Piasecki HUP "Retriever".






"" Descendant of the "Flying Bananas" ""

Maquette Mach 2. Référence : n°1272.









Historique : Les quatre premiers paragraphes page 1901, volume 8, de l'Encyclopédie des Armes aux éditions Atlas, Paris septembre 1989.
L'Encyclopédie de l'Aviation n°136 , aux éditions Atlas s.a. Paris 1984.



Réalisation maquette et photos, mon ami belge Jean-Marie Schimpfessel.
Transformation de la maquette Mach 2, en livrée "Buck Danny, le héros de la bande dessinée.





Historique : Un avion qui puisse se passer de piste aurait été précieux pour les opérations militaires de la Seconde Guerre mondiale. Mais ce ne fut que dans les années d'après guerre que l'on fabriqua en série ce genre d'engin. Au cours des années cinquante, les hélicoptères commencèrent à être utilisés pour un type nouveau d'opérations : l'évacuation des blessés au combat, la transmission des ordres, la recherche et le sauvetage.
Bien que l'intelligence humaine ait essayé durant des siècles de concevoir un engin à voilure tournante, ce ne fut qu'au XXe siècle, et avec l'avènement du moteur à combustion interne, qu'elle telle machine a vu le jour. Cependant, les problèmes techniques rencontrés annonçaient déjà que l'évolution de l'hélicoptère serait une longue histoire.
Les premiers appareils adaptés au domaine militaire firent leur apparition pendant la Seconde Guerre mondiale, en Allemagne où l'on fabriquait en nombre limité de petits engins d'observation et de plus grands appareils à usages multiples. Au même moment, Igor Sikorsky apparaissait comme le cerveau du développement de l'hélicoptère américain, et J.P. Bratukhin dirigeait une équipe de dessinateurs soviétiques mettant au point des appareils encore plus grands et plus puissants.
Dans le domaine militaire, la perspective de pouvoir aéroporter des hommes et des équipements dans des zones impraticables pour des avions conventionnels était fort attrayante. On effectua des essais, pendant les dernières années de la guerre, avec des hélicoptères opérants à partir de bateaux, dans des conditions climatiques extrêmes, allant de l'hiver de l'Alaska jusqu'aux moussons de Birmanie.  

Un Piasecki HUP-2, hélicoptère de transport birotor descendant de la fameuse lignée des "Bananes Volantes", ici aux couleurs de l'escadrille 23.S de l'Aéronavale dans les années soixante (photo Coll. J.M. Lefebvre).
Source: L'Encyclopédie de l'Aviation Mach 1, volume 8, aux éditions Atlas Paris 1981.

Le Focke-Achgelis Fa 61 piloté ici par Hanna Reitsch au cours d'un vol d'essai en 1938, fut le premier hélicoptère allemand couronné de succès. Ses deux rotors contrarotatifs étaient montés sur des longerons à chaque extrémités du fuselage. 
Source: La conquête de l'Air aux éditions Gründ Pars 1980. 

Digne successeur du FL 265, le FL 282 "Kolibri" suscita un vif intérêt chez les responsables de la marine allemande, qui, désireux d'en accélérer le développement, passèrent auprès du pionnier des hélicoptères une commande de trente prototypes et de quinze machines de présérie.
Source: Fiche technique Edito-Service S.A. aux éditions Atlas (photo Impérial War Museum, London / MARS London). 

TsAGI A-4 (musée de l'Aviation soviétique). Le A-4, qui vola pour la première fois en 1934, fut le premier appareil soviétique à voilure tournante produit en série. Propulsé par un moteur en étoile M-26 de 300 ch, il atteignait une vitesse maximale de 175 km/h (photo Novosti).
Source: La revue Connaissance de l'Histoire n°6 d'octobre 1978 aux éditions Hachette.

Sikorsky aux commandes de son VS-300 lors de son premier vol (captif) en septembre 1939.
Source: Le monde de l'Aviation aux éditions Princesse, Paris 1977. 

Des essais réussis avec des versions à flotteurs du R-4 mirent en lumière le potentiel de hélicoptère embarqué. On voit ici un R-4 équipé de flotteurs (HNS-1 dans la Navy) effectuant son premier amerrissage après avoir décollé du pétrolier Bunker Hill, en mai 1943 (photo Imperial War Museum).
Source: La revue Connaissance de l'Histoire n°6 d'octobre 1978 aux éditions Hachette.



Abandonnant la configuration dite "Banane" qui caractérisait le HRP-1, le constructeur américain mit au point le Piasecki Model PV-14, dont deux prototypes furent commandés par l'US Navy, sous la désignation de XHJP-1, à des fins d'évaluation. Un développement ultérieur de cette voilure tournante, le PV-18 (désignation US Navy, HUP-1) disposait de stabilisateurs horizontaux pourvus de dérives anguleuses. Trente deux HUP-1 dotés d'un Continental R-975-34 furent assemblés pour l'US Navy. 


