Cadillac cabriolet V16 "Fleetwood" 1931.

 





"" Cadillac : nom français, notoriété mondiale ""


Maquette JO-HAN au 1/25.    Référence : GC-431.





Historique : Premier paragraphe, page 65, du livre l'Univers des Voitures classiques 1886/1940, adaptation française de Jean-Pierre Dauliac, aux éditions Gründ, Paris 2001.

Le livre les plus belles voitures du Monde, par jacques Rousseau et Michel Iatca, aux éditions Hachette 1963.

La revue MPM Maquettes plastique magazine, n°110 de novembre 1980, par Daniel Desfontaines, pour les caractéristiques d'une Cadillac V16 type 1930/31.


Réalisation maquette et diorama par mon ami Francis Michelet.

Les photos du montage de la maquette sont de Francis (avec autorisation).

Les photos de la maquette terminée, sont de votre serviteur, lors de l'exposition de Labry (54) France en 2020.





Historique : Les noms de Louis Chevrolet, Henry Ford et Antoine de la Mothe Cadillac sont bien connus des fanatiques d'automobiles. Pourtant seuls les deux premiers ont construits des automobiles, le troisième étant un aventurier français fondateur en 1701 de l'établissement de la ""Ville d’Étroit"" sur un des grands lacs américains. Village de pionniers, il deviendra la ville de Detroit où Henry Martin Leland fonde une petite usine de construction automobile en 1902. Il nomme son affaire Cadillac Automobile Compagny en l'honneur de l'explorateur français.


Pour des millions d'individus, Cadillac est synonyme de richesse. On dit couramment : "" Il a une Cadillac"", comme on dit : ""Il a un château ou un hôtel particulier"".

Par un étrange paradoxe, la firme d'automobile la plus aristocratique des Etats-Unis est née des suites de la déconfiture de la première affaire créée par Henry Ford 1er. Malgré cet échec initial, les financiers qui avaient soutenu le futur père de la "T" conservèrent leur confiance dans l'avenir et les possibilités de l'automobile; ils conclurent un accords avec l'industriel Henri Cadillac Automobile Compagny (1) en 1902, au capital de trois cent mille dollars.

Dès la première Cadillac, présentée en mars 1903, on se préoccupa de la qualité.

Quelues années suffirent pour propager le renom de la firme. En 1908, la 30CV 4 cylindres Cadillac valait déjà 3 000 dollars. Puis, devenue l'un des atouts maîtres de la General Motors, la marque profita du génie créateur de l'ingénieur Charles F. Kettering, père du démarrage électrique pratique; celui-ci l'adapta aux Cadillac, comme bientôt il le fit pour le moteur 8 cylindres en V, imité du moteur De Dion-Bouton français.

(1) Cadillac vient du nom d'un français, fondateur de la ville de Detroit, Antoine de la Mothe Cadillac.

La Cadillac cabriolet V16 "Fleetwood" 1931, qui sera l'objet de notre maquette à la fin.

Source: Le site Ultimatecarpage.com   Collection personnelle Francis Michelet.

En 1905 Cadillac créa sa première quatre-cylindres, le modèle D, qui évolua rapidement jusqu'à devenir le Model 30 présenté à la fin de 1908. Il était si réussi qu'il devint bientôt l'unique modèle de la marque qui se cantonna dès lors résolument dans l'automobile de luxe. Grâce au Model 30, la production de Cadillac dépassa en 1911 les dix mille exemplaires. La 30 allait adopter ensuite une innovation marquante, qui était la conséquence d'un tragique mais banal accident.

Pendant le glacial hiver 1910, sur un pont de New York, une conductrice cala le moteur de sa Cadillac. Un passant, galant homme, s'attela aussitôt à la manivelle. Hélas, la conductrice avait négligé de retarder l'allumage. Le passant bénévole eut le bras cassé par un "retour". On mit quelques temps à le secourir et le malheureux mourut quinze jours après d'une pneumonie. Cet homme, victime de son obligeance était lui-même constructeur d'automobiles : c'était Byron T. Carter, le fabriquant de la Cartercar un bon ami de Wilfrid Leland, le patron de Cadillac. Ce dernier fut bouleversé et chargea un jeune ingénieur nommé Charles Kettering, de créer de toute urgence un démarreur électrique pratique et efficace. Ainsi fut fait, et la 30 fut présentée en 1912 comme ""la première voiture sans manivelle"".

Ce n'était pas tout, la 30 inaugurait cette même année 1912 une création de Kettering : un système d'allumage à magneto. Ce système deviendrait bientôt célèbre sous le nom de la firme fondée par Kettering : la Dayton Engineering Laboratories Compagny ou ""Delco"".

