Missile sol-air MIM-104 "Patriot".

 




"" A very high cost machine ""


Maquette Dragon au 1/35.     Référence : n°3558.






Historique : 3 paragraphes page 161, de l'Encyclopédie des Armes, volume 1, aux éditions Atlas, Paris, 1984.

Les fusées et missiles d'aujourd'hui, par Bill Gunston, aux éditions Elsevier Séquoia, Paris/Bruxelles, 1979.




Réalisation de ce superbe diorama ainsi que les photos, par mon ami Sylvain Cadet, du Maquette Club Thionvillois (57) France.




Historique : Les forces terrestres sont très vulnérables aux attaques aériennes, et les matériels de défense contre avions constituent probablement l'élément clé de leur équipement. Artillerie et missile sol-air se partagent cette tâche essentielle.

Aujourd'hui, un appareil volant à basse altitude doit pouvoir se défendre à la fois contre l'artillerie et contre les missiles, qui, utilisés conjointement, ont une efficacité redoutable, les conflits du Moyen-Orient et du Viêt-nam en ont fait la preuve. La plupart des armées ont adopté cette défense mixte, quoique la Grande-Bretagne, entre autres, préfère miser exclusivement sur les missiles (Blowpipe et Rapier). Certains systèmes comme le Roland 2 et le Chaparral, sont très mobiles et déployés à l'avant. D'autres le sont moins et ne peuvent être immédiatement opérationnels. C'est le cas du Hawk et du Rapier version tractée.

A l'Ouest, le seul missile air-sol récent efficace à haute et à basse altitude est le Patriot, appelé à remplacer les Hawk et les Nike-Hercules de l'armée américaine. Mis à l'étude en 1965, il n'a pu être livré qu'en 1983, et ses coûts de production ont considérablement augmenté entre-temps. Il est donc peu probable que beaucoup d'utilisateurs actuels du Hawk aient les moyens de s'en doter.


L'un des plus importants systèmes SAM occidentaux, ce programme a subi, comme plusieurs autres, des retards sérieux et un accroissement du coût. Il fut étudié avec prudence dès 1961 en tant que FABMDS ( Field Army Ballistic-Missile Defense System) et  AADS-70 (Army Air Defense System for 1970). En janvier 1965, système avait été défini et baptisé SAM-D, puis rebaptisé plus tard MIM-104.

Le programme portant sur le matériel commença immédiatement pour vérifier la conception des composants; les Concept Formulation Studies détaillées furent terminées à la mi-1965. En août 1965, le SAM-D se poursivit sous la direction de l'Army Missile Command. Ce dervait être un système capable de s'opposer aux avions volant à n'importe quelle altitude et aux missiles à courte portée et de faire face aux ECM employées par ces derniers.

Après l'appel d'offres d'avril 1966, Raytheon, Hughes et RCA restaient encore en lice, en août 1966. Raytheon enleva le contrat en mai 1967. Ensuite, il fallut encore douze ans de travaux pour que le missile parvienne aux unités de combat.  

Tout lancement de Patriot est impressionnant, spécialement quand l'action est fixée sur un instantané; presque certainement pis à WSMR en 1977.

Lancement d'un Chaparral expérimental par le C Btry, 6° Bn, 67e Air Defense Arty, 1re Inf Div, à Fort Bliss le 20 octobre 1970.
Source des deux photos: Les fusées et missiles d'aujourd'hui aux éditions Elsevier Séquoia 1979.

Un système Rapier mis en oeuvre à Port Stanley, aux Malouines. Le radar de surveillance se trouve sous le radôme marqué 21C (Photo COI).
Source: L'Encyclopédie des Armes, volume 1, aux éditions Atlas 1984.

Engagé avec succès par les Argentins lors de la guerre des Malouines, le Roland est présent dans le Golfe, uniquement dans les forces irakiennes, soit sur châssis AMX 30, soit sur Shelters portés sur camions Man 8 X 8 (Allemagne).
Source: Les armes de la guerre du Golfe, aux éditions Presses de la Cité 1991.


