L'obusier M101-A1 de 105 mm "Howitzer".
"" Howitzer or cannons ? ""
Maquette AFV au 1/35. Référence AF35191.
Historique : L'Encyclopédie des Armes volume 5 aux éditions Atlas 1988.
La puissance militaire des U.S.A. aux éditions Bordas 1981.
Réalisation maquette et diorama par M. Denis HOBLINGRE.
Les photos sont de l'exposition d'Amnéville (57) FRANCE.
Historique : Le canon et l'obusier sont l'un comme l'autre des pièces d'artillerie et ont été utilisés pendant des siècles en quantités toujours plus grandes. Cependant, il y a entre eux des différences essentielles de conception et de mise en oeuvre tactique pendant la bataille.
Aux yeux du profane, le canon et l'obusier sont une seule et même chose, mais à ceux du canonnier ce sont deux armes très différentes. D'abord, ils ne sont pas construits de la même manière, ensuite leurs emplois tactiques et leurs objectifs ne peuvent être confondus.
Durant des siècles, le canon a été la pièce d'artillerie la plus commune. La caractéristique du canon est son angle d'élévation réduit quand il tire. Son projectile vole suivant une ligne proche de l'horizontale. Depuis plus d'un siècle, la charge de poudre et le projectile ont été réunis dans une même cartouche, introduite en une seule fois dans la culasse de la pièce, ce qui signifie le chargement. Dans le cas des grosses pièces de siège ou de marine, l'obus reste séparé de la gargousse (explosif) en raison du poids considérable de ces deux éléments. La nature de son tir fait du canon une arme idéale pour attaquer des cibles visibles. Il dispose en général de longs tubes, ce qui ajoute à la précision de la trajectoire.Les obusiers, en revanche, ont en généralement des tubes courts. Leurs ancêtres sont les mortiers.
On a recours à eux essentiellement pour tirer très haut, afin que l'obus tombe presque à la verticale sur l'objectif à détruire, c'est-à-dire suivant un angle de tir élevé, supérieur à 45°. Dans l'obusier, la charge reste séparée de l'obus. Contenue dans une enveloppe de toile, elle est plus ou moins importante et selon elle varient tant la vitesse du initiale du projectile que sa portée. La courbure de la trajectoire permet à l'artilleur de viser des objectifs cachées à sa vue, par exemple lorsqu'il est placé derrière une colline. Il réduit donc à néant la protection qui était assurée par les fossés et les talus classiques.
Le poids de l'obus, l'angle de tir et l'importance de la charge sont donc trois facteurs qui entrent en jeu dans le calcul du tir, en fonction de la cible et du résultat recherché. Ils permettent des combinaisons variées.
Comme le canon a une portée plus grande que l'obusier, il peut être placé, pour faire feu, à une certaine distance de la ligne de front. En revanche, il est bon de placer l'obusier le plus en avant possible, pour lui assurer une portée maximale.
Aux yeux du profane, le canon et l'obusier sont une seule et même chose, mais à ceux du canonnier ce sont deux armes très différentes. D'abord, ils ne sont pas construits de la même manière, ensuite leurs emplois tactiques et leurs objectifs ne peuvent être confondus.
Durant des siècles, le canon a été la pièce d'artillerie la plus commune. La caractéristique du canon est son angle d'élévation réduit quand il tire. Son projectile vole suivant une ligne proche de l'horizontale. Depuis plus d'un siècle, la charge de poudre et le projectile ont été réunis dans une même cartouche, introduite en une seule fois dans la culasse de la pièce, ce qui signifie le chargement. Dans le cas des grosses pièces de siège ou de marine, l'obus reste séparé de la gargousse (explosif) en raison du poids considérable de ces deux éléments. La nature de son tir fait du canon une arme idéale pour attaquer des cibles visibles. Il dispose en général de longs tubes, ce qui ajoute à la précision de la trajectoire.Les obusiers, en revanche, ont en généralement des tubes courts. Leurs ancêtres sont les mortiers.
On a recours à eux essentiellement pour tirer très haut, afin que l'obus tombe presque à la verticale sur l'objectif à détruire, c'est-à-dire suivant un angle de tir élevé, supérieur à 45°. Dans l'obusier, la charge reste séparée de l'obus. Contenue dans une enveloppe de toile, elle est plus ou moins importante et selon elle varient tant la vitesse du initiale du projectile que sa portée. La courbure de la trajectoire permet à l'artilleur de viser des objectifs cachées à sa vue, par exemple lorsqu'il est placé derrière une colline. Il réduit donc à néant la protection qui était assurée par les fossés et les talus classiques.
Le poids de l'obus, l'angle de tir et l'importance de la charge sont donc trois facteurs qui entrent en jeu dans le calcul du tir, en fonction de la cible et du résultat recherché. Ils permettent des combinaisons variées.
Comme le canon a une portée plus grande que l'obusier, il peut être placé, pour faire feu, à une certaine distance de la ligne de front. En revanche, il est bon de placer l'obusier le plus en avant possible, pour lui assurer une portée maximale.
