Artillerie sur rail Allemagne, avec canons de 150 mm, 170 mm et 280 mm.
"" Wenn in Dienst gestellt, diente Propaganda ""
Réalisation en scratch au 1/35.
Historique : L'Encyclopédie des Armes, volume 1 aux éditions Atlas 1984.
Réalisation maquette et diorama en scratch par mon ami belge J--n Z-----y.
Les photos sont de l'exposition de Belvaux (Luxembourg) en 2017.
Historique : La Seconde Guerre mondiale a été le dernier théâtre d'opérations de l'artillerie lourde sur voir ferrée et des trains blindés. Les Allemands en firent un usage extensif. Cependant le développement d'une artillerie de ce genre répondait à des besoins qui furent bientôt dépassés.
Peu après la mise en service des chemins de fer, l'armée comprit qu'ils représentaient un moyen de transport très supérieur aux possibilités de la traction hippomobile et de la marche à pied. La guerre franco-allemande de 1870 fit la démonstration de l'aptitude des chemins de fer à rassembler des effectifs et du matériel vers le front avec une rapidité et une précision insoupçonnées jusqu'à là.
Mais c'est seulement plus tard que le transport par chemin de fer démontra toutes ses capacités en tant que support direct aux actions de guerre.
La première Guerre mondiale est la grande époque de l'artillerie sur rails en raison de la nécessité de déplacer facilement les canons lourds, seuls capables de venir à bout des puissants systèmes défensif du front. Le transport des pièces lourdes par les moyens traditionnels exigeait des efforts démesurés. Une foi placés sur des affûts roulants, ces pièces pouvaient être transportées avec facilité et rapidité d'un point du front à l'autre.
La Seconde Guerre mondiale n'inaugure rien en matière, du moins en ce qui concerne les Alliés. Ils s'en tiennent aux équipements déjà existants. Les Allemands par contre innovent aussi bien en canons qu'en trains, qui figurent au premier rang de leur programme de réarmement d'urgence.
Le haut commandement allemand confia des rôles variés à ses canons sur rails. En général, ils entrent en action comme artillerie de siège, mais ils peuvent aussi assurer des feux de contrebatterie ou de harcèlement (par exemple : Anzio Annie). D'autres armées ont tenté d'utiliser leur équipement ferroviaire de la Première Guerre dans des rôles analogues, mais sans succès marquant. Les Français, quant à eux, perdent tout leur matériel sur rails pendant la débâcle. En Grande-Bretagne, des canons sur rails un peu vieillots sont incorporé à la défense côtière.
La première Guerre mondiale est la grande époque de l'artillerie sur rails en raison de la nécessité de déplacer facilement les canons lourds, seuls capables de venir à bout des puissants systèmes défensif du front. Le transport des pièces lourdes par les moyens traditionnels exigeait des efforts démesurés. Une foi placés sur des affûts roulants, ces pièces pouvaient être transportées avec facilité et rapidité d'un point du front à l'autre.
La Seconde Guerre mondiale n'inaugure rien en matière, du moins en ce qui concerne les Alliés. Ils s'en tiennent aux équipements déjà existants. Les Allemands par contre innovent aussi bien en canons qu'en trains, qui figurent au premier rang de leur programme de réarmement d'urgence.
Le haut commandement allemand confia des rôles variés à ses canons sur rails. En général, ils entrent en action comme artillerie de siège, mais ils peuvent aussi assurer des feux de contrebatterie ou de harcèlement (par exemple : Anzio Annie). D'autres armées ont tenté d'utiliser leur équipement ferroviaire de la Première Guerre dans des rôles analogues, mais sans succès marquant. Les Français, quant à eux, perdent tout leur matériel sur rails pendant la débâcle. En Grande-Bretagne, des canons sur rails un peu vieillots sont incorporé à la défense côtière.
"Anzio Annie" quelques heures après sa capture par les troupes anglo-américaines. Pendant quatre mois, les deux canons K 5 regroupés sous le nom commun de "Anzio Annie" causèrent de lourdes pertes aux Alliés en les bombardant sans relâche (photo T.J. Gander).
Source: L'Encyclopédie des Armes, volume 1 aux éditions Atlas 1984.
Le traité de Versailles eut pour conséquence de priver l'Allemagne d'armée digne de ce nom, mais la politique pacifique de la république de Weimar s'en accommodais parfaitement. En revanche, l'arrivée au pouvoir en 1933 des nationaux-socialistes modifia totalement les données de la situation, et le nouveau gouvernement allemand entreprit un considérable effort de réarmement, en particulier dans le domaine de l'artillerie lourde (les livraisons de nouveaux matériels ne devaient prendre fin théoriquement qu'en 1945).
