Ansaldo-Fiat L6/40.

 




"" La Wehrmach ne ha recuperati alcuni ""

Maquette Italeri au 1/35.     Référence : n°6469.




Historique : Connaissance de l'Histoire, blindés des origines à 1940 (Profil et Histoire), aux éditions Hachette, 2ème trimestre 1980.



Réalisation maquette et diorama et photos de celle-ci, par mon ami Bruno Rondeaux.





Historique : La nécessité de remplacer au plus vite le char L.35 poussa la firme Ansaldo-Fiat à mettre à l'étude un char plus puissant, s'inspirant de prototypes réalisés en 1936. Les spécifications fixées en 1938 prévoyaient un poids de 7 tonnes, une vitesse maximale de 35 km/h, une autonomie de 12 heures, un équipage de trois hommes et la capacité de franchir les gués de 0,90 m, des murs de 0,80 m et des tranchées de 1,80 m. L'armement comprendrait soit deux mitrailleuses calibre 8, soit un canon de 20 mm jumelé à une mitrailleuse calibre 8 en tourelle. Une version lance-flammes sous casemate était prévue pour le char armé de deux mitrailleuses.

Le premier modèle réalisé était armé de deux mitrailleuses jumelées Breda calibre 8 modèle 38 en tourelle. Baptisé M6T, il avait un moteur de 47 CV permettant une vitesse de 35 km/h. Mais ce modèle ne sembla pas réussi et on passa à la réalisation d'un autre prototype, doté de la rasio, avec une caisse plus grande et un armement plus puissant : un canon de 37/26 jumelé à une mitrailleuse calibre 8.

Cette combinaison fut bientôt remplacée par un canon de 20 modèle 35 jumelé à la mitrailleuse 38 calibre 8 et, après quelques autres modifications mineures, le char fut adopté comme char léger de l'Armée Royale, sous le dénomination de L6/40.


La technique : L'engin était de conception classique : moteur arrière et traction avant, poste de pilotage et compartiment de combat à l'avant, armement en tourelle.

Le moteur était un Spa à 4 cylindres en ligne, refroidi par eau et alimenté en essence. L'allumage était à magnéto et l'alimentation était assuré par deux réservoirs placés de chaque côté du moteur; la lubrification se faisait sous pression, grâce à trois pompes, et le refroidissement par une pompe centrale, avec un radiateur de forme semi-circulaire formant un anneau autour du ventilateur.

La transmission se composait d'un embrayage mono-disque à sec, d'une boîte à 4 vitesses et une marche arrière pourvue d'un réducteur et d'un groupe de transmission et direction à engrenages épicycloïdaux et de couples cylindriques extérieurs pour l'actionnement des barbotins.

Le suspension était constituée de deux chariots par côté, portant chacun une paire de galets, articulés et reliés à des barres de torsion de barbotins à l'avant, de trois rouleaux porteurs dont le troisième était porté par le balancier du chariot arrière et d'une poulie de tension arrière (qui, bien que fonctionnant pas normalement entant que galet, portait sur le sol). La chenille se composait de 88 patins en acier moulé et à guidage central réunis par des axes.  

Le char léger L6/40, avec un canon de 20 mm sous tourelle et une mitrailleuse coaxiale de 8 mm. Plus de 280 furent livrés en 1941-42, mais ce n'est qu'à partir de 1942-43 que ce char fut utilisé largement, lorsqu’il fut fourni aux groupes blindés des divisions de cavalerie et des unités de reconnaissance italiennes. Certains furent utilisés sur le front russe et c'était, en fait, le modèle de char le plus lourd que le haut commandement italien ait envoyé sur ce théâtre d'opérations. Il fut aussi construit en version lance-flammes, sans le canon de 20 mm. Cette version, qui ne fut jamais mise en service, était plus lourde d'environ 200 kg et devait transporter 200 litres de liquide inflammable. Un véhicule léger d'assaut et de soutien fut basé sur le châssis du L6. Appelé Semovente L40, il était armé d'un canon antichar de 47 mm.

Source: L'Encyclopédie des blindés, aux éditions Elsevier Séquoia 1978.  

Une vue latérale d'un L35 lance-flammes avec sa remorque-réservoir. L'exemplaire porte les marques de peloton en usage avant la seconde guerre mondiale. Le 9 mai 1937, il participa aux manœuvres sur l'hippodrome de Villa Glori à Rome. 

Source : Connaissance de l'Histoire, blindés des origines à 1940. Hors-Série n°3, 2ème trimestre 1980.

Un groupe de canons d'assaut M.40 Semovente 75/18 en action pendant la bataille d(El Alamein. Les Semoventi constituèrent une variante économique et très puissante des tanks italiens disponibles, et les châssis des chars M 13/40 furent de plus en plus détournés vers cette production à partir de 1941.

Source: Les blindés de la Seconde Guerre mondiale, aux éditions Atlas 1977.


Le blindage était constitué de tôles plates en acier spécial, assemblées au moyen de rivets dans la partie inférieure et de boulons dans la partie supérieure.

La tourelle, dont l'armement était composé d'un canon de 20 mm jumelé à une mitrailleuse de 8 mm, abritait le chef de char. Le pointage des armes se faisait grâce à une lunette de tir située à droite; pointage en hauteur et en direction se faisait par l'intermédiaire d'un système d'engrenage, actionné à la main. Les commandes de tir étaient à pédale; les munitions étaient placées dans le compartiment de combat. Le chef de char était assis sur un siège suspendu.

Sur le toit, une écoutille était pratiquée pour le chef de char et le périscope y était installé; une autre écoutille servant à passer les armes se trouvait à l'arrière.

