Mikoyan-Gourevich MiG-29 "Fulcrum".

 




"" Фантастический охотник Микояна ""


Maquette Monogram au 1/48.   Référence : 5825 - 0200.




Historique : La revue Avions de combat à réaction, n°4, aux éditions Altaya, Centro Editor PDA S.L. 2010.

La revue Avions de guerre, n°78, pour le paragraphe (Portance améliorée), aux éditions Atlas G.G.E.A. 1988.


Réalisation maquette, amélioration, diorama et photos par mon ami Alain Calvy.





Historique : En juillet 1986, une nouvelle stupéfia le monde occidental : six MiG-29 désarmés, en provenance de la base soviétique de Koubinka, avaient atterri sur l'aérodrome de Kuopio-Rissala, en Finlande. En fait, il s'agissait d'une visite officielle à la Hä LLv31, une unité de la force aérienne finlandaise équipée de MiG-21. C'était la première apparition publique du MiG-29.


La présence des MiG-29 du 234e régiment de la Garde sur la base finlandaise s'expliquait par la visite que les Soviétiques rendaient tous les quatre ans à l'unité finlandaise, elle-même équipée de chasseurs MiG. Plus surprenante, sans doute, fut l'exhibition aérienne qu'offrirent les chasseurs soviétiques aux observateurs civils ébahis, car ils effectuèrent une série d'acrobaties que les avions occidentaux auraient été bien en peine d'accomplir.

Les militaires, cependant, furent moins surpris car seize ans plus tôt au-dessus du centre d'essais de Ramenskoye, un satellite espion américain avait photographié les silhouettes de deux nouveaux prototypes d'avions de chasse soviétiques : le Ram-K (le futur Sukhoi-27) et le Ram-L, dont on pouvait maintenant contempler la dernière version dans les cieux finlandais. Le nouveau chasseur de supériorité aérienne avait été conçu pour contrer les F-16 et F-18 occidentaux, et intercepter les F-111 et les "Tornado". L'OKB (principal bureau d'études soviétique) avait reçu pour consigne de mettre au point un appareil capable d'opérer sur des pistes sommairement aménagées, un avion facil à entretenir, pas trop cher et, en accord avec la tradition militaire russe, imbattable en combat rapprochée. Conçu par l'équipe de R. Belyakov pour le bureau d'études, le modèle 9.12 (code OTAN : "Fulcrum" A) se caractérisait par une grande surface alaire, avec des extensions de bord d'attaque de voilure (Apex) qui conféraient à cet avion une remarquable manœuvrabilité. En outre, du fait de l'emplacement des réacteurs par rapport à l'habitacle, le fuselage exerçait également un admirable effet de portance, tandis que sa double dérive offrait à l'appareil des performances exceptionnelles à grande incidence.  

Le Mikoyan-Gourevich MiG-29 au décollage, un legs de l'époque soviétique.

Source: La revue avions de combat à réaction, n°4, aux éditions Altaya 2010.

Cette photographie représente l'un des six MiG-29 utilisés pour une démonstration de vol en formation lors de la visite de courtoisie effectuée par un détachement de la force aérienne soviétique sur la base de Kuopio-Rissala, en Finlande, en juillet 1986.

Source: La revue Avions de guerre , n°78, aux éditions Atlas G.G.E.A., Paris, 1988.

Deux vues du McDonnell Douglas F/A 18 "Hornet" canadien, sur le tarmarc de la BA-128 Metz-Frescaty, photos prisent début des années 1980.  (Collection personnelle).

General Dynamics F-16 "Fighter Falcon", sur le tarmac de la BA-128 Metz-Frescaty, photo prise début des années 1980.  (Collection personnelle).

Vue sur un Sukhoi Su-27UB-PS banc d'essai.

Source: Soviet X-Planes aux éditions Midland Publishing 2000.

General Dynamics F-111 (photo A. Pelletier-Explorer).

Source: L'Encyclopédie aviation Mach 1, n°121/1, aux éditions Atlas, Paris, 1981.


