Cessna Model 318, T-37, Model 31E et A-37 "Dragonfly".

 




"" The usage reports were excellent ""


Maquette Monogram au 1/48.     Référence : 5486.






Historique : La revue l'Encyclopédie de l'Aviation, volume V, n°56, aux éditions Atlas de mars 1983.



Réalisation maquette, et photo de celle-ci, par mon ami Alain Calvy.





Historique : Au début des années cinquante, l'US Air Force, recherchant un avion d'entraînement à réaction, organisa un concours dans ce sens, concours que Cessna remporta en 1953.

Deux prototypes furent alors commandés sous la désignation de XT-37 (Model 318 pour le constructeur) dont le premier exemplaire effectua son vol initial le 12 octobre 1954. Il s'agissait d'un élégant monoplan de construction entièrement métallique, sur lequel l'élève et l'instructeur prenaient place côte à côte, disposition considérée depuis longtemps comme idéale (contrairement à l'agencement en tandem pratiqué aux Etats-Unis). La propulsion était assurée par deux réacteurs Continental (version américaine des Turboméca Marboré français) montés de part et d'autre du fuselage, dans l'emplanture de l'aile. Le stabilisateur était monté au-dessus du fuselage, approximativement au tiers inférieur de la dérive, de façon à éviter que la gouverne de profondeur ne se trouve dans le flux des réacteurs.

La première série de onze appareils, qui avaient reçu le désignation de T-37A, fut commandée au cours de l'année 1954, le premier d'entre eux volant le 27 septembre 1955. Le T-37A, dont cinq cent trente-quatre exemplaires furent produits dans le cadre de plusieurs marchés, n'entra en service que tardivement, en raison d'un certain nombre de modifications et de refontes jugées nécessaires avant sa mise en oeuvre dans des missions d'entraînement.

Lors de leur arrivée en unités, en 1957, les T-37 furent tout d'abord employés comme appareils d'entraînement de base, les élèves na passant sur eux qu'après avoir volé sur Beech T-34 "Mentor". En avril 1961, quand l'USAF décida de former complètement ses pilotes sur avion à réaction, le T-37 fut choisi comme appareil de début. Aucun accident catastrophiques ne fut enregistré malgré les prévisions pessimistes, mais il semble que les spécialistes n'ont pas tenu compte du coût élevé d'une telle formation par rapport à la filière classique. Comme de nombreux élèves étaient éliminés à l'issue du premier stade de formation, l'USAF résolut, en 1964, de revenir au moteur à piston, beaucoup plus économique dans ce cas précis. Les élèves passant sur T-37 avaient donc satisfait à une première sélection.

Le plus souvent utilisé en monoplace, avec une marge de manœuvre de 6 G en combat, l'appareil est doté de systèmes de tir et de viseurs extrêmement modernes. Pilote et équipements sont protégés par des blindages en nylon. Un des rares avions transportant une charge militaire égale à son poids à vide, le Cessna A-37B emporte extérieurement une grande variété d'armements sur ses huit points d'accrochage sous voilure, en plus de la mitrailleuses de 7,62 mm à six tubes. Bombes, lance-roquettes, napalm, containers à mitrailleuses et bidons supplémentaires font partie du large inventaire de l'avion.

Source: La revue Aviation Magazine International, n°494 du 15 juillet 1968.

Un Turboméca "Marboré" français de 300 kg de poussée.

La revue Science et Vie, numéro hors-série, spécial aviation 1951.

L'Algérie utilise plusieurs T-34C pour l'entraînement de base de ses pilotes. Toutefois ce type d'appareil peut être armé et servir à des missions de lutte antiguérilla.

Source: Fiche technique Edito-Service S.A., Genève, aux éditions Atlas (Photo Beech).

La victoire de Beech : En 1950, l'USAF essaya entre autre : 3 Beech Model 45 pour mettre au point une nouvelle machine d'entraînement. Ces appareils désignés YT-34 effectuèrent leur premier vol durant l'été 1950. Les responsables américains sélectionnèrent le Model 45 en 1953 lui attribuant la dénomination de T-34A "Mentor" pour l'USAF et T-34B pour l'US Navy qui en commanda 290 exemplaires.

