Dewoitine D.520.

 




"" Le Spitfire français ""

Maquette Hasegawa au 1/72.     Référence : n°51347.




Historique : Condensé de l'Encyclopédie illustrée de l'Aviation n°90, aux éditions Atlas s.a., Paris 1983.

L'Encyclopédie de l'Aviation volume 3, aux éditions Atlas, Paris 1979.

L'Encyclopédie illustrée de l'Aviation n°72 aux éditions Atlas s.a., Paris 1983, pour les versions et caractéristiques.


Sur le sujet voir aussi : La revue Aviation Magazine International n°570 et 571 de septembre-octobre 1971.


Réalisation maquette et photos par mon ami Laurent Besançon.




Historique : Le Dewoitine D.520 fut sans conteste le meilleur chasseur que l'armée de l'Air opposa à la Luftwaffe au cours de la campagne de mai et juin 1940. Si les qualités propres de l'avion ont été unanimement reconnues, son efficacité est restée limitée du fait d'une production entreprise trop tard et avec des moyens industriels souvent insuffisants.

En décembre 1918, moins de deux mois après l'Armistice, au moment même où sont arrêtées les chaînes de montage, les usines Latécoère de Toulouse produisent six Salmson 2 A2 par jour. Depuis le mois de mai, date de démarrage de la série, six cents appareils sont sortis des ateliers de Montauban ! C'est Emile Dewoitine, un inconnu à cette époque, qui en a organisé et surveillé la production. Il rentrait juste de Russie lorsque, en octobre 1917, il fut affecté par le Service des fabrications de l'aéronautique (SFA) à la société des forges Latécoère, qui se préparait alors à passer, dans le cadre de l'industrie de guerre, de l'usinage des obus à la construction des avions.

Le jeune Dewoitine possédait déjà un passé aéronautique et industriel appréciable : en un an, il avait organisé en Russie les usines Anatra d'Odessa et de Simféropol pour la fabrication sous licence des appareils de bombardement Voisin. A Toulouse, il met en place, en trois mois, les chaînes de montage, et en février, la construction démarre : le premier Salmson de série prend son vol en mai 1918.

Démobilisé en juillet 1919, Emile Dewoitine démisionne des Forges Latécoère un an plus tard. Quelques mois après il s'installe avec sa planche à dessin au 22 rue La Fayette, à Toulouse, et travaillant sur un programme technique émis en février 1920 par la Direction de l'Aéronautique, commence aussitôt l'étude d'un monoplace de chasse qu'il veut proposer au concours. 

Le Dewoitine D-520 n°408 en vol au-dessus du Bourget le 20 septembre 1980. Le Dewoitine 520 fut un appareil d'une très bonne maniabilité qui surclassait le Bf-109F et le Fw-190A.
Source : Mach 1, les avions en vol et au combat 1er trimestre 1982.


Dès le mois de  juillet 1934, le ministère de l'Air avait publié un programme destiné à fournir un remplaçant aux avions de chasse alors en service, dont le plus récent était le Dewoitine D.510. Emile Dewoitine proposa alors le D.513, mais cet avion qui afficha bientôt des performances inférieures à celles du Morane-Saulnier MS.405, ne fut pas retenu par les services officiels. En juin 1936, Dewoitine créa un bureau d'études indépendant et en confia la direction à l'ingénieur Robert Castello, le chargeant d'étudier la réalisation d'un nouveau chasseur destiné à recevoir un moteur Hispano-Suiza 12Y-21 de 900 ch et capable de voler à 500 km/h. Ce projet fut à son tour rejeté par les responsables officiels, qui exigeaient à présent une vitesse de 520 km/h. L'idée de base de Castello fut en conséquence modifiée, tandis que le constructeur demandait à la société Hipano-Suiza de mettre au point au plus vite un engin de 1 200 ch. A nouveau, les services du ministère de l'Air, qui manifestaient une nette préférence pour le MS.405, ignrèrent le projet. Dewoitine décida néanmoins de poursuivre les travaux, sur ses propres fonds. Il devait attendre cependant jusqu'au 3 avril 1938 le marché de régularisation couvrant les frais de fabrication des deux prototypes, dont le premier était alors presque achevé. 