Autre caractéristique intéressante, le système de fermeture des entrées d'air qui, pendant le décollage et l'atterrissage, empêchait l’absorption d'objets susceptibles d'endommager les réacteurs Klimov. Ce groupe propulseur fournissait à l'appareil une poussée plus que suffisante, et lui assurait une vitesse de pointe (Mach 2,3) et une vitesse ascensionnelle élevée. La fiabilité de ses moteurs permit au MiG-29 (à partir de la version OVT) d'effectuer une figure d'acrobatie connue sous le nom de "Cobra de Pougatchev". Cette figure consiste à cabrer l'appareil jusqu'à un angle d'incidence de 120°, à maintenir cette position pendant quelques secondes, puis à le rétablir pour le vol horizontal, et cela en toute sécurité.

Le chasseur russe était équipé d'un radar Doppler à impulsions N-010 et d'un détecteur passif (d'une technologie similaire à celui du l'EFA-2000) situés sous le pare-brise. Cet appareil était redoutable en combat rapproché grâce au viseur situé dans le casque du pilote (IRST, recherche et poursuite par infrarouge), pour le guidage des missiles R-73 (AA-II).

Depuis l'apparition du MiG-2A en 1979, les versions successives ont connu des améliorations substantielles (en particulier l'augmentation du rayon d'action). Le MiG-29C "Gorbatov" (bossu) disposait d'un réservoir supplémentaire logé dans l'arête dorsale et d'un équipement de contre-mesures. Plus tard, le modèle S pourrait emporter plusieurs réservoirs de carburant supplémentaires. Le MiG-29M/OVT était équipé d'un système de contrôle de vol informatisé (fly by wire) et d'un poste de pilotage modernisé doté d'écrans multifonctions capables de recevoir des données transmises par des avions radar de type AWACS. Bien que Moscou ait choisi des Sukhoi pour équiper ses porte-avions, une version navale (modèles K et KVP) du MiG-29 fut mise au point. Doté d'ailes repliables, d'un crochet d'appontage, d'un train d'atterrissage renforcé, ce modèle disposait d'un radar adapté pour la détection des cibles marines. La dernière version sortie de l'usine MAPO de Moscou est le MiG-29SMT. Son poste de pilotage est équipé d'écrans couleur multifonctions à cristaux liquides, d'un nouveau viseur tête haute (HUD) panoramique et du radar amélioré N-0010M, capable de fonctionner avec des armes russes et occidentales. Enfin, l'appareil dispose d'une capacité de carburant accrue, ce qui lui assure une plus grande autonomie.

 

Le MiG-29 03 en fin de roulage, à l'atterrissage. Les becs de bord d'attaque (qui, ici, sont déjà relevés) seraient d'une seule pièce sur chaque aile, ce qui est surprenant puisque la plupart des avions sont équipés de becs en plusieurs tronçons, avec braquages croissant vers l'extrémité.

Source: La revue Aviation Magazine International n°928 de novembre 1986. 


Agile et puissant, le MiG-29 "Fulcrum" est capable de damer le poin à n'importe lequel des meilleurs chasseurs en service dans le camp occidental. Très manœuvrable, ce chasseur aux commandes de vol évoluées est doté de réacteurs performants et de missiles d'excellente qualité. La version embarquée de ce formidable avion de combat, le MiG-29K, peut même décoller sans aide de catapultes. Avec le MiG-29 apparu dans les années 80, les pilotes soviétiques disposent d'un avion de combat d'une qualité et d'une puissance peu communes.
Source des deux photos : Avions du monde, aux éditions Aerospace Publishing Limited 1995.


