Bystrochodya tank russe BT.

 




""Копия американского танка "Кристи"""





Maquette Tamiya au 1/35.     Référence : n° 35 318

.



Historique : La revue Connaissance de l'Histoire, n°3 hors-série, blindés des origines à 1940, aux éditions Hachette, dépôt légal 2e trimestre 1980.


Réalisation maquette et photos de celle-ci, par mon ami Bruno Rondeaux, il nous a réalisé un BT-42 Finlandais.



Historique : La puissante force blindée soviétique est née à la faveur du premier plan quinquennal en 1929. Ce plan prévoyait la mise sur pied d'une Arme Blindée reposant sur des techniciens capables, des moyens de production efficients et des centres d'instruction spécialisés pour les équipages de chars. Ainsi fut créé à Voronej un centre d'études où l'on envoya tout ce qu'il y avait de plus moderne à l'étranger en fait de blindés, afin de procéder à une évaluation détaillée. Celles-ci conduisit les autorités soviétiques à construire, en se basant sur le T-3 dont ils adoptèrent le train de roulement pratiquement sans le modifier, leur propre version du char rapide. Le Christie russe fut immédiatement produit en série à Karkov, sous l'appellation de BT-1.


Si l'armée russe se contenta de copier le char américain, c'est en raison des excellentes performances et de la simplicité de conception de l'engin. Grâce à quoi on économisait le temps et l'argent nécessaires pour produire et expérimenter des prototypes et on pouvait lancer la production dans un minimum de délais.


La technique : Par rapport au T-3, le BT-1 avait reçu quelques amélioration, notamment une cloison pare-feu entre le compartiment moteur et l'équipage.

La première variant du BT reçut une version soviétique du moteur Liberty original, d'une puissance de 400 CV; le pilote était assis au centre de la partie avant du véhicule, et son écoutille d'accès et de vision était plus simple que celle du T-3. La tourelle, de forme arrondie était légèrement plus grande et se distinguait par l'absence de tourelleau et par l'avant du toit assez incliné.

Le premier exemplaire du BT-1 fut réalisé en un temps record : commencé le 23 mai 1931, il était terminé en juin. Il fut suivi de deux autres qui participèrent avec lui au traditionnel défilé sur la Place Rouge au mois de novembre suivant. La première série fut armée de deux mitrailleuses de 7,62 mm et d'un support pour une troisième arme. Suivirent des chars armés d'un petit canon de 37 mm mod. 1930 couplé avec une mitrailleuses de 7,62 mm sous casemate sphérique. Ce modèle perfectionné, baptisé BT-2 fut adopté en janvier 1932 et produit en grande quantité. Puis vinrent les versions BT-3 à tourelle légèrement modifiée pour un canon de 45 mm, et BT-4 avec la double tourelle du char du char léger T-26A.

Mais les utilisateurs souhaitaient une meilleure disposition de l'armement dans une tourelle plus spacieuse permettant le montage d'un émetteur-récepteur, ainsi qu'un moteur plus puissant. Ces améliorations furent réalisées en peu de temps, donnant naissance au BT-5. La tourelle à toit plat et à nuque proéminente portait un masque mobile de conception moderne pour le canon de 45 mod. 1932 et la mitrailleuse co-axiale. L'adoption de cette pièce d'une vitesse initiale de 700 m/s conférait au char une puissance de feu remarquable, supérieure à celle de ses contemporains. De plus, la nouvelle tourelle était dotée d'un périscope et d'un dispositif de visée.

Le BT-5 avait un moteur plus puissant, de type aviation M5 à 12 cylindres. Le poste radio ne fut monté que sur les chars de commandement que l'on reconnaissait à leur antenne-cadre entourant la tourelle.     

Le BT-7 fut mis en service en 1935 et produit sous deux versions principales, toutes deux armées d'un canon de 45 mm. Bien que rapide et maniable, le BT-7 se révéla être trop faiblement armé pour combattre efficacement, mais il permit la mise au point ultérieurement du T-34.
Source : L'Encyclopédie des Armes volume 5, aux éditions Atlas, décembre 1988.

