Delage D8SS (Vitrine Chanel).

 




"" Entouré de techniciens de grande valeur ""


Maquette Heller au 1/24.   Référence : n°720.






Historique : Le premier paragraphe, page 5, du livre La petite Encyclopédie de l’Automobile (1885-1940), aux éditions Slovart Bratislava 1981 et S.N.R. Baudouin. 

Historique du constructeur Delage : Le livre l'Univers des Voitures (1886-1940), aux éditions Gründ, pour l'édition française, septembre 2001. Adaptation française : M. Jean-Pierre Dauliac.


Je présente tous mes remerciements aux éditions Gründ pour l'utilisation de cet historique.



Réalisation maquette et diorama par mon ami Francis Michelet du Forum le Club les Maquettistes.

Les photos sont de l'exposition de Labry (54) France.




Historique : Lorsqu'on fait un retour en arrière pour juger du développement des véhicules à moteur, on est obligé de constater qu'aucun autre produit de la technique moderne n'a influencé et attiré autant l'attention de l'homme que l'automobile. 

Que d'esprit d'invention, de travail créateur et constructif, d'essais multiples et d'expériences n'a-t-il pas fallu pour que l'automobile parvienne au stade d'instrument utilisé chaque jour, tel que nous le pratiquons aujourd'hui. Ne soyons donc pas étonnés si l'immense public motorisé, la jeunesse notamment, manifeste un si grand intérêt à tout ce qui a trait à l’automobile, à sa puissance, sa forme, aux détails techniques et aussi, à son histoire.


Les voitures de Louis Delage (1874-1947) sont sans aucun doute parmi les plus belles jamais fabriquées en France avant la guette de 1939. Ingénieur des Arts et Métiers, Louis Delage commence sa carrière chez Peugeot, aux études et essais, avant de fonder sa propre marque en 1905.

Avec la collaboration de l'ingénieur Augustin Legros, il ouvre une petite usine à Levallois-Perret près de Paris. Au début, Delage sous-traite des fabrications pour d'autres constructeur, mais le premier modèle Delage ne tarde pas à être présenté, fin 1905. La voiturette Delage à moteur De Dion est engagée en course dès 1906 et gagne la Coupe des Voiturettes de 1908 (avec un moteur Causan à 4 soupapes).

Cette Delage D8SS (1931-1933) a été carrossée en 1934 par Fernandez et Darrin à Paris en cabriolet Mylord.

Les premières Delage sont des voiturettes à moteur De Dion 8 HP monocylindre. Delage proposera ensuite des quatre-cylindres Ballot.

Source des deux photos: L'Univers des Voitures (1886-1940) aux éditions Gründ 1981.

Louis Delage dans ses ateliers, à Levallois.

Source: Le guide de l'automobile française aux éditions Solar, Paris, 1988.

L'expansion de la firme oblige à un premier déménagement et la production atteint 300 voitures par an.

A partir de 1909, la gamme s'élargit à des quatre-cylindres (à moteur De Dion ou Ballot-Delage) puis à des six-cylindres maison en 1913. Parallèlement, Delage construit une formidable voiture de course, le type Y, qui remporte le GP de France 1913 et les 500 Miles d'Indianapolis 1914. Pour le GP de l'ACF 1914, Delage prépare des 4,5-litres à 2 ACT, distribution desmodromique, boîte à 5 vitesses et freins sur les quatre roues, mais les Mercedes sont alors imbattables.

La cruelle défaite des constructeurs français au Grand Prix de l'ACF 1908 avait refroidi les enthousiasmes pour la course. La concurrence se faisait plus âpre aussi sur les marchés mondiaux et le coût croissant des monstrueuses voitures de Grand Prix fit abandonner cette discipline pendant quelques années.

Le journal l'Auto qui avait organisé depuis 1908 d'intéressantes épreuves pour voiturettes créa pour 1911 une épreuve dite Coupe de l'Auto réservée aux voitures légères de trois litres de cylindrée et de 800 kg minimum. Delage, en pleine ascension, décida d-y participer avec une nouvelle voiture conçue spécifiquement pour la course, le type X, dont l'étude fut confiée à l'ingénieur Michelat.

Michelat révéla tout son talent en créant un moteur très avancé à quatre cylindres et grandes soupapes horizontales actionnées par culbuteurs. La boîte de vitesse avait déjà une cinquième surmultipliées très utile sur les droites du circuit de Boulogne.

La Delage de Bablot battit la Peugeot de Boillot tandis que deux autres Delage prenaient les troisième et quatrième places.

Légende photo : La Delage Type X de 1911 créée pour la Coupe de l'Auto retrouve ici le circuit de Boulogne où elle remporta son premier succès.

