SdKfz 7 "Gepanzerte" et Flak 18. 88 mm.






"" Le tracteur principal des canons Flak 18. 36 et 37 de 88 mm ""

Modèle radiocommande sur une base Hen Long au 1/16.







Historique : L'Encyclopédie des Armes n°92 aux éditions Atlas 1985, pour le SdKfz 7. 8t.
Les armes et leurs secrets aux éditions Atlas, 1978 pour le canon de 88 mm.





 Réalisation Gunner Vogt en scratch carton, base Hen Long pour le "Gepanzerte",
le canon de 88 mm et sa base étant tout en scratch carton, les photos sont aussi de Gunner.








Historique : Le SdKfz 7 mittlerer Zugkraftwagen 8 t doit ses origines à une série de projets élaborés par la firme Krauss-Maffei à partir de 1928. Mais il fallut attendre une demande de l'armée, qui souhaitait s'équiper d'un tracteur semi-chenillé de huit tonnes et en passa commande en 1934, pour que la construction de ce véhicule puisse réellement commencer.
Entre 1934 et 1938, la firme mit au point quelques exemplaires d'essai, et la version militaire définitive ne fit son apparition qu'en 1938 sous la dénomination SdKfz 7 mittlerer Zugkraftwagen. Le véhicule acquit d'abord sa notoriété en tant que tracteur principal des célèbres canons Flak 18, 36 et 37 de 88 mm. Mais, rapidement, il servit aussi de tracteur pour bon nombre d'autres pièces d'artillerie, dont le sFH 18 de 150 mm et le K18 de 105 mm.
Sous la forme de tracteur, le SdKfz 7 était capable de transporter jusqu'à douze hommes avec tout leur équipement; dans ce cas, il restait encore de la place pour les munitions voire même d'autres matériels. La section d'artilleurs disposait de banquettes accessibles sans portillon et situées derrière le conducteur. Ces banquettes pouvaient être recouvertes d'une bâche de toile pour les préserver des intempéries.Le véhicule tractait des charges s'élevant jusqu'à 8 000 kg. La plupart d'entre eux étaient également munis d'un treuil susceptibles de tirer des charges de 3 450 kg.
De tous les semi-chenillés, le SdKfz 7 s'est montré le plus utile et s'est conquis l'admiration de tous les combattants. Un exemplaire capturé fut copié en Grande-Bretagne par la firme Bedford Motors dans la perspective de vendre ce prototype aux armées alliés.
Quant aux italiens, ils fabriquèrent un modèle très semblable connu sous la désignation de Breda 61. Les Allemands, de leur côté en sortirent le maximum de leurs chaînes d'assemblage. A la fin de 1942, leurs armées en comptaient 3 262 en dotation. Tous ne servaient pas comme tracteurs puisque la charge utile transportable sur le SdKfz 7 en faisait l'engin idéal pour devenir plate-forme d'armement.  


Photo retravaillée en noir et blanc d'un SdKfz 7 "Gepanzerte".
Source de la photo: Le site http:www.militarymodelling.com
Je remercie très sincèrement ce site pour l'utilisation de cette photo de l'époque WW2.



Le premier de ces transporteurs d'armement ut le SdKfz 7/1, doté d'un canon anti-aérien à quatre tubes Flakvierling 38 de 20 mm monté à l'arrière et non recouvert d'une bâche. Pour la plupart de ces véhicule, on avait prévu un blindage de l'habitacle où se trouvait le conducteur ainsi que du moteur. Le SdKfz 7/1 a servi surtout pour la protection des convois qui s'acheminaient vert le front; leurs quatre tubes provoquèrent souvent des pertes considérables parmi les chasseurs alliés qui attaquaient en rase-mottes.
Ce type n'était toutefois pas la seule version anti-aérienne; le SdKfz 7/2 équipé d'un canon anti-aérien Flak 36 d'un seul tube de 37 mm complétait la panoplie. Les Allemands tentèrent également de monter un Flak 41 de 50 mm sur un châssis de SdKfz 7 mais ni le canon ni la combinaison n'enregistrèrent de sussès et le projet fut abandonné après les essais.
Quelques SdKfz 7 reçurent aussi le canon de 20 mm à monotube pour le combat anti-aérien.

Cette version du SdKfz 7 "Gepanzerte" était spécifiquement faite pour tracter le canon de 88 mm au plus près des lignes ennemies. 


Un SdKfz 7/1 armé de canon antiaériens Flakvierling 38 de 20 mm, capturé lors des combats en Normandie. Les parois du véhicule pouvaient se replier vers le bas en opération, de façon à former une "plate-forme de travail". Un blindage protégeait le conducteur, mais pas le reste de l'équipage.   (Photo IWM. Londres).