Vue de face du char Christie T-3.

Source : L'Encyclopédie des Blindés aux éditions Elsevier Séquoia 1978.

Le char BT-1, vu ici au cours des combats en Mandchourie à la fin des années 1930, sans chenilles et dépouillé de l'essentiel de son blindage pour servir de véhicule de transport.

Source : Chars et véhicules blindés aux éditions Parragon 2008.

Le BT-2 fut le premier char soviétique à incorporer la suspension de type Christie et fut à l'origine d'une vaste famille de blindés qui donnera le jour plus tard, à celle des T-34. La suspension du type Christie permettait d'obtenir d'excellentes performances.

Source : L'Encyclopédie des Armes volume 5, aux éditions Atlas, décembre 1988.

La série des blindés BT conduisit au programme du char T-34 qui jouerait un rôle décisif dans le déroulement du conflit sur le front de l'Est, sur ce BT-5 on reconnait l'antenne-cadre entourant la tourelle.

Source : Chars et véhicules blindés aux éditions Parragon 2008.

La version de commandement T-26A-4V, reconnaissable à son antenne-cadre formant "main courante" autour de la coque. La plupart des T-26A avaient les tourelles jumelées du prototype Vickers. Le T-26B et les modèles ultétieurs avaient une seule tourelle armée d'un canon de 45 mm.

Source : L'Encyclopédie des blindés aux éditions Elsevier Séquoia 1978.


La version finale : Le septième modèle fut le plus élaboré de la série des BT (le BT-6 resta à l'état de projet). Il sortit en 1935, doté d'un nouveau moteur M-17T, prévu à l'origine pour aviation et qui développait une puissance de 450 cv à 1 570 tours/mn. La direction, la transmission et la suspension se différenciaient entre autres par un nouvel embraye et une boîte de vitesses plus robuste à 3 vitesses seulement. Le BT-7 emportait davantage de carburant et ses chenilles avaient un empattement plus court.

Les premières unités produites, appelées BT-7/1, conservèrent la tourelle du BT-5; mais peu après le début de la production en série on adopta une nouvelle tourelle en forme de tronc de cône, dotée d'un double périscope. Le blindage avant passait de 13 à 22 mm, celui des côtés restant inchangé. Les parties blindées du châssis, auparavant rivetées ou boulonnées, furent soudées, ce qui améliorait la robustesse de la structure. Certains chars furent dotés d'une mitrailleuse arrière et d'un support pour mitrailleuse antiaérienne.

Puis vint, toujours sur châssis BT-7, une version armée d'un canon de 76,2 et appelée BT-7-A (Artilleur), dont la bouche à feu pouvait tirer un obus perforant à une vitesse initiale de 357 m/s. A droite de la pièce se trouvait une mitrailleuse sous casemate sphérique.

Le BT-7 fut encore perfectionné dans la version 7-M, pourvue d'un moteur Diesel, qui était armé d'un canon de 76,2 mm, et sur les flancs de la tourelle, près du poste de pilotage, de mitrailleuses sous casemates sphériques. Des chars de cette série furent présentés, sur route, au cours de défilés militaires en 1939.

Il faut noter que les Soviétiques utilisèrent rarement ce qui faisait l'originalité de leur Christie, à savoir la possibilité d'avancer aussi bien sur roues que dur chenilles. L'une des raisons fut certainement que le temps nécessaire à la conversion ne compensait pas le faible avantage de vitesse que permettaient les roues, du fait que toutes les routes, surtout en temps de guerre, ne permettaient pas d'atteindre les vitesses élevées dont le BT était capable.

Mais cette formule avait été développée sur un modèle nouveau qui allait mener à la réalisation du fameux T-34 soviétique.    

Des BT-7 dernier modèle (BT-7-2) circulant rue Gorki, à Moscou, en route vers le front, le 7 novembre 1941. La bataille de Moscou fut probablement le dernier événement militaires où les chars BT intervinrent massivement.

Le char représenté ici est un BT-7-2, dernière version d'une série de modèles très mobiles construits en grande quantité.

