars 1975 pour le n°03). Le 25 novembre 1977, donc, sur l'aérodrome de Bordeaux-Mérignac, Jacques Jesberger décolle l'avion n°1, l'amène à 13 700 mètres et à Mach 1,15? Sept mois plus tard intervient la première prise en compte par la Marine nationale; le vendredi 28 juin, le PDG de Dassault-Breguet, remet officiellement l'avion n°3 à l'amiral Lannuzel. Les livraisons se succèdent à raison d'un avion par mois environ. La flottille 11F, placée sous les ordres du C.C. Argouse est la première unité de l'aéronavale à être dotée de "Super Etendard". En février 1979, elle devient entièrement opérationnelle sur ce type d'appareil. Vient alors le tour de la flottille 14F basée à Landivisiau et anciennement dotée de F-8E (FN) "Crusader", puis de la flottille 17F stationnée à Hyères-le-Palyvestre. A l'heure actuelle une seule flottille reste équipée d' "Etendard" IV, il s'agit de la 17F qui utilise la version de reconnaissance de cet appareil, l' "Etendard" IVP. On ne saurait être cependant complet si l'on ne mentionnait les "Etendard" IVM qui volent au sein de l'Ecole de chasse embarquée (escadrille 59S).  

On voit, en haut, le prototype 02 en vol, train sorti, saisi par J. Lestrade. Ci-dessous le modèle 03 prototype s'apprête à apponter sur le porte-avions "Clemenceau" lors d'une campagne d'optimisation. Tous ces essais ont permis de parvenir au premier modèle de série.
Source des deux photos : La revue Aviation Magazine International n°715 d'octobre 1977.

Un exemplaire de présérie de l' "Étendard" IVM, dont l'Aéronavale allait recevoir la série complète, soit soixante-neuf avions. La quille inférieure avant renferme une antenne de guidage des missiles Nord AS.30.

Source : La revue L'Encyclopédie de l'Aviation n°193, aux éditions Atlas 1984.

Sur cette vue de face du nez d'un "Étendard" IVP de reconnaissance photographique, on distingue clairement les différents équipements de prises de vues; sous les ailes des bidons largables. L' "Étendard" IVP sera le seul modèle d' "Étendard" IV à rester en service dans les unités aériennes de la Marine Nationale.

Source : La revue le Moniteur de l'Aéronautique n°46 de juillet 1981.

L' "Étendard" n°3 qui sera remis en main propre à l'Amiral Lannuzel.

Source : L'Encyclopédie de l'Aviation, volume 2, aux éditions Atlas 1982.


Au combat : Il faut bien dire qu'en période de paix, un avion n'a que très rarement l'occasion de faire la preuve de son efficacité et l'on ne saurait que trop s'en féliciter. Dans le cas du "Super Étendard", des événements récents ont montré qu'il ne fallait pas mésestimer l'avion français et que le tandem "Super Étendard" "Exocet" pouvait se montrer tout à fait redoutable. Les premiers à l'apprendre, à leurs dépens, furent, l'on s'en souvient, les Britanniques lors de la fameuses guerre des Malouines qui opposa Albion aux Argentins.

L'Argentine fut le premier acquéreur étranger du "Super Étendard". En juillet 1979, en effet ce pays commande quatorze exemplaires de l'avion français pour équiper son aéronautique navale.

Au moment où éclate le conflit, le Commando de Aviacion Naval Argentina n'a réceptionné que cinq avions et la France place le reliquat de la commande sous embargo. Les opérations ont commencé depuis un mois lorsque le 4 mai 1982, deux "Super Étendard" partis de Rio Gallegos en Patagonie et armé chacun d'un AM-39 "Exocet" attaquent la flotte anglaise. Les bâtiments de sa majesté sont repérés à 11 h 04' et les deux avions ne sont encore qu'à 37 kilomètres de leur cible lorsqu’ils tirent leur "Exocet" et font demi-tour. Le destroyer type 42 "Sheffield" (4 500 tonnes) reçoit l'un des deux projectiles de plein fouet et doit être abandonné. L'autre "Exocet" est perdu (1) Le missile "Exocet" qui a détruit ce navire, déclare l'amiral Sir Terence Lewin, est un excellent missile, autrement nous ne l'aurions pas acheté nous-mêmes.

(1) :Leurré ou abattu; l'opinion des experts diverge sur ce point.


En effet, pour être un excellent missile, l' "Exocet" est un excellent missile puisque le 25 mai, le porte-conteneurs "Atlantic Conveyor" reçoit deux AM-39 et coule emportant au fond de l'eau sa cargaison de matériel et d'hélicoptères. On a beaucoup écrit et on écrira beaucoup encore à propos de ce conflit, cependant une chose est certaine : face à des adversaires déterminés équipés, même en petites quantités, d'un matériel performant et fiable, les systèmes de défense doivent beaucoup plus impénétrables qu'on ne le croyait jusqu'à présent. Malgré les radars, la couverture aérienne, les systèmes de CME (contre mesure électroniques) et sa supériorité numérique, la flotte britannique ne fut pas toujours en mesure de détecter à temps les avions argentins qui purent arriver à bout portant. On se souvient des images saisissantes que les journaux d'informations télévisée retransmirent à cette époque. 

Le premier des quatorze "Super Étendard" construits pour la marine argentine, photographié en France, avant sa livraison. Quand éclata la guerre des Malouines, cinq exemplaires seulement avaient été livrés, dont un dut être utilisé comme source de pièces de rechange. Les autres parvinrent, grâce à leurs missiles "Exocet", à détruire deux navires britanniques.

Source : La revue l'Encyclopédie de l'Aviation n°193, aux éditions Atlas 1984.