En 1911, Delage présenta une voiture de course, la X, dont le moteur avait été conçu dans ses ateliers par l'ingénieur Michelat. C'était un trois litres qui développait 50 ch à 3 000 tr/mn. Engagées en compétitions, les Delage X terminèrent la Coupe de l'Auto en 1re, 2e et 3e position, la 4e voiture ayant abandonné. Delage demanda alors à Michelat de lui dessiner une voiture de plus grosse cylindrée. Le résultat fut le modèle Y.

La X avait un trois litres, la Y eut un six litres; la X développait 50 ch, la Y développa 105 ch. Les voitures étaient de conception toute nouvelle, et elles furent engagées par l'usine dans le Grand Prix de France où elles terminèrent 1e, 2e et 5e. En 1914, Delage se couvrit de gloire aux Etats-Unis où ses voitues remportèrent les 500 Miles d'Indianapolis (1e et 3e).

Légende photo : La Delage Y est le type même de la grande voiture de course d'avant la guerre de 14-18. Elle fut la rivale heureuse des fameuses Peugeot, Vauxhall, Pope Toledo et autres Mercedes de Grand Prix.

Source des deux photos: Fiches techniques Edito-Service S.A. aux éditions Atlas (Photos G. Blanchet et J.-P. Caron).


A l'époque, la production atteint 150 châssis par mois. La guerre porte les effectifs de l'usine à 3 000 personnes.

Après 1918, Delage lance un nouveau modèle, la CO, une puissante six-cylindres à soupapes latérales déjà produite pour l'armée, suivie de la CO2 à soupape en tête. Pour le prestige, Delage en dérive des modèles de compétition qui s'illustrent en côte tout en préparant des voitures de Grand Prix pour la formule 2-litres.

Ces voitures à moteur V12 dû à l'ingénieur Planchon courent avec un certain succès en 1924 et 1925 et font place pour 1926-1927 à la formidable 1500 huit-cylindres (de l'ingénieur Lory) qui fait de Delage le virtuel champion du monde 1927. 

Son premier nom fut la "grand sport", en 1921, importées aux Etats-Unis dès 1920, les CO/CO2 Delage y concourent beaucoup au prestige de la voiture française de luxe; elles coûtaient la bagatelle de 12 500 dollars, soit le prix d'un châssis Duesenberg SJ en 1932 !Source: Guide de l'Automobile Française aux éditions Solar, Paris, 1988.

             Source: Guide de l'Automobile Française aux éditions Solar, Paris, 1988.

La Delage Grand Prix 2LCV eut une vie relativement courte. Équipée de deux compresseurs en 1925, elle remporta le G.P. de l'ACF à Monthléry. 

Source: Fiche Edito-Service S.A. aux éditions Atlas (Photo J.-P. Caron). 

L'ingénieur en chef de Delage, Charles Planchon, dessina pour la saison 1923 une voiture de course à moteur V12, la 2LCV, dont les débuts furent si médiocres que Louis Delage le mit séance tenante à la porte. Mais il eut la bonne idée de garder la voiture, dont il avait bien vu les qualités. Mise au point par son proche collaborateur Albert Lory allait collectionner les victoires.

Une nouvelle formule, limitant la cylindrée à 1 500 cm3, devait entrer en vigueur et 1926 et Lory dessina un huit-cylindres à compresseur qui devait beaucoup au chef-d'oeuvre de Planchon. Il était cousu de petits boulons avec pas moins de vingt et un pignons pour entraîner la distribution et les accessoires. Les pièces mobiles étaient portées sur une centaine de roulements.

Avec deux compresseurs, la puissance atteignait 170 chevaux et le rendement battait tous les records : 113 ch/litre. Lory n'eut pas à craindre pour sa place. La 1500 fit une saison prometteuse en 1926 et triomphale en 1927; elle finit par donner à Delage le premier titre de champion du monde des constructeurs. Louis Delage avait atteint son but, et il revendit ses voitures à des amateurs britanniques. Dix ans plus tard, la Delage 1500 gagnait encore des courses en Angleterre.

Légende photo : Soixante-cinq ans après ses débuts, la Delage 1500 huit cylindres reste une des voitures de course les plus complexes jamais construites. Elle remporta le premier championnat du monde en 1927 et gagna encore des courses dix ans plus tard.

Source: Fiche technique Edito-Service S.A. aux éditions Atlas (Photo Gilles Blanchet).


En production, Delage a présenté la GL (Grand Luxe) à moteur six-cylindres à 1 ACT de six litres destinée à rivaliser avec l'Hispano H6. Avec un empattement de 385 cm, elle dispose de 100 ch et dépasse 130 km/h. Il n'en est produit que 180 exemplaires, sans doute vendus à perte.

Pour épauler ses luxueuses six-cylindres, Delage doit créer une famille de 2-litres quatre-cylindres économiques.