L'un des premiers types de T-34/76A mis hors de combat par l'avance allemande de 1941. Ce tank remarquable fut le premier char qui ébranla la confiance des équipages allemands, mais les erreurs stratégiques commises par les Soviétiques au cours de la première année de la guerre furent à l'origine de l'engagement de T-34 isolés rapidement encerclés par les chars allemands, inférieurs mais plus nombreux.
Source des trois photos : Les blindés de la Seconde Guerre mondiale aux éditions Atlas 1977.


Le BT finlandais : Une version particulière du BT-7 fut celle qu'obtint l'armée finlandaise pendant la Seconde Guerre mondiale en transformant des chars pris aux Soviétiques pendant la "Guerre d'hiver" de 1939-1940. Le canon de 45 mm fut remplacé par un canon court de 114, tandis que le blidage de la tourelle était notablement renforcé. Mais l'augmentation de poids qui en découlait compromit grandement la mobilité du char en tous terrain, la rotation de la tourelle posait des problèmes et la cadence de tir était lente. Les chars ansi transformés et appelés BT-42 formèrent un bataillon d'assaut et une compagnie de BT-42 combattit jusqu'à 1944.  

BT-5 aux couleurs finlandaises. Différents chars de ce type furent capturés pendant la "Guerre d'hiver" et réutilisés.

Source : Blindés des origines à 1940, aux éditions Hachette 2e trimestre 1980.

Des BT-7 soutiennent l'infanterie lors des assauts contre des unités japonaises dans le secteur Khalkhin-Gol, en Mandchourie/Mongolie (1939). Les Russes déployèrent 3 divisions et 5 brigades blindées, commandées par le général Joukov, qui allait se distinguer pendant la seconde guerre mondiale. Les pertes furent très lourdes des deux côtés.

Source : L'Encyclopédie des blindés aux éditions Elsevier Séquoia 1978.


L'emploi : Les "Christie russes" reçurent le baptême du feu lors de l'intervention soviétique dans la Guerre Civile espagnole. Les premiers BT-5 furent engagés le 16 avril 1938. Ils furent utilisés principalement sur le front d'Aragon, où le caractère des opérations et du terrain permirent de tirer avantage de leur aptitude à la pénétration rapide.

Peu après la fin de cette campagne, BT-5 et versions plus récentes - 7 et 7M - combattirent en Mandchourie contre les Japonais, avec un certain succès. Puis, après avoir opéré en Pologne en 1939, ils participèrent à la "Guerre d'hiver" contre la Finlande.

A cette époque, au moins un millier de chars avaient été produits, encadrés dans les TDD - détachements blindés de cavalerie affectés à des actions profondes et qui comprenaient des régiments dotés de 64 chars BT. Leurs missions étaient d'atteindre les arrières des positions ennemies pour y neutraliser l'artillerie, couper les ravitaillements et détruire les dépôts. Mais les résultats obtenus par ces unités lors de l'invasion allemande en juin 1941 furent décevantes. Elles furent mises en déroute par les blindés allemands, qui capturèrent un grand nombre de chars. Les rares BT rescapés passèrent alors dans des unités mixtes de reconnaissance avant d'être employés pour l'instruction; ils restèrent en service jusqu'en 1943.

Pour autant qu'on sache, le seul BT existant encore est un BT-42 conservés au Musée des Blindés finlandais à Parola.




Profils couleurs sur les chars rapide russe BT.

Source : La revue Connaissance de l'Histoire, numéro 3 hors série, 1980. 

Les Soviétiques construisirent ce char en s'inspirant des idées de Christie. Il s'agit du BT-2 et sa ressemblance avec le T3 Medium de l'armée américaine est évidente.

BT-5 soviétique sans chenilles, avec ses roues pour trajet sur route. Ce modèle a une tourelle soviétique et un canon de 47 mm.

Source des deux photos : Les tanks aux éditions Princesse 1979.

Eté 1941 : Des soldats de la Wehrmacht examinent un BT-5.
Source : Armes et armement de la Seconde Guerre mondiale aux éditions Parragon 2007.


"" La réalisation de Bruno ""







Bruno / Jean - Marie

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