L'histoire du Sud-Aviation SE-3160 "Alouette" III.







"" Le succès comme pour l'Alouette II ""

Maquette Fujimi au 1/48 + scratch.  Référence FUJ 30145.






Historique : La revue Mach 1 aux éditions Atlas 1981.
La revue Aviation Magazine n°502 de novembre 1968 pour les "Alouette "versions militaires".






Réalisation de cette superbe maquette par M. Jean-Yves Blin-Combe.
Les photos sont de l'exposition d'Amnéville (France) en 2017.






Historique : Affrontant souvent des vents violents, la neige et le givre, évoluant dans des environnements dangereux, l' "Alouette" III était la reine de la haute montagne européenne, où ses qualités étaient très appréciées. Mais le travail de cet hélicoptère ne se réduisait pas au seul sauvetage à haute altitude. Les machines qui étaient en service remplissaient des dizaines d'autres tâches.
Fabriquée par une compagnie connue aujourd'hui sous la raison sociale d'Eurocopter l' ""Alouette" III était une machine spectaculaire dont le premier vol est intervenue en 1959.
Affichant de très bonnes qualités de vol, cet hélicoptère possédait d'excellentes performances à haute altitude. L'essentiel de ses qualités provenait du turbomoteur Turboméca qui l'équipait, la première turbine légère pour hélicoptère qui ait jamais été développée.
Plus de 1 300 "Alouette" II et 1 500 "Alouette" III ont servis sur l'ensemble du globe, sous tous les climats. Elles se révélèrent plus particulièrement utiles dans les sauvetages en montagne. Certaines d'entre elles étaient employées pour des tâches spécifiques, comme le sauvetage en montagne.


De l' "Alouette" II fut extrapolé un nouvel appareil dont la capacité d'emport (sept personnes) et les performances accrues devaient satisfaire une nouvelle clientèle militaire et civile. Les services officiels passèrent commande de deux prototypes et de trois exemplaires de présérie. Développé à partir de la fin 1956, le premier prototype du SE-3160 "Alouette" III fut achevé fin 1958 et effectua son premier vol, piloté par Boulet (pour l'histoire de se pilote d'essai français, voir le blog en date du 10/03/2017), le 26 février 1959 au Bourget. Il différait de son prédécesseur par les dimensions de son fuselage et par le carénage beaucoup plus poussé de la cabine (par ailleurs nettement élargie) et de la poutre arrière.   

"Alouette" III qui se trouve à l'entrée du 3e RHC d'Etain dans la Meuse.   Collection personnelle.
Développement de la célèbre "Alouette" II dont le succès avait atteint le plan mondial, le Sud-Aviation SA-3160 "Alouette" III se présentait comme son digne successeur, sur cette photo la toute première, le n°001 (Ektachrome Lucien Espinasse).
Source: Couverture de la revue Aviation Magazine n°274 de mai 1959.


L' "Alouette" III était équipé d'une turbine Artouste III, dont la puissance de 870 ch, limitée à 550 ch, assurait une bonne réserve de puissance en altitude ou sous climat chaud. Ce propulseur entraînait un rotor dont les trois pales furent élargies sur la version de série. Autres particularités de l'appareil : son train d'atterrissage tricycle, remplaçant le train à patins, et son empennage horizontal, coiffé de deux petites dérives.
Au poids total de 2,1 t, l' "Alouette" III, qui pouvait emporter sept personnes sur deux banquettes, affichait une vitesse maximale de 210 km/h, un plafond pratique de 3 000 m et une autonomie de 565 km. 

L'Artouste III, turbine à gaz de 600 ch, version dérivée de l'Artouste II qui équipait l'hélicoptère SE "Alouette" II.
Source: La revue Science et Vie numéro hors-série aviation de 1957.


