Westland "Wessex".

 



"" The Wessex, a famous turbine engine ""

Maquette Italeri au 1/48.     Référence : n°2720.




Historique : Condensé de la revue Avions de Guerre n°68, aux éditions Atlas G.G.E.A., Paris 1988.



Réalisation maquette et photos de celle-ci par mon ami Alain Calvy.

Alain nous a réalisé un Westland "Wessex" du Squadron 847, lors de la guerre des Falklands U.K. en 1982.




Historique : Depuis leur entrée en service, à la fin des années cinquante, le Sikorsky S-58 et le Westland "Wessex" ont été utilisés de manière intensive dans le monde entier. Le nombre d'exemplaires en service a décru, mais le Wessex demeure l'un des principaux hélicoptères de soutien de la Royal Air Force.

La technologie que l'ingénieur Igor Sikorsky a développé en mettant au point ses hélicoptères a permis de réaliser des appareils adaptés à tous les types de missions. L'avance acquise par les Américains dans ce domaine était telle, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, que la plupart des firmes qui souhaitaient produire des hélicoptères durent acheter les droits de fabrication de machines conçues par Sikorsky plutôt que de risquer des échecs commerciaux cuisants avec des appareils qu'elles auraient construits elles-mêmes.

Bien que les éléments dynamiques constituent la partie la plus importante d'une voilure tournante, les licences achetées par les firmes en question concernaient souvent la copie pure et simple des hélicoptères Sikorsky.


Le cheval de bataille de Sikorsky : Parmi les sociétés qui adoptèrent cette politique figurait Westland, qui est à présent le seul producteur important d'hélicoptères aux Etats-Unis. Installé à Yeovil, Westland acquit, en plus des licences de construction, le droit de modifier et de moderniser les machines à la réalisation desquelles elle s'intéressait. Après avoir produit le S-51 "Dragonfly" et le S-55 "Whirlwind", elle obtint, en 1956 celui de fabriquer le S-58, qui devait devenir le premier hélicoptère de la Royal Navy spécifiquement étudié pour les missions de lutte anti-sous-marine.

La carrière opérationnelle du Westland "Wessex" a été marquée par divers épisodes, dont la guerre des Malouines et de difficiles missions de sauvetage le long des côtes britanniques. L'histoire de cette voilure tournante prolifique débuta en fait en juin 1952, époque à laquelle l'US Navy signa avec Sikorsky un contrat concernant la construction de trois prototypes XHSS-1 propulsés par un moteur à piston Wright Cyclone R-1820 de 1 137 kW (1 525 ch). Le premier de ces appareils effectua son vol initial le 8 mars 1954, et la production à grande échelle débuta peu de temps après, le modèle de série initial portant la désignation de HSS-1 "Seabat" (HSS-1N avec une avionique améliorée et un système d’auto-stabilisation pour les opérations nocturnes). Utilisé principalement pour les tâches anti-sous-marines, cet aéronef pouvait emporter huit blessés couchés ou seize passagers.

Au moment même où le HSS-1 entrait en service sur les navires de la flotte, l'US Marine Corps passait commande de cinq cents exemplaires de la version HUS-1 "Seahorse", qui pouvait accueillir douze hommes de troupe et un équipage de deux membres, placés au-dessus et en avant de la cabine. Une sous-version baptisée HUS-1 fut livré à l'US Coast Guard avec, parfois des flotteurs qui lui conféraient des capacités amphibies. L'US Army, également intéressée par les capacités du S-58 en matière de transport, décida de faire l'acquisition de trois cinquante exemplaires d'un modèle H-34 "Choctaw", capable d'embarquer dix-huit hommes de troupe. De son côté, l'USAF Reserve prit en compte un petit nombre d'appareils destinés à la recherche et sauvetage. En 1962, avec uniformisation des dénominations attribuées aux aéronefs en service dans les trois forces armées américaines, les machines navalisées reçurent des appellations dans la série H-34.   

Au sein de la Fleet Air Arm, le Westland "Wessex" HU Mark 5 équipe des unités de transport et d'assaut en soutien des Royal Marine Commandos. En cas de crise, une brigade de commandos et des navires de soutien est prête à renforcer le flanc nord de l'OTAN et, dans ce but, subit un entraînement permanent au combat en conditions polaires ou subpolaires où elle serait amenée à combattre au cours d'un éventuel conflit.
Source : Mach 1, les forces aériennes du monde aux éditions Atlas, Paris 1981.

