Renault 1931 "Vivastella".
"" Une exécution luxueuse de la "Vivasix" ""
Maquette Heller au 1/24. Référence : n°724.
Historique : Quatre paragraphe consacré sur Louis Renault, dans le guide de l'Automobile Française, par Jacques Rousseau et Jean-Paul Caron, aux éditions du Club France Loisirs avec l'autorisation des Editions Solar Paris 1989.
La notice du plan de la firme de maquette Heller.
Réalisation maquette et diorama, par Mymy et Francis Michelet du Forum les Maquettistes.
Les photos sont du Salon de la Maquette à Labry (54) France en 2020.
Historique : Renault était déjà un vaste empire lorsque, en 1910, les eaux de la Seine montèrent à l'assaut des usines de Boulogne-Billancourt, qui purent promptement renaître. Quatre ans plus tard, de toute leur puissance, elles allaient participer à l'effort de guerre multiforme : véhicules et camions, moteurs d'avions et enfin, dans un domaine où s'imposa la clairvoyance du "patron", Louis Renault, les chars légers de combat, dignes compagnons des fiacres parisiens qui s'étaient illustrés deux années plus tôt sous le ,om de Taxis de la Marne.
Après 1918, Louis Renault n'adopta pas d'emblée les principes de production en masse comme le fit André Citroën, mais il rationalisa sa production en un nombre restreint d'opérations types, mais sans présence d'une "chaîne continue".
Convenant bien aux gammes très diversifiées de Renault, cette conception de la production connaît le succès soixante ans plus tard sous le nom de "mode de fabrication flexible". La gamme des Renault s'étendait en effet, pendant les années "Vintages", de la légère 6 CV à l'aristocratique 40 CV, aussi à l'aise sur la route qu'à l'Elysée ou à l'autodrome de Linas-Montlhéry (records de 1925 et 1926).
Très conservateur, Louis Renault n'introduisit que peu de changements au fil des années, cédant toutefois à la mode des 6 cylindres légères (Monasix, fin 1927). Le grand changement intervint à partir de l'année-modèle 1929, date à laquelle la voiture de haut de gamme, la 41 CV "Reinastella", abandonna le radiateur derrière le moteur et le capot en bec, adoptant un radiateur avant classique. Pour le millésime suivant, toutes les gammes 4 et 6 cylindres prenaient, comme les 8 cylindres, le radiateur avant. Demeurant très classiques, les Renault tiraient leurs performances élevées de cylindrées généreuses !
La"Vivastella" est une exécution luxueuse de la "Vivasix", dont elle reprend toute la partie mécanique, mais avec des raffinements tels que le graissage centralisé, un radiateur d'huile et un équipement personnalisé (flasque de roues, lanternes de ville et, naturellement, l'étoile "Stella" sur le capot.
Source: Le guide de l'Automobile Française aux éditions Solar 1989.

La première "Vivasix", la six-cylindres PG1 reprend le châssis de la PG avec son excellent moteur latéral six-cylindres 75 x 120 mm (des cotes fétiches chez Renault qui les utilisera de 1916 à 1935 sur différents moteurs à 4 ou 6 cylindres). La PG1 reçoit des roues plus modernes chaussées en pneus de 14 x 50 à basse pression. C'est une voiture confortable et souple livrable au choix avec un allumage par magnéto ou par delco.
Source : Fiche technique Edito-Service S.A. aux éditions Atlas (Photo J.P. Dauliac).
C'est au salon de l'automobile de 1926, qu'apparut pour la première fois, la nouvelle 15 CV Renault six cylindres, que l'on peut considérer comme la génératrice de la gamme des six et huit cylindres que seront les "Vivasix", Primastella", "Nervastella", etc... et bien sur les "Vivastella".
Typiquement dans la tradition Renault, cette 15 CV reprenait les caractéristiques techniques classiques de la firme de Billancourt.
C'est un an plus tard, au salon de l'auto 1927, que le nom de "Vivasix" fut attribué à cette 15 CV. L'année suivante, pour le salon 1928, apparut la première "Vivastella", les caractéristiques mécaniques étant pratiquement les mêmes que celle de la "Vivasix", mais un choix important de carrosserie était offert, carrosseries et finitions particulièrement soignées. Les "Vivastella" apparurent comme de belles voitures et le succès fut immédiat.
En 1930, Renault adopte le bloc moteur et le radiateur avant. Les années suivantes voient apparaître les premières "Reinastella", "Nervahuit", "Nervastella", "Primastella", "Nervasport" etc... qui sont des évolutions ou des adaptations de la "Vivastella" principalement. Par exemple, la "Primastella" est la résultante de l'association du moteur de la "Vivastella", de carrosserie de "Monaquatre" -- "Primaquatre", et d'un châssis d'empattement de 2,890 m/m.
Alors que les "Vivasix" n'existeront qu'en "Torpédo" ou en conduite intérieur 4 ou 6 glaces; les "Vivastella", voitures luxueuses et extrêmement soignées, reçurent de nombreuses possibilités de carrosserie, "Torpédo", conduite intérieure, coupé chauffeur, cabriolet, roadster, coach, etc... et cela sur différent châssis, longs ou courts.
A partir de 1935 la production des "Vivastella" s'estompe pour laisser la place aux "Vivasport", à la cylindrée plus importante.
La maquette Heller est la reproduction exacte d'un cabriolet décapotable Renault "Vivastella" PG7 de 1932.
C'est un an plus tard, au salon de l'auto 1927, que le nom de "Vivasix" fut attribué à cette 15 CV. L'année suivante, pour le salon 1928, apparut la première "Vivastella", les caractéristiques mécaniques étant pratiquement les mêmes que celle de la "Vivasix", mais un choix important de carrosserie était offert, carrosseries et finitions particulièrement soignées. Les "Vivastella" apparurent comme de belles voitures et le succès fut immédiat.