Dewoitine D.510, conçu dans le cadre d'une programme lancé par le ministère de l'Air français en vue d'obtenir un chasseur monoplace destiné à remplacer le Nieuport 62, le Dewoitine D.510 était un appareil prometteur qui donna lieu à plusieurs versions et qui préfigura à certains égards le D.520.
Source :Le grand Atlas de l'aviation août 1993.  

Le Dewoitine D.513 répondait au programme des chasseurs monoplaces de 1934. Du fait de ses performances médiocres, il ne connut aucun succès auprès des militaires, mais ses grandes lignes inspirèrent, quelques années plus tard, le D.520 (Photo Musée de l'Air, Paris).

Source : L'Encyclopédie de l'Aviation Mach 1,volume 3, 1er trimestre 1980.

Le Morane-Saulnier MS-405.C1 en vol de réception au cours de l'automne 1938. Cet appareil faisait partie d'un premier lot de seize avions de présérie équipés du moteur Hispano-Suiza 12 Ycrs de 930 ch à l'altitude d'adaptation et de 990 ch avec surcompression (Photo Musée de l'Air, Paris).

Source : L'Encyclopédie de l'Aviation Mach 1, volume 6, 4e trimestre 1980.


Marcel Doret fit voler le D.520 n°01, à Toulouse-Francazal, le 2 octobre 1938, l'avion n'ayant encore qu'un Hispano-Suiza 12Y-21 qui entraînait une hélice bipale en bois, à pas fixe. Dans cette configuration, il ne parvint pas à dépasser la vitesse de 483 km/h; toutefois, lorsque les deux radiateurs plaqués sous les ailes eurent été remplacés par un radiateur unique, situé sous le fuselage, et après le montage d'un HS 12Y-29 actionnant une hélice tripale, le D.520 atteignit 520 km/h. Le 7 février 1939, au cours d'un piqué, le pilote d'essai Léopold Galy approcha même 825 km/h. Le deuxième prototype (D.520 n°02), réalisé avec des empennages modifiés, une nouvelle verrière et un train d'atterrissage renforcé, était armé d'un canon de 20 mm tirant à travers le moyeu de l'hélice, ainsi que de deux mitrailleuses de voilure. Prenant l'air le 28 janvier 1939, entre les mains du capitaine Rozanoff, au CEMA (Centre d'expérimentation des matériels aériens) de Villacoublay, il vola à 527 km/h. Lorsque la guerre éclata, le 3 septembre 1939, un troisième prototype avait été expérimenté avec un compresseur Szydlowski, alors que les deux premiers mettaient en oeuvre un compresseur Hispano-Suiza. 

Le premier prototype du Dewoitine D.520 était très différent des avions de série. Noter, sur cette photographie prise au cours du deuxième vol, le 8 octobre 1938, la dérive courte, la verrière ouverte, la béquille de queue, la position des radiateurs et l'absence de casserole d'hélice.

Source :La revue l'Encyclopédie de l'Aviation n°90, année 1983.

Faussement marqué n°1 sur le gouvernail, le Dewoitine 520-02, qui vola pour la première fois le 28 janvier 1939, équipé d'un canon HS-404 et de deux mitrailleuses montées en gondoles sous la voilure. L'appareil à reçu une nouvelle dérive et un nouveau radiateur ventral. A son bord Léopold Galy atteindra 825 km/h en survitesse (Photo Saltré-Coll. Borget).

Source : L'Encyclopédie de l'Aviation Mach 1, volume 3, année 1989.


"" Les efforts des uns, l'inertie des autres ""

A la fin de 1938, la France disposait de trois cent soixante-dix-huit monoplaces de chasse, dont seize seulement (des MS.405 et MS.406) pouvaient raisonnablement être considérés comme modernes. Certes, la situation n'était pas beaucoup plus brillante outre-manche, mais neuf mois plus tard le Fighter Command de la RAF pouvait aligner dix-neuf squadrons de Hurricane et neuf de Supermarine Spitfire, soit quatre cent quatre-vingt-huit monoplaces armés de huit mitrailleuses. L'armée de l'Air ne possédait, quant à elle, en France métropolitaine, que deux cent soixante et onze MS.406, des avions nettement inférieurs aux Bf 109E allemands (par ailleurs beaucoup plus nombreux en service) et dont la vitesse était même insuffisante pour permettre l'interception des bombardiers dans des conditions acceptables.