Ce HSS-1 japonais de recherche et sauvetage recueille les membres de l'équipage d'un petit navire qui s'est échoué. Les Japonais employèrent de nombreux S-58 rachetés aux Etats-Unis, et ce jusqu'à leur remplacement par des Sikorsky S-62 construits sous licence (Photo US Navy).

Le 144661 de l'US Navy était à l'origine un HUS-1 "Seahorse", équipé de flotteurs. Muni d'un train à roues, cet appareil devint HUS-1A, puis fut utilisé dans l'Antarctique, dans le cadre de l'opération Deep Freeze, sous la désignation de HUS-1L, transformée en LH-34D en 1952 (Photo Japanese Maritime Self Defense Force).

Source des deux photos : L'Encyclopédie de l'Aviation n°173 aux éditions Atlas, Paris 1984.

Trois H-34 de la 2nd Cavalry Division, Allemagne, 1962 (Photo Otan).

Source : La revue Histoire et Maquettisme n°5 d'octobre-novembre 1989.


Au total, Sikorsky procéda à la construction de 1 821 exemplaires du S-58, dont des machines civiles (S-58C de transport de passagers et S-58B et D de transport de fret), la société française Sud-Aviation réalisant 135 appareils sous licence. L'Armée de l'Air, l'armée de Terre et la Marine française utilisèrent des hélicoptères de ce type, notamment dans les opérations de lutte antiguérilla conduites en Algérie. Cette voilure tournante servit aussi en Allemagne fédérale, en Belgique, au Brésil, au Canada, en Italie, au Japon et en Uruguay, principalement pour des missions maritimes, les forces aériennes du Chili, de Haïti, du Laos, du Nicaragua, de Taiwan et du Viêt-nam de Sud l'employant quant à elles pour le transport. Les appareils en service en Europe ont été retirés des unités, et nombreux sont ceux qui ont été proposés sur le marché civil.

Lacarrière du S-58 a pu être prolongée de manière notable par l'installation de deux turbomoteurs, des Pratt et Whitney Canada PT6 couplés. La puissance combinée de ces deux engins est de 1 122 kW (1 505 ch) sur l'arbre au décollage, et elle atteint 935 kW (1 254 ch) sur l'arbre en continu, en raison des limitations qu'impose le système de transmission existant. La mise en place de turbomoteurs a cependant permis d'accroître la fiabilité ainsi que le nombre de types de carburants utilisables. Des appareils ainsi modifiés ont été acquis par l'Argentine, la Thaïlande et l’Indonésie. Sikorsky en assembla cent quarante-six exemplaires sous la dénomination de S-58T, avant de céder les droits de production à la firme California Helicopter Parts Inc., en 1981. Des S-58 remis à neuf avec des R-1820 ou des PT6 ont été réalisés en plusieurs versions spécialisées par Orlando Helicopter Airways. 

Sikorsky H-34 fabriqué sous licence par Sud Aviation et portant la cocarde et "l'hameçon" de l'Aéronautique navale française.

Source : Fiche technique Edito-Service S.A. aux éditions Atlas (Photo D.R.). 

En allemagne de l'Ouest, le MFG-5 du Marineflieger utilisa des H-34G dans des missions de recherche et sauvetage, avant de les remplacer par des Sea King Mk 41. Toutefois, une quinzaine de ces machines sont encore employées, à Kiel-Holtenau, dans des tâches de liaison (Photo Marineflieger).

Ce CH-34A est l'un des trois Sikorsky dont dispose la Fuerza Aérea du Nicaragua. Ces machines sont basées à Managua, et Sikorsky continue à assurer leur entretien, en dépit de l'hostilité du gouvernement américain envers le régime sandiniste (Photo Philip D. Chinnery).

Source des deux photos : L'Encyclopédie de l'Aviation n°173 aux éditions Atlas 1984. 

Sikorsky H-34 de l'armée de l'Air française (Photo OTAN).

Source : La revue Histoire et Maquettisme n°7 du 1er trimestre 1989.


"" Licence britannique pour le Westland Wessex ""


La compagnie britannique Westland acheta un exemplaire du HSS-1 à l'US Navy afin d'en extrapoler le Westland. Les essais de cette machine débutèrent le 11 août 1956 avec le groupe propulseur R-1820, et l'hélicoptère prit l'air le 17 mai avec un Napier Gazelle NGa.11 de 820 kW (1 100 ch), l'idée de l'équiper du Rolls-Royce Dart ayant été abandonnée dans l'intervalle.Pourvu d'un Gazelle  Mk 161 de 1 081 kW (1 450 ch) par la suite, l'appareil fut accepté par la Royal Navy dans le cadre de la spécification NR/AN/43, concernant une voilure tournante embarquée destinée à la lutte anti-sous-marine. Cette machine, produite sous l'appellation de "Wessex" HAX Mk 1, fut le premier hélicoptère à turbomoteur construit en grande séries.

