Le Gotha Go P-60 C1.







"" Das erste Stealth-Flugzeuge Projekt in der Geschichte ""

Maquette AZ Model au 1/72.  Référence ADM 7228.





Historique : Le site web Association Fort de Litroz.    www.fortlitroz.ch
A qui je présente tous mes plus vifs remerciements pour le condensé cet historique. 





Sur le sujet voire aussi : Luftwaffe Secret Projects Fighters 1939-1945 // Geheimprojekte der Luftwaffe Jagdflugzeuge 1939-1945 (Band I) // Jet Planes of the Third Reich. The secret Projects // Secret Aircraft Designs of the Third Reich.




Réalisation de la maquette (version uchronie) par mon ami belge René-Philippe Lieutenant.
Remerciements pour l'utilisation de photos parut sur http://maquette-garden.forumactif.com







Historique : En janvier 1945, sur l’impulsion de l'ingénieur Hünerjäger et du Dr. Gothert, les dessinateurs de Gotha proposèrent un projet alternatif simplifié qui offrait plus de souplesse et permettait de futur développements. Ce projet , baptisé "Gotha P-60A", reprenait l'essentiel des caractéristiques techniques de l'aile volante Horten IV, mais les turboréacteurs étaient installés dans des nacelles extérieures, ce qui permettait de les remplacer rapidement en cas de défectuosité ou de panne, voire de leur substituer une version plus performante, le cas échéant.
La version initiale du projet, baptisée Go P-60A-1, devait être équipée de deux turboréacteurs BMW 003A-1 carénés, l'un sur le dos de l'appareil, l'autre sous le ventre. Ces réacteurs fournissaient 2 x 800 kg de poussée, pour une vitesse espérée d'environ 980 km/h à 12 500 m d'altitude. A terme on espérait pouvoir les remplacer par des turboréacteurs HeS 011, beaucoup plus puissant.   


Dessin d'un Gotha Go P-60 C "Nachtjäger". Source: Reichdreams dossier n°20 par Justo Miranda, Paula Mercado et John Baxter aux éditions Schiffer.


Dr Ing. Rudolf Göthert, ingénieur en chef chez Gotha, avait une autorité reconnue en matière de stabilité et de contrôle aéronautiques. Il avait voulu que le RLM laisse tomber le projet Horten Ho-229 au profit de celui du Gotha Go P-60.

Le turboréacteur Heinkel-Hirth HeS 011 capable de produire 2 866 Ib (1 300 kg) de poussée.
Source des deux photos: Secret Aircraft Designs of the Third Reich par David Myhra aux éditions A Schiffer Military History Book 1998.

Le turboréacteur BMW 109-003 A-1. 
Source: Monogram Close-Up 1 aux éditions Monogram Aviation Publications 1974.



La partie centrale de l'aile volante était constituée d'une structure tubulaire en acier et les ailes étaient entièrement en bois et en latex. Mais le plus extraordinaire, c'est que cet appareil était totalement furtif et donc non détectable par les radars de l'époque.
Il devait cette incroyable "invisibilité" à un revêtement absorbant couvrant la cellule. Ce revêtement était constitué par deux minces feuilles en bois de peupliers entre lesquelles était placé un mélange de poudre de carbone et de bois aggloméré qui absorbait les ondes radars et empêchait leur réflexion. Cette formule alliait légèreté et furtivité tout en offrant une très bonne résistance structurelle. Dans ce domaine comme dans bien d'autres, les Allemands avaient plusieurs dizaines d'années d'avance sur les Alliés. Il faudra en effet attendre une cinquantaine d'année pour que les Américains développent les avions furtifs F-117A et B-2 (dont la furtivité est basée toutefois sur d'autres concepts).  


Le F-117A, un bombardier invisible, sert dans le 49th Fighter Wing, qui stationne à Holloman, au Nouveau-Mexique.

Le B-2 "Spirit", l'extraordinaire aile volante de Northrop, conférera d'importantes capacités de frappe à l'Air Combat Command de l'US Air Force au début du XXIe siècle.
Source des deux dessins: Avions du monde, aux éditions Aerospace Publishing Limited 1995.



