Bristol / Ferranti "Bloodhound".
"" Le "Bloodhound", proche du "Bomarc" ""
Maquette Airfix au 1/76 (2 boîtes) ou HO/OO. Référence : 02 309.
Historique : Les quatre derniers paragraphes (page 161), de l'Encyclopédie des Armes, volume 1, aux éditions Atlas, Paris, 1988.
Les fusées et missiles d'aujourd'hui, par Bill Gunston, aux éditions Elsevier Séquoia, Paris / Bruxelles, 1979.
Réalisation maquette, diorama et photos, par votre serviteur.
Toutes les photos du Bristol "Bloodhound", sont de la collection personnelle de M. Alain Bertini.
Historique : Aujourd'hui, un appareil volant à basse altitude doit pouvoir se défendre à la fois contre l'artillerie et contre les missiles, qui, utilisés conjointement, ont une efficacité redoutable, les conflits du Moyen-Orient et du Viêt-nam en ont fait la preuve. La plupart des armées ont adopté cette défense mixte, quoique la Grande-Bretagne, en autres, préfère miser exclusivement sur les missiles ("Blowpipe" et "Rapier"). Certains systèmes, comme le "Roland" 2 et le "Chaparral", sont très mobiles et déployés à l'avant. D'autres le sont moins et ne peuvent être immédiatement opérationnels. C'est le cas du "HAWK" et du "Rapier" version tractée.
A l'Ouest, le seul missile air-sol récent efficace à haute et basse altitude est le "Patriot", appelé à remplacer le "HAWK" et les Nike-"Hercules" de l'armée américaine. Mis à l'étude en 1965, il n'a pu être livré qu'en 1983, et ses coûts de production ont considérablement augmenté entre-temps. Il est donc peu probable que beaucoup d'utilisateurs actuels du "HAWK" aient les moyens de s'en doter.
De tous les pays du monde, c'est l'U.R.S.S. qui a le plus investi dans la mise au point des missiles antiaériens. La plupart ont été utilisés en opération en Afrique, au Moyen-Orient et en Orient. Certains avec succès, d'autres avec des résultats nuls, comme par exemple au Liban durant l'été 1982. Bien souvent, ce sont les hommes qui portent la responsabilité des échecs, par manque d'entraînement ou méconnaissance du matériel.
Très répandus aujourd'hui, les missiles portables, comme le SA-7 ou le "Redeye", ont fait la preuve de leur efficacité, le cas échéant contre des avions civils; entre les mains des guérilleros et terroristes de tous bords. Les modèles plus modernes, "Stinger" et "Blowpipe", sont encore plus performants.
Photo d'un Bristol "Bloodhound Mk 2 prise dans un Musée en Ecosse.
Collection personnelle de M. Alain Bertini.
L'endurance et la mobilité sont les atouts essentiels d'un système SAM. Le "Rapier", mis en oeuvre avec succès aussi bien dans les étendues désertiques de l'Arabie que dans le climat froid des Malouines, a démontré sa fiabilité.
La mise à feu d'un Raytheon "HAWK". Ce missile est le SAM le plus répandu au sein des armées occidentales. Construit sous licence par la France et l'Allemagne, il équipe les forces armées de ces deux pays. Contamment amélioré depuis sa mise en service, cette arme demeure efficace et fiable.
Une unité de tir "Roland" de la Bundeswehr, qui utilise comme véhicule porteur un blindé "Marder". Deux missiles sont prêts à l'emploi avec huit autres en réserve.
Source des quatre photos: L'Encyclopédie des Armes, volume 1, aux éditions Atlas, Paris, 1984.
Un artilleur soviétique braquant son SAM prtable SA-7 "Grail".
Source: Les missiles, histoire et stratégie aux éditions Bordas, Paris, 1984.
L'Armée britannique est l'un des acheteurs du "Blowpipe", extrêmement attractif et efficace contre cibles aériennes, blindages légers et navires.
Tout lancement de "Patriot" est impressionnant, spécialement quand l'action est fixée sur un instantané; presque certainement pris à WSMR en 1977
Un soldat d'infanterie de l'US Army tirant un "Redeye" (aucune référence de lieu, de date ni d'unité).