L'obusier M2A1 reçut par la suite l'appellation M102.
Source: La Seconde Guerre mondiale de A à Z, tome 4 aux éditions Larousse 1983.
Après la fin de la première guerre mondiale, l'US Army à un comité (le Westervelt Board) la tâche d'examiner les résultats obtenus par l'artillerie de campagne pendant la guerre et d'émettre des recommandations pour la mise au pont de nouvelles pièces. L'une de ces recommandations porta sur un obusier de 105 mm dont la mise au point fut extrêmement longue à cause de manque de fond.
Ce n'est qu'en 1939 que le M2 de 105 mm commença à être produit par l'arsenal de Rock Island. Durant la guerre, le M2 (plus tard rebaptisé M101) fut produit par de nombreuses sociétés commerciales et, à la fin de production, en 1953 pas moins de 10 202 pièces avaient été construites. De nombreuses versions autopropulsées furent développées et l'une d'entre elles, le M7 Priest (sur châssis de Sherman), se trouvait encore en service en 1981, mais dans les armées étrangères. Depuis 1945, il y a eu de nombreuses tentatives pour diminuer le poids du M101 et accroître sa mobilité.
Aujourd'hui, cinquante armées au moins dans le monde utilisent le M2 (M101). La grande différence entre le M101 et le M101-A1 réside dans le fait que le premier utilise l'affût M2A1 tandis que le second utilise le M2A2.
Aujourd'hui, cinquante armées au moins dans le monde utilisent le M2 (M101). La grande différence entre le M101 et le M101-A1 réside dans le fait que le premier utilise l'affût M2A1 tandis que le second utilise le M2A2.
Le M101 constitue toujours la pièce standard de l'artillerie légère américaine, malgré son ancienneté. On le voit ici durant des tests de préparation sur le polygone de Grafenwohr, en Allemagne.
Source: La puissance militaire des U.S.A. aux éditions Bordas 1981.
Un obusier M2A1 au pas de tir. Au premier plan, un tube sous-calibré de 37 mm, monté sur le tube normal, et utilisé pendant l'instruction. (Photo IWM, Londres).
Source: L'Encyclopédie des Armes volume 5 aux éditions Atlas 1988.
L'affût du M101 possède une remorque qui se divise en deux et il est équipé d'un bouclier contre les tirs des armes légères et les éclats d'obus. Le blocage de culasse est du type horizontal, avec une cale, et le système d'amortissement de recul, du type hydropneumatique. Le tube, dépourvu de frein de bouche, a une vie opérationnelle de 20 000 coups.Le M101 peut tirer un grand nombres de type de munitions, des obus HE pesant 15 kg, des obus antichars à haut pouvoir explosif - capables de transpercer 105 mm de blindage à 1 500 m - des obus fumigènes, à phosphore, éclairants, des High Explosive Plastic, des traceurs (obus antichar), des obus anti-personnel et les munitions les plus récentes telles que les obus assistés de fusées d'appoint (ces derniers ont une portée de 14,5 km). Le rythme le plus rapide pour un M101-A1 est de huit coups par minute pendant un temps de trente secondes, ou de trois coups par minute si le rythme est soutenu plus longtemps.
Bien qu'il soit dépassé selon le niveau actuel de l'artillerie le M101 se trouve encore en service en grand nombre dans l'United States Army; une division d'infanterie a trois bataillons, chacun doté de 18 M101-A1 (trois batteries de six). Au Viêt-nam, le M101 apparut beaucoup trop lourd pour le terrain accidenté de ces régions et le M102 fut mis au point à l'arsenal de Rock Island; finalement ce modèle n'est utilisé que par les divisions aéromobiles et aéroportées.
Bien qu'il soit dépassé selon le niveau actuel de l'artillerie le M101 se trouve encore en service en grand nombre dans l'United States Army; une division d'infanterie a trois bataillons, chacun doté de 18 M101-A1 (trois batteries de six). Au Viêt-nam, le M101 apparut beaucoup trop lourd pour le terrain accidenté de ces régions et le M102 fut mis au point à l'arsenal de Rock Island; finalement ce modèle n'est utilisé que par les divisions aéromobiles et aéroportées.
Le XM204 ayant été abandonné, le M102 reste la seule pièce moderne d'artillerie légère dans l'US Army. Elle est bien plus stable que nombre d'autres pièces tractées.
Source: La puissance militaire des U.S.A. aux éditions Bordas 1981.
"" Caractéristiques d'un M101-A1 ""
Calibre : 105 mm.
Équipage : 8 hommes.
Poids : 2 258 kg.
Longueur en déplacement : 5,99 m.
Largeur en déplacement :2,15 m.
Hauteur en déplacement : 1,57 m.
Hauteur au-dessus du sol 0,35 m.
Site : de -4,5° à + 66°.
Azimut : de 23° à gauche à 23° à droite.
Portée 11 km.
"" La maquette de l' "Howitzer" de chez AFV ""
Jean-Marie
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