"" Portance améliorée ""
L'une des principales caractéristiques du MiG-29 réside dans ses extensions de bord d'attaque de voilure (Apex), qui donnent à ses ailes une forme en plan ogivale. Ces (Apex) engendrent de très forts tourbillons qui permettent de réduire la traînée sur le dessus des ailes, au prix cependant d'une légère traînée supersonique. Ils fournissent une plus grande surface alaire, diminuent la charge alaire et accroissent la portance ainsi que la manœuvrabilité. Les (Apex) du "Fulcrum" sont particulièrement efficaces aux angles d'incidence importants, et améliorent l'écoulement d'air dans les entrées d'air des réacteurs. D'une plus grande profondeur que les extensions de bord d'attaque du F-18 ils permettent de disposer de plus d'espace pour la mise en place de veines d'entrées d'air auxiliaires et offrent la possibilité d'avoir des raccordements des ailes au fuselage presque parfaits et engendrant de ce fait une faible traînée. L'(Apex) gauche abrite un canon à plusieurs tubes de 23 ou 30 mm, lequel pourrait être identique à celui du Sukhoi Su-24 "Fencer". Ce canon est placé suffisamment près de l'axe de l'appareil pour réduire les problèmes de visée, et tout mouvement en lacet est immédiatement compensé par le système de commande de vol automatique. Un dispositif du même type a été mis en place sur le F-15.
Le "Fulcrum" est propulsé par deux réacteurs Toumansky à double flux augmenté de 8 300 kgp sur lesquels les Occidentaux ne savent que peu de chose. Il s'agit peut-être de R-33D bénéficiant de certaines améliorations obtenues grâce aux informations glanées par les services de renseignement soviétiques dans les pays occidentaux. Ces moteurs produisent assez peu de fumée et font sans doute appel à de l'injection d'eau au décollage, comme les atres réacteurs Toumansky. Les tuyères d'éjection, d'un type assez inhabituel, sont séparés par un espace important. L'avion n'émet que peu de bruit, comme s'accordent à le souligner les observateurs occidentaux qui l'ont vu en Finlande. La puissance massique des réacteurs est excellente, ce qui confère au MiG-29 de remarquables capacités en matière d'accélération et de vitesse ascensionnelle.
Les (Apex) abritent aussi le système de soufflage de la couche limite des entrées d'air ainsi que les entrées d'air auxiliaires. Celles-ci sont d'autant plus nécessaires que les entrées d'air principales sont situées très près du sol, ce qui provoque l'ingestion de corps étrangers, notamment lors des opérations depuis des pistes sommairement aménagées, pour lesquelles le MiG-29 est optimisé. Les ingénieurs soviétiques ont pallié cette déficience en installant dans les entrées d'air principales des trappes qui demeurent fermées jusqu'au moment où la jambe avant quitte le sol. Ces trappes d'entrées d'air principales comportent des ouïes qui demeurent ouvertes en permanence et qui sont épaulées par des entrées d'air situées dans les (Apex). Ces ingénieux système, qui semble d'une grande efficacité, présente de nombreux avantages au sol, particulièrement aux angles d'incidence importants.      

Rapide, bénéficiant d'un rayon d'action important et capable d'emporter des armes redoutables, le Sukhoi Su-24 fut le premier avion de combat soviétique à être doté d'un système de navigation et de conduite de tir intégré. Bombardier à ailes à flèche variable, le "Fencer" aurait pu effectuer des missions de pénétration nucléaire en profondeur au-dessus des territoires des pays membres de l'OTAN. A partir de bases de Pologne ou d'Allemagne de l'Est, le Su-24 aurait pu attaquer des objectifs situés loin en territoire britannique. Cet appareil inquiéta grandement les responsables de l'OTAN.
Source : Avions du monde aux éditions Aerospace Publishing Limited 1995.

MiG-29 "Fulcrum" de la défense aérienne soviétique (Photo Hasse Vallas).
Source: Avions de Guerre aux éditions Atlas, Paris, 1988.


