L'Afrika Korps à Tripoli en 1941.








"" Rommel, ein bemerkenswerter Taktiker ""


Maquette Trumpeter au 1/35 pour le canon de 88 mm.  Référence : TR 02308.
Maquette Tamiya au 1/35 pour le SdKfz 7.  Référence : 35148.
Maquette Italeri au 1/35 pour le camion Opel.  Référence 216.
Les figurines sont de la marque Tamiya et au 1/35.






Historique : Page n°40 de la monographie n°2 / Les grandes Destinées aux éditions Socomer 1994.
La revue Histoire et Maquettisme n°13 de mars-avril 1991 aux éditions Heimdal, par Yves Buffetaut.






Réalisation de ce superbe diorama, une personne qui a voulu garder l’anonymat.
Les photos sont de l'exposition de Piennes (54) France.





 Erwin Rommel : 1891 - 1944.
Source : Gazette des armes HS n°17.
Historique : Alors qu'il est revenu passer les fêtes de Noël en famille, Rommel est soudain de nouveau confronté à son destin. Un message lui enjoint de se présenter devant le maréchal von Brauchitsch. Le 6 février 1941, il est reçu par le maréchal qui lui annonce qu'il est nommé au commandement du corps expéditionnaire que Hitler a décider d'envoyer au secours de Mussolini. Il doit dans les délais les plus brefs se rendre en libye, afin "de reconnaître les possibilités d'utilisation de la nouvelle formation".
On prévoyait l'arrivée des premières troupes allemandes pour la mi-février et celle des derniers éléments de la 5e Leichte division pour la mi-avril. Fin mai, les derniers détachements de la 15e Panzer seraient à pied d'oeuvre (1). Dans l'après midi, Rommel est reçu par Hitler qui lui déclare qu'on avait désigné à lui comme l'homme le plus capable de s'adapter rapidement aux conditions particulières du théâtre d'opération africain. Il lui annonça aussi que son aide de camp personnel, le colonel Schmundt, l'accompagnerait dans sa mission. En réalité, cette nomination est encore un cadeau, une décision personnelle de Hitler.
Sa mission est strictement défensive, le détachement que va commander Rommel, est un Sperrverband, selon les termes de la direction n°22 de Hitler diffusée le 10 janvier 1941, "un détachement de barrage capable de rendre à nos alliés d'efficaces services dans la défense de la Tripolitaine". Dans cette perspective, Rommel devait prendre les ordres du maréchal Graziani, il était autorisé à faire appel de son autorité à celle de l'O.K.H., si les missions à exécuter compromettaient la sécurité du corps expéditionnaire ou l'honneur des armes allemandes.
(1) Rommel, la guerre sans haine, carnets, Paris Amiot Dumont 1953.

Rommel pose avec des soldats. Une section de propagande dirigée par le lieutenant Berndt suit pas à pas le Renard du désert, contribuant à édifier sa légende et à asseoir sa popularité (immense) en allemagne (SIRPA/ECPA).
Source: Les grandes destinées n°2 aux éditions Socomer 1994.



Après l'échec retentissant subi par les Italiens à la fin de l'année 1940 en Egypte et en Libye, Mussolini est contraint de faire appel à ses alliés allemands pour redresser une situation tellement grave qu'elle risque de conduire à l'invasion complète de la Libye par les Britanniques, offrant alors aux ennemis de l'Axe le contrôle de toute la Méditerranée méridionale et orientale... et menaçant à terme la Sicile et l'Italie.

