Blohm und Voss Ae-607 / P.217.

 



"" Sichtprobleme bei Start und Landung ""

Maquette RS Models au 1/72 en plastique injecté.     Référence : 92087.

La maquette existe aussi en résine au 1/72 du même fabriquant.




Historique : Le livre Luftwaffe Secret Projects 1939-1945, par Walter Schick et Ingolf Meyer, aux éditions Midland Publishing Limited. Printed in Hong Kong janvier 1997 (Traduction de l'article).

La revue Histoire et Maquettisme, n°44 de mai-juin 1996, par Paul Malmassari, aux éditions Heimdal.



Réalisation de la maquette par mon ami belge Daniel Clamot, toutes les photos sont aussi de Daniel.

Nous verrons par étapes cette construction qui n'a pas été simple pour Daniel, mais un vrai maquettiste résoudra toujours une affaire de plastique.



Historique : De façon étonnante, cet appareil ne porte pas la classique numérotation en "P" pour Projekt, utilisée par Blohm et Voss. Il semblerait qu'il n'ait pas fait partie de la liste officielle des projets conçus pour être présentés à l'approbation du RLM, le Ministère de l'Air, et ne serait qu'un appareil d'étude.

Quand les constructeurs du DVL ont commencé à exprimer leurs inquiétudes concernant les caractéristiques de flottement des conceptions sans queue, les aérodynamiciens et les ingénieurs ont proposé un projet d'aile en flèche à courte portée, mais les surfaces de queue horizontale, qui visait à éliminer cette éventuelle faiblesse dès le départ.

La forme de ce jet est non conventionnelle, avec une cellule très aplatie portant le poste de pilotage décalé vers la gauche, une configuration proche de l'aile volante delta, avec un bord d'attaque à 45 degrés, mais équipée d'une courte dérive et de deux stabilisateurs en flèche inversée à l'avant. Le tiers extérieur des ailes a un dièdre négatif.

Le Blohm et Voss AE-607 (Dessin de Paul Malmassari).

Source: La revue Histoire et Maquettisme n°44 de mai-juin 1996.


Il est intéressant de noter les ailettes de canard sur le nez, qui ont depuis réapparu sur plusieurs des avions sans queue à grande vitesse d'aujourd'hui.

Leur but était principalement d'améliorer l'angle d'incidence et la stabilité à basse vitesse. L'atterrisseur atypique aurait sans doute posé des problèmes de visibilité vers l'avant au pilote lors du décollage et de l'atterrissage.

Le train d'atterrissage principal se déploie sous les ailes de l'extérieur vers l'intérieur, et les deux roulettes de queue se replient dans le fuselage. Ceci semble être une contradiction étonnante, à ce stade de la recherche aéronautique allemande, avec les conclusions tirées de l'expérience du Me 262, à savoir l'obligatoire roulette avant. Le plan joint montre d'ailleurs le cabré de l'appareil au sol.

Source: La revue Histoire et Maquettisme n°44 de mai-juin 1996.


Malheureusement, il n'y a de poids ou de données de performances disponibles pour cette étude. On peut supposer que la masse au décollage était de l'ordre de 4 200 kg. En terme de performances, le P.217 (numéro de projet non confirmé) aurait dû avoir une courte course au décollage et à l'atterrissage et afficher d'excellentes capacités de montée et de haute altitude.

La propulsion prévue est un Heinkel He S 011 de 1 290 kg de poussée situé au centre de la cellule.

L'armement prévu consiste en trois canons de 30 mm Mk 108. Deux sont situés au-dessus de l'entrée d'air, un en dessous.


"" Dimensions principales (5 février 1945) ""

Longueur : 7,10 m.

Envergure : 8 m.

Hauteur : 2,6 m (sur son train).

Surface alaire : 26 m².

Source : NASM Archives -- Microfilm R 4097 (plan du 5 février 1945).


Source: Luftwaffe Secret Projects 1939-1945 aux éditions Midland Publishing Limited 1997.

Un dessin d'arrangement général provisoire d'une conception inhabituelle, censé provenir de la firme Blohm et Voss. Illustré pour la première fois au milieu des années 1960, son authenticité n'a jamais été prouvée.

Source: Jet Planes of the Third Reich, volume 1, aux éditions Monogram Aviation Publications 1998.


La réalisation de Paul Malmassari, je pense au modèle en résine de la même marque. Moi-même j'ai commencé ce modèle en résine, avec tous les ennuis, j'ai remis cette maquette dans sa boite.


"" Des ennuis aussi avec l'autre modèle ""

Voyons par étapes le montage de cette maquette.


La boite et la grappe de plastique.

Le montage à blanc de l'extrados et de l'intrados, on vois déjà des lacunes.






L'intérieur de la maquette, poste de pilotage, intérieur des trains, etc... fait en carte plastique, le plus gros travail.



Collage de l'ensemble, bien serré avec des pinces.




Le masticage des ailes.

Le siège du pilote.





Le poste de pilotage.


Les nouvelles trappes de train d'atterrissage.






Puis de train et réacteur. PS : Le train arrière a été remplacé par un train avant.

Le réacteur HeS O11 de 1 290 kg de poussée.

La découpe de la verrière, du travail propre et net.


Les missiles X4 "Kramer".





La première mise en peinture.



La pose des décalques.

"" Le résultat d'un travail énorme ""










Daniel  /  Jean-Marie




Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L'histoire du Nord 2500 Noratlas.

Le Bréguet Br 1050 "Alizé"

Le Marcel Dassault Mirage IV A

La grande histoire des "Mistel" et composites.

Messerschmitt Bf 109 Z "Zwilling"

Le lanceur R7 Semiorka

L'histoire du Marcel Dassault "Mirage 2000".

S.N.C.A.S.O SO-4050 Vautour II A

Les engins de chantier POCLAIN et LIEBHERR.

Le Marcel Dassault Mirage III C