La voilure massive du MiG-29 confère à cet appareil une bonne portance et une charge alaire peu conséquente, nécessaires à l'obtention d'une excellente manœuvrabilité. La cadence angulaire de virage du "Fulcrum" atteint 16 degrés par seconde à Mach 0,9 à 4 570 m, ce qui est remarquable. Cette voilure dispose de becs de bord d'attaque, de volets de bord de fuite et d'ailerons basculants, l'ensemble de ces dispositifs donnant à l'appareil de très bonnes performances en matière de décollage et d’atterrissage courts. Les pilotes indiens qui ont volé à bord du MiG-29 s'accordent pour reconnaître que les performances et la manœuvrabilité de l'avion sont supérieures à celles du F-16 "Fighting Falcon". Il semble exister un film montrant des MiG-29 accomplissant des manœuvres qu'aucun appareil de combat occidental ne serait en mesure d'effectuer. Cela n'est pas confirmé, mais il ne fait pas de doute que les effets combinés d'une faible charge alaire et d'une poussée importante donnent au "Fulcrum" de très grandes capacités d'accélération et de montée en altitude. L'appareil est probablement instable naturellement.
Le MiG-29 est produit à présent à une cadence importante. Au début de 1987, cent cinquante exemplaires de l'appareil avaient été réceptionnés par l'aviation militaire soviétique, et l'avion entre également en service dans les forces aériennes syrienne et indienne. Les pilotes occidentaux devront désormais compter avec cet appareil, supérieur à tous ceux auxquels ils ont eu affaire jusqu'à présent. La mise en service du "Fulcrum" permettra aux forces aériennes soviétique, indienne et syrienne d'aligner un avion de combat égal, sinon supérieur, à la plupart des machines du même type en service en Occident. Confinés jusque-là dans des missions au cours desquelles ils dépendaient étroitement du contrôle au sol - ce qui limitait leur initiative -, les pilotes soviétiques disposent d'un appareil qui, grâce au radar Doppler à impulsions dont il est équipé, bénéficie d'une autonomie qui n'avait jamais été atteinte jusqu'alors.      
Vue arrière d'un "Fulcrum" permettant de constater le diversité des schémas de camouflage en vigueur sur un type d'appareil précis.

Les "Fulcrum" A du 33e régiment de chasse de Wittstock constituent, avec les appareils basés à Damgarten et Finow, la 16e division aérienne tactique soviétique du GFO.
Source des deux photos: La revue Air Fan n°152 de juillet 1991.


"" En zone de combat ""
A l'époque de l'Union soviétique, les MiG-29 équipait principalement les forces aériennes des pays du pacte de Varsovie (modèle 9.12). Toutefois, dans les années 1990, le modèle 9.12B - avec une avionique et un radar de qualité inférieure - fut livré à des pays du Moyen-Orient (à l'exception de l'Inde, qui reçut le modèle 9.12). Le "Fulcrum" fut engagé en combat lors des guerre du Golfe. Durant la première, l'un de ces chasseurs revendiqua la destruction en vol d'un F-14 iranien avec un missile R-27R1. Toutefois, lors de la deuxième guerre du Golfe, menée par une coalition internationale pour libérer le Koweït, les résultats du "Fulcrum" furent mitigés.
Les Irakiens détruisirent un F-111F américain, endommagèrent un Boieng B-52G et abattirent un "Tornado" GR Mk, mais perdirent de leur côté cinq MiG-29, tous abattus par des missiles AIM-7M tirés par des F-15 guidés par AWACS.
Lors de l'opération "Force alliées" au Kosovo en 1999, des F-15 américains du 493e FS et un F-16AM néerlandais détruisirent en vol cinq MiG-29 serbes (rebaptisés L-18 "Lovac", qui signifie "chasseur"). La Serbie perdit d'autres biréacteurs (estimés à cinq) lors d'attaques au sol.
Des conflits de faible intensité ont également vu s'affronter des MiG-29 et des chasseurs occidentaux. Ainsi, des pilotes de MiG-29 indiens ont braqué leur radar de tir sur des F-16 pakistanais dans la zone frontalière (conflit de Kargil), sans toutefois mettre leur menace à exécution. En revanche, au Liban, en septembre 2001, des chasseurs F-15C israéliens auraient bel et bien abattu deux MiG-29 syriens qui tentaient d'intercepter un avion de reconnaissance israélien. Toutefois, aucun des deux pays n'a jamais confirmé l'incident.
Enfin, notons que la complexité des conflits actuels a conduit d'anciens "pays frères" de l'orbite soviétique à s'affronter dans le ciel. Ainsi, lors du conflit entre l'Ethiopie et l'Erythrée (1998), des Sukhoi-27 des MiG-21, des MiG-23 et des MiG-29 - pilotés par des mercenaires russes eu ukrainiens - se sont affrontés dans les cieux de la Corne de l'Afrique. Les deux parties revendiquèrent la destruction de plusieurs de ces biréacteurs d'origine soviétique.

