Corvette Classe Flower HMCS "Snowberry"







"" It was used for escort duties ""

Maquette Revell au 1/144.  Référence : 05132.






Historique : L'Encyclopédie des Armes, volume 10, aux éditions Atlas 1990.



Réalisation de la maquette par M. Dominique François (Belgique).
Les photos sont de l'exposition de Belvaux (Luxembourg) en 2017.





Historique : De tous les pays qui participèrent à la Seconde Guerre mondiale, le Royaume-Uni et le Japon étaient ceux qui dépendaient le plus des transports maritimes : toute menace pesant sur leur flotte de commerce était mortel pour eux. Ils devaient donc absolument se doter des moyens de défense nécessaires.
Avant la Première Guerre mondiale, il était généralement admis que les navires marchands pouvaient circuler en toute sécurité, dans la mesure où ils empruntaient des couloirs maritimes bien défendus; la fausseté de cette théorie et la nécessité d'organiser des escortes pour les convois furent finalement démontrées par la perte de millions de tonnes de bâtiments de commerce. Aussi, ayant tité la leçon des événements, les Britanniques possédaient déjà en 1939 une flotte d'escorte en partie constituée.
Au tout début du conflit, le nombre des navires disponibles était insuffisant et leurs performances, dans le domaine des capacités et de l'endurance, limitées. Mais il existait une infrastructure permettant une expansion et une amélioration rapides. Les convois britanniques devaient en effet faire face à plusieurs sortes de menaces (attaques de patrouilleurs près des côtes, offensives organisées de groupes de sous-marins dans l'Atlantique et actions combinées des unités de surface et d'aviation dans l'Arctique et la Méditerranée), et chacune exigeait des escorteurs différents.
Les forces d'escorte, qui ne disposaient pas d'assez de navires anti-sous-marins (ASM) et n'avaient que peu d'expérience, furent d'abord sur la défensive. Des bateaux plus nombreux et plus gros augmentèrent la puissance et les capacité des escortes rapprochées.
Les progrès de la science améliorèrent l'équipement et les techniques. La formation de groupements d'appui mobiles et le développement fulgurant de l'appui aérien permirent, d'une part, de renforcer rapidement et efficacement l'escorte d'un convoi en danger et, d'autre part, de prendre l'offensive contre les U-Boote (sous-marins allemands) en opérant près des principaux itinéraires d'entrée et de sortie de leurs bases. Le problème de la menace aérienne ne fut jamais résolu par la destruction directe des avions, mais par des offensives terrestres qui supprimaient les bases.   

La réalisation de la maquette Revell par M. Dominique François, belle réalisation.



"" La Classe Flower ""
Peut-être à cause de leur nom sans prétention (fleur) ou de leur apparence assez peu guerrière, les bâtiments de la classe Flower (145 construits au Royaume-Uni et 113 au Canada, tous lancés entre 1940 et 1942) en vinrent à être considérés par les Britanniques comme l'archétype de l'escorteur.
Bien qu'ils aient acquis leur réputation au début de la bataille de l'Atlantique, ils n'étaient pas vraiment adaptés à ce rôle, ayant été conçus au départ comme des escorteurs côtiers équipés pour le dragage de mines. Ceci ne semble cependant pas s'accorder avec le fait qu'ils étaient inspirés d'un modèle de baleinier de commerce, et donc dotés d'une coque dont la forme était étudiée pour affronter les pires conditions météorologiques de l'océan glacial Antarctique. Ce fut l'escalade rapide de la guerre des convois dans l'Atlantique Nord et la pénurie générale d'escorteurs qui amenèrent ces petits bateaux à remplir des fonctions océaniques. Ils avaient de remarquables qualités nautiques, mais leurs dimensions modestes en faisaient des bâtiments terriblement vifs et facilement inodés, qui épuisaient le meilleur des équipages en quelques jours, alors que le ravitaillement en mer leur permettait d'effectuer des missions de plus longue durée. Ces limites convainquirent le ministère de la Marine britannique que la frégate, de dimensions plus importantes, représentaient la bonne solution. 


Le mauvais état extérieur de HMS Myosotis, est la conséquence inévitable d'opérations constantes dans l'Atlantique. La Classe Flower servit au début du conflit à des fonctions d'escorte (photo IWM Londres).
Source: L'Encyclopédie des Armes, volume 10 aux éditions Atlas 1990.





Détails de la maquette Revell du HMCS "Snowberry" de la Classe Flower.


Les origines commerciales des Flower se manifestaient notamment par une tonture prononcée et un fort évasement de la coque.
Les premières unités avaient un gaillard d'avant court, l'unique mât étant monté sur l'avant de la passerelle, mais la plupart furent ensuite transformés et reçurent l'agencement des navires ultérieurs de la classe Modified Flower (inclus dans les totaux cités plus haut) : le gaillard d'avant s'étendait sur l'arrière de la cheminée, ce qui augmentait l'espace destiné aux aménagements et améliorait la tenue à la mer.
Le système propulsif, dont la simplicité voulue répondait aux exigences d'une fabrication en grande série et d'une utilisation par un personnel hâtivement formé, consistait en une machine de quatre cylindres à triple détente alimentée par deux chaudières cylindriques Admiralty chauffées d'un seul bout. Les Flower étaient alors pratiquement les seuls, bâtiments de la Royal Navy à n'avoir qu'une hélice.

L' "Aconit" (Classe Flower) commença sa carrière en tant que HMS "Aconit" avant d'être transférée, en 1941, à la marine des Forces françaises libres. Il pénètre ici dans un fjord islandais pendant une mission de convoyage. Comme tous les escorteurs opérant en temps de guerre, il est extérieurement très abîmé, mais il servait encore en 1945 (photo IWM Londres).
Source: L'Encyclopédie des Armes, volume 10 aux éditions Atlas 1990.





Détails de la maquette Revell du HMCS "Snowberry" de la Classe Flower.



"" Caractéristiques Classe Flower ""
(spécification d'origine)

Déplacement : 940 tonnes standard, 1 160 tonnes à pleine charge.
Dimensions : Longueur, 62,50 m; largeur, 10,10 m; tirant d'eau, 3,50 m.
Appareil moteur : Machine à vapeur à triple détente de 4 cylindres développant 2 750 ch et entraînant 1 arbre.
Vitesse : 16 nœuds.
Autonomie : 6 400 km à 12 nœuds.
Armement : 1 canon de 101,6 mm, 1 "Pompom" de "2" ou 1 mitrailleuse AA quadruple de 12,7 mm, et des grenades ASM.
Équipage : 85 hommes.











Jean - Marie 


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