En 1930, Renault adopte le bloc moteur et le radiateur avant. Les années suivantes voient apparaître les premières "Reinastella", "Nervahuit", "Nervastella", "Primastella", "Nervasport" etc... qui sont des évolutions ou des adaptations de la "Vivastella" principalement. Par exemple, la "Primastella" est la résultante de l'association du moteur de la "Vivastella", de carrosserie de "Monaquatre" -- "Primaquatre", et d'un châssis d'empattement de 2,890 m/m.
Alors que les "Vivasix" n'existeront qu'en "Torpédo" ou en conduite intérieur 4 ou 6 glaces; les "Vivastella", voitures luxueuses et extrêmement soignées, reçurent de nombreuses possibilités de carrosserie, "Torpédo", conduite intérieure, coupé chauffeur, cabriolet, roadster, coach, etc... et cela sur différent châssis, longs ou courts.
A partir de 1935 la production des "Vivastella" s'estompe pour laisser la place aux "Vivasport", à la cylindrée plus importante.
La maquette Heller est la reproduction exacte d'un cabriolet décapotable Renault "Vivastella" PG7 de 1932.
"" Caractéristiques de la Vivastella ""
Source : Le guide de l'Automobile Française aux éditions Solar 1989.
Type : Vivastella -- 16 CV -- 110 km/h.
Moteur : 6 cylindres en ligne. Cylindrée : 3 180 cm3 (75 x 120 mm), 52 chevaux à 3 000 t/mn. Soupapes latérales. Allumage bobine et distributeur. Lubrification sous pression par pompe et radiateur d'huile. Refroidissement par thermosiphon (radiateur AV à partir d'octobre 1929; ventilateur à partir d'octobre 1930).
Transmission : Arbre à cardan, pont et différentielle.
Embrayage : A disque sec.
Boîte de vitesse : A 3 rapports et marche AR.
Suspensions : AV par ressorts semi-elliptiques; AR par 2 ressorts cantilever et 1 ressort transversal; amortisseur à friction AV et AR.
Direction : A vis et secteur.
Freins : Mécaniques à tambours sur les 4 roues avec servofrein.
Roues : A voile plein, tôle, avec pneus 14 x 50.
Dimensions : Empattement, 3,16 m; voies, 1,44 m; longueur, 4,60 m; largeur, 1,75 m.
Poids :1 500 kilos.
Transmission : Arbre à cardan, pont et différentielle.
Embrayage : A disque sec.
Boîte de vitesse : A 3 rapports et marche AR.
Suspensions : AV par ressorts semi-elliptiques; AR par 2 ressorts cantilever et 1 ressort transversal; amortisseur à friction AV et AR.
Direction : A vis et secteur.
Freins : Mécaniques à tambours sur les 4 roues avec servofrein.
Roues : A voile plein, tôle, avec pneus 14 x 50.
Dimensions : Empattement, 3,16 m; voies, 1,44 m; longueur, 4,60 m; largeur, 1,75 m.
Poids :1 500 kilos.
Au Salon 1931, le stand Renault accueille une nouvelle venus baptisée "Monaquatre", qui va mener une existence aussi discrète qu'éphémère.
D'un bel équilibre stylistique et d'une cylindrée raisonnable, la "Nervastella" reste une voiture majestueuse, capable de recevoir des carrosseries de prestige comme ce coupé-chauffeur.
Au début des années trente, Renault se maintient sur le marché des automobiles milieu-haut de gamme animées de mécaniques à 6 cylindres. Son arme s'appelle "Primastella".
Source des trois photos: Voitures française aux éditions du Chêne-Hachette Livre 2008.
Avec l'appellation "Sport", la Renault "Primaquatre" bénéficiait d'une puissance améliorée qui servait surtout à compenser un supplément de poids. Cette appellation se justifiait mieux avec le cabriolet deux-places construit sur le même châssis.
Source: Fiche technique Edito-Service S.A. aux éditions Atlas(Photo Gilles Blanchet).
La "Vivasport" YZ4 en cabriolet est une voiture élégante et fiable. Les roues fils ont fait place aux roues à rayons en tôle emboutie d'aspect moins sportif.
Source: Fiche technique Edito-Service S.A. aux éditions Atlas (Photo Leroux).
La "Nervasport" est la version raccourcie et sportive de la "Nervastella apparue courant 1930, et dont elle reprend la mécanique; elle fut lancée au printemps 1932 (coach et cabriolet). La fabrication en fut poursuivie jusqu'à septembre 1935, date à laquelle elle fut remplacée par les versions "larges" à moteur 85, après le bref intermède des moteurs de 80 mm d'alésage (4 827 cm3, 28 CV).
La "Reinasstella" fut la première 8 cylindres Renault et succéda à la célèbre 40 CV. Elle fut fabriquée de 1929 à 1933, dotée soit de carrosseries exécutées par l'usine, soit de caisses signées des plus grands carrossiers du moment. La formule des voitures rapides à gros moteurs sur châssis allégé, qui fit le succès des modèles tels que "Nervasport" (8 cylindres), "Primastella" et "Vivasport" (6 cylindres), fut aussi étendue au moteur 7 125 cm3 8 cylindres : ce fut la "Reinasport" (1933/34), très rapide grosse voiture utilisant le cadre de châssis de la "Vivastella" (empattement 3,35 m; voies, 1,45 m; pneus, de 700 x 20). Comme la "Nervasport" profilée de 1934, la "Reinasport" établit des records de vitesse à Linas-Monthéry.
Source de deux photos : Le guide de l'Automobile française aux éditions France Loisirs 1989.
"" La maquette Heller au 1/24 ""
Jean - Marie
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