"" L'Afrika Korps "" 
Les deux divisions qui commencent à débarquer en février 1941 à Tipoli (la 5. Leichte Division et la 15. Panzer Division) seront les seules et uniques composantes de l'Afrika Korps, les autres unités allemandes apparues bien plus tard en Tunisie appartenant, elles, à la Panzer Armee Afrika. La 5. Leichte Division sera rebaptisée 21. Panzer Division au cours de la campagne, sans que son organisation soit modifiée pour autant.
Rommel écrit dans ses mémoires : "On prévoyait l'arrivée des premières troupes allemandes pour la mi-février et celle des derniers éléments de la 5e division légère pour le mi-avril. Fin mai, les derniers détachements de la 15e Panzer seraient à pied d'oeuvre".
C'est effectivement dans l'après midi du 14 février que le premier convoi allemand atteint Tripoli. Rommel ordonne le débarquement immédiat du matériel, y compris de nuit, à la lueur des projecteurs et malgré les risques de bombardement de la part de la RAF. Dès le lendemain, les premiers chars allemands paradent dans les rues de Tripoli. Ils sont encore peints en gris. Bien que Rommel fasse passer plusieurs fois les mêmes chars devant les autorités italiennes pour les impressionner, celles-ci restent de marbre, tout comme la foule. Finalement, les Italiens ne laissent éclater leurs hourras qu'au passage d'une unité italienne ! Comme l'écrit le Leutnant Schmidt : "Il semble bien que nous étions tolérés et non populaires...". Chacun sait d'ailleurs que les relations seront presque toujours mauvaises entre Italiens et Allemands pendant la campagne d'Afrique du Nord (sans parler de celle d'Italie !). 

L'uniforme standard de l'Afrika Korps a pour premier souci l'adaptation aux éléments et inconvénients des pays chauds et désertiques : lutte contre la chaleur (effet de toile, tous les équipements de cuir sont remplacés par un coton filé genre Webb anglais), protection contre le soleil et le sable avec casque tropical aéré, les lunettes teintées recouvrent les yeux.
Ces nouveaux effets ne manquent pas de faire la une des magazines de propagande. Distribués peu avant l'embarquement ou même sur le bateau à destination de l'Afrique, ils perdent vite leur couleur vert olive, celle-ci pâlissant à en devenir blanche au soleil brûlant du désert et suite aux multiples nettoyages nécessaires du fait de la transpiration (Photo P. Lazur).
Toujours soucieux de sa propre propagande, Rommel s'est fait accompagné de photographes et de cinéastes. Aussi la campagne du désert a-t'elle été bien couverte photographiquement. Ici un Panzer I est embarqué sur un quai de Tripoli. Notons qu'il porte encore le camouflage "gris Panzer" alors en usage en Europe. Le grand I signifie qu'il s'agit d'un véhicule de l'état-major du bataillon.  (Collection Heimdal).
Source des deux photos: La revue Histoire et Maquettisme n°13 de mars-avril 1991 aux éditions Heimdal.   

Prise d'armes à Tripoli, le général Gariboldi accueille le premier contingent du D.A.K. (SIRPA/ECPA).
Source: Les grandes destinées n°2 aux éditions Socomer 1994.


La première escarmouche entre Allemands et Britanniques a lieu dès le 20 février, le long de la Via Balbia, près d'El Agheila. Deux patrouilles allemandes de véhicules à huit roues du 3. Aufklärung Abteilung rencontre des Britanniques du King's Dragoon Guards. Quelques coups de feu sont échangés, sans mal pour les deux parties. Les Anglais se retirent vite pour aller annoncer la nouvelle incroyable : les Allemands sont là !

"" Une attaque téméraire ""
Pour Wavell, le commandant-en-chef des troupes britanniques au Moyen-Orient, la nouvelle est grave. Il n'avait certes pas besoin de cela ! La zone placée sous son commandement est immense : elle s'étend de la Grèce à l'Irak et à la Syrie, du Liban à l'Egypte, de la Libye à l'Ethiopie... Or, les menaces qui pèsent sur la Grèce l'ont forcé à dégarnir le front de Cyrénaïque, jugé sûr après la retentissante défaite italienne. La présence des Allemands est donc inquiétante. Mais sont-ils en nombre ?
Le 24 février, sept Panzer dressent une embuscade près du fort ruiné d'El Agheila et parviennent à détruire quelques véhicules blindés et à capturer une poignée d'Hommes. C'est le premier succès de l'Afrika Korps. Il n'a pour l'instant aucune signification.
Mais tandis que le mois de mars 1941 se déroule, la 5. Leichte Division se renforce, au fur et à mesure des débarquements. Son5. Panzer Regiment compte environ 120 chars, dont la moitié de Panzer III et IV, qui sont supérieurs à tous les tanks britanniques du moment, sauf le Matilda II. Or, que peuvent aligner les Anglais en face de la division Rommel : seulement les 52 chars "croiseurs" de la 2ND Armoured Division. Ces tanks au blindage très léger et au canon peu efficase n'ont guère de chance en face des Panzer, d'autant que la moitié d'entre eux sont en cours de révision ou de réparation !
Le 23 mars 1941, Rommel revient d'un voyage rapide à Berlin où l'état-major lui a dit de s'en tenir à une stricte défensive tant que ses effectifs ne seraient pas complets. Pas avant mai, donc. Dès le 31 mars, il lance sa première division dans la bataille pour tester la résistance des Britanniques. Celle-ci est ferme durant une demi-journée, puis l'aviation en piqué en vient à bout et, dès le 2 avril, les avant gardes allemands atteignent le petit port de Zuetina. La reconquête de la Cyrénaïque a commencé !     