Ce tracteur semi-chenillé, connu sous le nom de Krauss-Maffei KM8, fut le précurseur du SdKfz 7 (mittlerer Zugkraftwagen) de 8 tonnes. Il emporte ici un obusier de campagne sFH de 150 mm. L'équipage est au complet. Pris vers 1935, ce cliché est typique de la propagande de l'époque.    (Photo IWM. Londres).
Source des deux photos: La revue l'Encyclopédie des Armes n°92 aux éditions Atlas 1985.


"" Caractéristiques du SdKfz 7 ""
Équipage : 12 hommes.
Poids : 11 550 kg.
Moteur : 1 moteur à essence Maybach HM 62 de six cylindres développant 140 ch.
Dimensions :  Longueur, 6,85 m; largeur, 2,40 m; hauteur, 2,62 m.
Performances : Vitesse maximale sur route 50 km/h.
Armement : Voir le texte.

"" Le "Gepanzerte" en scratch carton ""
Comme d'habitude Gunner a mis les bouchées doubles et nous gratifie là d'une réalisation que beaucoup de maquettistes et modélistes hésiteraient de faire, (moi le premier) surtout au 1/16.
Il a utilisé un Famo de la marque Hen Long pour en arrivée à ce résultat. Vous remarquerez que c'est bien du carton, il a beaucoup travaillé sur des plans pour en arriver là, chapeau l'artiste. Maintenant je ne vais pas en dire plus, à vous de lire et de voir en photos cette superbe réalisation de mon camarade Gunner... 

 
 
 
 
 
 
 


"" La mise en peinture du "Gepanzerte ""



 





"" Le canon Flak 18 88 mm ""
Historique : Ce fut probablement le plus remarquable de tous les canons antichars. Conçu à l'origine comme pièce antiaérienne, le 88 mm fut véritablement le "canon à tout faire", le plus employé au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Il entra en service en 1933 et avait été mis au point d'après le modèle 18 par les techniciens de chez Krupp dans les usines suédoises de Bofors, entre 1920 et 1930.
A cette époque, les exigences du traité de Versailles interdisaient aux Allemands la fabrication des armes lourdes. Mais, après l'arrivée de Hitler au pouvoir, en 1933, les techniciens allemands travaillant en Suède purent rentrer dans leur pays avec les plans du canon 88 mm antiaérien. La conception de l'arme n'était pas foncièrement originale, excepté pour le tube construit par sections. Cela permettait de remplacer séparément une section usagée. Le canon était également étudié pour être fabriqué à la chaîne dans des ateliers non spécialisés.
Après les essais et les tests, différentes modifications furent apportées au modèle initial, avec toujours l'objectif d'une production de masse; le nouveau prototype prit le non de 88 mm Flak 36. Le modèle 37 apparut ensuite après d'autres modifications techniques, mais les caractéristiques et les performances de la pièce demeurèrent inchangées. Elle pouvait tirer quinze obus de 8 kg à plus de 10 000 mètres en moins d'une minute. En tant que canon antiaérien, il était capable d'une portée de 14 600 m.
Au début de la guerre, en 1939, trois modèles de ce canon, le 88/18, le 88/36 et le 88/37 étaient employés aussi bien pour la défense statique de l'espace aérien du Reich que sur les champs de bataille extérieurs. Mais, en 1941, l'évolution des combats en Afrique du Nord fit apparaître le 88 comme l' "arme absolue" contre les chars. La pièce n'avait pas été prévue pour jouer ce rôle, mais la fluidité de la guerre du désert favorisait les blindés et les canons antichars allemands étaient trop dispersés pour une riposte concentrés. Il vint à l'esprit d'un officier allemand que deux douzaines de 88 d'un régiment de Flak de la Luftwaffe pourraient être utiles et, comme les armées nazies possédaient alors la maîtrise de l'air, ils purent distribuer un certain nombre de ces pièces aux troupes du front comme canons antichars.
En même temps que la campagne d'Afrique établissait la valeur du 88 commençait, à l'extrémité de l'Europe, la campagne de Russie. L'apparition inattendue, sur ce front, du char soviétique T 34 rendit inefficaces les pièces anti-chars conventionnelles de petit calibre. La réponse était l'emploi d'une pièce plus lourde que le 5 cm PAK 38 ou une utilisation plus libérale des munitions à noyau de tungstène. Dotés d'une grande vitesse initiale, ces projectiles pouvaient percer le blindage des chars russes, mais le tungstène était difficilement importé de l'étranger et les Allemands en réservaient l'utilisation pour l'outillage.      


Le 88 mm en action sur le front d'Italie en 1944. Lorsque le canon tire, les servants tentent d'éviter l'ébranlement de l'effet de souffle en se bouchant les oreilles et en gardat la bouche ouverte afin de compenser la pression de l'air.
Source: Les armes et leurs secrets aux éditions Atlas 1978.

Qualifié par Ian Hogg d' "atout du désert africain", le Flak 38 de 88 mm sous sa forme antichar. Avec sa partie inférieure enterrée jusqu'au niveau du bouclier,le canon offrait une cible très petite aux chars venant vers lui, il perçait 99 mm de blindage à 2 000 m.
Source: La revue Connaissance de l'Histoire n°41 de décembre 1981 aux éditions Hachette.