Source : Fiche Edito-Service S.A. aux éditions Atlas (Photo CLI). 


L'histoire moderne de Cadillac offre une suite toujours égale de modèles réputés. Tous présentèrent une grande contiinuité dans la technique. Depuis presque cinquante ans, le moteur de base reste un V8, constamment perfectionné. Il y eut aussi pendant la péride "classique" des V12 et V16. Ceux-ci donnèrent à Kettering, que ses collaborateurs avaient surnommé Boss Ket, les premiers éléments techniques qui lui permirent, en 1949, de présenter le moteur à haute compression qui fut adopté à l'unanimité aux USA.

Entre 1930 et 1940, Cadillac faisait carrosser ses châssis d'une part par des maîtres indépendants et d'autre part dans ses usines affiliées : Fisher, puis Fleetwood. La beauté des caisses fabriquées en série devint très vite aussi pure que celle des caisses "à l'unité", tout en bénéficiant d'un fini et d'un contrôle minutieux à tous les échelons.

Touring-car de luxe : Cet imposant torpédo semble sortir d'uns scène d'un film américain muet. Il date en effet de 1925, mais déjà la qualité Cadillac ne se discutait plus. Le moteur, 8 cylindres en V à 90°, développait 72 CV. Ce torpédo, pesant 2 050 kg, était vendu 3 085 dollars (Ancienne collection Cameron Peck, Photo Don Mac Cray).

Boîte silencieuse : Fières de leur merveilleux coupé-limousine, ces deux jeunes automobilistes raffinées apprécient aussi certainement l'innovation que leur apporte cette Cadillac V8 type 341 B : la boîte de vitesses synchronisée. Au silence du moteur répondait désormais celui de la transmission. On note le confort élégant de cette grade voiture dont le compartiment arrière est à double glace (Photo J.-H. Lartigue).

Source des deux photos: Les plus belles voitures du Monde, au éditions Hachette 1963.

La Cadillac 60 Special à moteur V8, fut en 1938 le premier chef-d'oeuvre du styliste Bill Mitchell et annonçait une nouvelle génération d'automobiles américaines.

Source: Fiche technique Edito-Service S.A., aux éditions Atlas (Photo D. Fontenat).

Un roadster Cadillac 370 A de 1931 à moteur V12 de 135 ch. Ce modèle est destiné à épauler les types V16 en cette année de crise économique.

Source: L'Univers des Voitures, classique 1886/1940, aux éditions Gründ 2001.


La tradition reste solidement maintenue, et les "Fleetwood" des années 1950-1960, si elles ont cédé au modernisme, en lançant la mode des ailerons arrière, les Cad-Fins (nageoire "à la Cadillac") restent toujours belles.

En 1956 la Cadillac Eldorado Brougham Town Car ressuscita pour un temps, toute la majesté aristocratique des Cadillac des "grandes années". Afin d'individualiser cette compagne des souverains et des financiers, cette habituée des palaces internationaux, de nombreux carrossiers lui ont taillé de nouvelles robes. Dans cette présentation de haute couture, nous retiendrons la Cadillac Pinin Farina 1952; la Cadillac Raymond Loewy 1959; la Cadillac Spohn dessinée par Brook Stevens en 1955; la Cadillac Starlight conçue par Farina de 1958 à 1960; la Cadillac de Pinin Farina, un coupé de grande pureté (octobre 1961). 

La Cadillac Eldorado Brougham était en 1957 la voiture la plus chère fabriquée aux Etats-Unis, mais son originale suspension arrière pneumatique n'était pas au point et entrava sa carrière commerciale.

Comme les années précédentes, la limousine Cadillac Fleetwood 1961 reprenait les lignes des autres modèles de la marques, mais sur un châssis spécial à long empattement.

Source des deux photos: Fiche technique Edito-Service S.A. aux éditions Atlas (Photos CIL et Autopresse).


"" Caractéristique d'une Cadillac V16 de 30/31 ""


Moteurs : 16 cylindres en V à 45° montés sur deux blocs en fonte avec carter en alliage léger. Vilebrequin sur cinq palers. Deux culasses amovibles en fonte, équipés de 2 soupapes en tête par cylindre (soit 32 soupapes à régler ! Bon courage pour les mécaniciens de l'époque...), commandées par un seul arbre à cames, au centre de V. Moteur aliogné par 2 carburateurs verticaux Cadillac. Cylindrée : 7,417 I. Puissance : 165 ch à 3 400 te/mn. Vitesse maxi. : à peine 140 km/h.

