Panzerkampfwagen 1 (Sd.Kfz.101) Ausf.C.

 




"" Es war die erste Erfahrung der Blitzkrieg ""


Maquette Hobby Boss au 1/35.    Référence : HBB 82431.






Historique : L'Encyclopédie des blindés, sous la direction de Christopher F. Foss, aux éditions Elsevier Séquoia, Bruxelles 1978.

Les blindés de la Seconde Guerre mondiale, par Eric Grove, aux éditions Atlas, Paris 1977, pour le Panzerkampfwagen 1 Ausf.C.



Réalisation maquette et photos de celle-ci, par mon ami Bruno Rondeaux.





Historique : Lorsque l'Allemagne se mit à réarmer au grand jour, en 1933, les responsables constatèrent que la réalisation d'une famille complète de blindés prendrait plusieurs années. Dans l'intervalle, on construirait donc des véhicules légers sur lesquels les Panzerdivisionen pourraient s'entraîner. Des contrats furent passés pour une série de véhicules blindés dont le poids varierait de 4 à 7 t et Krupp remporta le concours.

Le PzKpfw IA était un petit char biplace, insuffisant à bien des égards, même d'après les normes modestes de l'époque. La coque portait un blindage trop léger, comportait trop d'ouvertures, de fentes et de joints qui affaiblissaient l'engin et le rendaient vulnérable à une attaque résolue. Le moteur ne donnant que peu de puissance, les performances générales n'atteignaient pas le niveau voulu; le train était servi par une boîte à quatre vitesses anant et une vitesse arrière. L'équipement se réduisait au minimum et rien dans le dessin n'attestait le moindre souci pour le confort de l'équipage. La suspension plagiait certaines des caractéristiques présentes sur les chars légers Carden-Loyd des années 1920; c'est ainsi, notamment, qu'on longeron supportait les extrémités externes des essieux de bogie ainsi que la roue tendeuse. Le barbotin se plaçait à l'avant de sorte que le système de transmission s'étendait sur le plancher de la coque pour aboutir au différentiel juste à côté des pieds du chauffeur. Celui-ci et le chef de char partageaient le même habitacle, auquel le chauffeur avait accès par une trappe latérale, le chef de char employant plutôt une vaste écoutille dans le toit de la tourelle. Comme son champ de vision optique éait très limité une fois le véhicule entièrement clos pour le combat, le chef de char faisait le plus souvent fi de toute prudence et se tenait debout dans la tourelle, la moitié supérieure du corps exposée à tous les coups. La petite tourelle pivotait par commande manuelle et le chef de char servait les deux mitrailleuses, approvisionnées à 1 525 coups.       

Panzerkampfwagen I Ausf A lors d'un défilé à Nuremberg.               Collection personnelle.

Une chenillette Carden-Loyd sans sa mitrailleuse Vickers .303 refroidie par eau.

Source: L'Encyclopédie des blindés aux éditions Elsevier Séquoia 1978.


Les lacunes du moteur Krupp se manifestèrent très vite et il dut céder la place à un 100 ch, un 6 cylindres en ligne Maybach refroidi par eau, qui, pour s'adapter au châssis, imposa aux constructeurs un allongement de la coque de 43 cm supplémentaires. La suspension dut donc être modifiée et reçut une roue de plus, laquelle à son tour, augmentait la surface de chenille en contact avec le sol et il fallut dès lors surélever la roue tendeuse. Le résultat, désigné PzKpfw IB, était au total meilleur que le véhicule précédent bien qu'il souffrit des mêmes faiblesses en blindage et en armement. Ces deux modèles formèrent le gros des formations blindées allemandes pendant les années qui précédèrent immédiatement la guerre et furent une excellente école pour des milliers et des milliers d'équipages, leur inculquant les principes du travail en équipe, de la maintenance et de la tactique pour les petites unités? Plus de 2000 IB furent construits, un chiffre qui reflète bien la plus grande souplesse d'emploi du modèle le plus puissant; pour preuve, ces chars prévus comme simple transition avant l'arrivée de véritables chars de bataille, virent le feu dès 1936 au cours de la guerre d'Espagne, puis en Pologne, dans les Pays-Bas en 1940, en Afrique, en Grèce, dans les Balkans et même en Russie au cours de l'année 1941 mais à cette époque, ils étaient absolument démodés.

Aux premiers temps de leur carrière, ces petits chars avaient dû leur survie, dans une large mesure, à l'absence dans toutes les armées d'un armement antichar vraiment efficace et le char, n'importe quel char, était vulnérable aux armes d'infanterie. Toutefois, dès que l'ennemi put lui opposer des canons légers, n'importe quels canoons, le PzKpfw I était condamné. D'ailleurs, un grand nombre furent détruits par les 2- livres britanniques au cours de la retraite sur Dunkerque. Le type fit l'objet de plusieurs expériences, notamment l'installation de la radio. Ce perfectionnement ne se trouvait que sur la version IB et, si l'on en croit de nombreuses photos, un nombre considérable de chars dans chaque unité pouvaient communiquer de cette façon. Les autres engins obéissaient aux signaux de combat faits par gestes, leur venant du chef de leur sous-unité. 

