Le Cuirassé Richelieu.







"" Il fit échec à la Royal Navy ""

Cuirassé fait en scratch à l'échelle 1/100.





Historique : Fascicules Navires de guerre aux éditions Atlas.
Tous mes remerciements aux éditions Atlas. 




Réalisation du cuirassé Richelieu par M. Yves Marchand, qui avait déjà réalisé le porte-avions Foch.



Historique : Le 23 septembre 1940, alors que pointait l'aube, une force navale britannique, commandée par l'amiral Cunningham et comprenant notamment des unités de la France libre du général de Gaulle, se présentait devant le port de Dakar, où mouillait une escadre française, dont le cuirassé Richelieu constituait la pièce maîtresse.

La force M à Dakar : Ce n'était pas la première fois que ce grand et moderne bâtiment, orgueil de la marine française, avait croisé le fer avec les Britanniques.
Déjà, quelques mois auparavant, le 8 juillet, il avait subi des attaques de la part de l'ancien allié et l'affaire avait laissé de fort mauvais souvenirs chez les marins français. Mais les événements qui allaient se dérouler en cette fin de septembre auraient une portée bien plus grande. La Royal Navy avait rassemblé dans la force M le porte-avions Ark Royal, les cuirassés Barham et Resolution, les croiseurs Devonshire, Cumberland, Australia et Delhi de même qu'une dizaine de destroyers.
A ces navires se joignaient quelques unités des Forces navales françaises libres de l'amiral Muselier, dont les avisos Savorgnan de Brazza, Commandant Dominé et Commandant Doboc.
De l'autre côté, le gouverneur général d'Afrique occidentale française de Boisson et les militaires qui l'entouraient n'étaient en aucune manière décidés à remettre cette partie de l'Empire à de Gaulle. Ils entendaient résister à toute tentative de forcement ou de débarquement avec la dernière énergie, obéissant de cette manière au régime de Vichy. Ils disposaient pour ce faire de quelques croiseurs, torpilleurs, contre-torpilleurs, sous-marins et surtout du Richelieu.

Le cuirassé Richelieu, une des plus belles unités de la Marine française avec le Jean-Bart.
Le cuirassé Barham torpillé au large de l'Egypte par trois torpilles allemandes le 25 novembre 1941.

Le Savorgnan de Brazza faisait partie d'une série de neuf avisos coloniaux du type Bougainville.

Le Commandant Duboc faisait partie des avisos construit au milieu des années tente.
Source des quatre photos: Fascicules Navires de guerre aux éditions Atlas.


"" Le Richelieu dans la bataille ""
Les premiers essais de ralliement furent rejetés avec hauteur par les défenseurs de Dakar qui intimèrent aux Gaullistes et aux Britanniques de se maintenir à une distance de 20 milles des côtes d'Afrique occidentale.
Pour appuyer cette menace, le Richelieu ouvrit le feu avec son artillerie principale sur le cuirassé Barham. Il rejeta même les tentatives de forcement faites par le Commandant Dominé et le Commandant Duboc. Mais, peu de temps après, l'explosion d'un obus dans l'âme d'une pièce de 380 mm contraignit le bâtiment à suspendre ses tirs.
La nuit interrompit les opérations, mais dès le lendemain, 24 septembre, en dépit du désir avancé par de Gaulle de renoncer à s'emparer du port, les combats reprirent. Pendant le temps que dura le nouvel engagement, le Richelieu dut faire face en n'utilisant qu'une seule de ses tourelles principales et sans pouvoir manœuvrer. Ses obus encadrèrent de près le cuirassé Barham et le cuirassé Resolution fut gravement atteint par les torpilles tirées par le sous-marins Bévéziers.
Dès lors, les Britanniques et les Gaullistes renoncèrent à aller plus loin et décidèrent de se retirer. L'affaire de Dakar, dans laquelle le cuirassé Richelieu avait joué un rôle des plus importants, avait pris fin.


"" Blindage et vitesse ""
Le Richelieu, tout comme le Jean-Bart, trouve ses origines dans la décision de la Marine française de se doter de deux grosses unités de 35 000 t capables de faire bonne figure en cas de conflit avec l'Italie.
Dérivé des cuirassés Strasbourg de Dunkerque, le Richelieu était cependant plus grand, mieux blindé -- 343 mm en ceinture, de 50 à 170 mm pour les ponts et 445 mm pour les tourelles -- plus rapide. Conçu pour opérer exclusivement en Méditerranée, ce bâtiment n'avait pas une autonomie très importante, mais il disposait de 8 pièces de 380 regroupées dans deux tourelles avant et de 9 canons de 152 mm.


A l'ombre du "Richelieu" le "Jean-Bart".

La réponse française aux super-cuirassés allemands.

Orgueil  de la marine française à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
Source des trois photos: Fascicules Navires de guerre aux éditions Atlas.


"" De Brest à Dakar ""
Mis en chantier à Brest en 1935, le Richelieu fut lancé en 1939.Mouillé ensuite à Dakar, en Afrique occidentale après s'être échappé de France, il y fut attaqué par les Britanniques en juillet 1940 et affronta la Royal Navy lors de l'affaire de septembre suivant.
Lorsque l'Afrique française passa dans le camp allié, le bâtiment rejoignit New York et en 1945, il participa aux premières opérations d'Indochine. Revenu en France en 1946, il fut mis en réserve en 1956 et démoli aux chantiers de la Spezia en 1968.

"" Caractéristiques du Richelieu ""
Type : Cuirassé.
Moteurs : 4 turbines de 150 000 ch.
Dimensions : Longueur, 247,90 m; largeur, 33 m.
Tirant d'eau : 9,70 m.
Déplacement : 48 000 t.
Équipage : 1 550 hommes.

Le Richelieu, celui qui a fait échec à la Royal Navy.
Source: Fascicules Navires de guerre aux éditions Atlas.


"" La formidable réalisation de M. Marchand ""
Si vous avez regardés sur le blog, le travail gigantesque que M. Marchand a accomplit pour le porte-avions Foch, le Richelieu vaut autant le coup d’œil.
Que de temps passé à la réalisation de cette superbe maquette au 1/100 et en scratch.
J'ai fait beaucoup de photos, pour que les visiteurs de mon blog, puissent voir ce travail, le plaisir de voir mais aussi d'admirer.
Bravo M. Marchand, je suis content de pouvoir trouver dans les expositions, des maquettistes et modélistes avertis, des passionnés, et il y en a beaucoup et dans tous les domaines. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 



Jean- Marie



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