C'est dans le cadre de la campagne de promotion lancée en 1960 que le premier prototype, piloté par Boulet et emportant sept personnes et 150 kg de matériel, se posa au sommet du mont-blanc (4 807 m). Cette performance fut dépassée par l' "Alouette" III-002, qui, lors d'une présentation en Inde, en novembre 1960, se posa, toujours aux mains de Boulet, au sommet du Deo Tibaa (6 004 m) dans l'himalaya, record absolu pour un hélicoptère, avec deux personnes et 250 kg de matériel.
Outre les prototypes et les trois appareils de présérie, deux autres exemplaires furent construits, l'un pour la certification civile, l'autre pour la société suédoise SAAB. Suivit une première tranche de cinquante hélicoptères de série produite à Marignane. La vente démarra assez lentement, et c'est seulement à partir de 1961 que les commandes affluèrent, d'abord de la part de l'armée, qui signa un ordre d'achat pour vingt-sept "Alouette" III destinées à l'ALAT, puis des pays étrangers : Birmanie, Pérou, Rhodésie, Danemark et surtout Afrique du Sud (114 exemplaires), Pays-Bas (110 exemplaires), Portugal (143 exemplaires), Irak 147 exemplaires), Indonésie (39) exemplaires. De même les Etats-Unis achetèrent 90 "Alouette" III en version civile, le Pakistan ayant acquis, quant à lui, une licence de montage et de réparation (en tout 42 pays ont utilisés l' "Alouette" III).
En France, le principal utilisateur fut l'ALAT, qui utilisa ses quatre-vingt-quatre "Alouette" III pour les missions de liaison ou de commandos, suivie de l'armée de l'Air (90) et de l'Aéronavale (45). Trente-cinq exemplaires furent également mis en service par divers services officiels (Gendarmerie, Protection civile), qui en apprécièrent la robustesse et les performances, mais aussi la possibilité d'embarquer quatre blessés (deux couchés et deux assis). 

Des "Alouette" III en configuration lisse pouvaient à volonté renforcer les moyens de l'EHL 1 pour des missions de renseignement. Le SE-3160 illustré ici (n°1280 CXK) était une machine détachée de l'EHA 3.  (photo Alain Crosnier).
Source: La revue Air Fan n°26 de décembre 1980.
"Alouettte" III de la Gendarmerie au-dessus du Mont-Blanc.
Source: Fiche technique Aerospace Publishing Limited 1995.

"Alouette" III n°1444 de l'Aéronavale, Escadrille 27S photographié à Hao au mois d'avril 1979. On distingue l'emblème de l'escadrille porté sur les flancs. (photo H. Gros d'Aillon).
Source: La revue Air Fan n°13 de novembre 1979.



E 1970, apparut le SA-316 B, qui possédait le même moteur que son prédécesseur, mais qui avait été renforcé, notamment au niveau des transmissions de rotor; son poids était accru de 150 kg, ce qui permettait d'augmenter la charge utile.
Autre modèle, produit à partir de 1972, le SA-316 C, équipé d'une Artouste III D, dont la puissance de 870 ch était ramenée à 600 ch, ce qui permettait une nouvelle augmentation du poids total (2,2 t). L'évolution fut plus sensible avec le SA-319 C, doté d'une nouvelle turbine Astazou XIV, de même puissance que la précédente, mais nettement plus économique (25%).
Cette modification, combinée avec une réduction du poids à vide, augmentait la charge marchande de 300 kg et le plafond pratique de 4 000 m environ.
Les forces armées françaises en ont acheté plus de soixante-dix exemplaires.
L' "Alouette" III a été très utilisée par les militaires. Dans les missions d'attaque, elle pouvait être équipée d'une mitrailleuses de 7,62, montée derrière le pilote et tirant à travers une des fenêtres latérales.
Une version "chasseur de chars" (SA-3164) fut réalisée en 1964, caractérisée par son avant modifié (partie inférieure non vitrée) et son canon de 20 mm placé à gauche du pilote et tirant à travers le nez. Cet appareil resta à l'état de prototype, et le canon fut remplacé par des missiles antichars (soit quatre AS-11, soit deux AS-12, soit des missiles "Hot" sur supports extérieurs.
Sur le plan des équipements, Sud-Aviation avait proposé en 1964 une version tout temps dotée d'un pilote automatique, d'un système Doppler, d'un radio-altimètre, et une version de lutte anti-sous-marine (stabilisateurs trois axes, système de détection magnétique, radar, plus deux torpilles Mk-44), (voir l'article à la fin)


L'armée de Terre française utilisait de nombreux exemplaires de l' "Alouette" III dans des missions très diverses. Équipé de quatre missiles filoguidés AS-11, cet hélicoptère se révélait d'une très grande efficacité dans la lutte antichar.
Source:La revue Avions de Guerre n°6 aux éditions Atlas 1986. 
"Alouette" III de l'Aviation Légère de l'Armée de terre en République de Djibouti en 1974, armée de quatre missiles SS-11 (photo Alain Crosnier).
Source: La revue Air Fan n°23 de septembre 1980.