Pour la Fleet Air Arm, le "Wessex" présentait le très grand avantage de pouvoir emporter un sonar à immersion et des armes offensives, telles que des torpilles autoguidées. Il pouvait décoller du pont d'un bâtiment en moins de quarante-cinq secondes et accueillir seize hommes de troupe ou embarquer 1 815 kg de fret en cabine ou sous élingue, ou bien emporter des systèmes de lutte anti-sous-marine. Manœuvré par un équipage composé d'un pilote, d'un copilote, le "Wessex" HAS Mk1 commença ses essais de service en avril 1960, et quelques années plus tard, un certain nombre d'exemplaires avaient été embarqués sur les destroyers de la classe "County". Équipé d'un radar Doppler Ryan APN-97A et d'un système d’auto-stabilisation Newmark Mk 19, cet appareil peut demeurer en vol stationnaire au-dessus d'un point déterminé par tous les temps. Il peut également immerger son sonar ou utiliser son treuil, doté d'un câble de 32 m et capable de supporter une charge de 270 kg, dans les mêmes conditions.

L'un des principaux défauts du "Wessex" HAS Mk 1 était l'absence de tout système de poursuite automatique permettant à l'équipage de connaître précesément sa position en pleine mer. Cet inconvénient fut corrigé sur la version HAS Mk 3, dont le premier prototype, sur les trois existant, effectua son vol initial le 3 novembre 1964. Outre une avionique de conception britannique, le Mk 3 possédait un groupe moteur Gazelle NGa.22 Mk 165 de 1 193 kW (1 600 ch) sur l'arbre et un radar de recherche secondaire monté dans un radôme au-dessus du fuselage, ce qui lui valut le surnom de "Camel" ("Chameau"). Quarante Mk 3 de série furent réalisés à partir de cellules de Mk 1; ils furent les premiers hélicoptères de la Royal Navy capables de conduire une mission de lutte anti-sous-marine sous contrôle automatique, depuis le décollage jusqu'à l'atterrissage. Supplanté depuis par le Westland "Sea King" et le Westland "Lynx", le Mk 3 a été retiré du service en janvier 1984.

Cargée d'assurer le transport des commandos du Royal Marines et leur soutien logistique lors des opérations de mise à terre, la Fleet Air Arm commanda cent un exemplaires de transport de l'hélicoptère, qui reçurent la dénomination de "Wessex" HU Mk 5. Le prototype de cette version, qui effectua son vol initial le 31 mai 1963, avait été réalisé à partir du modèle Mk 2 et comportait un groupe propulseur Rolls-Royce/Bristol Gnome. Les essais se déroulèrent à partir de décembre 1963, et l'appareil remplaça progressivement la variante Mk 1, utilisée précédemment pour les opérations de lutte antiguérilla à Bornéo.     

Conçu à partir du S-58, le "Wessex", dont le prototype effectua son vol initial en juin 1958, était propulsé par un turbomoteur Gazelle NGa 11. En juillet 1961, la Royal Navy prit en compte 130 "Wessex" HAS Mk 1 de série, pourvus d'un turbomoteur Gazelle Mk 161, ces hélicoptères pouvant assurer des missions de lutte anti-sous-marine, ou de transport de troupe (16 soldats) ou de fret (1 810 kg). Une cinquantaine de ces machines furent ensuite transformées en "Wessex" Mk 3, avec un turbomoteur Gazelle Mk 165 de 1 600 ch et un radar automatique de recherche et d'attaque.

Source : Le grand Atlas de l'Aviation aux éditions Atlas août 1993.

Ce "Wessex" HU Mk 5 du Squadron 771 de la Royal Navy, une unité destinée aux missions de recherche et de sauvetage, est basé à RNAS Culdrose, en Cornouailles. Jusqu'à une date récente, le Squadron 771 opérait sur "Wessex" HAS Mk 1.

Source: La revue Avions de Guerre n°68 aux éditions Atlas, Paris 1988.