La DE à soupapes latérales est produites à 3 600 exemplaires en deux ans. Les DI, DIS et DISS, à moteur culbuté sont produites de 1923 à 1928 à plus de 10 000 exemplaires. La nouvelle génération de six-cylindres rapides apparaît fin 1926 avec la DM qui, avec les modèles dérivés DMS et DMN atteint environ 2 500 exemplaires. 

L'un des plus beaux fleurons de la marque Hispano-Suiza : la H6 B 32CV. Le modèle présenté ici est un torpédo de 1921, vitesse maxi : 130 km/h.

Source: Fiche technique Edito-Service S.A. aux éditions Atlas (Photo Fontenat/Rétroviseur). 

Louis Delage ne fut pas toujours fidèle à sa célèbre devise "ne faire qu'une chose mais bien la faire". Dans les années vingt, qui fut la grande époque de sa marque, il présenta une déconcertante variété de modèles où l'on chercherait en vain une politique commerciale cohérente.

Ces modèles furent presque tous dessinés par des ingénieurs différents, ces voitures avaient un point commun : elles étaient toutes, sans erreur possible, des Delage, avec des proportions justes, de solides qualités routières, une fabrication soignée et un prix de vente raisonnable.

Le meilleur atout commercial de la firme dans les années vingt fut la quatre-cylindres DI. Elle était dérivée de la DE, avec le même châssis, mais un nouveau moteur à soupapes en tête. Après des débuts difficiles, elle se montra robuste et bien au point. Comme toutes les Delage, elle portait avec le même chic les carrosseries les plus diverses, depuis la berline familiale, jusqu'au torpédo ponté. Cette versatilité lui permit de séduire une clientèle très diverses, et d'être construite à près de dix mille exemplaires. La DI aura une nombreuse descendance puisqu'elle donnera le jour à une version six-cylindres, la DM, dont sera dérivée la prestigieuse D8 huit-cylindres qui sera à son tour "monnayée" en modèles quatre et six-cylindres.

Légende photo : La Delage DI fut le meilleur atout commercial de la marque dans les années vingt. Ce modèle robuste et bien proportionné se prêtait aux carrosseries les plus diverses; comme berline "transformable", de 1924.

Source: Fiche technique Edito-Sercice S.A. aux éditions Atlas (Photo Dominique Pascal).    

Pour Louis Delage, un créateur n'avait pas le droit à l'erreur; c'est ainsi qu'en 1923, après les débuts médiocres de la 2LCV de Grand Prix, il chassa sans autre forme de procès le chef de son bureau d'études, Charles Planchon.

Planchon avait cependant laissé le projet d'une quatre-cylindres de tourisme, la DI, dont l'étude fut terminée par son collaborateur Fregal Escure. La DI fut présentée en 1924, mais n'apparut pas comme une réussite. A la suite d'un défaut de commande de distribution, le moteur avait la fâcheuse habitude de perdre sa puissance en quelques centaines de kilomètres. Louis Delage, suivant son habitude, ne prit pas de gants. Il montra la porte à Escure et le remplaça par l'ingénieur Louis Gaultier, qui avait déjà travaillé chez Delage.

Gaultier eut vite fait de corriger les défauts de la DI, qui devint alors un des meilleur atouts commerciaux de la firme. Louis Delage, qui avait pour devise "ne faire qu'une chose mais la faire bien", jugea opportun d'en tirer une version à hautes performances, la DIS, avec un moteur poussé à 50 ch (au lieu de 36 ch). Ce fut également un modèle très apprécié, construit à près de mille exemplaires. La DIS avait les qualités des Delage : fabrication soignée, proportions impeccables, performances, robustesse. Elle apparaît aujourd'hui comme le modèle des années vingt le plus réussi.

Légende photo : La Delage DIS était la version à hautes performances de la DI, dont elle conservait les qualités essentielles - robustesse et fabrication soignées - avec des performances plus élevées.

Source: Fiche technique Edito-Service S.A. aux éditions Atlas (Photo Dominique Pascal / Autopresse). 

La nouvelle gamme des six-cylindres Delage est présentée au Salon 1926. Elle est constituée des modèles DM, DMN et DMS, et représente parfaitement les ambitions nouvelles de la marque : produire des voitures à la fois simple, luxueuses et performantes.

L'excellente mécanique, qui équipe la 17 CV Delage dans la version 3 litres sport DMS, est l'oeuvre de l'ingénier Maurice Gaultier. Celui-ci fut chargé de la mise au point de l'ensemble des nouveaux six-cylindres, encore considérés aujourd’hui comme les meilleur moteurs de la marque, surtout dans la version DMS, la plus poussée.

