Mikoyan - Gourevitch MiG-19 "Farmer".





  "" Самый выдающийся охотник своего времени ""


Maquette Kovozavody - Prostejov au 1/72.   Référence : KPM 72 158.




Historique : La page 806 de la revue Avions de Guerre, n°41, aux éditions Atlas s.a., Paris, 1987.

Condensé de la revue l'Encyclopédie de l'Aviation, n°33, aux éditions Atlas s.a., Paris, 1982.



Réalisation maquette, le superbe diorama et photos par mon ami Francis Michelet.





Historique : Le MiG-19 fut l'un des premiers chasseurs supersonique qui ait jamais été mis en service dans le monde. Contrairement à la plupart des avions de son temps, il continue à être utilisé aujourd'hui encore en première ligne. Simple et efficace, cet appareil a été produit en grandes quantités par les Chinois sous la forme du Shenyang J-6 et du Nanchang Q-5.


Les historiens de l'aviation doivent se garder de qualifier trop rapidement un avion de dépassé, et ils doivent se montrer tout aussi prudents lorsqu’un pilote de chasse affirme qu'il part au combat avec un appareil démodé et vulnérable. Le fait que le Mikoyan - Gourevitch MiG-19 soit encore produit plus de trente ans après son apparition tient plus aux conceptions idéologiques antagonistes de la Chine et de l'Union soviétique qu'à des qualités techniques et militaires exceptionnelles.

Quoi qu'il en soit, le "Farmer", comme l'appellent les experts militaires de l'OTAN, pourrait encore faire assez bonne figure face à des machines de combat plus modernes.

A en croire les pilotes de la force aérienne pakistanaise, qui volent également sur des avions de conception occidentale et ont affronté à plusieurs reprises les appareils soviétique et occidentaux qu'aligne l'aviation militaire indienne, le "Farmer" est une machine à la fois robuste et facile à manier. En combat aérien le MiG-19 semble en effet s'être révélé plus efficace que les Lockheed F-104 "Starfighter" et les Dassault "Mirage III" de l'aviation pakistanaise, et, mieux encore, il est parvenu à damer le pion aux MiG-21 indiens.

Le "Farmer" est capable de surclasser ses adversaires à n'importe quelle altitude, et les trois canons de 30 mm dont il est équipé lui confèrent, malgré leur ancienneté et leur système d'alimentation quelque peu dépassé, une puissance de feu impressionnante. S'il peut être considéré comme un chasseur de jour et comme avion d'appui rapproché de bonne qualité, le MiG-19 possède une avionique insuffisante, et il n'est en mesure d'emporter qu'une assez faible charge offensive sur de trop courtes distances. Mais, dans certaines circonstances, il pourrait se révélé d'une efficacité qui pourrait coûter cher à ses adversaires.   

J-6 standard de l'armée populaire de libération chinoise avec ses trois aérofreins en position ouverte. Bien que l'appareil ait en core le parachute de freinage installé dans son emplacement d'origine, sous le fuselage arrière, il est doté d'un siège éjectable Martin-Baker PKD-10.

Source: Couverture de la revue Koku-Fan n°10 d'octobre 1977.


Après tout le "Farmer" ne constitue-t-il pas le principal chasseur de défense aérienne du pays le plus peuplé du monde : la Chine?

Quand ils mirent au point le MiG-19, les ingénieurs soviétiques portèrent plus l'accent sur la puissance motrice que sur l'esthétique.

A ce propos, l'appareil soviétique présente de nombreuses similarités avec l'un de ses contemporains, le North American F-100 "Super Sabre". Tout d'abord, le F-100 et le MiG-19 furent les premiers avions à réaction construits en série à dépasser Mach 1 en vol horizontal. Pour être plus précis, le mérite en revient au prototype I-350; dont la mise au point débuta alors qu'étaient tirés les premiers coups de canon de la guerre de Corée. L'autorisation de poursuivre les études sur cet appareil, destiné à prendre la relève du MiG-17, (sur le sujet voir le blog en date du 30/12/2017) fut accordée par les autorités officielles soviétiques le 30 juillet 1951, alors que le "Fresco" faisait son apparition en unités. Egalement connu sous la désignation de type SM, l'I-350 devait réussir là où avaient échoué de nombreuses autres machines : le Lavotchkine La-190 avait en effet rencontré des problèmes de maniabilité lors de son premier vol, qui était intervenu en février 1951; quant au Yakovlev Yak-1000, il avait été estimé trop dangereux par les autorités officielles pour prendre l'air. L'appareil de MiG n'allait cependant s'imposer qu'à la troisième tentative. 