Un PzKpfw I Ausf B. Primitivement conçus comme modèles transitoires de chars légers d'entraînement, ces véhicules de petites dimensions servirent en première ligne jusqu'en 1942. Les premiers Ausf A étaient munis de 4 roues porteuses suspendues par des ressorts hélé coï daux de chaque côté et de galets de retour portés par des bras articulés à la partie inférieure. Mais le moteur Maybach NL 38 TR de 100 ch, plus puissant, étudié pour le série B, nécessita l'allongement des trains de roulement, portés à 5 roues et un galet de guidage surélévé.

Source: Les blindés de la Seconde Guerre mondiale, aux éditions Atlas 1977.

Un Panzer I Ausf A de la 4.Panzer-Division à l'Ouest en 1940.

Source:Champs de batailles Thématique H.S. n°4 d'avril 2008.

Des servants de canons 2-livres au cours d'un entraînement à la guerre chimique. L'arme au premier plan met en évidence la boîte de munitions se trouvant sur chaque canon. Sur des modèles ultérieurs, il fut possible aux artilleurs de retirer les roues lors de la mise en oeuvre.

Source: L'Encyclopédie des armes, volume 4, aux éditions Atlas 1984.


Une variante très réussie fut un petit véhicule de commandement dont l'étude remontait à 1936. Deux ans plus tard, 200 exemplaires étaient prêts. La tourelle y faisait place à une superstructure prenant toute la largeur du char et surmontée d'une coupole basse de forme également carrée. La défense rapprochée était assurée par une seule mitrailleuse qui pouvait se démonter et s'employer à terre, comme une arme d'infanterie, sur son propre support.

L'équipage passait à trois hommes et le véhicule était doté de deux postes de radio. Ces chars de commandement étaient affectés aux formations blindées de tout genre et 96 d'entre eux, au total, participèrent à la campagne de France. Beaucoup d'autres partirent pour la Russie l'année suivante; ils doivent avoir terriblement souffert devant une défense bien organisée, quelle que soit sa nature. Un très faible effectif de PzKpfw I en surnombre furent convertis pour d'autres missions. Certains devinrent tracteurs de dépannage, d'autres transporteurs de munitions. Environ 200, dotés d'un canon de 4,7 cm, devinrent automoteurs antichars; d'autres encore, très peu nombreux, reçurent un canon de 15 cm mais, le châssis ployait sous la charge et l'on abandonna l'idée après quelques tentatives malheureuses.

Une autre tentative fut entreprise en vue de transformer le PzKpfw I en véhicule rapide de reconnaissance Ausf C de 8 tonnes, mais en raison de la médiocrité de ses performances, seul le prototype VK 301 fut construit. A l'été 1940, un autre engin plus lourd (18 tonnes) le Ausf D (VK 1801) blindé à 80 mm et pourvu d'une pesante suspension complémentaire à lames de ressorts fut étidié dans le cadre des missions d'infanterie. Avec ses deux seules mitrailleuses et sa vitesse maximale de 24 km/h, cet engin, une aberration parmi les conceptions allemandes, reflétait l'influence des armes traditionnelles. Il n'en fut construit que 30.

Un Panzer PzKpfw I Ausf A en Catalogne, 1938.

Source: La revue Connaissance de l'Histoire n°17 d'octobre 1979.

Un PzKpfw Ausf C du 40e bataillon de chars spécialement formé à partir du 35e Panzer Regiment de la 4e Panzer division.

Source: Les blindés de la Seconde Guerre mondiale, aux éditions Atlas 1977.


"" Caractéristiques du PzKpfw I ""

Type : Char léger.

Équipage : 2 hommes.

Armement : Deux mitrailleuses MG34 de 7,92 mm.

Blindage : Minimum 7 mm; maximum 13 mm.

Dimensions : Longueur, 4,03 m; largeur, 2,05 m; hauteur, 1,72 m.

Poids : 5,4 tonnes.

Pression au sol : 0,4 kg/cm².

Puissance massique : 11,32 ch/t.

Moteur : Krupp M305 4 cylindres à plat à essence refroidi par air, développant 60 ch à 2 500 tr/mn.

Performances : sur route, 37 km/h; autonomie, 200 km; obstacle vertical, 0,335 m; coupure franche, 1,4 m; pente, 58 %.

Temps de service : Dans l'armée allemande de 1934 à 1941 dans un emploi de char, jusqu'en 1945 dans d'autres rôles. Egalement employé par l'Espagne (Note : les données concernant le PzKpfw IA).

Un char léger PzKpfw I, dans la campagne français, en 1940. Premier char standardisé dans la Wehrmacht, il joua un rôle majeur au cours des premières campagnes de la guerre. L'engin montait deux mitrailleuses de 7,92 mm sous tourelle rotative.

Source: L'Encyclopédie des blindés, aux éditions Elsevier Séquoia 1978. 

Croquis couleur pour le char PzKpfw IB.

Source: Maquettisme et modélisme, aux éditions Atlas 1979.


"" Le Panzer Ausf C de Bruno ""






Bruno / Jean - Marie


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