Le BMW "Flügelrad" V-1.










"" 1945 machte Deutschland den allerersten V.T.O.L. ""

Maquette Planet Models au 1/72.  Référence : PTL 063.







Historique : Tous mes remerciements à Jean-Henri pour la traduction de la notice Planet Models.



Maquette et photos de la part de votre serviteur.







Historique: Pendant la 2eme Guerre mondiale, l'Allemagne a développé un grand nombre de système d'armes; ils devaient assurer la victoire finale du III Reich sur les Alliés. Certaines de ces armes virent leur développement se poursuivre après l'issue du conflit et furent ainsi connues du public à l'instar des missiles V-1 et fusées V-2, fusées et avions à réaction, etc...

Le fieseler Fi-103 V-1 du musée de Duxford.     Source: Collection Alain Bertini.
Des fusées V-2 assemblées et prêtes à quitter l'usine.
Source: Les armes secrètes allemandes aux éditions Marabout paru en 1969.


Certains de ces projets furent cependant tenus secrets et seules quelques maigres informations les concernant furent dévoilées. Parmi ces derniers figure le développement d'aéroplanes à voilure circulaire (rotary wing) qui débuta durant la guerre dans le plus grand secret.

Participèrent notamment à ce projet les Docteurs/Ingénieurs Richard Miethe et Aberwohl et l'ingénieur diplômé Rudolph Schriever, chef pilote du programme.


1)Travaux de Rudolph Schriever: Le disque volant de Rudolph Schriever . Cet homme donna une interwiew dans le périodique allemand Der Spiegel du 30 mars 1950. Il prétendit que son appareil, qui n'exista que sur plan, était censé faire 15 mètres de diamètre et pouvoir atteindre 4 000 km/h. 

Une pareille vitesse augure déjà d'une mystification, au mieux d'une très nette exagération. Deux ans plus tard, une autre revue allemande, Die 7 Tage du 27 juin 1952, consacre un article à Rudolph Schriever, dans lequel se trouvent de grosses contradictions par rapport à ses précédentes allégations. En effet, il est dit que cet engin fut construit pendant la guerre et testé une première fois en avril 1945, mais il ne put quitter le sol et fut détruit avant l'arrivée des troupes Alliées. Manifestement le disque volant de Schriever, au mieux, n'a existé que sur papier à dessin......
Source: Les mystères du temps n°11 de mai 2005.



2) Travaux de Richard Miethe: Le V-7 de Richard Miethe. La terminologie V-7 apparaît pour la première fois au monde dans France Soir des 7 puis 14 juin 1952, soit dans un journal français et non allemand ! C'est très probablement la source à laquelle Die 7 Tage fait allusion à propos de Schriever, comme on l'a vu plus tôt. Il s'agissait d'une prétendue interview de l'ingénieur Richard Miethe, lequel affirmait avoir construit un prototype ""que nous appelions déjà V-7 dès 1944"". Il prétend que cet engin faisait 42 m de diamètre et qu'il pouvait monter à 20 000 m, à l'aide des douze turbines dont il était équipé ! Ces chiffres démontrent déjà l'inanité d'une telle réalisation, car ils sont très nettement supérieurs aux capacités de l'époque concernée. Miethe assura aussi que les premiers vols au-dessus de la Baltique furent couronnés du plus grand succès...... 
Charles Garreau, évoque également Miethe, ses déclarations de 1952 dans France Soir, puis affirme que le premier V-7 vola le 17 mai 1944 à une vitesse de 2 500 km/h......

Source: Les mystères du temps n°11 de juin 2005.



L'ingénieur Rudolph Schriever déclara juste après la guerre avoir travaillé sur des projets allemands de soucoupes volantes reproduit ici.    
Source: Les mystères de l'histoire n°6 de janvier 2005.
Croquis du BMW Flügelrad III ou V-7 de Richard Miethe.   
Source: German Jet Genesis de David Masters 1982.

Ces avions-disques volaient selon le principe de l'autogyre animés par un réacteur; ils étaient conçu pour le décollage et l'atterrissage vertical (V.T.O.L.). Le principe consistait à dévier le flux du réacteur vers le bas au moyen de volets situés en sortie de tuyère, actionnant ainsi le rotor qui délivrait la poussée nécessaire au décollage; à l'issue de cette phase, les volets étaient ramenés en position horizontale et le réacteur assurait le déplacement horizontal de l'appareil.

Ce procédé fut à nouveau testé après guerre mais les résultat de ces essais ne furent pas révélés. Il est toutefois intéressant de noter que les allemands furent, avec ce projet, les premiers à expliquer l'orientation contrôlée de la poussée d'un réacteur.  


Un (V.T.O.L.) célèbre, le Ryan X-13 Vertijet. Cet appareil expérimental de l'U.S. Air Force a réalisé de nombreux vols complets en 1957, du départ en position vertical au retour sur son poste d'accrochage, en passant par le vol horizontal. Un seul turboréacteur Rolls-Royce Avon sert à la sustentation et à la propulsion. Le siège du pilote est basculant.      
Source: Science et Vie Aviation de 1959.
Le turboréacteur "Avon" à compresseur axial, c'est la version de 7 710 kg de poussée.
Source: Le livre l'Encyclopédie de l'Aviation aux éditions CIL Beaux Livres 1980. 