Dans le domaine civil enfin, qui se développe de plus en plus, l' "Alouette" III était particulièrement bien adaptée à de nombreuses missions, allant de la liaison au taxi, en passant par le travail aérien et le sauvetage.
Au total, l' "Alouette" III a été construite à 1 423 exemplaires, qui ont été achetés par 200 clients, répartis dans 73 pays (taux d'exportation : 73%).


"" Versions militaires de l' "Alouette" III "" 

Source : La revue Aviation Magazine International n°502 de novembre 1968, par Pierre CONDOM.

Lors de l'exposition militaire navale qui s'est tenue  en 1968 au Bourget, diverses version navale et aussi des versions d'appui et de lutte anti guérilla y étaient représentées.
La version navale présentait un certain nombre de caractéristiques en particulier, elle était équipée d'un harpon hydraulique d’appontage (voir l'article à la fin). et d'un système de repliage rapide des pales qui permettait de garer l'appareil facilement dans un hangar de porte-hélicoptères ou de lui faire emprunter les ascenseurs sur les porte-avions.

L' "Alouette" III navale était surtout remarquable par son armement et les systèmes qui permettait de la mettre en oeuvre. Elle était normalement équipée dans sa version la plus récente, d'un système de stabilisation automatique, d'un viseur gyrostabilité, et de deux engins Nord AS-12. Les caractéristiques sommaires de ces équipements et de cet armement sont les suivantes :
-- Le stabilisateur automatique était en fait un pilote automatique transparent, trois axes, simplifié, réalisé par la SFENA. Son rôle était essentiel car c'est lui qui permettait notamment de contrôler l'attitude de l'hélicoptère au départ du tir des engins.
-- Le radar de recherche était logé dans un radôme avant protubérant. Sa portée était de l'ordre de 25 à 30 km, mais ce matériel était en cours de développement et ses performances définitives n'étaient pas encore connues.
-- Le viseur gyrostabilité APX Bezu 260 était également destiné à l'observation et à l'acquisition des cibles ainsi qu'au guidage des missiles. Il s'agissait d'un système optique à deux grossissements (2,5 et 10) monté dans le poste d'équipage à la façon d'un périscope. Le champ d'exploration était de 136° en gisement et 82° en site. Ce viseur permettait de suivre une cible d'une vingtaine de mètres à une distance d'environ 12 km, et accroissait l'efficacité du tir dans des proportions considérables.       

Opération de déchargement ou chargement pour une "Alouette" III de la Marine.
Source: La revue Aviation Magazine International n°551 de décembre 1970.


-- Les engins l' "Alouette" III pouvait emporter, montés sur des pylônes latéraux deux engins guidés par fil AS-12. Le poids des engins était de l'équipement associé était de 250 kg.
Les AS-12 avaient une portée pratique de plus de 5 500 mètres, ce qui mettait l'hélicoptère à l'abri dans une large mesure de la riposte éventuelle. Complètement équipée, avec les deux engins, l' "Alouette" III avait une autonomie d'une heure dix avec trente minutes de réserve.
A côté de cette version, spécialement développée pour être embarquée à bord de petits bâtiments rapides pour des missions de chasse, il existe une version équipée d'une torpille et d'un détecteur magnéto-métrique pour la lutte anti-sous-marine.
Les versions terrestres possèdent un armement plus conventionnel, proportionné à la mission. Ainsi il est possible de monter une mitrailleuse de sabord type AA-52 calibre 7,62 cadence pratique de tir 250 à 300 coups par minute, portée 800 m. Mais l'installation la plus remarquable est certainement celle d'un canon de 20 monté en tourelle sur le côté gauche de l'appareil. Le recul important propre à ce type d'arme est absorbé presque entièrement par un lien élastique. En effet, ce lien ramène le recul de 1,5 tonne à 250 kilos. L'emploi du tir flottant évite, d'autre part, à l'hélicoptère de subir ce recul résiduel au départ de chaque coup. Ce système autorise le tir latéral perpendiculaire à la marche de l'hélicoptère sans que le pilote ne soit gravement gêné. La cadence de tir du canon est de 600 coups par minute, et les projectiles normaux ont un pouvoir performant important, ils peuvent pénétrer des blindages de plus d'un centimètre et demi à 500 m. Le poids de l'installation totale est d'environ 277 kg. D'autre part, ce canon peut être démonté très rapidement en cas d'atterrissage forcé, et être utilisé au sol sur un affût. Équipé d'un canon de 20, avec la réserve de munition et un équipage de deux personnes, l'autonomie est de 2 h 20' de vol, soit environ 470 km.      