Le 15-cm Kanone (Eisenbahn) et le 17-cm Kanone (Eisenbahn) sont le résultat direct du Sofort-Programm (programme d'urgence) destiné, en 1936, à fournir à bref délai une artillerie sur rails. On puise dans le stock des usines Krupp d'anciens canons de marine, les L/40, qui sont montés sur de nouveaux affûts permettant aux pièces de virer à 360°. Des béquilles sur vérins, de chaque côté de la voie portante, pallient une grande partie de l'effet de recul. Après usage, ces béquilles, montées sur des axes, se relèvent.
Ces deux canons sont placés sur le même type de support roulant : de longs wagons plats avec plusieurs bogies à chaque extrémité, auxquels ils sont reliés par une table tournante permettant le tir perpendiculaire à l'axe de la voie.
Dans la plupart des cas, les pièces restent sans protection. Cependant, quelques 150 mm conservent de leur origine navale une tourelle blindée qui recouvre la pièce et sa plate-forme de feu.
La superbe réalisation maquette et diorama, tout est en scratch et au 1/35. Tout cela représente un wagon de l'artillerie allemande avec un canon de 280 mm tchèque, qui est une prise de guerre. Je me demande où mon ami à déniché la doc pour réaliser pareil réalisation, bravo à toi J--n.
L'artillerie divisionnaire de la Wehrmacht comportait deux batteries d'obusiers de 150 mm tractées.
Les matériels de même calibre, mais montés sur rails, étaient réservés à des utilisations spéciales, décidées par le haut commandement. Les quatre premiers canons sur rails de 150 mm entrent en service actif dès l'année suivante. Il n'en est pas fabriqué d'autres. Non que le schéma soit jugé imparfait, loin de là, mais parce que son prix de revient est estimé trop élevé pour le calibre. Le temps, la peine et l'argent dépensé pour mettre un 150 mm sur un aussi important affût-truck n'aboutissent pas à un résultat balistique suffisant. Finalement, seuls six 170 mm sur rails sont fabriqués en 1937 et 1938. Ils n'ont pas de successeurs. Mais l'expérience acquise au cours de leur construction et de leur mise en usage se révèle utile pour mettre au point le projet ultérieur de canons lourds antiaériens sur rails.
En 1941, dans une petite gare du nord de la France, une batterie de canons de 150 mm pratique des tirs d'exercice. Au premier plan, les servants chargent séparément obus et gargousses dans le tube avant de refermer la culasse (photo T.J. Gander).
Source: L'Encyclopédie des Armes, volume 1 aux éditions Atlas 1984.
Gros plan sur le wagon réalisé en scratch par J--n.
Les pièces de 150 et 170 mm sur rails sont d'abord destinées aux batteries de l'armée de terre, mais les 150 mm passent ensuite à la marine, qui les appelle "batterie Gneisenau", un nom qu'elles conservent quand elles passent à nouveau sous le contrôle de l'armée, qui ne leur rend pas leur ancienne appellation "Eisenbahnbatterrie 655". Les pièces de 170 mm constituent deux batteries : "Eisenbahnbatterien 717 et 718". Ces canons ont une existence variée.
A l'époque de leur mise en service, ils sont réservés une grande partie du temps à la propagande, circulant sans cesse d'une ville du Reich à l'autre, en étant exposés au public sur des voie de garage. Grâce à cet artifice, les dix canons paraissent plus nombreux. Avec la guerre, ils disent adieu aux mondanités. Ils ont peu à faire avant 1940; ils sont alors envoyés étoffer les défenses côtières en France récemment occupée, puis ils sont définitivement incorporés, comme éléments mobiles, à la protection des côtes belge et hollandaise. En 1945, plusieurs canons sont encore en service, mais leur faible calibre et leur vulnérabilité aux attaques aériennes ainsi qu'aux feux de contrebatterie en ont fait des armes peu rentables.
"" Caractéristiques du Modèle 150 mm K (E) ""
Calibre nominal : 150 mm.
Calibre précis : 149,1 mm.
Longueur du tube : 5,571 m.
Poids de l'obus : 43 ou 52,500 kg.
Poids total : 74 000 kg.
Portée : 22 500 km.
"" Caractéristiques du Modèle 170 mm K (E) ""
Calibre nominal : 170 mm.
Calibre précis : 172,6 mm.
Longueur du tube : 6,90 m.
Poids de l'obus : 62,800 kg.
Poids total : 80 000 kg.
Portée : 26 100 km.
Une batterie de 17-cm Kanonen capturés en 1945 en Hollande par les troupes britanniques. Une béquille sur vérin, installée pour pallier le recul, est clairement visible au premier plan de la photographie. Ces canons furent construits en 1936 grâce au programme de réarmement d'urgence.
Source: L’Encyclopédie des Armes, volume 1 aux éditions Atlas 1984.
"" Un travail énorme sur ce diorama ""
Jean - Marie
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