L'histoire des U-Boote type VII B-VII C-VII D et IX A/B/C/D.







"" Ein Rudel Wölfe für Hitler ""
Maquette Revell au 1/144.   Référence : n°05038.




Historique : Les navires de la Seconde Guerre mondiale aux éditions Atlas 1976.
Pour l'histoire du U-Boote U-47, la revue MPM Magazine n°60 du mois d'avril 1976.



Réalisation du diorama par M. René-Philippe Lieutenant.
Les photos sont de l'exposition d'Amnéville 57 (FRANCE).






"" Tout commence pendant la Première Guerre mondiale ""


Les Allemands furent plus heureux dans le domaine de la construction des sous-marins, où, mieux qu'ailleurs, ils purent maintenir une certaine continuité de leurs études après 1918, et c'est probablement l'explication du fait que les U-Boote furent les unités les mieux réussies de tous les types de navires de la Marine allemande.
C'est seulement dans le domaine des sous-marins que la Marine allemande de 1914-1918 parvint à compter un nombre d'unités supérieur à celui de la Marine royale. La flotte sous-marine allemande avait pour elle le nombre mais aussi la diversité des types : d'une part, les sous-marins de moyen tonnage qu'elle continua de construire et d'améliorer durant la guerre, et, d'autre part, les grands croiseurs sous-marins armés de canons de 140 mm et capables de traverser l'Atlantique, les petits mouilleurs de mines de la classe U.C. et, enfin, les unités côtières type U-Boote, petits sous-marins au début, mais qui devaient évoluer vers une formule plus grande, laquelle serait à la base des plans des U-Boote de la Seconde Guerre mondiale.
A la fin du Premier Conflit mondial, l'Allemagne perdit la totalité de ses sous-marins, mais les équipes qui les avaient dessinés furent maintenues au travail à l'étranger, en Finlande, en Espagne, en Hollande et en Suède. Les Allemands durent attendre 1934 avant d'être autorisés à posséder des sous-marins, mais leurs spécialistes tenaient prêtes des versions améliorées d'unités construites hors d'Allemagne pour les Marines étrangères, version extrapolées directement des meilleures réalisations de 1914-1918.


Ce n'est qu'un diorama, mais il est superbe, vivant, je ne pouvais pas m'empêcher de le mettre en première photo. 
Bravo M. Lieutenant pour cette superbe scène vivante, d'un U-Boote type VII C.


Première Guerre mondiale : descente d'une torpille dans la soute avant par le panneau. La charge était transportée jusqu'au bâtiment à l'aide d'un bateau-grue, mais, une fois en bas, on ne pouvait plus compter que sur la seule force musculaire.
Source: U-Boote L'histoire des sous-marins allemands aux éditions Fernand Nathan 1979.

Les U-Boote se comportèrent remarquablement au début des hostilités, encore qu'ils fussent handicapés par le mauvais fonctionnement de leurs torpilles, trop compliquées et insuffisamment au point. Pendant la période qui s'étend de 1941 à 1943, les faiblesses des torpilles ayant été surmontées et un nombre suffisant d'unités construit, les sous-marins furent bien près de l'emporter.
Cependant, les mois passant, la montée en flèche du tonnage fabriqué par les chantiers navals alliés se mit à porter ses fruits et, mieux encore, les Alliés commencèrent à remporter la bataille scientifique. De nouveaux types de radars apparurent, les armes de l'avant comme le "Hedgehog" (Hérisson) et le Squid" (Calmar) rendirent plus mortelles les attaquent des escorteurs, tandis que les roquettes et les torpilles chercheuses acoustiques renforçaient, par ailleurs, les moyens des avions.
L'une des actions les plus efficaces contre les U-Boote fut l'usage que les navires alliés firent des liaisons radio des sous-marins allemands avec leurs bases pour les localiser. L'apparition des porte-avions d'escorte et de la couverture aérienne est exposée plus loin. 

Une torpille en cours de chargement sur l'U-48, Kiel. Les câbles de guidage qu'on voit au premier plan sont provisoires. Source: U-Boote par Antony Preston aux éditions Fernand Nathan 1979.


