Le char de combat T-62.








"" Замена для серии Т-54 / Т-55 ""

Maquette Trumpeter au 1/35.  Référence : 00 377.






Historique : Les trois premiers paragraphes page 1, de l'Encyclopédie des Armes, volume 1, aux éditions Atlas Paris 1984.
L'Encyclopédie des Blindés par Christopher F. Foss, aux éditions Elsevier Séquoia Paris 1978.




Réalisation : Maquette, diorama et photos par mon ami belge René-Philippe Lieutenant.









Historique : En 1973, à la fin du conflit qui opposa les pays arabes et Israël, les blindés semblaient avoir perdu la partie face aux missiles. Cette impression fut démentie par le succès des unités blindées israéliennes pendant l'invasion du Liban en 1982. Utilisé conjointement avec une infanterie bien entraînée et une artillerie très mobile, le char demeure le système d'arme le plus puissant du champ de bataille terrestre.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les grandes puissances déployèrent trois catégories de chars : légers, moyens, lourds. Dès la fin du conflit, les Etats-Unis et l'Union soviétique mirent au point de nouvelles générations de blindés dans ces trois catégories. Les Etats-Unis réalisèrent le char léger M 41 Walker Bulldog, les chars moyens Patton M 47 et M 48 et le char lourd M 103; l'Union soviétique, le char léger amphibie PT-76, le char moyen T-54 et le char lourd T-10.
Vers les années cinquante, cependant, posséder trois types de chars parut superflu à presque tous les pays industrialisés, qui ne construisirent plus qu'un type de char : le MBT (Main Battle Tank, char de combat principal). La France construisit le AMX-30 (36 t), la République fédérale d'Allemagne le "Leopard 1" (40 t), le Japon le Type 74 (38 t), la Grande-Bretagne le "Chieftain" (55 t), la Suède le S-Tank (39 t), de conception tout à fait originale, la Suisse le Pz 61 (38 t), l'Union soviétique le T-62 (40 t), les Etats-Unis le M 60 (46 t). Le "Chieftain britannique est de loin le plus lourd et s'apparente au char lourd de la classification antérieure.

Créé à la fin des années 1950 pour succéder à la série T-54/T-55, le T-62 fit sa première sortie officielle en ma 1965. Ressemblant à la première vue au T-54, il a cependant une coque plus longue et plus large, une nouvelle tourelle, un nouveau canon. On le distingue aisément du T-54 par l'espacement régulier de ses roues de route (alors que le T-54 présente un espace plus grand entre ses premières et deuxième roues) et par le dessin de son canon.   

Char T-62 Syriens détruit ou abandonné près de Aïn Zhalta sur la route centrale qui longe les monts Barouk.
Source: Spécial Connaissance de l'Histoire, la guerre du Liban 1982, aux éditions Hachette 1983.
Défilé de T-62 sur la Place Rouge à Moscou lors de la fête nationale du 1er mai (Photo Tass/V. Koshevoi).
Cette photo prise au grand angle accentue l'aspect impressionnant du canon de 100 mm de ce T-55. On remarquera l'infanterie portée sur le char, comme pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette tactique semble abandonnée actuellement (Photo Tass/A. Kouziarine).
Source des deux photos: La revue Connaissance de l'Histoire n°10 de février 1979, aux éditions Hachette 1979.
Une colonne de T-54 russes progressant en terrain boisé. On évalue à plus de 60 000 le nombre de T-54/T-55 qui ont été produits. Le T-54 est également construit en Chine.
Source: L'Encyclopédie des Blindés aux éditions Elsevier Séquoia 1978.



La coque du T-62 est un assemblage tout en acier corroyé dont le glacis à une épaisseur de 100 mm. Le blindage de la tourelle, en acier coulé, a une épaisseur variant de 170 mm à l'avant à 60 mm à l'Arrière. Le chauffeur est à l'avant de la coque, à gauche; les trois autres membres de l'équipage sont dans la tourelle : le commandant et le canonnier à gauche, le pourvoyeur à droite. Moteur et transmission sont à l'arrière. La suspension du type "barre à torsion", éprouvé, comporte cinq roues de route, la roue tendeuse à l'avant et le barbotin à l'arrière. Le canon U-5TS à âme lisse offre un tir en site de + 17° à - 4°. Une mitrailleuse PKT de 7,62 mm lui est jumelée. Lors de sa première apparition, le T-62 n'avait pas de mitrailleuse antiaérienne mais, au cours des dernières années, beaucoup de ces chars ont été pourvus de l'arme standard DShK de 12,7 mm, montée sur la coupole du pourvoyeur. Les chars ainsi armés ont reçu le nom de T-62A.
Les obus emportés sont de trois sortes : HE, FSAPDS et HEAT. L'obus FSAPDS a une vitesse initiale de 1 680 m/s et une portée effective de 1 600 m. Quand ce projectile est tiré, le sabot (segment) se détache de l'obus dont les ailettes se déploient alors pour stabiliser sa trajectoire. Selon des rapports israéliens, ce projectile peut perforer un blindage de 300 mm à une distance de 1 000 m. Le canon se charge manuellement mais, après chaque coup, il reprend automatiquement un angle déterminé pour permettre l'éjection de la douille. Celle-ci, à sa sortie de la culasse glisse sur un toboggan jusqu'à une petite écoutille située à l'arrière de la tourelle et par où elle est évacuée. Ce système, toutefois, semble peu sûr. Le canon, qui a une cadence de tir moyenne de 4 coups/mn, est stabilisé dans les deux secteurs de tir. L'emport en munitions est de 40 obus de 115 mm et 3 500 cartouches de 7,62 mm.


