Char principal de combat T-54.





 ""Логическое развитие танка Т-44""

Maquette Trumpeter au 1/35.     Référence : n°040.





Historique : L'Encyclopédie des Armes, volume 2 aux éditions Atlas, Paris, 1984.

L'Encyclopédie des blindés par Christopher F. Foss, aux éditions Elsevier Séquoia, Paris/Bruxelles 1978, pour les caractéristiques.


Réalisation maquette et diorama par mon ami belge Pascal Mitaine, Pascal nous a réalisé un T-54 nord-vietnamiens à Saigon en 1975.


Les photos sont de l'exposition de Labry (54) France en 2022.




Historique : C'est seulement vers le milieu des années cinquante, avec la renaissance de leurs armées nationales, que le Japon et l'Allemagne de l'Ouest s'intéressèrent à nouveau aux blindés, de même que la Suisse et la Suède. Ce dernier pays a du reste à son actif une des réalisations les plus insolites du genre, le S-Tank.

Les Soviétiques, en revanche, n'avaient pas perdu de temps après la fin des hostilités. Leurs engins, qualitativement inférieures à leurs homologues occidentaux, n'en étaient pas moins meilleur marché, plus faciles à construire et à entretenir. Ils furent donc produits en très grand nombre et exportés dans le monde entier.


Le T-54 soviétique est un dérivé du char moyen T-44 qui, en raison de ses nombreux défauts, ne fut livré qu'en petites quantités entre 1945 et 1949. Les premiers prototypes datent de 1946, mais la fabrication en série ne commença que plusieurs années plus tard. En 1980, lorsque les chaînes furent reconverties au montage du modèle amélioré T-55, plus de 50 000 T-54 avaient été assemblés, une production record pour l'U.R.S.S. de l'après guerre. Des modèles polonais et tchécoslovaques, destinés aux marchés intérieurs et extérieurs, avaient également vu le jour, ainsi qu'une adaptation chinoise, le Type 59. Le T-54 et le T-55 devaient par la suite servir de base au développement du T-62 (sur le sujet voir le blog en date du 3 avril 2020.

La coque du T-54, entièrement corroyée, était divisée en trois caissons : la cabine de pilotage à l'avant, le poste de combat au centre, et le compartiment moteur à l'arrière.  

Chars russes T-54 démontrant leur puissance en entrant dans Prague en 1968.

Source: Blindés aux éditions Fernand Nathan 1976.

Le T-44 ne fut pas un char très réussi et servit provisoirement entre l’excellent T-34 et le très réussi T-54, le char russe standard de la période d'après-guerre.

                        Source: Chars et véhicules blindés aux éditions Parragon 2008.


Une caractéristique originale du T-54 était sa mitrailleuse de 7,62 mm montée au milieu du glacis avant et commandée par un bouton placé à la droite du pilote. Le chef de char et le canonnier étaient placés à gauche de la tourelle, et le pourvoyeur à droite. La tourelle était en métal moulé, avec un toit soudé. Les principaux points faible du T-54 étaient son moteur et sa transmission, qui s'avérèrent très peu fiables.

L'armement principale se composait d'un canon de 100 mm, dérivé d'une pièce de marine du même calibre, dont une version légèrement modifiée équipait aussi le chasseur de char SU-100 de la Seconde Guerre mondiale. Un équipage bien entraîné pouvait tirer environ quatre coups à la minute.

Les projectiles : AP-T, APC-T, HE, HE à fragmentation, HEAT-FS et HVAPDS-T.

Ce dernier type, mis en service peu de temps après le début de la fabrication du T-54, pouvait perforer plus de 200 mm de blindage à une distance de 1 000 m. La dotation en munitions était de trente-quatre coups, ce qui était peu par rapport aux chars occidentaux de la même époque. Autre inconvénient majeur du T-54 : sa bouche à feu ne pouvait pointer en site au-delà de -4°, ce qui interdisait le tir sur un terrain en pente (par exemple, le flanc d'une colline).

Char russe SU-100 aux marques égyptiennes, devenu pièce de musée.

Source: Blindés aux éditions Fernand Nathan 1976.

Une colonne de T-54 russes progressant en terrain boisé. On évalue à plus de 60 000 le nombre de T-54/T-55 qui ont été produits. Le T-54 est également construit en Chine.

Source: L'Encyclopédie des blindés aux éditions Elsevier Séquoia 1978.


Le T-54 était doté de deux mitrailleuses de 7,62 mm (l'une placée en proue, l'autre coaxiale de la pièce principale) et d'une mitrailleuse antiaérienne DShKM de 12,7 mm montée sur l'écoutille du pourvoyeur. Le char n'était pas équipé de tubes à fumigènes, et il produisait un rideau de fumée en injectant du fuel dans le pot d'échappement gauche, juste au-dessus de la chenille.

