Lippisch Li P.13a.
"" Alexander Lippisch, der Mann des Deltas ""
German Project WW II
Maquette Revell au 1/48. Référence : 04 500.
Historique : La revue Air Fan, dans la rubrique sur l'analyse des nouveautés, année 1992.
La revue Histoire et Maquettisme, article de Paul Malmassari, année 1992.
Réalisation maquette et photos, par mon ami belge René-Philippe Lieutenant.
Historique : L'Historique de ce chasseur sera très court puisqu'il ne sera pas construit pour cause de fin de guerre.
Conçu par le Professeur Alexander Lippisch fin 1944 comme chasseur supersonique, il présente une silhouette non conventionnelle dans la mesure où le fuselage se confond avec la dérive, au point que le poste de pilotage est noyé dans le profil à mi-chemin environ.
Le Lippisch P.13a est l'un des projets les plus révolutionnaire de l'arsenal des armes secrètes de la dernière chance de Hitler. Il était une évolution du petit planeur delta DM-1 (Darmstadt München) dont un exemplaire fut construit durant la Deuxième Guerre mondiale. Alors que la structure du DM-1 était en bois, matériau non stratégique favorisant une fabrication aisée ne requérant ni outil coûteux ni main-d’œuvre spécialisée, celle du Li P.13a devait être en métal. De configuration tout delta et ayant une envergure de 6 m pour une longueur de 6,70 m, sa propulsion devait être assurée par un moteur-fusée Walter pour le décollage et par statoréacteur devant permettre à ses 2,3 tonnes d'atteindre l'hypothétique vitesse de 1 600 km/h.
Construction et surfaces de contrôle du Lippisch Li P.13a.
Le DM-1 était seulement enduit d'une peinture de protection contre les intempéries incolore, de plus il n'y avait pas de matériau de remplissage utilisé pour couvrir et lisser les trous de clous dans les planches.
Source des deux photos: Lippisch P.13a et Experimental DM-1 Vol.67 aux éditions Schiffer Publishing Ltd 1993.
La particularité de la propulsion résidait dans son moteur à granulés de charbon, consommant 500 kg de charbon raffiné en une demi-heure de vol, dans un mélange avec du pétrole pulvérisé enflammé dans la chambre formée par la partie centrale de l'aile.
L'angle d'attaque des ailes est de 60 degrés. En plus des dérives et élévateurs, la sortie du réacteur est aussi équipée de volets mobiles. Il restait sur ce point à régler le problème du refroidissement.
Comme sur beaucoup d'appareils conçus à la fin de la guerre, l'atterrissage se fait sur un ski central. Sur le décollage, les éléments manquent : la fusée d'appoint est prévue pour le décollage et pour atteindre la vitesse nécessaire à la mise en route du réacteur (voir les autres projets à base de réacteur Lorin), mais nous n'avons trouvé nulle part d'indications sur un éventuel chariot *, pas plus que sur une configuration Mistel autre que celle des essais du Li P.12 et du DM-1, son équivalent non motorisé.
* De mon côté j'ai cherché aussi, mais il n'existe aucune indication sur éventuel chariot.
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