A gauche, installation du canon de 20, cette version d'appui et de lutte anti-guérilla était l'une des plus remarquables en raison de la technique d'absorption du recul. A droite, installation d'un panier lance-roquettes Matra type 361 de 36 roquettes. Cet armement donne une puissance de feu exceptionnelle.
Source: La revue Aviation Magazine International n°502 de novembre 1968.


Pour effectuer des missions anti-chars, on pouvait équiper l' "Alouette" III de quatre engins Nord AS-11 montés de la même façon que les AS-12. La portée pratique maximale des AS-11 était de 3 000 m. L'installation des quatre engins augmentait le devis de masse de 267 kg mais ne diminuait que de 25 km/h la vitesse de croisière de l'appareil. Il était prévu que les tirs s'effectuent si possible en vol stationnaire. L'autonomie de la version "chasseur de char" était de l'ordre de 2 h 20' avec une réserve de 15 mn.
Enfin, il était possible de monter sur les mêmes pylônes latéraux (bêtes à cornes) que les AS-12, des lance-roquettes Matra. Selon le type de lance-roquettes choisi, il était possible de tirer 36 ou 72 roquettes au cours de la même mission. Le poids de telles installations était de 120 à 178 kilos environ selon les cas. L'autonomie de l'appareil était de 2 h 20' soit 460 km. 

A Djibouti en 1980, le peloton "HA" mettait en oeuvre cinq "Alouette" III équipées de quatre missiles SS-11, engins d'une portée pratique maximale de 3 200 m (photo Alain Crosnier).
Source: La revue Air Fan n°23 de septembre 1980.


"" Des torpilles pour l' "Alouette" III "" 

Source : La revue Aviation Magazine International n°495 d'août 1968.

Les équipements spécifiques de la mission anti-sous-marine consistent pour la détection en un détecteur magnéto-métrique remorquable monté dans un "oiseau", un berceau d'arrimage, un treuil et pour l'attaque une torpille Mk 44 de 190 kg.
L'ensemble du matériel de détection est remarquablement léger puisqu'il ne pèse que 138 kg. A cet équipement de base on pouvait ajouter des bouées acoustiques destinées à tenter de reprendre le contact avec le sous-marin dans le cas où le contact sonar serait perdu. La poids de ce matériel supplémentaire est de 50 kg. A la masse totale de 2 100 kg, l'autonomie de l'appareil était de 1 h 48' de vol. A la masse totale de 2 150 kg deux possibilités étaient offertes soit 2 h 05' de vol avec l'équipement de base seul, soit 1 h 48 ' en emportant en plus des bouées acoustiques.
Sans le développement de la détection magnéto-métrique, il eut été impossible d'envisager l'emploi d'hélicoptères légers dans la lutte anti-sous-marine. Outre leur encombrement les moyens classiques de détection ont l'inconvénient d'être sensibles à la direction du champ magnétique mesuré et de réagir trop lentement aux variations rapides.   

La torpille Mk-44 de 190 kg.
La position de la torpille Mk-44 sous l'hélicoptère "Alouette" III.
Source des deux photos: La revue Aviation Magazine n°495 d'août 1968.


"" Un harpon hydraulique sur l' "Alouette" III ""

Source : La revue Aviation Magazine International n°496 d'août 1968.