Une patrouille peu fréquente dans le ciel de France, celle des premiers "Super Étendard" Argentins peu avant leur livraison et leur utilisation héroïque.
Source : La revue PEMA n°3, Planeurs et Avions Magazine année 1984.


Autre client, l'Irak qui, le 7 octobre 1983, prit livraison à titre de prêt de cinq "Super Étendard" prélevés sur la dotation de la Marine nationale. L'on sait les remous que cette transaction suscitèrent notamment de la part de l'Iran qui est en guerre ouverte avec l'Irak. Par contre, ce que lm'on ne sait pas c'est l'utilisation que les Irakien font actuellement de ces appareils.
Enfin, il nous faut dire un mot de l'utilisation opérationnelle du "Super Étendard" par notre propre marine, et ce dans le cadre de la guerre du Liban. Faut-il rappeler que c'est à la suite des attentats répétés contre le contingent français à Beyrouth que fut prise la décision d'envoyer le porte-avions "Foch" dans les eaux libanaise ? Le navire quitta Toulon le 1er septembre 1983 avec à son bord des "Super Étendard" et des "Crusader". Dès le 8 septembre, faisant suite à la mort d'un colonel et d'un soldat dans le bombardement du Q.G. français à Beyrouth, les "Super Etendard" effectuèrent des vols d'intimidation au-dessus des batteries syro-druzes.
Cette action ne porta visiblement pas ses fruits car, le 22 septembre, des "Super Étendard" couverts par des "Crusader" attaquèrent des batteries d'artillerie située dans la zone contrôlée par l'armée syrienne et qui avait tiré sur le contingent français de la force multinationale. 
Puis ce sont les attentats suicidaires et meurtriers contre les forces françaises et américaines à Beyrouth. La riposte ne se fait pas attendre. Le 27 novembre à 15 h 50', huit "Super Étendard" sont catapultés du porte-avions "Clemenceau" ( qui a remplacé entre temps le "Foch"). Ils sont répartis en trois patrouilles (2 + 4 + 2) et armés de bombes de 400 et 250 kilos. A 16 h 20', l'un d'entre eux attaque, à titre de diversion semble-t-il, le camp de Cheik Abdallah au sud-est de Baalbeck tandis que les autres s'en prennent au camp de Waki EL Ajar en Syrie. Nous n'entrerons d'ailleurs pas dans la controverse qui fit la "une" es journaux à propos justement du déroulement exact de cette mission. Cependant, ces différentes missions ont semble-t'il démontré l'efficacité du vecteur "Super Étendard" dans des missions d'appui conventionnelles. Il faut remarquer toutefois que les avions français opérèrent toujours en l'absence d'une défense anti-aérienne sérieuse bien que les pilotes aient noté des tirs sporadiques de DCA et l'activation des missiles SAN-6. Il faut également noter que les "Super Étendard" n'opérèrent jamais seuls; la présence d'une couverture haute de "Crusader" permit aux pilotes de se concentrer uniquement sur l'attaque des objectifs tandis que des avions de reconnaissance photographiques servaient d'éclaireurs et photographiaient les dégâts occasionnés. Comme quoi dans des conditions opérationnelles un type d'avion donné ne peut que rarement se permettre d'opérer seul.    

Page de croquis.  Source : La revue PEAM n°3, Planeurs et Avions Magazine année 1984.

Une rampe de missiles de SAM-6 syrien dans la Bequaa en 1982, lors de la guerre du Liban.

Source : Spécial Connaissance de l'Histoire, la guerre du Liban.

Le "Super Étendard" n°37 sur le tarmac de la BA 128 à Metz Frtescaty, début des années 1980.       (Collection personnelle).    

Cette vue arrière permet de voir les volets de la nouvelle voilure ainsi que les modifications apportée à l'arrière de la machine par rapport à l' "Étendard" IVM : tuyère fixe et cambrure du bord d'attaque du plan horizontal.

Plan trois vues de la version de série.

Source des deux photos : La revue Aviation Magazine International n°669 de novembre 1975.


"" Caractéristiques du "Super Étendard" ""


Moteur : 1 turboréacteur SNECMA Atar 8K 50 sans postcombustion de 5 000 kgp.

Envergure : 9,60 m.

Envergure voilure repliée : 7,80 m.

Longueur : 14,31 m.

Hauteur : 3,85 m.

Surface de référence : 28,4 m².

Surface extérieure : 22,54 m².

Allongement : 3,25.

Flèche au bord d'attaque : 47°.

Épaisseur relative : 5,6 % à 5 %.

Aérofreins : surface 2 fois 0,46 m².

Atterrisseur, empattement : 4,80 m.

Voie : 3,50 m.

Réservoir de fuselage : 2 507 litres, voilure 765 litres, capacité totale interne 3 272 litres.

Masse maximum à l'atterrissage normale : 7 500 kg, exceptionnelle 9 800 kg.

Masse maximum sur porte-avions, catapultage : 11 500 kg.

Appontage maximum normal 8 100 kg.

Masse de combat : 8 110 kg.

Les performances s'établissent comme suit : Vitesse 1,200 km/h à basse altitude et Mach 1 à 11 000 mètres.

Armement : 2 canons DEFA de 30 mm alimentés chacun par 125 obus; 5 pylônes permettant d'emporter divers tupes de charges extérieures, dont l'arme nucléaire tactique AN-52, et plus récemment le missile Aérospatiale ASMP ou le missile antinavire Aérospatiale AM-39 "Exocet", ou encore 2 missiles air-air Matra 550 "Magic".


"" La maquette du "Super Étendard" Irakien ""   




















Alain / Jean - Marie



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