"" Le modèle pour la RAF ""

Le "Wessex" HC Mk 2 se caractérise par un rotor principal classique de construction métallique, et il comporte un système de navigation Doppler monté sous la partie inférieure de l'avant du fuselage. Son train d'atterrissage est renforcé afin de permettre les opérations à partir de bâtiments en mer, et la roulette de queue peut supporter des cjocs importants à l'atterrissage. Cet appareil dispose également de plusieurs systèmes de communication radio, notamment UHF et HF, et un équipement d'identification ami ou ennemi.

Œuvrant sur le territoire britannique et en Allemagne fédérale, les "Wessex" de la RAF équipèrent également un squadron engagé dans le golfe d'Oman jusqu'en 1971. Aujourd'hui, leur mission se résume à participer au maintient de l'ordre et au soutien des formations terrestres à Hong Kong et à Chypre. Le Squadron 84, basé à Akrotiri (Chypre), patrouille régulièrement sur la frontière contestée entre la partie turque et la partie grecque de l'île. Depuis 1985, cette unité a été pourvue de machines provenant de la Fleet Air Arm et rebaptisées "Wessex" HU Mk 5C.

Les "Wessex" jouent un rôle déterminant, dans les opérations de maintien de l'ordre que l'armée britannique assure en Irlande du Nord, avec le Squadron 72, basé sur place depuis le mois novembre 1981. Avec des capacités supérieures à celles des voilures tournantes de l'armée de terre, ils sont employés pour le transport de troupes et pour la recherche. Ils ont subi à plusieurs reprises les tirs des partisans de l'IRA, notamment alors qu'ils effectuaient des missions d'évacuation sanitaire.

Les premières sorties de recherche et de sauvetage entreprises par des "Wessex" eurent lieu en septembre 1974, époque où le Flight D du Squadron 72 fut constitué, à Manston, avec deux hélicoptères de ce type peints en jaune.

Le Squadron 22, qui reçut ses premières machines en mai 1976 à la place de ses "Whirlwind" HAR Mk 10, assura par la suite la responsabilité de cette tâche spécifique en ce qui concernait les "Wessex" de la RAF. Dix-huit de ces aéronefs, répartis en cinq détachements, servent au sein de cette unités; coopérant avec le Westland "Sea King" du Squadron 202, ils disposent d'un treuil de 90 m de longueur capable de supporter une charge de 270 kg.    

Ce "Wessex" HC Mk 2 du Squadron 72 opère en soutien des troupes britanniques engagées en Irlande du Nord. Les appareils de ce type peuvent être équipés de mitrailleuses, montées dans les portes de la cabine, afin d'être en mesure de répondre au feu de l'adversaire.

Source : La revue Avions de Guerre n°68 aux éditions Atlas, Paris 1988.

Un Westtland "Whirlwind" HAR 10 de la RAF. Les versions Mk 9 de la Navy furent utilisées aussi bien pour l'entraînement que pour le sauvetage en mer ou la surveillance des zones arctiques.

Source : Fiche technique Edito-Service S.A. aux éditions Atlas (Photo Musée de l'Air).

Ce "Sea King" aux couleurs de la marine australienne est un modèle Mk 50 dérivé de la version HAS Mk 1.

Source : Fiche technique Edito-Service S.A. aux éditions Atlas (Photo Bernard Thouanel).


Le "Wessex" présente l'avantage d'être plus facilement manœuvrable que le "Sea King" dans des espaces restreints, mais il affiche un rayon d'action trois fois inférieur à celui de ce dernier, soit 185 km, et possède une capacité en carburant de 1 410 l (il peut emporter un réservoir auxiliaire de 1 000 en cabine pour les vols de convoyage avec une charge réduite)? Chaque détachement de recherche et de sauvetage peut faire intervenir un appareil quinze minutes après avoir été alerté, et un second hélicoptère peut prendre l'air soixante minutes plus tard. Il n'est pas possible, dans cette courte étude, de rendre compte de tous les exploits que les équipages des "Wessex" de recherche et de sauvetage ont réalisés, mais il suffit de souligner qu'ils souvent dans les pires conditions atmosphériques pour comprendre les difficultés de leur tâches.

L'entraînement des navigants est assuré par la TFS 2, de RAF Shawbury, qui emploie une dizaine de "Wessex" HC Mk 2. Les pilotes suivent une formation de vingt-six semaines, au cours desquelles ils effectuent soixante-quinze heurs de vol sur Aérospatiale "Gazelle" et cinquante sur "Wessex". L'entraînement relatif aux techniques de recherche et de sauvetage se déroule à RAF Valley, au sein du SAR Training Squadron, qui a abandonné ses "Whirlwind" en janvier 1981.