La tourelle, avec son armement, était placée sur la gauche de la superstructure fixe, où était pratiquée une ouverture circulaire d'environ un mètre de diamètre, sur le bord de laquelle était pratiqué le chemin de roulement. Sur le côté droit de la partie fixe, il y avait une porte d'accès pour le pilote du char.

La visibilité était assurée par une écoutille munie d'épiscope; pour la ventilation, deux conduits aspiraient l'air par l'arrière. La caisse avait aussi, à l'avant, une trappe pour l'inspection, un ventilateur pour les freins et deux plaques de visite à l'arrière pour l'inspection du moteur, juste devant les grilles de sortie d'air.


L'évolution : Outre des chars L6/40 de commandement, équipés de deux postes de radio, pour les chefs de bataillon ou autorités équivalentes, on produisit une trentaine de L6/40 transports de munitions pour les automoteurs 90/53. Ces engins étaient des L6/40 sans tourelle ni radio, adaptés pour le transport de 24 ou 26 projectiles de 90 mm et capables de tracter une remorque portant 40 autres coups. L'armement se composait d'une seule Breda 38 calibre 8, protégée, en barbette, pour le tir anti-aérien. Une dernière variante, produite en un très petit nombre d'exemplaires, fut le L6/40 LF, c'est-à-die lance-flammes. L'arme était montée dans la tourelle, à la place du canon de 20, avec la mitrailleuse calibre 8.

Tous ces modèles sortirent des chaînes de montage de la Spa à partir de mi-1941; mais avant même que les premiers exemplaires ne fussent livrés aux troupes, on décida de réaliser sur le même châssis un automoteur armé d'un canon de 47/32.

Cet automoteur n'avait pas de tourelle mobile. L'ouverture supérieure de la casemate (protégée dans le prototype par un toit blindé) était abritée par une bâche imperméable coulissant sur des tiges-guides latérales.  

Source: Connaissance de l'Histoire, blindés des origines à 1940. Hors-Série n°3, 2ème trimestre 1980.


L'armement consistait en un canon de 47/32, placé à l'avant, sur la gauche de la superstructure fixe. La commande de tir pouvait être manuelle ou à pédale. L'engin emportait 70 obus.

La radio n'était montée initialement que sur les automoteurs des chefs de peloton; les chars PC des Compagnies disposaient de deux appareils radio et leur canon était remplacé par une mitrailleuse Breda 38 calibre 8 camouflée en canon.

La fernière version, le modèle L 40 automoteur G, avait un équipement semblable à l'engin L 40 automoteur chef de peloton, dont il ne différait que par la couverture de protection '4 éléments repliables, composés d'une armature et de filet), le support de la lunette panoramique et 4 caisses de munitions supplémentaires.


L'emploi : Les chars L6/40 furent affectés aux groupes de cavalerie et aux bataillons blindés de Bersagliers. Ils ne furent engagés en 1942 en Afrique du Nord, ainsi qu'en Russie (LXVII bataillon blindé de Bersagliers). Des unités de Cavalerie et de Bersagliers équipées de ce modèle participèrent à l'occupation du sud de la France, tandis que d'autres unités de cavalerie dotées de L6/40 furent envoyées dans les Balkans. Lorsque l'Italie eut signé un armistice avec les Alliés, quelques'uns de ces chars furent encore utilisés par les Allemands et par les unités blindées de la "République Sociale Italienne" formées sous leur égide.

Conçu à l'origine pour combattre sur les frontières des Alpes, ce char, bien que produit quatre années durant (de 1941 à 1944) dans ses diverses versions apparut rapidement dépassé quand il dut participer à la guerre du désert, du fait de son armement et de sa protection tout à fait insuffisants. Par contre, la version automoteur, affectée en majorité à sept bataillons antichars utilisés en Tunisie, en Sicile et en Corse, ainsi qu'à d'autres petites unités de cavalerie qui combattirent sur le front russe, fit preuve d'une relative efficacité.

Après la guerre, plusieurs L6/40 furent incorporés dans les unités blindées de la police italienne. Le seul exemplaire existant encore aujourd'hui se trouve à Aberdeen. C'est un L40 automoteur de commandement de peloton, peut-être capturé en Sicile en 1943.

Un char italien L6/40 hors de combat est inspecté par des soldats australiens. En dépit de son armement insuffisant, ce blindé fut mis en ligne en Afrique du Nord et en Union soviétique (Photo IWM, Londres).

Source: L'Encyclopédie des Armes, volume 3, aux éditions Atlas 1984.


"" Caractéristiques du Carro Armato L6/40 ""

Type : Char léger.

Équipage : 2 hommes.

Armement : Un canon Breda Modèle 35 de 20 mm; une mitrailleuse coaxiale Breda Modèle 38 de 8 mm.

Blindage : Minimum 6 mm; maximum 30 mm.

Dimensions : Longueur, 3,78 m; largeur, 1,92 m; hauiteur, 2,03 m.

Poids : 6,8 tonnes.

Pression au sol : 0,61 kg/cm².

Moteur : SPA 180 4 cylindres en ligne à essence, développant 71 ch.

Performances : Vitesse sur route, 42 km/h; autonomie sur route, 200 km; obstacle vertical, 0,70 m; coupure franche, 1,70 m; pente, 60 %.

Temps de service : Introduit dans l'armée italienne en 1941 et utilisé en petit nombre par l'armée allemande en 1944. En service jusqu'au début des années 1950.

Source: Connaissance de l'histoire, blindés des origines à 1940. Hors-série n°3, 2ème trimestre 1980.


"" Petite, et pourtant c'est du 1/35 ""









Bruno / Jean - Marie


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