De leur côté, les U-Boote ne manquaient pas d'armes nouvelles (telles les torpilles chercheuses ou à programmes), des leurres comme le "pillenwerfer" (qui provoquaient de faux échos sur l'asdic), de détecteurs de radars ou de mitrailleuses lourdes supplémentaires de 20 mm transformant les sous-marins en surface en pièges D.C.A. contre les avions alliés.
Malgré tout, les U-Boote furent dominés et définitivement vaincus à la fin de 1943 sur leur principal théâtre d'opérations, l'Atlantique Nord. Du côté allemands, le nombre de commandants et d'équipages entraînés diminua, tandis que l'expérience et l'habilité des Alliés progressaient. Dans les derniers jours de la guerre, les Allemands furent sur le points de lancer une contre-offensive à l'aide de sous-marins d'une conception entièrement nouvelle mais il était beaucoup trop tard. Avant cela, le "Schnorchel" avait été mis en service; il procurait aux sous-marins un bien plus grand rayon d'action en plongée, mais ce n'était qu'une nouveauté essentiellement défensive. 

Dans une tentative désespérée pour se protéger de la menace grandissante de l'aviation anti-sous-marine alliée, l'amiral Dönitz fit équiper les U-Boote de canons antiaériens destinés à servir de "pièges - D.C.A.". Ici l'on voit un affût - quadruple d'une part, double de l'autre - de canons de 20 mm AA. Malgré cela, les sous-marins avaient rarement le dessus dans les combats contre avions.
Source: U-Boote par Antony Preston aux éditions Fernand Nathan 1979.
Schéma d'un "Schnorchel", qui était en cours de réalisation en Hollande lorsque les Allemands envahirent ce pays en 1940. Ils s'en saisirent avidement et réussirent à le mettre en service. C'était simplement un tube d'entrée d'air et d'échappement des Diesel, muni d'un clapet à boule, qui permettait au sous-marin d'aspirer de l'air tout en restant en plongée.
Source: Les Armes Secrètes allemandes n°2 aux éditions Hachette 1976. 
Le "Schnorchel" monté sur un U-Boot. Ce très astucieux système permettait aux sous-marins allemands de recharger leurs batteries avec un risque de détection par les radars ennemis considérablement plus faible.
Source: Les Armes Secrètes allemandes de Brian J. Ford aux éditions Marabout 1969.


Les premiers sous-marins construits pour la "Kriegsmarine" furent le type I océanique, sur les bases des plans de deux unités fabriqués en Espagne pour la Turquie, et du type II. Ces derniers étaient de petits bâtiments utilisables surtout pour l'entraînement.  

Sous-marin type II, ils étaient les plus nombreux au début de la guerre.
Source: Les navires de la Seconde Guerre mondiale par D.J. et H.J. Lyon aux éditions Atlas 1976.