Pourtant, dès le début de l'année 1939, les responsables militaires français, ou tout au moins certains d'entre eux, avaient pris conscience de l'infériorité numérique et technique de l'aviation de chasse française par rapport à la Luftwaffe. Le 17 avril, deux cents exemplaires du D.520 avaient été achetés, les premières livraisons étant prévues pour la fin de l'année. D'autres contrats allaient suivre, en juin et septembre 1939, puis en janvier, avril et mai 1940. Au total, deux milledeux cents D.520 furent ainsi commandés, dont cent vingt destinés à l'Aéronavale. La cadence de production mensuelle prévue devait passer de cinquante avions en septembre 1939 à trois cent cinquante dès novembre 1940. Ces prévisions allaient se révéler pour le moins optimistes; en effet, le premier D.520 de série ne put voler avant le 2 novembre 1939, treize exemplaires seulement ayant été assemblés le 1er janvier 1940 (encore n'étaient-ils pas dotés de tous leurs équipements définitifs), leur vitesse restant limitée à 509 km/h. Le rythme des fabrications ne s'accéléra ensuite que lentement, et lorsque, le 10 mai 1940, les Allemands lancèrent leur offensive, à peine trente-six D.520 considérés comme "bons de guerre" étaient en service au sein du groupe de chasse 1/3 basé à Cannes-Mandelieu. Des appareils inaptes à être engagés en opérations avaient par ailleurs été livrés, en très petites quantités, aux GC II/3, II/7 et III/3 pour assurer la transformation des pilotes. 

Un des premiers Dewoitine D.520 de série pris en compte par l'armée de l'Air en 1940. Du fait des nombreuses modifications, le plus souvent de détail, exigées par l'état-major, les premiers avions jugés opérationnels n'arriveront en première ligne qu'en février 1940. Ici, le n°48, livré en avril, "pour essais" (Photo Service historique de l'armée de l'Air - Archive B. Bombeau).

Source : L'Encyclopédie de l'Aviation Mach 1, volume 3, 1980. 

Le personnel au sol prépare un D.520 du GC 1/3 pour un vol, en avril 1940, pendant la drôle de guerre.

Source : Avions de Chasse aux éditions Parragon Book Ltd 2006.


Bien qu'à peine habitué à ses nouveaux chasseurs, le GC I/3 fut envoyé d(urgence vers la zone des combats, où le 13 mai, il abattit trois Henschel Hs 126 et un Heinkel He 111 sans subir de perte. Le lendemain, dans la région de Sedan, il réussit à détruire quatre Messerschmitt Bf 110, deux Bf 109, deux Dornier Do 17 et deux He 111, perdant deux pilotes. Le 17 mai, l'aérodrome de Wez-Thuizy, où le groupe était installé, subit une attaque de la Luftwaffe qui se traduisit par la destruction au sol de sept D.520. Le GC I/3 fit alors mouvement vers Meaux-Esbly.

Le GC II/3 se lança à son tour dans la bataille le 21 mai, opérant à partir du terrain de Betz-Bouillancy. Au cours des trois semaines qui suivirent, il revendiquera la destruction de trente et un avions allemands (dont douze Junkers Ju 87), accusant la perte de vingt avions en combat, dont deux abattus par l'artillerie antiaérienne française.

Les GC II/7 et III/3 entrèrent en action au mois de juin, les pilotes de la première unité se trouvant dans l'obligation d'aller eux-mêmes chercher leurs avions à Toulouse, un par un ou deux par deux. Quant au II/7, installé à Avelanges (zone d'opérations aérienne est) et intégré dans le groupement 22 commandé par le colonel Dumêmes, sa mission consistait à intercepter les bombardiers allemands au retour de leurs missions. Les pilotes du groupe descendirent ainsi douze avions ennemis, perdant quatorze D.520 et trois pilotes. Le GC III/3, qui revendiqua huit victoires pour la perte de dix-sept D.520, obtint de moins bons résultats. 