La deuxième génération : L'extension de la propulsion par réaction obligea les états-majors à décider la remotorisation du T-34 dont la cellule avait offert toutes les garanties. En 1973 fut décidée la mise en place d'un turbopropulseur pour remplacer le moteur à piston. Les essais satisfaisants permirent à Beech de décrocher un contrat pour la production de 184 nouveaux appareils appareils dénommés T-34C.

Un entraîneur pour de nombreux pays : Ils entrèrent en service opérationnel en novembre 1977 et servirent aussi pour les missions de police du ciel et d'entraînement à l'attaque au sol. La firme américaine sortit une version armée pour l'entraînement au tir désignée T-34C-1. De nombreuses marines et forces aériennes ont acheté la version d'exportation Turbine 34C "Mentor" pour entraîner leurs pilotes.


Avec des moteurs plus puissants et un système de radionavigation amélioré, le T-37B fit son apparition en novembre 1959, tous les T-37A encore en service étant renvoyés en usine pour être mis à ces standards. La dernière version fut le T-34C, qui pouvait mettre en oeuvre un armement et des réservoirs d'extrémités de voilure. Lorsque la production cessa, en 1977, mille deux cent soixante-huit T-37 avaient été construits pour l'USAF et pour l'exportation.

En 1962, deux Cessna T-37B d'entraînement furent évalués par le Special Air Warfare Center de l'USAF en vue de tester leur aptitude éventuelle aux missions de lutte anti-insurrection (COIN). Tout d'abord expérimentés avec leur réacteur d'origine, des Continental J69-T-25 fournissant 465 kgp chacun au poids en charge de 3 945 kg (soit près de 33 % de plus que le poids maximal normalement autorisé au décollage), ces avions furent ensuite modifiés afin d'être dotés de deux General Electric J85-GE-5 de 1 090 kgp. Cet accroissement considérable de puissance permettait à l'appareil, devenu YAT-37D de voler en toute sécurité à un poids qui pouvait atteindre jusqu'à 6 350 kg. C'était sans aucun doute une performance plus que nécessaire pour emporter une aussi grande variété de charges offensives.

Ces expériences ne connurent aucune application pratique jusqu'à ce que la guerre du Viêt-nam incite l'USAF à considérer avec plus d'attention l'utilisation éventuelle d'une version armée d'un avion qui s'était révélé comme un excellent appareil d'entraînement. Cessna fut donc sollicitée pour transformer trente-neuf T-37B en machines de combat léger aux termes d'un contrat passé en 1966, en prélevant des cellules sur la chaîne de production. Le nouvel appareil, qui bénéficiait des expérimentations antérieures réalisées avec les deux YAT-37D, était équipé de huit points d'ancrage sous voilure de réservoirs auxiliaires destinés à accroître la capacité de carburant emporté et mettaient en oeuvre des réacteurs General Electric J85-GE-5 détarés.

Photo du haut : Cessna A-37B d'appui feu.     Photo du bas : Cessna T-37B d'entraînement au pilotage.
Source: Les avions militaires du monde, n°1, aux éditions Larivière 1974.

Vu à la Nouvelle-Orléans durant l'été 1978, ce Cessna A-37B "Dragonfly" appartient à l'AFRES ou Air Force Reserve. Comme l'indique "NO" porté sur la dérive, ce méchant petit oiseau est affecté au 706e TFS local.

Source: La revue Air Fan, n°17 de mars 1980.


Les livraisons à l'USAF débutèrent le 2 mai 1967, et pendant la seconde moitié de l'année, un squadron pourvu de vingt-cinq de ces avions, désignés A-37A et baptisés "Dragonfly" effectuait une campagne d'évaluation opérationnelle de quatre mois au Sud Viêt-nam. Une fois celle-ci achevée, les appareils furent transférés à une unité opérationnelle, le 604th Air Commando Squadron, stationné à Biên Hoa, avant d'être cédés, en 1970, à la force aérienne sud-vietnamienne.