Le Lavotchkine La-190 était un avion très rapide, mais il était trop lourd et manquait de maniabilité. Il fut surclassé par le MiG-19 "Farmer".

Source: La revue Avions et Pilotes, volume 1, n°12 aux éditions Atlas 1989. 

L'avion expérimental Yakovlev Yak-1000.

Source: La revue Le Fana de l'Aviation n°360 de novembre 1999.


Bien que le prototype reçut la désignation officielle de I-350 - une des dernières de cette série (I pour Istrebitel, "chasseur") - , le bureau d'études MiG possédait son propre système d'appellation, et au sein de l'équipe, le nouveau chasseur reçut le nom de SM. Déjà en 1951, il en existait un certain nombre de variantes, dont plusieurs furent effectivement réalisées. Il est certain que le premier avion qui prit l'air était un SM-9, dont la désignation officielle était I-360, ou encore I-350 (M), la lettre M constituant l'initiale d'un mot russe qui signifie "modifié". Celui-ci vola pour la première fois le 18 septembre 19*53, entre les mains du chef pilote de l'équipe, G.A. Sedov. Les réacteurs  AM-5 de 2 000 kgp étaient dépourvus de postcombustion, mais offraient une poussée totale permettant de faire voler l'avion en toute sécurité. La voilure, dont la flèche atteignait 55° à 25 % des cordes, avait un profil de la série S-12, avec une épaisseur relative diminuant de 8,75 % à l’emplanture à 8 % aux extrémités. Comme ce devait être plus tard le cas pour le "Lightning", c'est la flèche prononcée qui permettait des cordes de voilure importantes, qui elles-mêmes assuraient une bonne rigidité en torsion comme en flexion, sans qu'il soit pour autant nécessaire d'avoir recours à une structure trop lourde.

Le prototype I-360, qui montre bien la filiation existant entre le MiG-17 et le MiG-19, prit l'air en 1952 et termina ses essais en mai 1953. De nombreux problèmes apparaissant, la production cessa après la réalisation de nombreux prototypes et d'une soixantaine d'exemplaires de série.

Source: La revue l'Encyclopédie de l'Aviation n°33 aux éditions Atlas, Paris, 1982.


"" L'entrée en service en première ligne ""

Ce sont des régiments de la PVO, la Force de défense aérienne, qui furent les premiers dotés de MiG-19, mais bientôt des unités tactiques de la FA (l'Aviation de front) commencèrent à recevoir les nouveaux chasseurs. L'avion, qui fut très bien accueilli par les pilotes, avait peu de défauts, le principal étant une insuffisance de stabilité longitudinale aux grandes vitesses. A cette époque, l'empennage monobloc venait de faire son apparition sur le F-86E, et pendant environ un an (1955-1956), le bureau d'études MiG s'attacha à réalisé un empennage horizontal assisté de ce type. Cette amélioration nécessita plus de mille essais en vol, effectués sur de nombreux avions, se traduisant par une nouvelle désignation de l'appareil, qui devint le MiG-19S (pour Stabilizator). Le nouvel empennage horizontal fut doté de masses antiflutter, dont la fonction était de supprimer certaines fréquences déterminées de vibrations de l'ensemble. Son mécanisme de commande fut pourvu d'un système qui assurait, dans toutes les configurations de vol, le meilleur contrôle en profondeur. A la même époque, les réacteurs AM-5F firent place à des RD-9B (qui en étaient dérivés), d'un fonctionnement plus sûr, dus à S.K. Toumansky, qui venait de succéder à Mikouline. 

Cette photographie, extraite d'un film soviétique consacré à la VVS au milieu des années soixante, montre la patrouille acrobatique du district militaire de Moscou, équipé de MiG-19S.

Source: La revue l'Encyclopédie de l'Aviation n°33, aux éditions Atlas, Paris, 1982.



Alors même que le MiG-19S à réacteurs RD-9B répondait pleinement aux besoins de la VVS, il ne fut construit qu'en petite série (peut être un millier d'exemplaires seulement). Il en fut de même pour le MiG-19SF, dont les réacteurs étaient munis d'un dispositif de postcombustion plus efficaces. L'avion pouvait dès lors emporter des réservoirs supplémentaires de 1 520 l et présentait, outre les deux aérofreins latéraux des premiers modèles, un gros aérofrein ventral percé de trous. Un changement important était intervenu en cours du début de série, avec l'adoption de trois canons NR-30 de 30 mm.