Transmission : Roues arrière motrices. Boîte de vitesse à trois rapports (1re non synchronisée) et marche AR commandée par levier central au plancher, couplée au moteur par un embrayage bidisque à sec.

Châssis : En acier embouti pour le cadre, renforcé par des longerons en U et traverses tubulaires, l'essieu avant étant en acier forgé. Suspension : avant et arrière par ressorts semi-elliptiques avec amortisseurs hydrauliques à levier. Direction : à vis et secteur. Freins : assistés, à tambour sur les quatre roues commandés mécaniquement.

Roues : A rayons, jantes de 19 pouces (18 sur certains modèles). Pneus : 7,50 x 19 ou 7,50 x 18 ou 7,00 x 19 selon le type de jantes. Dimensions : empattement : 3,760 m. Voies avant et arrière : 1,500 m. Longueur hors tout : 5,650 m. Poids en ordre de marche (environ, selon carrosserie) 2 280 kg. Consommation pas moins de 30 l au 100 !


"" Des Cadillac en or massif ""

   

Cet impressionnant phaéton double pare-brise Cadillac 341 de 1928, qui correspond à la torpédo européenne, est équipé d'un moteur V8 de 5,4 litres en version basse compression.

L'année 1934 est celle d'une refonte complète du style Cadillac, selon la tendance aérodynamique qui marque les ailes et les phares. Le pare-chocs est monté sur ressorts télescopiques.

Source des deux photos: L'Univers des Voitures, classiques 1886/1940, aux éditions Gründ 2001.

1930/1931 Cadillac V16 : En dépit du grand choix proposé par l'usine, certains clients préféraient faire carrosser leur V16 individuellement, ainsi ce très sportif roadster de 1930 est-il l'oeuvre du maître italien Pininfarina.

1937 Cadillac série 37-90 V16 Hartmann : A des fins spéculatives, la bizarre carrosserie de cette Cadillac V16 de 1937 a été attribuée à tort à Figoni et Falaaschi qui inspirèrent peut être son carrossier Hartmann de Lausanne. 

1949 Cadillac "Coupé de Ville" : La Cadillac "Coupé de ville" fut, avec le nouveau V8 à soupapes en tête, la grande nouveauté de la marque en 1949.

1957 Cadillac Eldorado Seville : l'Eldorado 1957 se distinguait des Cadillac ordinaires par le dessin spécial de la partie arrière. Nous voyons ici le coupé seville.

1958 Cadillac Sixty Special Fleetwood : Les Cadillac Sixty Special 1958 avaient une décoration riche qu'elles semblaient avoir trempé tout leur arrière-train dans un bain de chrome.

1958 Cadillac cabriolet série 62 : Moins de 8 000 exemplaires de ce cabriolet de la série 62 furent vendus en 1958 marquant une certaine désaffection de la clientèle envers les modèles trop volumineux.

Source des six photos : Fiche technique Edito-Service S.A., aux éditions Atlas (Photos CW Editorial Ltd - J.P. Caron - Alberto Martinez - The Image Bank - Hossmann.

Les dernières Cadillac V16 première génération à soupapes en tête sortent en 1937. La plus chère coûte 7 950 dollars. En 1990, cette hors-série carrossée par Figoni et Falashi à Paris a été vendue 2 500 000 dollars en 1990.

Source: L'Univers des Voitures, classiques 1886/1940, aux éditions Dründ 2001.


"" La Cadillac JOHAN de Francis ""








La boîte, les grappes et le plan.




Montage du châssis et sa mise en peinture.
Le tableau de bord.
Le plancher, les ailes et la mise en peinture de celles-ci.


L'intérieur et les sièges.
La malle faite sur mesure.
La position de la malle.
Des rayons plus fins.



La couche d'apprêt et les sièges terminés.


Un beau bleu pour cette Cadillac.

Les roues de la fortune.

L'intérieur de la voiture et la grille de la calandre.
La mise en place des optiques.
La planche de bord qui à reçu un vernis spécial imitation verre, pédales, levier de vitesse et freins rechromés.
Pare-chocs et optiques rechromés, du travail d'artiste.

A voir cette calandre on dirait la vrai, et bien non, c'est bien celle de la maquette.


Le cerclage pour la roue de secours refait, peint et rechromé ensuite.
Des optiques made in Francis, tout y est refait de A à Z, encore du travail d'expert.  
Voilà le travail terminé, chercher une erreur, moi j'en trouve pas.





La Cadillac dans toute sa splendeur, sa sonne français, n'est-ce-pas M. Antoine de la Mothe Cadillac.



"" La Cadillac dans une exposition ""
 












Francis / Jean - Marie




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