Selon certains rapports concernant les trois prototypes qui furent testés, ces derniers ne différaient que par le diamètre du rotor et le nombre des membres d'équipage.
Dans la phase préparatoire du programme, le diamètre des rotors devait être de 20 m minimum et certains de ces appareils avaient pour finalité les vols stratosphériques. La totalité du projet fut probablement réalisée dans le protectorat de Bohème-Moravie sur les bases aériennes proches de la capitale Prague, sur les aérodromes de Prague/Kbély et Léotany et en Hongrie, à Eger.
Pressentant une proche défaite, tous les éléments concernant ce projet furent soigneusement dissimulés; seuls quelques documents techniques furent retrouvés dans des caches construites par les Allemands à la fin de la guerre en territoire tchécoslovaque.

""Caractéristiques du BMW Flügelrad I V-1""
Stade de développement: Essais en vol.

Domaine d'application: Autogyre.
Diamètre rotor: 6 m.
Diamètre fuselage central: 2,6 m.
Hauteur: 2,2 m.
Diamètre habitacle: 1 m.
Poids approximatif: 3 t.
Rotor: 16 pales orientables à contrôle hydropneumatique.
Fuselage central: Cabine monoplace, groupe propulseur, réservoirs et train d'atterrissage.
Train d'atterrissage: Fixe à quatre jambes, sans frein.
Groupe propulseur: Réacteur BMW-003 de 800 kg de poussée.  


Le réacteur BMW-003.    Source: Aviation Design Magazine n°23 d'avril 2003.



La maquette: C'est la marque Planet Models, qui est à l'origine de cette maquette en résine. Il faudra faire très attention aux petites pièces qui sont fragiles, le modèle est toujours moulé dans la même couleur, c'est à dire le jaune sable.

Avec un nombre de 15 pièces verrière comprise, plus une planche en photodécoupe, ce modèle n'est pas aussi bien réussi que son grand frère le Flügelrad I V-2 de la même marque. 
Je m'explique: Le disque n'est pas très bien moulé, il m'a même arrivé une tuile, en enlevant l’excèdent de résine autour de celui-ci, la matière c'est désagrégée, il a donc fallut que je refasse au mastic une partie du pourtour en plusieurs fois, avec de la patience on y arrive.
Le reste de la maquette est splendide, surtout les roues. Il faudra diminuer à la lime demi-ronde l'intérieur de la pièce R2 pour pouvoir bien rentrer les pièces R3 et R4. 




L'ensemble de la maquette Planet Models.     


Le montage: J'ai déjà enlevé tout surplus de résine après les pièces, tout a été à part le disque comme je l'expliquais plus haut.

J'ai préparé ensuite l'intérieur de la pièce R2, pour que tout l'ensemble R3 - R4 et la photodécoupe pièce 1 (2 fois) 2 et 3 rentre parfaitement à l'intérieur de R2 (voir photos). 
Peinture: Intérieur à l'avant alu, à l'arrière gun-métal.



 Les pièces R2 R3 et R4. 

Ensuite, je me suis occupé du poste de pilotage, il faudra faire des harnais au siège. Pour la peinture, tout l'intérieur sera RLM 66 ou le 67 de humbrol. Le siège en RLM 02 ou le 92 de chez humbrol, ceinture humbrol 93, boucle alu. Manche à balai RLM 02, poignée noire. Sur les consoles latérales, faire des différentes touches de peinture, rouge, jaune et vert.

J'ai rajouté un tableau de bord, car il y a l'endroit pour en mettre un(est-ce un oubli ?), la peinture RLM 02 avec cadrans en décalques. (voir photo).
   
Le poste de pilotage.

La suite c'est les trains d'atterrissages et les roues, peinture RLM 02, roues, moyeux RLM 02, pneus humbrol 67, ils seront ensuite collés sur R2. (voir photos).


Non ce n'est pas la voiture de Mad Max.

Le disque, après une bonne préparation, le dessous sera en RLM 76, comme il me reste encore de la peinture Aero Masters je n'ai pas eu de problème, sinon le 147 de humbrol fera l'affaire. Le dessus sera RLM 82 ou le 117 de chez humbrol, nous collons ensuite le disque sur l'ensemble R2, reste à plier la photodécoupe 5, coller les volets pièces 4 et les coller sur l'ensemble R2.

Sur cette photo, on voit très bien le poste de pilotage.
 Le dessous de la maquette du Flügelrad V1.

La finition de la maquette: Comme cet autogyre a volé en 1945 sur le territoire Tchécoslovaque, l'appareil était tout en aluminium comme le dit le plan de Planet Models, et celui de Unicraft Models.
J'ai sorti des sentiers battus, j'ai mis cette maquette en peinture citée plus haut, avec quelques bricoles en plus, l'avant du réacteur a été mis en rouge, l'arrière en gun-métal. J'ai rajouté deux balkenkreuz blanche le dessus et deux autres noires sur le fuselage, l'avant du réacteur recevra un numéro.
Le final: Toute la maquette sera en vernis satiné, et nous terminerons après le découpage de celle-ci la pose de la verrière.


""Photos de la maquette sur diorama"" 





"" Avec son frère le "Flügelrad" V2 ""






Jean - Marie

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