Le Kleiner Beobachtungspanzer UE 630 (f).





"" Eine Ubernahme des französischen Krieges ""

Maquette Gazo-Line au 1/48.  Référence : GAS 50075 KB.





Historique : Les quatre premiers paragraphes, page 1581 de l'Encyclopédie des Armes, volume 7 aux éditions Atlas 1985.
L'Encyclopédie des Blindés par Christopher F. Foss aux éditions Elsevier Séquoia 1978.




Les photos sont de l'exposition de Saulxures-Les-Nancy (54) France en 2016.






Historique : Quand elles furent témoins de l'accélération donnée par les Allemands à la mécanisation du matériel de combat, les nations belligérantes commencèrent à se doter de divisions motorisées. Des canons de campagne furent montés sur des châssis de chars d'assaut, donnant naissance à de nouvelles générations de véhicules de combat. Les canons autopropulsés, ou canons d'assaut, ne cessèrent de prendre de l'importance durant la guerre.
Les canons d'assaut caractérisent assez bien le type de guerre qui se développa au cours de la Seconde Guerre mondiale. Avant cette date, c'est à peine si l'artillerie motorisée existait, à part peut-être quelques engins purement expérimentaux. Mais, en 1943, tous les belligérants en possédaient. La soudaine croissance de cette nouvelle arme est due principalement à la place prise par le char dans l'évolution de la tactique miliaire, car l'époque est révolue où le temps se mesurait aux mouvements du fantassin ou de cavalier. Sa mesure est donnée aujourd'hui par le char. Les chars d'assaut ont submergé la Pologne, la France et la Russie occidentale. L'unique moyen qu'avaient les armes de soutien d'agir, notamment l'artillerie, était de se rendre aussi mobiles qu'eux.
La première artillerie motorisée fut obtenue en montant des canons sur les chars existants. Mais cette recette connut bien des variantes qui ne furent que des improvisations, souvent locales, pour l'accompagnement de missions particulières. D'autres furent projetées avec soin dès le départ et donnèrent naissance à d'authentiques armes nouvelles.
Deux tendances se manifestaient dans la manière dont l'artillerie motorisée devait être employée sur le terrain. Une école l'envisageait comme une simple modification du règlement de l'artillerie classique en campagne. Une autre y voyait une arme de tir direct à courte distance en appui des chars. C'est cette dernière qui a la paternité du canon d'assaut moderne. Aujourd'hui, les types correspondant aux deux tendances existent. Mais, tandis qu(à l'est l'accent est mis sur le canon d'assaut de soutien rapproché à tir direct, à l'ouest, il est mis sur le canon à tir indirect. 

Une chenillette Renault, quelque part en France : Le territoire français, particulièrement riche en passé historique, comporte encore de nombreux vestiges de la deuxième guerre mondiale. Si les chars d'assaut, ceux qui ont pu être sauvés des ferrailleurs, figurent maintenant en bonne place dans les cours d'honneur des régiments ou dans les musées d'état, les véhicules de taille plus modeste restent généralement accessibles aux collectionneurs privés.    Voici un tracteur 1937 R qui vient d'être sauvé par un amateur et attend une nécessaire restauration, après trente ans d'abandon aux intempéries. Ce véhicule comporte des supports de manille supplémentaires à la partie inférieure avant la caisse. On voit très distinctement sous cet angle la forme du pôt d'échappement, car la tôle qui le recouvre a disparu.   (Photo J -M Le Noursi).
Source: Les engins blindés français 1920-1945, volume 1 aux éditions SERA Paris 1976.



Lorsque la chenillette britannique Carden-Loyd Mark VI fit son apparition à la fin des années 1920, elle suscita l'intérêt de presque toutes les armées existantes. De nombreux pays achetèrent à la Grand-Bretagne quantité de ces transporteurs et fabriquèrent sous licence plusieurs versions modifiées, ce fut le cas de l'Italie, la Tchécoslovaquie et l'URSS. La France en acheta un modèle et la société Latil obtint la licence pour le territoire français, l'engin y prenant la désignation de Tracteur Latil N
La Chenillette d'infanterie Renault Type UE devait beaucoup au véhicule Latil et fut mis en service dans l'armée française en 1931, pour des missions d'approvisionnement. Très petit, l'engin avait un équipage de deux hommes : le chauffeur, assis à gauche, le copilote et chef de bord, assis à droite, l'un et l'autre disposant d'un "heaume" blindé pour se protéger la tête au combat. Ces mini-coupoles étaient pourvues de meurtrières. Le moteur et l'ensemble de transmission se plaçaient à l'avant de la caisse. Le train de roulement comportait, de chaque côté, trois bogies groupant chacun deux roues de route, la roue tendeuse à l'arrière, le barbotin à l'avant et deux galets supports. Un coffre réservé à la cargaison se trouvait à l'arrière de la coque mais, du fait de sa capacité limitée, l'engin emmenait d'ordinaire une remorque chenillée pouvant porter 500 kg. Au besoin, la remorque pouvait être débarrassée de ses chenilles et rouler sur ses roues.