""Piasecki HRP-1""
Un savoir faire récompensé: La firme américaine Piasecki Helicopter Corporation se consacra au domaine particulier de la voilure tournante dès 1940. L'expérience acquise au cours de la réalisation de nombreux projets expérimentaux permit à Piasecki de prendre, dès 1944, une place de premier plan dans le domaine de l'hélicoptère de transport lourd. Il réussit ainsi, au cours des premières années d'après-guerre, à mettre au point le premier appareil birotor de transport lourd, le PV-3. Appareil destiné à être servi par deux membres d'équipage et capable d'accueillir huit passagers ou six blessés sur civière, le PV-3 présentait la particularité de n^être équipé que d'un seul moteur d'une puissance de six cent chevaux. Ce propulseur actionnait les deux hélices contrarotatives qui étaient situées aux extrémités du fuselage. Cette disposition et la forme particulière adaptée du corps de l'appareil, permettait la mise à disposition de plus de 11,32 mètres cubes d'espace utilisable.
Un hélicoptère pour la Navy : Le potentiel du PV-3 convainquit l'US Navy. Une commande fut passée et les premiers appareils commencèrent à sortir des chaînes de montage à partir de 1948.
Utilisés comme appareils de transport, d'évacuation sanitaire mais aussi comme engin de recherche et de secours, à rayon d'action moyen, cet hélicoptère, employé sous la dénomination de HRP-1, rendit familière une silhouette en forme de banane et un surnom qui devait rester fameux (la photo représente le Piasecki HRP-1 "Rescuer" qui démontre ses possibilités de récupération en vol stationnaire).
Source : Fiche technique Edito-Service S.A. aux éditions Atlas (photo Boeing Vertol Compagny / MARS London.

Des essais concluants du pilote automatique Sperry sur un XHJP-1 aboutirent au développement du HUP-2 propulsé par un R-975-46 de 550 ch (410 kW) et dont la plus grande stabilité directionnelle permit l'élimination des dérives. Trois cent trente-neuf HUP-2 furent construits, dont cent quatre-vingt-treize pour pour l'US Navy; parmi ces derniers, quelques-uns baptisés HUP-2S furent équipés d'un sonar pour la lutte anti-sous-marine. La Marine nationale française acquit une quinzaine de HUP-2.

Cet appareil aux couleurs de la France était l'un des quinze exemplaires réceptionnées par l'Aéronavale.
Source: Fiche technique Edito-Service S.A. aux éditions Atlas (photo S. Nicolaou).

L'US Army passa commande, en 1951,  d'un nombre important d'exemplaires d'une version améliorée baptisée H-25A Army Mule. Propulsé par un R-975-46A et doté d'un dispositif de surpuissance, le H-25A avait une structure renforcée et des portes de chargement agrandies. Cinquante de ces machines furent plus tard cédées à l'US Navy, qui leur attribua la nouvelle désignation HUP-3, trois autres étant prises en compte par le Squadron canadien VH-21.
Lorsque, en septembre 1962, une nouvelle nomenclature fut adoptée, les HUP-2 et HUP-3 devinrent respectivement UH-25B et UH-25C.

"" Principales versions ""
HUP-1, première version de production; HUP-2, version équipée d'un pilote automatique; HUP-2S, version de lutte ASM; HUP-3, version renforcée rétrocédée par l'US Army.

"" Principaux pays utilisateurs ""
USA, France.

"" Caractéristiques du HUP-3 ""
Type : Hélicoptère utilitaire et de transport (Etats-Unis).
Moteur : 1 Continental R-975-46A en étoile de 550 ch (410 kW).
Performances : Vitesse maximale, 169 km/h; plafond pratique, 3 050 m; distance franchissable, 545 km.
Poids : A vide, 1 782 kg; maximal au décollage, 2 767 kg.
Dimensions : Diamètre du rotor, 10,67 m; longueur rotors tournant, 17,35 m; hauteur, 3,81 m; surface balayée par les disques des rotors, 178,76 m².

Le succès des essais menés à l'aide du pilote automatique Sperry entraîna l'apparition du HUP-2, construit à cent quatre-vingt-treize exemplaires pour l'US Navy. L'amélioration sensible de la stabilité longitudinale avait permis la suppression des empennages auxiliaires (photo Pilot Press Ltd).
Un Piasecki HUP-2 "Retriever" se pose sur le pont du croiseur USS Helena (CA-75) (photo US Navy).
Source des deux photos: L'Encyclopédie des Armes, volume 8 aux éditions Atlas 1989.
L'un des derniers et des plus perfectionnés des hélicoptères à moteur à pistons, le Vertol (Piasecki) HUP-2 "Retriever", à bord d'un porte(avions de la classe "Essex", où il était destiné à la liaison et au sauvetage (photo Smithso nian).
Source: La revue Connaissance de l'Histoire n°6 d'octobre 1978 aux éditions Hachette.


"" Le HUP-2 de "Buck Danny" ""
Quelques mots de Jean - Marie : Réalisation sur la base de la maquette Mach 2.
Pour la transformation, il faut récupérer les roues d'un Stirling de chez Airfix au 1/72, cela sera les flotteurs maison.
Il faut respecter l'immatriculation comme l'indique la bande dessinée.
Les flotteurs seront mis en peinture orange.
Jean-Marie est un nostalgique de la bande dessinée "Buck Danny".  



 






Jean - Marie

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