La "Tsar Bomba" AN-602 King of the Bombs.

"" Apocalypse in the Soviet ""

Maquette Amodel au 1/72.  Référence : 72 265.

Historique : Tous mes remerciements à Jean-Henri pour la traduction de la notice de montage Amodel.

Le site web Axolot, à qui je présente tous mes remerciement pour l'utilisation de la photo originale.

Réalisation maquette et photos par votre serviteur.

Historique :  Au mois de juillet 1961, dans un contexte géopolitique très tendu, le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtcchev initia  un projet destiné à montrer de façon spectaculaire la toute puissance de la Russie. Son objectif était de concevoir l'arme nucléaire la plus destructible de l'histoire. Cette dernière reçut pour nom de code "Ivan", mais elle est plus connue aujourd'hui sous le nom que lui donnèrent les Américains : Tsar Bomba, ou "Reine des Bombes". 

L'AN-602 "Tsar Bomb" ou ""Kuz'kina Mat"" fut développée par l'URSS de 1954 à 1961 par l'équipe de physiciens nucléaires d'Igor KURCHATOV. C'était le dispositif le plus puissant dans l'histoire de notre planète. Selon différentes, il avait un rendement équivalent à 57- 58,6 mégatonnes de TNT. Il a été testé le 30 octobre 1961. Un Tu-95 V spécialement modifié a décollé de l'aérodrome Olen'ya, avec la bombe à son bord, 2 heures après le décollage, la bombe munie de son système de parachute a été larguée à une altitude de 10,5 kilomètre sur sa cible hypothétique au dessus de la zone de tests nucléaires ""Sukhoy Nos"".

D'une longueur de 8 m pour une masse de 27 tonnes, la Tsar Bomba était une bombe thermonucléaire d'une puissance d'environ 50 mégatonnes, soit 10 fois plus que la combinaison de tous les explosifs utilisés durant la seconde guerre mondiale. A titre de comparaison : "Little Boy", la bombe qui éradiqua Hiroshima, disposait d'une puissance 4000 fois moindre (environ 15 kilotonnes). A l'origine, la Tsar Bomba était conçue pour atteindre 100 mégatonnes, mais les retombées radioactives auraient été trop importantes, et l'avion qui transportait la bombe n'aurait pas pu s'éloigner suffisamment avant l'explosion. D'après la phase de Khrouchtchev, cette réduction de puissance fut effectuée pour "ne pas briser tous les miroirs de Moscou".

Le 30 octobre 1961, la Tsar Bomba fut larguée au dessus de la Nouvelle Zemble, un archipel de l'océan Arctique situé au nord ouest de la Sibérie  L'explosion fut visible jusqu'en Suède, à plus de 1000 km de là. Elle détruisit absolument tout sur un rayon de 30 km, et sa chaleur pouvait provoquer des brûlures au 3ème degré à 100 km du point d'impact. Le champignon atomique atteignit un diamètre d'environ 40 km pour une hauteur de 64 km, soit 9 fois le Mont Everest. L'onde de choc produit par la bombe fit 3 fois le tour de la Terre, et on estime qu'à l'apogée de sa puissance, l'explosion généra 1,4% de l'énergie produite par le soleil.

La Tsar Bomba ne fut pas seulement la plus terrible de toutes les bombes atomiques. Ce fut également le dispositif le plus puissant jamais crée dans toute l'histoire de l'humanité. Si la bombe était tombée sur Paris, elle aurait anéanti la majeure partie de l’Île de-France. On calcula également que si la puissance originale de 100 mégatonnes avait été utilisée, les retombée radioactives mondiales en auraient été augmentées de 25%. Une réplique de la "Reine des Bombes" est aujourd'hui au musée des armes nucléaires de Sarov, en Russie. 

Le 30 octobre 1961, la Tsar Bomba fut larguée au dessus de la Nouvelle Zemble, un archipel de l'océan Arctique situé au nord ouest de la Sibérie  L'explosion fut visible jusqu'en Suède, à plus de 1000 km de là. Elle détruisit absolument tout sur un rayon de 30 km, et sa chaleur pouvait provoquer des brûlures au 3ème degré à 100 km du point d'impact. Le champignon atomique atteignit un diamètre d'environ 40 km pour une hauteur de 64 km, soit 9 fois le Mont Everest. L'onde de choc produit par la bombe fit 3 fois le tour de la Terre, et on estime qu'à l'apogée de sa puissance, l'explosion généra 1,4% de l'énergie produite par le soleil.

La Tsar Bomba ne fut pas seulement la plus terrible de toutes les bombes atomiques. Ce fut également le dispositif le plus puissant jamais crée dans toute l'histoire de l'humanité. Si la bombe était tombée sur Paris, elle aurait anéanti la majeure partie de l’Île de-France. On calcula également que si la puissance originale de 100 mégatonnes avait été utilisée, les retombée radioactives mondiales en auraient été augmentées de 25%. Une réplique de la "Reine des Bombes" est aujourd'hui au musée des armes nucléaires de Sarov, en Russie.      

La réplique de la Tsar Bomba au musée des armes nucléaires de Sarov. 

Source :  Le site Web Axolot.