Cette illustration adaptée d'un magazine militaire soviétique montre un char T-62 en coupe. Le T-62 pèse 40 tonnes et est armé d'un canon de 115 mm.
Source: Les armes de la terreur aux éditions E.P.A. Paris 1982. 

Des T-62 franchissent une rivière au cours des manœuvres Oder-Neisse de 1969. Avec leurs schnorkels, les T-62 peuvent franchir en submersion jusqu'à 4 m de profondeur après 15 min. de préparatifs.
Source: La revue Connaissance de l'Histoire n°10 de février 1979, aux éditions Hachette 1979.


Le T-62 est équipé d'un système NBC, de phares de conduite infrarouges, d'un projecteur infrarouge sur la coupole du commandant et d'un autre projecteur infrarouge installé à droite de l'armement principal, auquel il est jumelé pour permettre au char d'attaquer de nuit. Le char peut guéer sans préparation jusqu'à une profondeur de 1,40 m. Un schnorkel peut être dressé sur l'écoutille du pourvoyeur, des haubans le maintienne en position verticale. Ainsi équipé, le char peut guéer jusqu'à une profondeur de près de 5,50 m. Lorsqu'il n'est pas utilisé, le schnorkel, démonté en tronçon, est transporté à l'arrière du char.
Comme le T-55, le T-62 peut émettre son propre écran de fumée par l'injection de carburant diesel vaporisé dans les tuyaux d'échappement situés de chaque côté de la coque. Des réservoirs de carburant supplémentaires peuvent être montés à l'arrière pour accroître l'autonomie du véhicule. Au moment où le char entre en action, le chauffeur largue ces réservoirs.
Le T-62 a été utilisé en opérations par les forces égyptiennes et syriennes. Moins sophistiqués que les chars occidentaux, il s'est montré robuste et fiable. On estime à plus de 15 000 le nombre des T-62 produits par l'URSS, mais il ne semble pas que ce char ait été construit également dans d'autres pays du Pacte de Varsovie, comme ce fut le cas pour les T-54/T-55. Bien que les soviétique aient mis en service un nouveau char appelé T-64/-72, on croit que la production du T-62 se poursuit et que ce modèle sera encore utilisé par l'URSS durant plusieurs années.    

Un T-62 de la 1re division blindée syrienne détruit près de Bhamdoun.
Source: Spécial Connaissance de L'Histoire, la guerre du Liban, aux éditions Hachette 1983.
Un T-62 de l'armée syrienne touché lors de la guerre de 1973.
Source: Les tanks aux éditions Princesse France 1979.
En raison d'erreurs de conception, le T-64 n'a jamais été exporté.
Source: L'Encyclopédie des Armes, volume 1, aux éditions Atlas Paris 1984.


"" Caractéristiques du T-62 ""
Type : Char de combat principal.
Équipage : 4 hommes.
Armement : Un canon U-5TS de 115 mm; une mitrailleuse coaxiale PKT de 7,62 mm; une mitrailleuse antiaérienne DShK de 12,7 mm (facultatif).
Blindage : Minimum 20 mm; maximum 170 mm.
Dimensions : Longueur (hors-tout), 9,77 m; longueur (coque), 6,71 m; largeur, 3,35 m; hauteur (sans l'arme antiaérienne, 2,40 m.
Poids en ordre de combat : 36,5 t.
Pression au sol : 0,72 kg/cm².
Moteur : Modèle V-2-62 12 cylindres diesel refroidi par eau, développant 709 ch à 2 200 tr/mn.
Performances : Vitesse sur route, 50 km/h; autonomie (sans réservoirs supplémentaires) 500 km; obstacle vertical, 0,80 m; coupure franche, 2,80 m; pente 60 %.
Temps de service : Introduit dans l'armée soviétique en 1963. Utilisé par l'Afghanistan, l'Allemagne de l'Est, la Bulgarie, la Hongrie, l'Inde, l'Irak, Israël, la Libye, la Pologne, la Roumanie, la Syrie, la Tchécoslovaquie, l'URSS. Toujours en production.

Une colonne de T-62 dépassant une équipe de reconnaissance motocycliste, pendant un exercice en Union soviétique. Les troupes spécialisées jouent un rôle essentiel pendant les opérations. Elles organisent tous les mouvements, jusque sur le champ de bataille, jalonnant les itinéraires et dirigeant les colonnes.
Source: La puissance militaire soviétique aux éditions Bordas Paris 1984.


"" La réalisation de René-Philippe "" 






















René-Philippe / Jean-Marie


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