Source ses quatre photos: Les fusées et missiles d'aujourd'hui aux éditions Elsevier Séquoia 1979.
Élaboré comme SAM pour la RAF par Bristol Aeroplane Co. et Ferranti pour la défense nationale, sous le nom de code de Red Duster, ce système d'arme se révéla extrêmement heureux et, à la différence de la plupart des premiers missiles britanniques obtint un succès de vente à l'étranger.
Ce missile possédait une configuration inhabituelle ""Twist and Steer"", les plans aérodynamiques étant similaires à ceux du "Brakemine". Le plan de queue était fixe et un radar d'autoguidage semi-actif actionnait les ailes mobiles opérant séparément ou ensemble. Lancé à 45° d'élévation par un lanceur de longueur zéro au moyen de quatre moteurs de décollage Bristol-Aerojet à propergol solide, reliés par un anneau de poussée commun, le "Bloodhoung" volait en croisière à l'aide de deux statoréacteurs, l'un au-dessus, l'autre au-dessous.
Le statoréacteur Thor fut conçu par Bristol Aero-Engines, essayé sur un véhicule expérimental baptisé "Bobbin" (bobine) et équipé de deux moteurs plus petits, et devint en 1956 l'un des premiers statoréacteurs conçus pour des vitesses supérieures à Mach 2 disponibles dans le monde. D'un diamètre de 400 mm, la première version comportait une pompe centrifuge entraînée par une turbine à air forcé, un allumeur pyrotechnique et des gouvernes automatiques, la poussée au niveau de la mer à Mach 2 étant de 2 393 kg. Le réservoir de kérosène était formé de cellules souples se dégonflant sous la pression de gaz extérieurs.
Les "Bloodhound" 1 de série furent d'abord livrés par la GW Divisional Factory de Bristol Aircraft à Cardiff, à la fin de 1957, après un développement très réussi réalisé à Aberporth et Woomera. Les Air Defense Missile Squadrons du Fighter Command de la RAF furent déployés en 1958-61 pour protéger les bases de bombardiers du type V.
Bien que liée au Control and Reporting Network, chaque base de "Bloodhound" avait besoin d'un radar intermédiaire plus proche que ceux des stations de surveillance type 80, et la réponse vint avec le nouveau radar tactique tridimensionnel de Metropolitan-Vickers relié à un ordinateur de traitement des données à grande vitesse. Celui-ci alimentait en données de l'objectif les unités de tir comprenant en général quatre sections de 16 lanceurs chacune. Chacun des lanceurs d'une section était automatiquement pointé en azimut par un TIR, dans le cas du "Bloodhound" 1, le BTH (plus tard AIE) Sting Ray.
Un codage individuel reliait chaque missile de la section à son propre TIR. A Woomera, plus de 12 objectifs furent effectivement détruits par des "Bloodhound". Le missile opérationnel possédait une charge offensive type ""continuous-rod"" équipée de détonateurs EMI. En 1958, le ministère de l'Air suédois acheta pour évaluation une quantité de systèmes "Bloodhound" 1 et, en 1959, la RAAF commanda le système complet qui, pendant 15 ans, équipa un squadron et des détachements de celui-ci, à Sidney, Scarwin et NW Cape.
Bristol Bloodhound Mk 2, dans un Musée à Edimbourg East-Fortune (Ecosse).
Bristol Bloodhound Mk 2, Musée de Cosford (Angleterre).
Source des trois photos: Collection personnelle de M. Alain Bertini.
En 1958, commença l'élaboration du "Bloodhound" 2 doté d'un missile aux meilleures performances en vol, bénéficiant d'un guidage par CW et possédant de meilleures capacités destructives contre des cibles volant à basse altitude. Un peu plus long, le missile possédait les derniers statoréacteurs "Thor" et de plus grands moteurs de décollage. Le système complet accédait au grade supérieur et fut conçu en version portable ou à base fixe. Le système portable utilisait le TIR Ferranti Firelight (Ferranti avait depuis le départ, été le plus grand sous-traitant du système complet) tandis que la version base fixe employait le AEI Scorpion plus puissant, un radar à effet Doppler opérant sur les gammes I/J mais devantêtre démonté avant transport.