"" Caractéristiques du MiG-29 "Fulcrum" "" 
Origine : Union soviétique. 
Type : Chasseur de supériorité aérienne.
Moteurs : 2 réacteurs à double flux augmenté Toumansky R-33D de 8 300 kgp.
Performances : Vitesse  maximale à 11 000 m, Mach 2,3; vitesse maximale au niveau de la mer, Mach 1,2; rayon d'action de combat sans ravitaillement en vol, 1 150 km.
Masses : A vide, 7 825 kg; maximale au décollage, 16 500 kg.
Dimensions : Envergure, 11,50 m; longueur, 17,20 m; hauteur, 4,40 m; surface alaire, 33,30 m².
Train d'atterrissage : Atterrisseur tricycle escamotable avec 2 roues sur la jambe de nez et 1 roue sur chaque jambe principale.  
Armement : 1 canon de 23 ou de 30 mm dans l'apex gauche; 6 pylônes de voilure et de fuselage pour des missiles air-airAA-10 et AA-11; version d'exportation équipées de missiles AA-2-2, AA-6, AA-7 ou AA-8.

Photo prise le 2 juillet 1991 à Preschen, si ce n'était pour les croix noires sur ce MiG-29, on pourrait se croire transporté quelques années en arrière. Tout le matériel de piste est soviétique et les mécaniciens sont encore habillés de leur salopettes noires ( très pratiques d'après les dires d'Allemands de l'Ouest) et bien dans la tradition des "Schwarzmänner" de la grande Luftwaffe de 1936-1945 (Photo Jean-Michel Guhl).
Source: La revue Air Action n°28 de juillet 1991.

Alignement de MiG-29 roumains dont le n°48, au premier plan, équipé de paniers à roquettes de 57 mm (Photo O. Klene).

Cockpits avant et arrière aven écran multifonction digital : Middle Up Display (Photo O. Klene).

MiG-29UB n°15 roumain à l'atterrissage à Mihaïl Kogalniceanu avec parachute de freinage en phase d'extraction (Photo O. Klene).
Source des trois photos: La revue Air Fan n°155 d'octobre 1991.


"" Encore un défi gagné par Alain ""

Tous les commentaires sont d'Alain :


J'ai ressorti de mes cartons un MIG-29 Monogram; le premier du genre au 1/48.
L'objet a été édité en ... 1988. C'est le plan qui le dit: Le contenu de la boite est à l'image habituelle de Monogram: robuste.
A l'époque l'avion était peu connu et l'industriel de Morton Grove a fait ce qu'il a pu... des lignes de structure légères et en relief... quelques détails pas tout à fait  adhoc.
Entre Académy, ICM et d'autre ce Mig-29 Monogram n'est pas forcément le plus juste, mais pas le plus mauvais non plus.



Les grappes de plastique.




Avant de commencer les travaux parfaitement résumés par Olivier, création d'un plan au 1/48 à partir d'un plan Tchèque au 1/72. Plus facile pour "rectifier" certaines formes et/où créer les lignes de structures.
Quand on a la possibilité de faire du format A3 c'est facile( à partir du plan au 1/72) : un coefficient d'agrandissement de 150% et le tour est joué. Quand on ne dispose que de format A4... il faut utiliser du scotch!

A gauche le plan reconstitué ; à droite le plan au 1/72


Avant de monter quoique ce soit, quelques travaux préparatoires.
Décalquer le plan au 1/48 pour pouvoir visualiser :
- les motifs ( "chirurgie" lourde ).
- disposer d'un plan transparent pour positionner au moins mal les lignes de structures.
Deux exemples:
- les pieds de dérives devront être raccourcis et la corde des gouvernails augmentée.

- les ailes devront être amputées sur deux axes :
 * raccourcir l'envergure sur sa longueur de 1 cm par ailes.
 * diminuer la largeur de chaque aile de 0.8 cm.

La feuille de décalque transparent permet de visualiser facilement les lignes de structure à graver.
Les améliorations nécessaires effectuées, je passerai à la deuxième phase préparatoire : la gravure.






On continue le petit boulot... à la vitesse de l'escargot.
Apres avoir rebouché les rares lignes de structure en creux, ablation des sections d'ailes superflues.