Le bord d'attaque de l'aile du Gotha P-60 était incliné à 50° et le bord de fuite à 32°, ce qui donnait une forme triangulaire très aplatie du chasseur. Le carburant était réparti entre trois réservoirs de 1 200 litres, placés deux dans les ailes et l'autre derrière le cockpit.
Les deux membres d'équipage (pilote et navigateur) prenaient place à plat ventre dans un habitacle pressurisé intégré dans le nez, doté d'une verrière blindée offrant un large dégagement visuel. La position à plat ventre permettait à l'équipage de mieux encaisser la pression des "g" lors des manœuvres brutales et des fortes accélérations. 


Croquis du cockpit du Gotha P-60A et P-60B, conçu pour les vitesses élevées sur la série P-60, (sauf le type C).
Source: Secret Aircraft Designs of the Third Reich par David Myhra aux éditions Schiffer Molitary History Book 1998.


L'avion était doté d'un train d'atterrissage tricycle qui se repliait complètement à l'intérieur de la cellule, de façon à ne pas altérer ses formes aérodynamiques parfaites. Il disposait de surfaces de contrôles très en avance sur la technologie de son époque. A basse vitesse, l'incidence du bord d'attaque de l'aile pouvait ainsi être modifiée hydrauliquement par le pilote, ce qui permettait d'augmenter la portance, notamment an phase d'atterrissage. Le pilote disposait également de deux aérofreins sur le dos de la cellule, sous la forme de deux volets qu'il pouvait déployer à 15° pour casser la vitesse (on retrouve cette technologie sur le chasseur américain F-15). Une série de volets et d'ailerons courant tout au long du bord de fuite assuraient le contrôle de l'appareil. Enfin, pour les manœuvres à grande vitesse, le pilote disposait des spoilers mobiles intégrés dans la surface de la partie terminale des ailes, qui permettaient d'effectuer des virages très serrés.     


L'oiseau de proie de McDonnell Douglas le F-15E "Eagle". Source: La revue Aero Magazine.



"" Les versions du Gotha P-60 ""
Plusieurs versions du Gotha P-60 furent planifiées avec un armement différent :
La variante lourde "Hohenjäger" (chasseur de haute altitude) emportait 4 canons de 30 mm MK-108 disposés par deux de part et d'autre du cockpit, approvisionnés à 150 coups pour les canons intérieurs et à 175 coups pour les canons extérieurs.
La version "Zerstörer" (chasseur d'assaut) était armée de 2 canons de 30 mm MK-103 approvisionnés chacun à 175 coups.
Quant à la version "Aufklärer" (reconnaissance), elle disposait de 2 canons de 30 mm MK-108 et de 2 caméras RB 50/18.
L'un des principaux défauts reprochés au projet initial du Gotha P-60A-1 était le positionnement des 2 réacteurs, car la présence d'un réacteur dorsal juste derrière le cockpit laissait peu de chance de survie à l'équipage en cas d'éjection. Pour remédier à ce défaut, la solution était de placer les deux réacteurs en parallèles sous le ventre de l'appareil et d'équiper le chasseur furtif d'un système d'éjection de l'équipage.
Cette seconde version améliorée fut baptisée Gotha P-60A-2, mais elle ne fut pas retenue car elle diminuait les performances du chasseur. Il également question de développer une version spéciale du "Hohenjäger" équipée d'un moteur-fusée à carburant liquide HWK-509B en lieu et place des deux turboréacteurs BMW 003, de façon à augmenter le plafond et la vitesse de grimpée du chasseur d'altitude pour lui permettre de contrer plus efficacement les formations de bombardiers. Cette version spéciale d'interception fut baptisée Gotha P-60A/R, le -R- étant l'abrévation de "Rakete" (roquette).
Les travaux de développement du prototype P-60B avaient débuté lorsque le projet fut subitement stoppé en janvier 1945, mettant ainsi un terme à ce qui aurait pu devenir le premier chasseur furtif de l'histoire. Sur les planches à dessins figurait un autre Gotha, le P-60C (Zweisitzer).  