Pendant ce temps, Cessna mettait au point le prototype du Model 318E, un dérivé du T-37 spécialement conçu comme avion d'appui léger, qui effectua son premier vol en septembre 1967. Après une courte période d'évaluation, une première série de A-37B était rapidement mise en chantier afin que les livraisons interviennent dès le mois de mai 1968.

Le A-37B différait du prototype YAT-37D par sa cellule, renforcée en vue de supporter un facteur de charge de + 6 G, les réservoirs internes disposant d'une capacité de 1 920 l, auxquels s'ajoutait 1 516 l répartis en quatre réservoirs auxiliaires extérieurs, sans oublier la possibilité de ravitaillement en vol. Les réacteurs étaient cette fois, des General Electric J85-GE-A7A, et un GAU-2B/A Minigun de 7,62 mm avait été adopté, tandis que huit points d'accrochage d'intrados pouvaient emporter jusqu'à 2 268 kg de charges diverses. Outre les cinémitrailleuses et les équipements photographiques, les deux membres d'équipage bénéficiaient d'un blindage partiel, l'habitacle étant tapissé d'un revêtement spécial.

Lorsque la production du A-37B prit fin, cinq cent soixante-dix-sept exemplaires avaient été assemblés, et, outre les appareils pris en compte par l'USAF, l'avion fut mis en oeuvre par quelques pays alliés des Etats-Unis.

Enfin, bon nombre de machine furent versées à l'US Air National Guard et à la force aérienne sud-vietnamienne. 


"" Caractéristiques du Cessna A-37B ""

Type : Biplace d'attaque léger (Etats-Unis).

Moteurs : 2 réacteurs General Electric J85-GE-17A fournissant 1 295 kg.

Performances : Vitesse maximale à 4 875 m, 834 km/h; vitesse de croisière maximale à 7 620 m, 787 km/h; distance franchissable avec capacité maximale de carburant et à 7 620 m, 1 630 km; distance franchissable en charge maximale et avec 1 860 kg d'armements extérieurs 740 km. 

Poids : A vide équipé, 2 817 kg; maximal au décollage, 6 350 kg.

Dimensions : Envergure, 10,39 m; longueur, 8,62 m; hauteur, 2,71 m; surface alaire, 17,98 m².

Armement : Possibilité de transporter des bombes explosives, des bombes incendiaires, des bombes à fragmentation, des paniers à roquettes et des nacelles de mitrailleuses. 

Une perche de ravitaillement en vol permet au Cessna A-37B, selon les missions, de décoller avec une forte charge d'armement dans de bonnes conditions, de remplir ses réservoirs et d'intervenir aussi dans les combats même à très grande vitesse.

La revue Aviation Magazine International, n°494 du 15 juillet 1968.

Ce Cessna A-37 "Dragonfly" expose à l'objectif l'impressionnant arsenal qu'il peut emporter accroché aux points d'attache de ses ailes (Photo US Air Force).

Source: L'Univers des Avions, 1945 à nos jours, aux éditions Gründ2007. 

Appareil d'entraînement primaire, le T-37 est un succés commercial indéniable. Il est employé par quatorze forces aériennes, dont le Portugal, nation de l'avion présenté.

Source: Fiche Edito-Service S.A., aux éditions Atlas, (Photo D.R.).

Les T-37 de la force aérienne pakistanaise servent dans les Basic Flying Squadrons 1 et 2, basés à Risalpur. Le remplacement de ces avions n'a pas encore été prévu.

Source:La revue Avions de Combat, n°31 aux éditions Atlas 1987.


"" Le A-37 "Dragonfly" de Alain ""





La boîte, les grappes de plastique décalques et plan.



Les pièces refaite avec de l'alu auto-collant.

La baignoire, tableau de bord, les consoles et les demi- fuselages.
Le pilote et l'élève.



Réalisation des petit pois (réalisés à l'emporte pièces).

Passage du bleu et démasquage.


La patine et la pose des décalques.

Les charges et les bidons.


"" Le A-37B "Dragonfly" du 526 TH ""












Alain / Jean - Marie

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