Dans le Midi, le GC III/6 s'implanta avec ses D.520 sur le terrain du Luc le 10 juin, jour de l'entrée en guerre de l'Italie. Sans que les pilotes aient eu le temps de s'entraîner sur leurs nouvelles machines, le groupe dut affronter les Italiens dès le 13 juin; deux jours plus tard, l'adjudant Pierre Le Gloan et le capitaine Assolant eurent l'occasion d'intercepter une important formation de Fiat CR.42. Assolant abattit un des chasseurs ennemis, tandis que Le Gloan s'en adjugeait quatre autres ainsi qu'un bimoteur Fiat Br.20 de reconnaissance. Auparavant, alors qu'il commandait la cinquième escadrille du GC III/6, Le Gloan avait déjà descendu six appareils adverses. Il devait être crédité, jusqu'à sa mort, survenue le 11 septembre 1943, de vingt et une victoire.   

Dewoitine 520 de la 5e escadrille du groupe de chasse III/6. Cette unité à laquelle appartenait l'un des as français de la Seconde Guerre mondiale, Pierre Le Gloan, disparu en service aérien commandé en septembre 1943, pris part à la guerre du Levant en mai-juin 1941. Les Dewoitine 520, qui constituaient, de 1940 à 1942, l'armature de l'aviation vichyste, firent d'ailleurs bonne figure face aux chasseurs embarqués britanniques ou américains auxquels ils infligèrent de lourdes pertes, au moment du débarquement en Afrique du Nord en 1942.

Source : Mach 1, les avions en vol et au combat, 1er trimestre 1982.


"" Fin de l'armée de l'Air d'armistice ""


Le débarquement des Anglo-américains en Afrique du Nord eut notamment pour conséquence l'invasion par les Allemands de la zone non occupée, l'armée de l'Air d'armistice étant dissoute le 27 novembre. Les Allemands s’emparèrent alors de 1 876 avions, dont deux cent quarante-six D.520, parmi lesquels treize étaient en réparation et quatre en cours de réforme. Cent soixante-neuf autres D.520, dont dix-neuf en état de vol, furent par ailleurs saisis à l'usine de Toulouse. En mars 1943, la SNCASE reçut l'ordre de terminer les cent cinquante D.520 encore inachevés, ce qu'elle fit en un peu plus d'un an, le nombre total de D.520 construits s'élevant alors à neuf cent cinq. 

Dès lors, les Dewoitine furent utilisés par les forces de l'Axe, principalement comme avions d'entraînement, quelques-uns volant toutefois dans les unités opérationnelles engagées dur le front de l'Est. En 1943, le JG 105, basé à Chartres, était entièrement doté de D.520, tout comme le JG 103, à Zelweg (Autriche), et le JG 101, à Pau.

Soixante D.520 furent pris en compte par la Regia Aeronautica en 1942 et 1943, équipant une Squadriglia de chacun des 13°, 22°, 24° et 167° Gruppi affectés à la défense de la péninsule italienne.

Quelques appareils furent encore livrés à la Roumanie, en vue d'assurer la protection des champs pétrolifères. Se révélant vite inefficaces contre les B-17 et le B-24, ils furent dès lors employés au soutien des troupes roumaines engagées sur le front de l'Est.

L'Allemagne rétrocéda cent vingt D.520 à la force aérienne bulgare en 1943, qui servirent au moins dans deux unités de la VIe armée aérienne chargées de la couverture de Sofia. Ces appareils subirent de lourdes pertes face aux Lockheed P-38 Lightning de la 9th Air Force Américaine.        

En 1944, le JG 105 utilisait des D.520 à Chartres. Les qualités de vol et le pilotage de ces avions étant très différents de ceux des appareils qui équipaient les unités de première ligne, les accidents furent nombreux.

Source : La revue l'Encyclopédie de l'Aviation n°90, année 1983.