Un Panzer III de commandement, à tourelle fixe et canon factice en bois, facilement reconnaissable sur cette photo, mais faisant certainement illusion de loin. On remarque le R rouge et le palmier à croix gammée (ECPA).
Source: La revue Histoire et maquettisme n°13 de mars-avril 1991 aux éditions Heimdal.
Gros plan sur 414, un Panzer IV du I. Abteilung de la 21. Panzer-Division. La fumée qui s'échappe de la tourelle est très probablement due à un fumigène jeté à l'intérieur pour les besoins de la photographie. Le char ne porte aucun impact et il a peut-être été abandonné à court d'essence, le ravitaillement étant particulièrement délicat pour l'Afrikakorps.
Deux hommes de l'Afrikakorps examinent un Matilda II, peut-être capturé intact, au moment de l'opération Crusader. Ce char appartient à la st Army Tank Brigade et son camouflage est très intéressant. Il vise essentiellement à rendre l'identification difficile. Notamment les cercles placés aux deux extrémités du train de roulement ont pour but de modifier visuellement la longueur réelle du char, le faisant passer, de loin, pour un engin plus léger (BA).
Source des deux photos: Militaria Magazine n°6 hors-série aux éditions Histoire et collections 1992.


Reste la façon de concrétiser ce premier succès : faut-il foncer droit au nord, vers Benghasi, le grand port du golfe de Syrte, ou tenter de couper vers le nord-est et Mechili, via Msous ou Tengeder. Ces deux dernières routes, qui passent par le désert, sont bien sûr plus délicate, mais les Anglais, durant leur victorieuse opération Compass ont montré qu'elles étaient praticables.
Contrairement à tous les lois de la tactique, Rommel décide de scinder en trois ses forces, afin d'attaquer dans toutes les directions à la fois. Une manœuvre audacieuse, mais il ne pas oublier que Rommel connaît pertinemment les faiblesses de ses adversaires, notamment en effectif. Et le début du mois d'avril est également le début de l'attaque allemande contre la Grèce.
Du côté britannique, la confusion règne au plut haut point. Wavell ne commande pas directement sur le champ de bataille. Les forces sur place sont en effet sous l'autorité du général Neame, tellement dépassé par les événements que Wavell décide de le remplacer séance tenante par le général O'Connor, qui s'est illustré en décembre lors de l'opération Compass. Mais depuis décembre 1940, les hommes et les unités sur place ont changé. Il ne reste plus que deux divisions : la 2nd Armoured et la 9th Australian Infantry Division. Noue avons vu la faiblesse de la première. Le 2 avril, elle ne compte plus que 22 cruiser tanks et 25 chars légers Vickers Mk VI. Quant à la division australienne, elle a été amputée de deux de ses brigades (parties pour la Grèce) et remplacées par des unités non aguerries. L'envoi de toute urgence de la 3rd Indian Mechanical Brigade ne renforce que peu le potentiel de Neame : les Indiens ne disposent que d'engins non blindés et leur artillerie est largement déficiente. Ajoutons enfin qu'O'Connor refuse de se substituer à Neame, mais accepte d'être son conseiller. Le commandement anglais est donc partagé entre Neame, O'Connor et Wavell !
Dès le 4 avril, Benghasi tombe entre les mains allemandes. Le lendemain, la colonne la plus enfoncée dans les terres, commandée par le lieutenant-colonel Schwerin, atteint Tengeder, à faible distance de Mechili, nœud routier très important. La perte de cette bourgade serait catastrophique pour les Britanniques.     