En haut: Dessin couleur du Gotha P-60A, en bas croquis du Gotha P-60B.
Source: Luftwaffe Secret Projects Fighters 1939-1945, aux éditions Publishing Limited.

Dessin de ce qui aurait été le Gotha P-60C (Zweisitzer).
Source: Geheimprojekte der Luftwaffe Jagdflugzeuge, aux éditions Motorbuch Verlag Stuttgart 1996.


"" Caractéristiques du Gotha P-60 ""
Envergure : 12,20 m.
Longueur : 8,82 m.
Hauteur : 3,50 m.
Surface alaire : 46,80 m².
Surface totale : 110 m².
Propulsion : 2 x turboréacteurs BMW 003-A1.
Poussée : 2 x 800 kg.
Poids à vide : 5 160 kg.
Poids en charge : 7 450 kg au décollage.
Carburant : 3 x 1200 litres.
Vitesse espérée : 980 km/h.
Plafond : 12 500 m.
Rayon d'action : 1 600 km.

"" La maquette au 1/72 de AZ Model ""

"" L'histoire revue façon uchronie ""

Comment refaire l'histoire rien qu'avec une maquette, et bien René-Philippe lui l'a fait et d'une façon (belge), je m'explique, moi qui adore, puisqu'il fut un temps je ne voyais que par les projets allemands, je n'aurai jamais à une idée comme celle-là (et puis vous savez jeunesse se passe).
On pourrait se laisser tenter à croire cette histoire du Gotha de René-Philippe, son commentaire super bien fait au départ, nous en illustre bien la forme, nous baignons de suite dans cette fin de guerre qui aurait changée la face du monde. (Nous voici donc en 1944 où à La Haye un pacte se fait entre Américains, Anglais et Allemands). Le récit par René-Philippe...

Bonjour à tous : La conférence de Yalta à donc été l'occasion pour Staline d'éliminer les représentants des grandes nations, malheureusement pour lui, Roosevelt en sort indemne.
Suit une période de chaos, qui stoppe l'avance alliée.
20 juillet 1944, l'attentat contre Hitler réussi et les alliés voient là une occasion d'ouvrir des pourparlers avec le nouveau régime.
Le Pacte Américano-Anglo-Germanique et pays mineurs est signé à La Haye en septembre 1944.
C'est Patton qui jubile en 1946, lui avait deviné la menace et le péril rouge et le voilà nommé Général en chef des armées au décès naturel d'Eisenhower). 
voir le site http://library.flawlesslogic.com/patton_fr.htm
1949... l'alliance est au porte de Moscou, ses rangs ont grossis avec l'adjonction des pays satellites, Pologne, Hongrie, Tchécoslovaquie et Roumanie qui voient là la possibilité de se libérer du joug Soviétique.
L'incroyable avancée technologique Allemande développée avec le partenariat du lobby industriel Américain et mise au profit des alliés, est la cause de cette situation.
De son côté Staline n'est pas en reste et son alliance avec le Japon fait traîné le conflit et le risque de guerre atomique plane sur l'humanité...

Voilà mon projet, un P-60C, j'hésitais entre une version Polonaise ou une allemande, finalement j'ai choisi la belge, rien que pour une histoire et une maquette.


"" Le P-60C de l'armée de l'Air Belge ""


L'essentiel dans chaque maquette, la baignoire, celle-ci est en cours d'amélioration.

Préparation des deux pièces principales, avec ensuite masticage.

Le gros du travail est fini, ne restera qu'un bon ponçage final, je connais....

La réalisation des premiers voiles de peintures, et faire ressortir toutes les marques en creux. 

Le top, le camouflage est presque terminé, ne reste que quelques petits trucs à droite et à gauche.


La maquette est terminée, mais pas encore sur son socle.


Et voilà l'histoire se termine, pourquoi ne pas refaire l'histoire puisque je fais des poissons d'avril.




René-Philippe / Jean-Marie





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