Après l'invasion de la zone libre, les Allemands remirent en marche à leur profit les chaînes de montage de Dewoitine 520. Le chasseur français fut employé comme appareil d'instruction dans les unités de première ligne avant d'équiper certaines écoles de chasse de la Luftaffe.

Dewoitine 520 du groupe de chasse I/18. Engagé au combat en août 1944 avec des Dewoitine 520 abandonnés par les Allemands dans les usines du sud-ouest de la France, cette unité fut intégrée dans les forces aériennes de l'Atlantique et combattit contre les garnisons allemandes enfermées dans les fameuses poches de l'Atlantique de Lorient, Saint-Nazaire, Royan et Graves.

Source des deux photos : Mach 1, les avions en vol et au combat, 1er trimestre 1982.


"" Les versions du Dewoitine 520 ""

 D.520Z : Version au fuselage mieux profilé et au capot moteur allongé, équipée du moteur Hispano-Suiza 12Z-01 de 1 200 ch réalisé en 1 seul exemplaire; l'appareil prit, après la guerre, la désignation de SE 520Z et ne fit que quelques sauts de puce avant d'être définitivement cloué au sol en 1949.

SE.520Z : 1 prototype à moteur Hispano-Suiza 12Z, réalisé après la Libération.

D.521.01 : 1 D.520 de série (n°41) équipé du moteur Rolls-Royce Merlin III.

D.523 : 1 D.520 de série (n°45) essayé avec le moteur Hispano-Suiza 12Y-51.

D.524 : D.521.01 rééquipé avec l'Hispano-Suiza 12Z-89 ter, puis remis au standard du D.520.

D.550 : Avion de course réalisé en 1939 avec l'Hispano-Suiza 12Ycrs, et ultérieurement avec le 12Y-51.

D.551 : Dérivé militaire du précédent; 18 avions à divers stades de finition le 25 juin 1940, aucun ne vola; moteur 12Y-51.

HD-780 : Hydravion de chasse à 2 flotteurs et aile en W; 1 prototype construit.


"" Caractéristiques du Dewoitine D.520 ""

Type : Chasseur monoplace (France).

Moteur : 1 Hispano-Suiza 12Y-45 en ligne développant 935 ch (697 kW).

Performances : Vitesse maximale à 5 500 m, 534 km/h; temps de montéeà 4 000 m, 5 mn 48 s; distance franchissable en vitesse de croisière, 1 530 km.

Poids : A vide, 2 036 kg; maximal au décollage, 2 677 kg.

Dimensions : Envergure, 10,20 m; longueur, 8,610 m; hauteur, 2,57 m; surface alaire, 15,97 m².

Armement : 1 canon HS 404 de 20 mm tirant à travers le moyeu de l'hélice et 4 mitrailleuses d'aile MAC 34 M39 de 7,5 mm. 

Produit après la guerre en quantité réduite, et caractérisé par l'adaptation d'un second siège et d'une nouvelle verrière de la cabine de pilotage, le Dewoitine D.520 DC, destiné à l'entraînement des pilotes de chasse, se révéla vite décevant et d'un maniement particulièrement délicat (Document M. Borget).

Source : L'Encyclopédie de l'Aviation Mach 1, 1er trimestre 1979.

Le D.520Z était un exemplaire unique en son genre comportant un nouveau train d'atterrissage et davantage de pipes d'échappement apparentes.

Source : Avions de chasse aux éditions Parragon 2006.

Adaptation d'une cellule de D.520 sur flotteurs, le HD.780, hydravion de chasse catapulté, était destiné à assurer la couverture aérienne des grosses unités navales en haute mer. Une formule qui, à de rares exceptions près, ne donnera jamais les résultats escomptés (Photo Le Grix, Coll. Borget).

Source : L'Encyclopédie de l'Aviation Mach 1, volume 3, 1979.

Restauré par le Musée de l'Air, ce Dewoitine D.520 porte les marques de la 1re escadrille du GC I/3.

Source : Fiche technique Edito-Service S.A., Genève 1988, aux éditions Atlas (Photo Musée de l'Air).


"" Le Dewoitine D.520 de Laurent ""






Laurent / Jean - Marie



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