Divers modèles de bouche furent expérimentés sur les canons NR-30, pour diminuer l'effet de recul et atténuer les effets préjudiciables de la flamme sur la cellule de l'avion. Il fallut cependant adopter, en avant du tube, un revêtement en acier inoxydable, qui figure également dur le Sukhoi Su-7. Alimentés par des obus perforants, les canons NR-30 devaient se révéler très efficaces contre les blindages et les coques des petits navires.

Le MiG-19SF ou MiG-19F (Farmer-C).

Source: Avions de Combat d'aujourd'hui aux éditions Continalux Verlag Liechtenstein.

Le Sukhoi Su-7, robuste monoplace considéré comme le fleuron du bureau d'études de Pavel Sukhoi, devint l'avion d'appui tactique standard des forces armées soviétiques et de leurs alliés. Excellent avion de combat, malgré sa faible capacité d'emport de charge, le Su-7 fut engagé au combat avec succès par les forces aériennes égyptienne, indienne et syrienne. Il servit de base au Sukhoi Su-17 et au Su-22 à flèche variable, encore en service.

Avec le Sukhoi Su-7 , l'Union soviétique amorça le développement d'une nouvelle génération d'avions tactique de haut niveau. Les machines de la lignée du Su-7 sont toujours utilisés en Europe et en Asie

                                         Source de la photo : La revue Koku Fan des années 1970.


C'est en 1957 que fut produit le MiG-19P (pour Perekhvatchik, "intercepteur"), qui n'était armé que de deux canons NR-23 dans l'emplanture des ailes, et dont la pointe avant allongée contenait un radar. Ce dernier n'était autre que l'Izumrud (Émeraude), à double antenne, déjà monté sur les MiG-17P; mais sur le MiG-19P, les deux antennes (et non plus seulement celle de télémétrie) étaient installées dans la lèvre supérieure de l'entrée d'air. Le MiG-19PF fut pourvu de deux canons NR-30 et fit l'objet de diverses améliorations, tandis que, le MiG-19PM fut armé de quatre missiles air-air (AA-1 "Alkali" par l’OTAN) montés sous les ailes.

Ces missiles, qui devaient plus tard équiper les intercepteurs Sukhoi Su-9 étaient guidés par le radar qui fonctionnait sur une fréquence de 900 Hz pour la recherche des cibles, et de 1 800 Hz environ pour leur acquisition et leur poursuite. Les seules autres versions soviétiques, elles aussi produites en petite série, furent le MiG-19R de reconnaissance, sur lequel des caméras obliques et verticales remplaçaient le canon avant, et le biplace en tandem MiG-19UTI d'entraînement, caractérisé par une verrière au contour supérieur légèrement incurvé. Il semble qu'au total moins de deux mille cinq cents MiG-19 aient été assemblés par les Soviétiques. 

Mikoyan-Gourevitch MiG-19P (Farmer-B).

Source: Avions de Combat d'aujourd'hui aux éditions Continalux Verlag Liechtenstein.

La variante finale du MiG-19 était le MiG-19PM, qui portait des armes guidées "Alkali" à la place de l'armement à canon.

Source: La revue Flying Review de mai 1970.


"" Dérivés et modifications ""

Le MiG-19 connut de nombreux dérivés expérimentaux, l'un des premiers étant, dès 1954, le SM-10 ravitaillable en vol. En 1957 apparut le SM-12, qui avait une entrée d'air rappelant celle des MiG-21 et était propulsé par deux réacteurs Toumansky R-26, plus puissants que les RD-9B. Le SM-12PM, qui fut doté des mêmes moteurs, reçut un radar et fut armé de missiles air-air, tandis qu'en 1958 le SM-12PMU fut équipé d'un moteur fusée Douchkine RU-01S monté, ainsi que ses réservoirs de propergol, dans un conteneur volumineux situé sous le fuselage (il put ainsi effectuer un vol prolongé à 24 000 m d'altitude). Le SM-30 n'était autre que l'un des premiers prototypes MiG-19, modifié, en 1955, pour être catapulté d'une rampe mobile. Les responsables estimaient en effet, à l'époque, que la meilleure manière de s'affranchir de la menace d'une attaque nucléaire contre les aérodromes consistait à ne plus avoir recours à ceux-ci, si ce n'est pour l'atterrissage. L'armement se composait de trois canons NR-23, et selon certaines sources, la longueur de l'appareil n'aurait pas excédé 11,33 m, ce qui est surprenant, en raison de sa ressemblance avec les autres versions du MiG-19. Le plus rapide de tous fut le SM-50 (1959), qui avait des réacteurs RD-98M de 3 300 kgp et un moteur fusée U-19 montés sous le fuselage et fournissant une poussée de 3 200 kg au niveau de la mer et 3 630 kg à haute altitude, où le SM-50 atteignit Mach 1,8.   