Nikita Khrouchtchev (en manteau clair ) est principalement connu pour avoir mené la déstalinisation

Source: Ciel et Espace numéro hors-série d'octobre 2007.

Une bombe à fission "Little Boy" du type de celle employée à Hiroshima. Sa puissance était équivalente à quelque 12 500 tonnes de TNT.

Source: Les armes de la terreur par William J. Koenig aux éditions E.P.A. 1982.

Expérience réussie ! Cette explosion atomique soviétique souligne le fait qu'aujourd'hui l'Ouest ne peut plus compter sur sa supériorité nucléaire pour pallier ses insuffisances en armements conventionnels.

Source: La puissance militaire soviétique aux éditions de Luxe, diffusé par Sofradif 1981.

La maquette :  Moulée dans un plastique gris clair, en creux et en relief, cette maquette se compose de 178 pièces, rien que pour le chariot il y a 115 pièces dont 26 roues, pour la bombe elle même 63 pièces. Par contre les n°20 ne servent pas au montage, pourquoi ??..

Il faudra bien étudier le plan avant d'attaquer ce montre, et surtout faire attention aux petites pièces, elle sont très fragiles. Soyez très patient, vous verrez que pour le chariot il peut y avoir des complications, je vous en ferais part lors du montage.

Bravo à la marque Amodel, à qui je tire mon chapeau pour nous sortir vraiment de la maquette qui sort des sentiers battus, évidemment moi je suis un inconditionnel des oiseaux rares.

Nota :  Le plan n'est pas très explicite, surtout pour les pièces 33 (6 fois), ainsi que pour les pièces 27 et 28 (8 fois). 

Le montage du chariot :  Il faudra ébavurer pratiquement toutes les pièces, (c'est normal short run oblige).

Les roues sont mal moulées côté intérieur, cela ne nous gêneras pas, puisque le collage se fait intérieur sur intérieur.

Attention à la position des pièces 19 (1 fois) et 31 (2 fois).

 Pour les étapes 1-2 et 3, j'ai collé les roues, ainsi que pour l'étape 4 (voir photos), pour cette opération j'ai tout collé, donc rien ne seras mobile, je vous conseil de faire de même.  

Pour les étapes 1-2 et 3, les roues sont collées en dernier.

Quelques pièces seront à mastiquer avant de les coller.

Il faudra sur l'étape 8 amincir en épaisseur les pièces 28 (4 fois), si on veut vraiment que l'axe des pièces 27 (4 fois) rentre bien dans les pièces 8 (2 fois).

De toute façon moi je n'ai rien laissé de mobile, tout à été collé (voir photo). Pourquoi j'ai collé tout, le risque est la casse à force de manipuler les stabilisateurs.

L'opération que j'ai effectué pour éviter que les pièces 27 et 28 ne cassent, tant pis les stabilisateurs ne seront pas mobile.

La position des pièces 33, celles du milieu ont été raccourcit, pour une parfaite adhérence.

J'ai refait deux axes en plastique étiré pour remplacer ceux fournis dans la boîte, les diamètres de ceux-ci étant trop gros.

Je vous conseil de mettre 8 roues à votre chariot, 4 devant et 4 derrière, pour pouvoir bien positionner les stabilisateurs. 

La peinture du chariot :  Comme j'avais encore du 114 mat Russian Green de chez humbrol (merci à un ami belge), j'ai donc mis le chariot de cette couleur, sinon le 150 de la même marque fera l'affaire. Pour les roues les moyeux en 114 ou 150, les pneus en humbrol 67, éviter d'avoir une indigestion (je parle des roues). On termine par le vernis mat ou satiné. 

Les roues, une véritable hantise.

Le montage de la bombe AN-602 :  Elle aussi demandera pas mal d'attention, il faudra aussi improviser pour avoir un meilleur résultat.

Il vaut mieux coller la pièce 57 et ensuite la pièce 56 en face de celle-ci pour avoir une figure rectiligne, cette opération sera à renouveler 16 fois, et oui ?!. 

Par contre je n'ai pas fait l'opération de la découpe sur la tête de la bombe, je l'ai laissée tel quel, comme la réplique de la représentation de la Tsar Bomba au musée des armes nucléaires à Sarov. (voir photo plus haut).

Amodel a prévus les trous sur les pièces 49 (3 fois), pour coller les pièces 55, mais ne les as fait sur la bombe elle même, donc il faudra percer 18 trous. Attention à ses pièces elles sont très fragiles, surtout qu'il faut les ébarber.

Pour terminer j'ai refait les deux antennes, pièces 54 en plastique étiré, je les ai trouvé grossières.

La peinture de la bombe :  J'ai mis la bombe en gris clair, humbrol 64 à l'aérographe, ensuite la partie du milieu a été masquée au tape Masking Tamiya, le restant a reçu de la peinture noire à l'aérographe, on termine avec le vernis satiné.

Le diorama :  J'avais fait une série de photos pour le blog, mon collègue Alain m'a assurez qu'avec des figurines, on pourrait voir les dimensions extrême de cette bombe. Ce que j'ai fait, et effectivement j'ai pu voir le résultat, voici ses photos de la maquette en démonstration dans un magasin JouéClub. 

Jean - Marie