En lisant entre les lignes on s'aperçoit que, au long des années, on exigea de plus en plus de ce système. En 1974, le guide TVM (poursuite via missile) fut mentionné publiquement pour la première fois alors que la fabrication avait déjà dû être lancé. La capacité d'engagement simultané d'objectifs multiples est assez nouvelle. Le missile lui-même, avec son caisson de transport de lancement est sous la responsabilité de Martin Orlando. Thiokol fournit le moteur à poudre à étage unique TX-486 sur lequel aucun détail n'a été révélé. Raytheon s'est occupé du système de guidage extrêmement ambitieux qui, lorsqu'il sera au point, aura sans doute encore une belle avance sur tous les autres, et ce malgré les retards.
Pour un système de ces capacités et de cette envergure, il est impossible de tout installer dans un seul véhicule. L'Army publia des dessins d'artiste, en 1967, représentant le système dans deux véhicules chenillés amphibies M548 mais, au milieu de 1978, ceux-ci avaient été remplacés par un Firing Platoon (section de tir) plus modeste comportant trois unités installées sur camion et jusqu'à huit postes de lancement, peu adaptés aux parcours tous-terrains, sans qualification d’amphibie et aéroportables par les plus grands avions seulement. Peut-être que, en fin de compte, le système sera transportable sur des véhicules plus légers et polyvalents. Ce qui a été réalisé, c'est la création d'un radar à rangées de zones remplissant toutes les fonctions du système, ce qui, pour les Nike Hercules et les I-Hawk, exige neuf radars. Ce remarquable radar à fonctions multiples, le MPQ-53, sert pour l'alerte, le verrouillage de l'objectif, la poursuite, la mesure de la distance, la mesure de ses variations, la poursuite du missile, le guidage et fait aussi office de SARM. Il comprend une antenne circulaire plate. Il est transporté sur une remorque à deux essieux, décrochée et mise à l'horizontal par vérins avant usage. La puissance électrique est fournie par un camion 6 X 6 portant un groupe électrogène MJQ-20 composé de quatre générations de 60 kW entraînées par turbine à gaz. Chaque poste de lancement XM-901 possède sa propre génératrice de 15 kW entraînée par un moteur diesel, un lanceur pointé à distance transportant quatre conteneurs de missiles et un poste de radiocommande. L'ensemble est transporté sur une remorque à deux essieux, elle aussi décrochée et mise à niveau par vérins avant usage. Le centre de la Section est le Poste de commandement d'engagement MSQ-104, seul endroit où l'homme est nécessaire. Le camion 6 X 6 porte l'ordinateur de commande de l'engin qui assure la liaison homme/machine, surveille le matériel et se charge de la détection immédiate des défauts, ainsi que de la localisation et de l'isolement et définit en série chaque interception.

Le schéma, très bien expliqué, du mécanisme de fonctionnement du missile Patriot.
Source: Petit livret livré dans la boîte de la maquette.

Une rampe de missiles Patriot déployée aux faubourg de Tel-Aviv.
Source: Les armes de la guerre du Golfe, aux éditions Presses de la Cité 1991.


Le missile Patriot est livré scellé; le conteneur est chargé directement sur le lanceur par le véhicule de rechargement. Les missiles des lanceurs sont soumis périodiquement à des sondages par quantité. Au moment convenable d'une interception, l'ordinateur fait partir le missile directement à travers la fermeture fluviale. Le radar poursuit sans discontinuer l'objectif et le missile. Caractéristique unique : le TVC (poursuite via missile) et la combinaison commande au sol plus autoguidage. Le récepteur de l’auto-direction du missile est pointé vers l'objectif par le radar du sol et verrouillé en vol.
La vitesse du vol (Mach 3,9) suffit à assurer la portance du corps du missile et les quatre gouvernes de queue permettent de manœuvrer contre n'importe quel objectif. Le cône de charge est conventionnel (à fragmentation) ou nucléaire.
Le Firing Platoon 2, première unité tactique mobile représentative du système, commença les tirs d'essais du missile au WSMR à la fin de 1977. La première année fut encourageante et culmina par le tir effectué à WSMR, en juin 1978, de trois missiles lancés à quelques secondes de distance par le même lanceur, contre des objectifs manœuvrant équipés d'ECM (deux Firebeets et un PQM-102);un Patriot ne reçut pas les ordres de guidage et fut détruit, mais les deux autres passèrent à distance mortelle de leurs objectifs. On espère la décision de fabrication avant la date prévue, entre mai et septembre 1980.

"" Caractéristiques du MIM-104 Patriot ""

Longueur : 5,18 m.
Diamètre : 406 mm.
Envergure : 914 mm.
Pöids au lancement : 998 kg.
Portée : non communiquée.

Un patriot quelques courts instants après sa mise à feu. Au sein de l'armée américaine, ce missile remplacera prochainement les Hawk (Photo Mars).
Source: L'Encyclopédie des Armes, volume 1), aux éditions Atlas 1984. 

Autre tir effectué grâce au lanceur de série projeté, comportant quatre caissons type boîte, probablement en 1978.
Source: Les fusées et missiles d'aujourd'hui, aux éditions Elsevier Séquoia 1979.


"" Un diorama saisissant ""

Le récit est de Sylvain :   

Salut tout le monde :
Je vous présente le petit dernier (il est en court comme vous pouvez le voir) 
La maquette Dragon  (3558) est une maquette assez ancienne mais reste encore dans les standards,
Pour ce qui est  du porte missile, d’origine Dragon.
Pour le camion on retrouve l’ancienne maquette de chez Italeri 
L’une des faiblesses  de cette maquette au niveau du porte missile et la représentation des caillebotis
L’injection a ces limites,  ils sont tous en un seul tenant donc non percer.
Pour remédié a ce problème très voyant j’ai acquis un set de chez Voyageur Model  Réf :35802
Autant vous dire que le plus gros du travail sera de faire ses fameux caillebotis 
Ils sont tous fait à partir de lamelles individuel  compter entre 20 et 60 pièces par caillebotis.
Bref c’est long , fastidieux, répétitifs   mais le résultat est super cool . 
Les containers à missile et le rack de lancement sont assemblés sans trop de souci particulier.
La peinture de base des containers est un vert Tamiya XF67 Vert Otan plus la traditionnelle patine.
La rack est monté aussi et peint comme le truck plus quelques éléments voyager models.
Sur cet ensemble j'y ai ajouté aussi différent câbles électriques et hydraulique.










"" Quel diorama, bravo Sylvain ""


















Sylvain / Jean - Marie




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