La maniabilité et la variété de la panoplie des armes défensives et offensives du MiG-19 firent merveille lors des conflits du Viêt-nam, des Six Jours et du Yom Kippour. La photo représente un MiG-19PM.

Source: Fiche Edito-Service S.A. aux éditions Atlas (Photo Bernard Thouanel).

Le MiG-19SM-30 sur lanceur.

Le MiG-19PMU avec missiles guidés K-5 (RS-2U).

Source des deux photos: Soviet X-Planes aux éditions Midland Publishing 2000.


"" La production en Chine ""

C'est en 1958 que la Chine acquit la licence de fabrication du MiG-19S, et depuis, elle en a construit environ deux fois plus d'exemplaires que l'Union soviétique. Le premier J-6 (MiG-19S) vola près de Pékin en décembre 1961, et, dès le début, cet appareil se révéla d'une grande disponibilité opérationnelle. Le rythme de la production s'accrut en 1966, lorsque que la guerre qui faisait rage au Viêt-nam montra que l'ère des combats entre chasseurs n'était nullement révolue et que les missiles air-air n'étaient pas près à remplacer totalement les canons. Dès 1963, les Chinois avaient commencé à produire une version équivalente au MiG-19R avant d'assembler quelques exemplaires des versions PF et PFM, ainsi que les missiles de cette dernière. Les ingénieurs de l'usine de Shenyang réalisèrent encore leur propre version d'entraînement, qui, sensiblement différente de son équivalent soviétique, reçut la désignation de FT-6.

Extérieurement, cette version se distigue du MiG-19UTI par la forme plus anguleuse de la verrière, dont le contour supérieur est droit. Des J-6 et des FT-6 ont été vendus en quantité à divers pays, certains étant même équipés de missiles air-air Didewinder construits à Harbin et de sièges éjectables Martin-Baker Mk 10, ainsi que de divers équipements de provenance tant occidentale que chinoise. Bien qu'il ne soit plus utilisé aujourd'hui par les forces du Pacte de Varsovie, le MiG-19 possède encore un potentiel militaire extrêmement redoutable.


"" Les versions du MiG-19 ""

I-350/SM : Désignation du prototype d'origine.

I-350 (M), I-360 et SM-9 : Premier prototype ayant volé, avec 2 réacteurs AM-5 dépourvus de pôstcombustion, et un armement comprenant 1 canon de 37 mm et 2 autres de 23 mm.

MiG-19 : Première version de série pour la VVF, livrée à partir de la fin de 1954.

MiG-19F : Désignation arbitraire des premiers avions avec réacteurs RD-9B, n'existe pas dans la nomenclature soviétique.

MiG-19S : Version de série à empennage monobloc; au début de la période de production, l'armement changea pour se composer de 3 canons de 30 mm; nombreuses autres améliorations introduites peu à peu.

MiG-19 SF : Variante du MiG-19S à réacteurs RD-9BF.

MiG-19P : Intercepteur équipé de 1 radar et de 2 canons de 23 mm.

MiG-19PFM : Intercepteur avec radar et 4 missiles air-air.

MiG-19PF : Intercepteur avec 2 canons de 30 mm et réacteurs RD-9BF.

MiG-19R : Version de reconnaissance avec caméras dans le fuselage.

MiG-19UTI : Biplace d'entraînement en tandem armé, mais avec capacité de carburant réduite.

SM-10 : Avion expérimental pour des essais de ravitaillement en vol.

SM-12R : Turboréacteurs R-26.

SM-12PM : Turboréacteurs R-26; radar; missiles air-air.

SM-12PMU : Turboréacteurs R-26; radar; fusée RU-01S.

SM-30 : Version utilisée pour des essais de catapultage.

SM-50 : Turboréacteur RD-9BM et fusée U-19.

S-105 : Désignation tchèque s'appliquant au MiG-19S.