Le Cruiser Tank Mark IIA CS était un char moyen  de 1939 avec un obusier de 95 mm dû à Vickers.
Source: Les tanks aux éditions Princesse 1979.
Avec leur armement totalement inadapté, les premiers Vickers ne pouvaient servir qu'aux missions de patrouille, et subirent de lourdes pertes lorsqu'ils furent utilisés dans un rôle de soutien d'infanterie qui n'était pas le leur.
Source: Chars et véhicules blindés par Robert Jackson aux éditions Parragon 2008.


C'est là que le groupement du colonel Olbrich, qui compte l'essentiel de la 5. Leichte, c'est-à-dire la plupart des chars, doit rejoindre Schwerin. Mais ce dernier a été le plus rapide et c'est seul qu'il se présente devant Mechili. Le long de la côte, l'avance aussi a été rapide et le 5 avril, la 2nd Armoured Division n'existe plus : elle n'a d'ailleurs pas ou peu livré bataille, mais ses chars sont tous tombés en panne d'essence : tout d'abord les blindés d'origine italienne capturés lors de Compass : utilisant du gas-oil, ils ne peuvent être ravitaillés sur les stocks de l'armée anglaise, qui ne roule qu'à l'essence. Ils sont donc les premiers sabordés. Quant aux engins d'origine anglaise, ils ne dureront guère plus longtemps, tombant en panne à raison d'un tous les quinze kilomètres !
Seuls les Australiens se replient en bon ordre. Ils échappent même aux Allemands qui prennent Derna le 7 avril, coupant par là même la route côtière et interdisant, en théorie du moins, toute retraite aux forces britanniques situées à l'est de la route Mechili-Derna. Mais dans la pratique, il en va autrement : les Allemands sont trop étirés et trop peu nombreux pour espérer intercepter les unités de Neame en pleine retraite. C'est d'ailleurs une grande chance pour les Britanniques, car la confusion règne à tous les niveaux dans leurs rangs.
Pour preuve le nombre étonnant de captures de généraux britanniques par l'Afrika Korps vers le 6 ou le 7 avril 1941. C'est d'abord le tour du général Rimington, commandant la 3rd Armoured Brigade, qui est fait prisonnier suite à accident de voiture. Puis, près de Tmimi, la voiture de Neame, O'Connor et Commbe, se perd dans la nuit.
Au lever du jour, enfin revenus sur la route de Derna, ils sont arrêtés par un détachement allemands. C'est toute la tête du corps expéditionnaire britannique en Cyrénaïque qui vient de tomber.
Il ne reste plus que le général Gambier-Parry, avec les débuts de sa 2nd Armoured. Mais il est bloqué près de Mechili. Après une tentative de percée, le 8 avril, il est contraint à la capitulation, avec ses troupes, à court de carburant. Notons que Rommel échappe aussi de très près à la capture, lorsque son avion manque de se poser près d'une colonne britannique.  

Une fois encore, les Aufklärungs Abteilungen 3 et 33 sont à la tête de la contre-offensive de Rommel. Certaines unités s'avancent vers les oasis du sud Libyen, afin de faire croire à un vaste débordement des positions anglaises. Ici, l'équipage d'un SdKfz 231 fait une halte auprès d'un puits (BA).
Source: Militaria Magazine n°6 hors-série aux éditions Histoire et collections 1992.
L'un des instruments de commandement de Rommel, l'avion de reconnaissance Fieseler-Storch 156 (SIRPA/ECPA).
Source: Les grandes destinées n°2 aux éditions Socomer 1994.