La RAF aligne également deux "Wessex" HCC Mk 4 de transport de personnalités, qui pris en compte en juin 1969, sont pratiquement identiques à la version Mk 2 et servent au sein du Queen's Flight, à RAF Benson. Bien que la reine n'utilise que très peu ce moyen de transport, les autres membres de la famille royale volent régulièrement à bord de ces appareils, et quelques princes ont passé leur brevet de pilote d'hélicoptère.

Sur les 378 "Wessex" produits (dont 16 Series 60 civils qui jouèrent un rôle important dans le soutien des stations chargées de la recherche et de l'exploitation des gisements pétrolifères en mer), 44 été exportés directement.

L'Australie réceptionna 27 machines à partir du mois d'août 1962, dont 14 demeurent encore en service. Fondée sur le Mk 1, la version Mk 31B dispose de systèmes de lutte anti-sous-marine avancés, et un programme prévoyant la mise en place de moteurs Gnome a été abandonné en raison des problèmes financiers qu'l avait engendrés. Ayant reçu des "Sea King" en 1976, en vue de leur embarquement sur le HMAS "Melbourne", à présent retiré du service, la marine australienne affecta ses "Wessex" à une formation d'entraînement et de recherche et de sauvatage, le Squadron 817. En février 1984, avec la création du Squadron 816, les missions de ces hélicoptères furent étendues au soutien aux formations de l'armée de terre.

Le retrait de ces appareils du service devrait intervenir dans peu de temps, mais aucun programme prévoyant leur remplacement n'a encore été élaboré. Si le "Wessex" n'est plus utilisé pour la lutte anti-sous-marine, il n'en continue pas moins à être employé pour le transport et le sauvetage, missions dans lesquelles il fait preuve d'une efficacité réelle. 

Queen's Flight aligne deux "Wessex" HCC Mk 4, qu'épaulent des British Aerospace 146 et des "Andover". Ces hélicoptères sont spécialement aménagés pour transporter les membres de la famille royale.

Source : La revue Avions de Guerre n°68 aux éditions Atlas, Paris 1988.

En France, la Gazelle est surtout utilisé par l'Aviation Légère de l'Armée de Terre.

Source : Fiche technique Edito-Service S.A. aux éditions Atlas 1988 (Photo Aérospatiale.

Le "Wessex" HAR Mk 2 était l'hélicoptère standard utilisé par la RAF pour les opérations de sauvetage en mer et en montagne. Il fut principalement employé par le Squadron 22, dont l'état-major se trouvait sur la base de Finningley, près de Doncaster.

Source : La revue l'Encyclopédie de l'Aviation n°173 aux éditions Atlas, Paris 1984.


"" Les versions du S-58 et du "Wessex" ""


"" Caractéristiques du "Wessex" HC Mk 2 ""

Type : Hélicoptère de transport d'assaut et de transport tactique (Grande-Bretagne).

Moteurs : 2 turbomoteurs couplés Bristol Siddeney Gnome Mk 110 et Mk 111 de 1 350 sur l'arbre.

Performances : Vitesse maximale au niveau de la mer, 210 km/h; distance franchissable avec capacité de carburant, 770 km.

Masse à vide : 3 765 kg; maximale au décollage, 6 125 kg.

Dimensions : Diamètre du rotor principal, 17,07 m; longueur rotor tournant, 20,04 m; hauteur, 4,93 m; surface balayée par le disque du rotor principal, 228,81 m².

Armement : Missiles-air-surface Nord SS-11 en mission en lutte antichar.

Hélicoptère "Wessex" du 72 squadron de la RAF.

Source : Fiche technique Edito-Service S.A. Genève, aux éditions Atlas 1988 (Photo Rostaing).

Basé à Hong Kong, le Squadron 28 de la Royal Air Force est chargé des missions de soutien de la garnison britannique; il appuie également les opérations de lutte contre immigration clandestine menées par la police et participe à des tâches de recherche et de sauvetage.

Source : La revue Avions de Guerre n°68 aux éditions Atlas, Paris 1988.


"" Comme toujours un beau travail d'Alain "" 


"" La boite, les grappes de plastique et décalques "" 









"" Le poste de pilotage et intérieur de la carlingue "" ""






"" Les pales et hélice du rotor arrière "" 




"" La mise en peinture et les antennes ""


"" Une superbe réalisation ""










Alain / Jean - Marie


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