LIM-7 : Désignation polonaise s'appliquant au MiG-19S.

J-6 : Désignation chinoise s'appliquant au MiG-19S.

FT-6 : Désignation de la version d'entraînement chinoise.   

URSS : MiG-19 photographié dans un musée de la guerre en URSS (Photo : J. F. Denis).

Source: La revue Koku Fan n°10 d'octobre 1977.

Des mécaniciens recouvrent de bâches de protection un F-6 (MiG-19 chinois) garé sur un taxiway de la base de Yang Tsuon, siège de la 38ème Division aérienne.

Un F-6 (MiG-19) de la 38ème Division Aérienne chinoise photographié sur la base de Yang Tsuon.

Cet avion faisant partie de la section d'alerte, portait une bande rouge au sommet de la dérive; il s'agit peut-être de l'avion personnel du commandant de la division.

Source des trois photos: La revue le Moniteur de l'Aéronautique n°38 de novembre 1980.

Ces S-105 (MiG-19S soviétique), appartiennent à la force aérienne tchécoslovaque, qui en aligne encore quelques-uns pour des missions d'appui.

           Source: La revue Avions de Guerre n°77, aux éditions Atlas, Paris, 1988.


"" Caractéristiques du MiG-19SF (Farmer-C) ""

Envergure : 9,00 m.

Longueur : 13,09 m.

Hauteur : 4,02 m.

Poids à vide : 5 760 kg.

Poids total : 8 450 kg.

Poids maximal au décollage :8 700 kg.

Moteurs : 2 turboréacteurs Klimov RD-9B (VK-9F) Type 811 de 2 145 kgp (3 250 kgp avec postcombustion).

Vitesse maximale : 1 452 km/h (Mach 1,33) à 10 000 m; 1 190 (Mach 1,12) à 15 000 m.

Vitesse de croisière : 950 km/h.

Vitesse ascensionnelle initiale : 180 m/s.

Temps de montée à 10 000 m : 2' 6" (3' 42" à 15 000; 5' 48" à 17 000 m.

Autonomie pratique : 17 900 m.

Armement : 3 canons Nudelmann-Rikter NR-30 de 30 mm avec 100 coups par arme.

Équipage : 1.  

Source: Avions de combat d'aujourd'hui aux éditions Continalux Verlag, Liechtenstein.

                                                                                                                                                                                   

(Quatre vues). Un MiG-19SF de construction chinoise de l'armée de l'air de la République populaire chinoise; (vue en plan et côté, en bas à droite), MiG-19SF de l'équipe de voltige des forces aériennes soviétiques (fin des années 50), et (vue de côté, en bas à gauche) MiG-19PM des forces aériennes polonaises (Illustration By John Weal.

Source: La revue Flying Review de mai 1970.

Deux Shenyang J-6 (MiG-19 produits en Chine), de l'aviation du Pakistan, survolent le paysage montagneux de ce pays (Photo John Fricker).

Source: La revue l'Encyclopédie de l'Aviation n°33, aux éditions Atlas, Paris, 1982.


"" Le diorama original de Francis ""

Pour moi ce diorama sort de l'ordinaire, une maquette représentée en vol, est aussi bien qu'une maquette sur diorama à plat. Francis nous a réalisé son MiG-19, sur un socle (imitation béton), comme le réel dont je fais paraître deux photos personnelles de Francis; cela me rappelle un certain avion qui était exposé à l'entrée de la base aérienne 136 à Toul-Rozières, superbe réalisation Francis.

Un dernier mot : Ne m'en veux pas Francis, pour ne pas avoir mis toutes les photos de ta réalisation, au prochain article tout sera réglé, je te ferais cela tip-top...


Collection de Francis : Le socle ayant servit de base.

Le bas du socle réalisé par Francis.


Le système de fixation pour la maquette du MiG-19.


L'avion sur son socle, ne reste à faire que la surface à verdir.



Les personnages qui vont avec l'ensemble.



Du beau travail, maquette et diorama à mettre dans un concours Francis.




Francis / Jean - Marie


Commentaires

  1. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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    1. Bonjour Jean Marie. Merci pour la mise en lumière de mon humble travail. C'est sympa.

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    2. Merci beaucoup Francis, à bientôt dans une expo...

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  2. Merci Michel, tu as beaucoup d'autres belles choses, surtout sur les avions à étoiles rouges; donc toutes tes merveilles m'intéresse. A bientôt dans une expo...

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