Tant sur le plan de la conception de l'ensemble châssis/mécanique, que pour la carrosserie, la DMS est une voiture tout à fait remarquable. Elle est à l'époque brillante en compétition (Paris-Nice) et appréciée par les grands carrossiers automobiles qui peuvent s'exprimer sur son châssis.

Légende photo : Nombreuses sont les qualités qu'il faut reconnaître à cette grande classique. Elle matérialise en tout point le slogan le plus célèbre de la marque : "Rapide et silencieuse elle passe, c'est une Delage".

Source: Fiche technique Edito-Service S.A. aux éditions Atlas (Photo J.-P. Caron).


Une autre gamme de six-cylindres économiques type DR apparaît en 1927 : ces DR 14 CV sont produites à 5 300 exemplaires jusqu'en 1929. Cette année là, au Salon de Paris, Delage présente une nouvelle famille de voitures, les D8 à huit-cylindres en ligne à culbuteurs de 4 060 cm3. Leur châssis très équilibré va faire le bonheur des carrossiers jusqu'en 1933 et la D8 va accumuler les récompenses dans les concours d'élégance qui fleurissent à partir de 1930.

Mais elle s'illustre aussi à Montlhéry en 1931 où une D8S au moteur poussée à 125 ch bat plusieurs records ) plus de 175 km/h de moyenne. Pour compléter son offre avec des modèles moins chers, Delage présente en 1930 la série D6 (six-cylindres 3-litres 17 CV) et DS (six-cylindres 2,5 litres 14 CV). C'est la crise et il faut revenir à des modèles plus abordables avec la D6-11, six cylindres 2-litres à roues avant indépendantes. Cette gamme est complétée par la D4 et D8-15/D8-15S , mais leur insuccès aggrave la situation financière de l'usine. Fin 1934, une nouvelle gamme est présentée (D6-65 et D8-85/105) avec de nouveaux moteurs, des roues avant indépendantes et des freins hydrauliques.

En 1935, Delage se voit contraint financièrement de passer sous le contrôle de son plus gros concessionnaire, qui cède les droits d'exploitation de la marque Delahaye. Des Delage seront produites jusqu'en 1953 sur des châssis Delahaye équipés de moteurs de cette marque ou des moteurs Delage spécifiques hérités de la D6-65.

Louis Delage qui vit modestement depuis 1939, meurt en 1947.  

Le carrossier Letourneur et Marchand de Paris crée en 1928 le Coupé Aérosport, ici un châssis huit cylindres D8-120. 

Depuis 1935, les Delage sont fabriquées par Delahaye, mais conservent des moteurs spécifiques sur la plupart des modèles. Cette D6-75 de 1939 possède un beau moteur de 3 litres qui sera repris de 1946 à 1953.

Source des deux photos: L'Univers de voitures (1886-1940) aux éditions Gründ 1981.


"" Le sujet, la Delage D8SS ""

La D8 généralement considérée comme l'archétype de la Delage : d'une construction très soignée et d'une élégance sans défaut, capable de porter avec le même chic les robes les plus strictes comme les plus extravagantes. Comme bien des Delage, cependant, la D8 était un peu trop lourde pour sa puissance. Louis Delage, qui connaissait sa clientèle, sacrifiait volontiers les performances au profit du silence et du raffinement.

Le catalogue proposait cependant cependant aux amateurs un modèle plus poussé, la D8S, avec un châssis redessiné, et un moteur plus puissant. Ce n'était pas encore un bolide mais une routière efficace. Il y avait encore moyen de faire mieux. C'est ce qu'avait compris l'agent de la marque à Londres. Pour les clients qui en manifestaient le désir, il remplaçait le carburateur Delage par quatre carburateurs SU, et augmentait le taux de compression.

Une dizaine à peine de D8S furent ainsi modifiées outre-Manche, avec la désignation (officieuse) de D8SS. A croire l'historien anglais David Scott-Moncrieff qui a possédé une de ces voitures, elle était capable, avec suffisamment d'élan de frôler les 160 km/h en pointe. La douce Delage touchait alors au royaume des Bugatti.

"" Caractéristiques de la D8SS ""

Moteur : 8 cylindres; soupape en tête; cylindrée, 4,06 ltres; puissance, 140 ch à 4 000 tr/mn.

Transmission : Roues arrière motrices; boîte de vitesse à 4 rapports.

Dimensions : Empattement, 3,32 m; voies, 1,42; poids 1,850 kg.

Performances : Vitesse de pointe, 160 km/h.

Quand je vois la tête de la personne au volant de cette voiture , c'est mon sosie, et pourtant non.

Source article et photo: Fiche technique Edito-Service S.A. aux éditions Atlas (Photo Ernoult Features).


"" Francis, la D8SS et sa maquette "" 

La photo qui a servit à Francis à effectuer son diorama.












Jean - Marie


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