Le "Bloodhound" 2 entra en service dans la RAF en 1964 et fut livré la même année à la Suède et à la Suisse. Ces deux commandes étrangères furent les plus importantes enregistrées jusqu'alors pour un missile britannique.
La désignation suédoise est RB-68; deux escadres demeurent opérationnelles. La désignation suisse est BL-84; deux bataillons disposent de 64 lanceurs; un deuxième simulateur d'entraînement a été livré par Ferranti en 1976. La RAF utilise le Mk 2 sur de nombreux théâtres d'opérations.
La RAF utilise des radars Marconi Type 82 pour pour le réseau de surveillance relié aux systèmes "Bloodhound". Dans l'arrière plan, un radar Plessey HF pour déterminer l'altitude des cibles. Le "Bloodhound" est également mis en oeuvre par la Suisse et Singapour (Photo MoD).
Source: L'Encyclopédie des Armes, volume 1, aux éditions Atlas, Paris, 1984.
Écorché du "Bloodhound" sans moteurs de décollage.
Source: Les fusées et missiles d’aujourd’hui aux éditions Elsevier Séquoia, Bruxelles, 1979.
Les deux dernières photos de la collection personnelle de M. Alain Bertini du Mk 2, Musée en Ecosse.
Photo rare d'un "Bloodhound" tiré par Land Rover : C'était lors du Meeting de Farnborough en septembre 1957. L'article disait ceci : Les avions commerciaux et de tourisme laissent, cette année, la vedette aux redoutables chasseurs, bombardiers et surtout aux missiles téléguidés dont le Bristol "Bloodhound" est une illustration qui ne manque pas d'impressionner.
Source: La revue Aviation Magazine n°235 de septembre 1957.
"" Le "Bloodhound" d'Airfix ""
Cette maquette ne date pas d'aujourd'hui, à part Airfix et Frog à cette époque se sont intéressés à ce missile.
J'ai utilisé deux boîtes pour réaliser le diorama, j'avais hâte de faire cette réalisation, car l'idée me trottait depuis de nombreuses années dans la tête. Une boîte se compose de 65 pièces, 5 personnages et Pollux qui est le chien (et oui même en HO/OO, il peut y avoir beaucoup de pièces.
Le moule étant ancien, il faudra effectuer un ébavurage en règle, ponçage, et masticage, sinon les défauts apparaîtront quand la peinture aura été effectuée; bien regarder le plan lors du montage, car beaucoup de pièces sont mobiles.
Les roues ne sont pas à la hauteur, je voulais les changer, mais je me suis contenté de les améliorer en bouchant le trou dans l'axe de la roue.
Le Land Rover méritait qu'on s'attarde dessus, ce que j'ai fait, je sais tout cela disparaît ensuite, sauf que je n'ai pas collé le toit et que l'on peut voir les modifications (J'ai un témoin qui a vu le Land Rover amélioré, Alain). Voici les modifications : Plancher, sièges, volant (attention à droite), levier de vitesse, vitres, dossier et pour finir les feux de signalisation, ne manque que les plaques d'identifications, je cherche......
J'ai mis d'autres figurines, d'une boîte Airfix n°03302 au 1/72, qui s'appelle R.A.F. Refuelling Set, elles sont légèrement plus grandes mais beaucoup mieux réalisées, et deux toutous...
Pour le diorama, tout simple, un cadre acheté dans un magasin Action, valeur 1€, j'ai enlevé le verre, retourné le présentoir pour la photo, pour y faire le tarmac; la peinture adhère facilement dessus, il faut juste découper un vieux bout de calendrier pour augmenter l'épaisseur.
Peinture Humbrol : 9 - 18 - 19 - 21 - 25 - 30 - 33 - 35 - 53 - 56 - 61 - 67 - 135.
Peinture Revell : 5 - 302SM - 04.
Peinture Hobby Colour : H86.
Vernis mat, satiné et brillant du commerce.
Jean - Marie
Commentaires
Enregistrer un commentaire