Une chenillette Carden-Loyd sans sa mitrailleuse Vickers .303 refroidie par eau. 

La chenillette d'infanterie Renault Type UE, vue ici tractant un canon antichar, fut mise en service en 1931. Ce transporteur chenillé mais désarmé, un des nombreux véhicules inspirés par la Carden-Loyd Mark VI britannique, fut encore employé pendant la seconde guerre mondiale.
Source des deux photos: L'Encyclopédie des blindés aux éditions Elsevier Séquoia 1978.  

La chenillette de ravitaillement d'Infanterie Latil est un dérivé du tracteur Carden-Loyd anglais essayé en France en 1930. Il est normalement attelé à une remorque.
Source: Les véhicules blindés français de 1900-1944 par Pierre Touzin aux éditions EPA 1979. 

Ce tracteur Renault UE n'a plus de tôle de protection des galets, et le barbotin a encore été changé. On distingue bien le détail du tendeur de la poulie de tension à l'arrière. La remorque est également différente, plus basse avec un système d'attelage plus complexe.
Source: Les engins blindés français 1920-1945, volume 1 aux éditions SERA Paris 1976.



Ce transporteur devait être remplacé par la Chenillette Lorraine mais un grand nombre de Renault UE étaient toujours en service lorsque la France mit bas les armes en 1940. Dans des circonstances normales, ces véhicules n'emportaient aucun armement; certains toutefois avaient une mitrailleuse Hotchkiss en position haute à droite de la caisse . Les Forces Françaises Libres employèrent un certain nombre de ces chenillettes et deux modèles antichars au moins furent réalisés : l'un montait un antichar français de 47 mm sur piédestal; l'autre , un antichar britannique de 6 livres auquel s'adaptait un frein de bouche Galliot.
Les Allemands employèrent le véhicule de base comme transporteur de munition en le désignant alors Gepanzerter Munitionschlepper UE (f). Mais la Wehrmacht allait lui trouver bien d'autres usages. Certaines chenillettes furent dotées d'un antichar Pak 3,7 cm à bouclier, ce modèle devenant 3,7 cm Pak (Sf) auf Infanterie Schlepper UE (f). Deux modèles de véhicule lance-roquettes en dérivèrent également, l'un, équipé de quatre rampes Wurfrahmen 40, deux de chaque côté de la caisse, pour le lancement de missiles d'un calibre de 28 cm ou 32 cm; l'autre portait à l'arrière, sur le sommet de la caisse, quatre roquettes des mêmes types, en position "prêt à lancer".   

La Renault UE, comme la Chenillette Lorraine, assurait surtout dans l'armée française le transport du ravitaillement et des munitions. Fondamentalement, il faut y voir une réplique du porte-mitrailleuse britannique Cerden-Loyd Mark IV. Les Allemands convertirent les deux engins en canons automoteurs, comme d'ailleurs beaucoup d'autres AFV français capturés; la version ci-dessus monte un antichar de 37 mm.
Source: L'Encyclopédie des blindés par Christopher F. Foss aux éditions Elsevier Séquioa 1978. 
Les armées allemandes ayant fait main basse sur une masse considérable de matériels de l'armée françaises, les services de la Wehrmacht ont transformé les plus intéressants pour les adapter à leurs besoins. Ci-dessus : une Chenillette Lorraine armée du canon de 15 cm siG 33 : SdKfz 135/1.
Source: L'Encyclopédie des Armes volume 7 aux éditions Atlas 1985.



"" Caractéristiques du Renault UE ""
Type : Chenillette de transport.
Équipage : 2 hommes.
Armement : aucun.
Blindage : 7 mm.
Dimensions : Longueur, 2,692 m; largeur, 1,701 m; hauteur, 1,04 m.
Poids : 2 t.
Moteur : Renault à essence développant 35 ch.
Performances : Vitesse sur route, 29 km/h; autonomie, 96,5 km; obstacle vertical, 0,406 m; coupure franche, 1,219 m; pente, 90 %.
Temps de service : Introduite en 1931 dans l'armée française, en service jusqu'en 1940; également employée par les Forces Françaises Libres et par l'armée allemande.

"" La maquette Gazo-Line au 1/48 ""










Jean - Marie


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