Il fut alors demandé à Krupp de produire une version uniquement antichar du 88 qui prit la dénomination de 88 mm PAK 43L/71. Pour lui donner une mobilité nécessaire, il lui fut adjoint un train formé d'une double paire de roues. La pièce conservait son affût cruciforme, mais elle avait désormais la capacité de tirer sur son train de roulement. L'affût cruciforme donnait au 88 la possibilité d'un pointage en dérive de 360°, mais cette facilité disparaissait lorsque la pièce était équipée de son train. Le nouveau modèle était moins haut que le précédent et mesurait seulement 1,50 m au sommet du bouclier. Les performances de la pièce avaient encore été améliorées par l'élargissement de la chambre et la création d'un étui de cartouches de plus grande capacité.
La réalisation du nouveau train de roulement posa quelques problèmes et demanda des délais, si bien que pour permettre une utilisation immédiate de la pièce celle-ci fut montée sur un train improvisé, utilisant des pièces en provenance d'autres armes.
Le résultat de cette synthèse fut répertorié sous le nom de 88 mm PAK 43/41 L/71. Il était lourd et inélégant, mais son aspect médiocre ne changeait en rien ses performances. Il pouvait percer 168 mm de blindage - avec un angle de pénétration de 30° - à une distance de 1 000 mètres et avait autant de puissance à 3 000 mètres que le 88 original en avait à 1 000, mais cela ne présentait pas que des avantages. En effet, la nouvelle munition, provoquait, au sommet du tir, un épais nuage de fumée qui, par temps calme, entourait la bouche du canon et obscurcissait le champ de vision. D'autre part, le long canon avait tendance à entrer envibration aux grandes cadences de tir, ce qui amoindrissait la précision.    

Ce modèle de 88 mm, le PAK 43 est monté sur un châssis de route. Une plate-forme tournante lui donnait en position un débattement tous azimuts, une silhouette plus basse et, aux obus perforants, une trajectoire plus plate. Une version de 88, sur affût d'artillerie à deux roues de type standard, était connue sous le nom de "Porte de grange".
Source: La revue Connaissance de l'Histoire n°41 de décembre 1981 aux éditions Hachette.


Lorsque les Alliés débarquèrent en Normandie en 1944, les 88 étaient au rendez-vous. Non seulement le Flak 18 et le PAK 43, mais encore un troisième type : 88 Schiffskanone C/35. Ce 88 de marine utilisé pour la défense des côtes était d'une tout autre "famille" que les deux autres pièces et ses performances étaient de loin inférieures. Il est pourtant intéressant de noter que les 88 ont été fabriqués selon plusieurs types et modèles.
A ce moment du conflit, le 88 était le canon antichar standard des troupes allemandes, mais en même temps les Alliés étaient en meilleure position : les blindages de leurs chars étaient devenus plus épais et puissants.
Le 88 antichar ne conserva pas longtemps non plus l'avantage de la portée et la pénétration supérieure de l'obus à noyau de tungstène du 17 livres britannique ou du 90 mm américain ramena encore la lutte à plus d'égalité. Le 88 était véritablement une arme puissante, mais son titre de "super canon" n'est qu'un des nombreux mythes du dernier conflit.

Une des armes les plus redoutables de Rommel, un canon motorisé de 88 mm antiaérien et antichar que les troupes de l'Axe ont été contraintes d'abandonner devant Alam-el-Halfa.
Source: La défaite allemande en Afrique aux éditions Christophe Colomb 1988. 

"" Caractéristiques du 88 mm ""
Plafond : 12 169 m.
Vitesse initiale : 941 m/s.
Poids de l'obus : 9,19 kg.
Portée au sol : 14 806 m.
Cadence de tir : 15c/mn.


"" Superbe réalisation du 88 mm en carton ""
Le "Gepanzerte" était une chose, mais le 88 mm c'est encore autre chose...
Gunner est vraiment l'oiseau rare dans la réalisation de matériel à l'échelle du 1/16, je veux dire par là, si il ne trouve pas ou n'existe pas, et bien notre modéliste maquettiste le crée, pour vous en dire plus ses réalisations sont radio-commandées.
Gunner tu as une patience du diable et surement du carton d'avance pour travailler. Bravo à toi pour tous les modèles que tu refais, améliore, et j'en passe..... Si la jeunesse actuelle pouvait suivre ton exemple le monde de la maquette ou du modélisme, ne serait pas en train de mourir à petit feux, merci Gunner.
A vous maintenant de comprendre le travail en photos de Gunner. 



 
 
 


 
 
 
 
 
 
 
 


"" La mise en peinture du 88 mm ""




 
 

 
 



"" Tout l'ensemble terminé "" 





Gunner / Jean-Marie

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