Les ailes et les dérives sont finies (ajouts et gravures).



Le fuselage est trop long. Amputation au niveau du nez de 1.5 cm de matière. Le nez sera, en tout état de cause à revoir car son profil est erroné.






La gravure étant achevée sur le fuselage supérieur, on va rentrer dans de la réelle "chirurgie lourde". La version de la boite est supposée illustrer un "Fulcrum" A  9-12.
Je préfère m'orienter vers une version "bossue" la 9-13 ou S. On y va en équarrissant le dos et en virant, au passage, les deux bulbes sur les côtés qui n'existent pas sur la version.  Une bosse récupérée sur un kit OEZ du Mig 21 fera en grande partie l'affaire.


Il est loin d’être fini. La gravure est achevée à 95% ( sauf l'avant), mais comme on le voit sur les photos, il y a encore "un peu de ponçage".
J'en ai profité pour rajouter une extension manquante sur les ailes.

Le "gros oeuvre" est terminé. 

Avant d'assembler les deux moitiés de fuselage, un petit passage par l'arrière du cockpit , bien vide d'origine.


D'ailleurs, il faut lui faire un siège car celui de Monogram est ... incompréhensible et très éloigné du K36. Monogram divise son siège en 4 parties . L'assise (inclus dans la baignoire, les cotés (affublés de ce que l'on peut supposer être le harnais(?) et le dossier...
Pour rire les flancs du siège..


J'ai refais les flanc en tôle de boisson gazeuse, aux quels j'ai ajouté les accoudoirs en repris le haut pour qu'il soit plus conforme au siège réel. peint en noir avec son pilote, ça fera illusion.


Dans la foulée j'ai peins le tableau de bord et le cockpit. (pas encore terminé)


La représentation de l’ouïe d'évacuation des gaz du canon est fausse, donc refaite.




Les tuyères sont terminées.


Le cockpit est terminé... mais pas le pilote!


Assemblage des deux moitiés de fuselage et confection de l'apex sur le pitot. (on voit mieux la forme sur l'ombre...)
Il reste à compléter la greffe du nez refait... et la gravure comprise entre le nez et le cockpit!




Le nez et la gravure de l'avant sont achevés.




Les ailerons sont positionnés trop loin vers l'arrière. Il faut les "remonter" vers les ailes de 1,5 cm... et raccourcir leurs supports! on voit bien la différence quand la maquette est posée sur le plan.




Aménagement de la plage avant, très dépouillée d'origine.. Un peu de CP, de fil électrique et d'alu adhésif ( toujours les mêmes ingrédients), et de la peinture.
L' APU taillé dans de la grappe et percé.


Le train avant est complété avec du fil électrique et de la CP  (Monogram n'ayant pas jugé utile de fournir le garde boue..).


La verrière dispose d'un horrible petit joint rose. il faut donc le peindre ( plus durable que les décals). Un peu de masquage...
Après avoir peint le dessous en gris clair, passage des différentes teintes. Le sable ( très clair - un peu comme celui d'un KFIR..).
Le marron.
Le vert "clair".
Le vert "foncé".

Une autre étape de franchie...



Aujourd'hui peinture d'une antenne oubliée sur la bosse, la sortie de canon. 
Puis patine ( raw umber à l'huile + white spirit); pose des décals,  quelques antennes sur les dérives , les ailes, et les ailerons. La patine révèle la gravure...


Dans les divers, il y a les trains, les antennes... et le reste plus tard. Les trappes de trains se voient ajoutés des biellettes, les phares et leur fil d'alimentation..

On arrive doucement vers la fin.
Faute d'autres pièces dispos, j'ai retenu la configuration de Monogram (peu utilisée):
- 2 R27 (AA A10 ALAMO en norme OTAN)
- 4 R60 (APHID en norme OTAN) sur affût jumelé.









Ça y est ; il est achevé. Tous ces efforts pour représenter un MIG 29 9.13 du 115 Régiment de la Garde des VV-S; basé à KOKAYTY en 1989 (avant que cette base soit intégré à l'UZBEKISTAN).





 
Alain / Jean - Marie


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