Le T-54 fit l'objet d'améliorations constantes. Ce furent successivement le T-54A, dont le canon de 100 mm était stabilisé dans le plan vertical; le T-54B, premier char de série à être doté d'un système de vision nocturne à infrarouges (qui fut par la suite monté sur des engins plus anciens) et dont la pièce était stabilisée dans les plans vertical et horizontal; le T-54C, dont les premiers modèles étaient dépourvus de mitrailleuse antiaérienne. Le T-55 qui finit par remplacer le T-54 à la fin des années cinquante, marquait un progrés encore plus sensible, avec ses nouvelles mitrailleuses de 7,62 mm, sa dotation en munitions accrue et son équipement NBC (Nucléaire, Bactériologique, Chimique).

La mitrailleuse lourde DShK-38 AA de 12,7 mm équipe certains véhicules blindés de combat, tels le T-54 et le T-72.

Une colonne de chars T-54 A ravitaillée en essence à un dépot, durant l'exercice "Dniepr", en 1967. Les réservoirs des chars ne sont pas visibles.

Source des deux photos: La puissance militaire soviétique aux éditions Bordas 1984.


La famille du T-54 a donné naissance à un très grand nombre d'engins : chars lance-flammes; blindés d'échelon (avec des versions russes, polonaises et tchèques); poseurs de ponts (fabriqués en Union soviétique, en République démocratique allemande et en Tchécoslovaquie); blindés de dépannage équipés de grues hydrauliques et de pelles avant; véhicules de déminage à rouleaux, à bêches et à sustèmes assistés par fusées, etc... Les T-54 et les T-55 ont été récemment pourvus de nouveaux systèmes de contrôle de tir, dont un déterminateur de portée à rayon laser.

Les T-54 et T-55 ont été fréquemment utilisés en opérations au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, en Angola et en Asie.


"" Caractéristiques du T-54/T-55 ""

Type : Char de combat principal.

Équipage : 4 hommes.

Armement : Un canon de 100 mm; une mitrailleuse SGMT de 7,62 mm jumelée à l'armement principal; une mitrailleuse SGMT de 7,62 mm dans la proue; une mitrailleuse antiaérienne DShK de 12,7 mm.

Blindage : Maximum 170 mm.

Dimensions : Longueur (armement compris) 9 m; longueur (coque) 6,45 m; largeur, 3,27 m; hauteur (sans l'armement antiaérien) 2,40 m.

Poids en ordre de combat : 36 tonnes.

Pression au sol : 0,81 kg/cm².

Moteur : Modèle V-54 12 cylindres diesel refroidi par air, développant 527 ch à 2 000 tr/mn.

Performances : Vitesse maximum sur route, 48 km/h; autonomie, 400 km; obstacle vertical, 0,80 m; coupure franche, 2,70 m; pente, 60%.

Temps de service : Introduit dans l'armée soviétique en 1950. Utilisé également par l'Afghanistan, l'Albanie, l'Algérie, l'Allemagne de l'Est, l'Angola, le Bangladesh, la Bulgarie, la Chine populaire, Chypre, la Corée du Nord, Cuba, l'Egypte, la Finlande, la Hongrie, l'Inde, l'Irak, Israël, la Libye, le Maroc, la Mongolie, l'OLP, l'Ouganda, le Pakistan, le Pérou, la Pologne, la Roumanie, la Somalie, le Soudan, la Syrie, la Tchécoslovaquie, le Vietnam, le Yémen du Nord, le Yémen du Sud, la Yougoslavie.

Des T-54 nord-vietnamiens paradent devant le palais présidentiel de Saigon en mai 1975. Dans les combats qui ont précédé la chute de la capitale du Viêt-nam du Sud, les chars M48 ont détruit de très nombreux T-54 d'origine soviétique et des T-59 fournis par le Chine (Photo Orbis). 

Un parc de T-54 capturés par les Israéliens. Certains de ces engins furent remis en service par Tsahal et reçurent un nouveau moteur et le même canon de 105 mm que les autres blindés de l'armée israélienne (Photo GAMMA).

Source des deux photos: L'Encyclopédie des armes aux éditions Atlas 1984.

Dissimulés sous les arbres d'une forêt Est-allemande, cette unité blindée soviétique équipée de T-55 attend ses ordres avant de se mettre en route. Une ambiance qui ressemble à celle qui aurait pu précéder une vaste offensive  (RIA-Novosti).

Source: La revue Ligne de front n°60 de mars/avril 2016.


"" Le T-54 au 1/35 de Pascal ""

Pascal a réalisé un T-54 nord-vietnamiens paradant à Saigon en avril 1975. 





Pascal / Jean - Marie


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