Sud Aviation a développé un système de harpon hydraulique, reprenant le principe des harpons pneumatiques mis au point par la Marine nationale sur les les "Alouette" II et III munies de flotteurs.
Le principe de cet équipement était simple. L'hélicoptère porte un harpon télescopique sous lui. La plate-forme porte-hélicoptère comporte, dans sa partie centrale, une grille dont les barreaux sont suffisamment espacés pour que la tête du harpon puisse pénétrer entre deux d'entre eux. L'hélicoptère se présentait au-dessus de cette grille. Le harpon sort au moment où les roues touchent la plate-forme. La tête s'insère entre deux barreaux, et, deux forts crochets la bloquent. Le dispositif hydraulique agit alors comme s'il voulait faire rentrer le harpon dans son logement et applique ainsi l'hélicoptère contre la plate-forme. Pour que la tête pénètre toujours entre deux barreaux quelle que soit la façon dont elle se présente, l'ensemble qui la supporte est mobile.
Le harpon hydraulique Sud Aviation pouvait maintenir une "Alouette" III sur un bâtiment dont les mouvements de roulis atteignent 15°. Son gros avantage sur les harpons pneumatiques qui équipaient les appareils à flotteurs réside dans son faible encombrement. Le harpon hydraulique pouvait facilement être logé entièrement à l'intérieur de la structure centrale de l'hélicoptère, ce qui était loin d'être le cas des harpons pneumatiques. 
Deux modes de fonctionnement ont été prévu : manuel et automatique. En mode automatique c'était la réduction du pas général au minimum qui provoquait la sortie du harpon et l'amarrage.
Le largage s'opérait toujours manuellement. Afin de ne pas être gêné par les mouvements de la plate-forme, le pilote affichait la puissance de décollage avant de déverrouiller la tête du harpon. Le décollage était alors et les mouvements de roulis et de tangage de la plate-forme étaient sans effet sur la montée car le largage était instantané.
Le montage du harpon hydraulique sur l' "Alouette" III ne nécessitait pas de modification de structure. Le système de fixation avait été étudié de façon à ce les efforts soit appliqués aux points très résistants de la structure. L'ensemble d'amarrage pesait environ 57 kg.

"" Différentes phases du travail du harpon ""   

 
 
 
L' "Alouette" III se présente sur la plate-forme au-dessus de la grille, harpon rentré. La première roue touche le sol, déjà le harpon sort. Poussé par un vérin, le harpon va se ficher entre les barreaux de la grille. Les crochets se sont refermés et le mouvement s'est inversé plaquant l'hélicoptère contre la plate-forme.
Source des quatre photos: La revue Aviation Magazine International n°496 d'août 1968.


"" Caractéristiques du SA-316B ""
Type : Hélicoptère civil et militaire polyvalent.
Moteur : 1 turbomoteur Turboméca Artouste IIIB de 649 kW (870 ch) sur l'arbre.
Performances : Vitesse de croisière au niveau de la mer, 185 km/h; vitesse ascensionnelle initiale, 260 m/mn; plafond pratique, 3 000 m; distance franchissable maximale à l'altitude optimale, 540 km.
Masses : A vide, 1 145 kg; maximale au décollage, 2 200 kg.
Dimensions : Diamètre du rotor principal, 11,02 m; longueur rotors tournant, 12,84 m; hauteur, 3 m; surface du disque du rotor principal 95,38 m².
Armement : (version militaire) : 1 mitrailleuse AA 52 de 7,62 mm de sabord (avec équipage de 4 membres), ou 1 canon MG 151/20 ou GIAT de 20 mm, ou bien 4 missiles AS-11 ou 2 AS-12 sur des supports extérieurs (équipage de 2 membres), ou encore 2 torpilles Mk-44 à tête chercheuse et un magnétomètre (missions anti-sous-marines), ou enfin 2 missiles AS-12 pour lutte antinavire.    

Gros plan sur le rotor de queue de l' "Alouette" III se trouvant à l'entrée du 3e RHC d'Etain dans la Meuse.         Collection personnelle.


"" Le petit chef d'oeuvre de Jean-Yves ""
Maquette détaillée à souhait, comme pour le Mirage III V n°1 (voir le blog en date du 26/09/2017), Jean-Yves a passé des heures et des heures à réaliser cette superbe "Alouette" III. Quel plaisir de regarder ce travail, (de près surtout), un diorama où il ne manque pas grand chose, sinon rien. Notre aviation est bien représentée grâce à lui, j'ai encore quelques cerises à mettre sur le gâteau, mais ceci est pour un prochain article qui lui sera consacré...  


















Jean - Marie

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