"" Tobrouk ""
Si la Cyrénaïque a été reprise par Rommel en une semaine environ, il reste une épine de taille dans le talon de l'Afrika Korps : Tobrouk. Le grand port a été fortifié à la hâte par les Britanniques, sous l'impulsion du général Morshead, qui dispose de quatre brigades d'infanterie australienne, des restes de la 3rd Armoured Brigade, avec une vingtaine de chars "cruiser" et quelques chars légers et enfin de quatre régiments d'artillerie équipés de canons de 89 mm, sans compter de nombreuses pièces de DCA de tous calibres.
Morshead, plutôt que de s'en tenir à une stricte défense sur une ligne de tranchées, a choisi de mettre en oeuvre une défense mobile, pour ne pas dire offensive, la plate-forme de Tobrouk lui servant de base de départ.
Parallèlement, des unités anglaises, en petit nombre, sont arrivées de la région du Caire pour tenter de s'installer dans la passe d'Halfaya.
Dans le même temps, Rommel croit de plus en plus à la victoire. Avec l'esprit cyclothymique qui le caractérise, il voit déjà le canal de Suez comme son prochain objectif ! Il presse donc ses hommes épuisés. Mais les premières tentatives faites pour prendre Tobrouk rapidement échouent : un premier général allemand est tué le 10 avril, von Prittwitz. Rommel reconnaît que la situation "est assez confuse" et il passe le 11 avril à la préparation de la prise de Tobrouk.
Les tentatives faites à l'est de la ville par les Allemands échouent, de même que celles effectuées à l'ouest par les Italiens de la division Brescia. Le 14 avril, une attaque puissante est délivrée par la 5. Leichte. Mais elle est épuisée par les quinze jours de campagne et manque singulièrement de mordant. Malgré cela, une pointe blindée s'enfonce assez profondément dans le périmètre de défense australien, suivie de l'infanterie. Mais la progression s'arrête lorsque les Australiens contre-attaquent avec des chars et des pièces antichars et les Panzer du colonel Olbrich sont forcés de se retire. Ils ont perdus 17 des leurs et abandonnés l'infanterie à son sort. La défaite est cuisante, car Rommel ne s'attendait pas à une telle résistance. Le 16 avril, les Italiens de la division Ariete attaquent à leur tour. Durement contre-attaqués, ils se rendent en grand nombre aux Australiens, à la grande colère de Rommel !
La première phase de l'intervention allemande dans le désert s'achève. Sans autre renfort, Rommel ne peut prétendre capturer Tobrouk et encore moins fondre sur Alexandrie. Néanmoins, ses hommes pénètrent vers le 25 avril en Egypte et parviennent à capturer la passe d'Halfaya, ce qui est une victoire tactique très importante. 
Mais là s'arrête l'avance de l'Afrika Korps. Il n'en reste pas moins qu'il vient de remporter une victoire audacieuse en un temps record : une dizaine de jours.
Les Anglais ont perdu tous leurs gains territoriaux de l'opération Compass... et l'un de leurs généraux, Richard O'Connor. Cela dit, la faiblesse des effectifs engagés de part et d'autre ne doit pas être oubliée : pas même dix divisions en tout, pour les trois belligérants réunis. C'est peu. Mais les choses vont vite changer et à la fin de la guerre en Afrique du Nord, deux ans plus tard, ce sont plusieurs milliers de carcasses de chars qui joncheront le désert.   

Les troupes de Rommel sont aux abois. Les canonniers ont placé leur pièce de 88 mm de façon à pouvoir se replier rapidement.
Source: La défaite allemande en Afrique aux éditions Christophe Colomb 1988.
La récupération immédiate du matériel capturé va bon train dans les deux camps. Ici, les mécanos du Royal Army Ordnance Corps sont heureux de récupérer un impressionnant tracteur lourd de dépannage SdKfz 9. Ce mastodonte dont le nom complet est Zgkw 18-tonne Typ F3, ressemble beaucoup au célèbre SdKfz 8 mais pèse six tonnes de plus. Il est toujours utilisé dans le rôle de Bergungsfahrzeug, c'est à dire véhicule de remorquage et de réparation des chars. Son moteur Maybach de 250 chevaux lui permet de remorquer facilement des chars relativement légers (IWM).
Source: Militaria Magazine n°6 hors série aux éditions Histoire et collections 1992.



"" Un diorama qui vaut le coup d’œil ""

































Jean - Marie

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