Le plus grand nombre de sous-marins construits par l'Allemagne durant la guerre devaient être le type VII. Ce modèle fut mis au point par le truchement d'un sous-marin finlandais, à partir des derniers U-Boote de la guerre 1914-1918. Les sous-marin du type VII avaient le déplacement le plus faible qui pût convenir à la navigation océanique, ils étaient dotés d'un bon armement et se comportaient bien en plongée; la variante VII B de ce type présentait quelques améliorations par rapport au type VII A d'origine. Les VII B étaient un peu plus grands, avaient une meilleure tenue à la mer et leurs diesels étaient plus puissants.
Les VII C qui suivirent emportèrent davantage de torpilles de réserve et reçurent une meilleure D.C.A. Ce modèle devint le type standard en production et fut construit en plus grand nombre que tout autre; aussi, à la fin de la guerre, les VII C eurent-ils à déplorer le record du nombre d'unités coulées, en quelque lieu que ce fût. En même temps, ils établirent un record analogue du nombre de navires de commerce coulés, sans compter bon nombre de bâtiment de guerre.
Au cours du conflit, en construction ou en réparations, ces sous-marins reçurent diverses modifications; tout d'abord on leur installa un plus grand nombre de pièces de 20 et de 37 mm, ce qui entraînait en général le débarquement du canon de 88 millimètres.
Certains U-Boote dénommés "Pièges D.C.A." furent équipés d'un nombre impressionnant de canons automatiques dans le but de décourager les attaques des avions anti-sous-marins alliés, dotés d'un rayon d'action de plus en plus important. Les faits se chargèrent de démontrer que ce n'était pas une bonne solution.
Le "Schnorchel" connut davantage de succès, mais il n'apparut que vers la fin de la guerre pour accorder un peu de répit aux submersibles ayant survécu à la bataille des convois.
Les derniers modèles du type VII eurent des coques épaisses plus résistantes afin d'accroître leur immersion maximale pourtant déjà très élevée, beaucoup plus grande que celle des sous-marins des autres nations.
Le type VII D était un mouilleur de mines variante munie d'une section de coque supplémentaire sur l'arrière du kiosque, équipée de tubes verticaux de mouillage des mines. Les différents modèles du type VII avaient été des bateaux très réussis en leur temps, mais ils étaient devenus périmés vers la fin de la guerre et faciles à détruire.    
L'U.101, l'un des tous derniers type VII B, bord à bord avec un ravitailleur à son retour au port.
Source: U-Boote par Antony Preston aux éditions Fernand Nathan 1979. 
Un sous-marin type IX D 2, le U 883, et trois type VII C à couple, après la réédition de Wilhelmshaven.
Source: Les navires de la Seconde Guerre mondiale par D.J. et H.J. Lyon aux éditions Atlas 1976.


Le type IX , plus grand que le type VII, emportait un grand nombre de torpilles de réserve pour ses six tubes (22 au total) ou, à leur place, un chargement de mines. Le type IX B était semblable au IX A mais il disposait de soutes plus importantes, d'où un rayon d'action accru, et le modèle suivant, type IV C, était encore amélioré à cet égard. Plus grands et plus lourd, ces bateaux n'avaient pas autant que les types VII la côte de leurs équipages et pourtant c'est à un sous-marin de ce type que revient le record de tonnage de navires marchands coulé.
Les deux premières unités du type IX D furent des sous-marins cargos spéciaux conçus pour des liaisons avec le Japon et capables de transporter de petites quantités de produits d'importance vitale. Le second modèle IX D fut également destiné à intervenir sur des théâtres d'opération lointains, mais il fut armé de torpilles ou, le cas échéant, de mines.
Une série de grands mouilleurs de mines du type B fut armé seulement de deux tubes lance-torpilles arrière et d'une  artillerie de défense, en dehors des soixante-six mines contenues dans des tubes verticaux intérieurs et extérieurs. Ils furent plus souvent utilisés comme ravitailleurs de sous-marins qu'en tant que mouilleurs de mines.
L'importance du rôle des sous-marins "Vache à lait" devint de plus en plus grande au fur et à mesure que les succès des Alliés dans l'Atlantique Nord eurent contraint les U-Boote à rechercher de plus en plus loin des secteurs où la chasse était plus aisée, quête qui se révéla illusoire. Un type spécial de pétrolier sous-marin, le XIV, fut étudié et construit dans cette optique; plus court et plus ventru que le IV D, son déplacement était comparable. Ces sous-marins étaient des objectifs relativement faciles à atteindre et, grâce à un bon service de renseignements, nombre d'entre eux furent détectés et coulés, notamment par des porte-avions d'escorte américains opérant dans l'Atlantique Nord.  

Au large, un type IX B au cours d'une opération de ravitaillement.

Une torpille en cours de transfert du type IX C U.154 au type VII C U.564 dans les Antilles, en juillet 1942. 
Source des photos: U-Boote par Antiny Preston aux éditions Fernand Nathan 1979.


La "Vache à lait" allemande type XIV, afin d'accroître le rayon des U-Boote du type VII, la marine allemande construisit en 1941 dix sous-marins ravitailleurs. Ils avaient une coque plus large et plus courte que les bâtiments du type IX et moins de puissance. Ils transportaient le mazout nécessaire pour que quatre ou cinq sous-marins puissent tenir la mer le double du temps normal, ainsi quatre torpilles de ravitaillement.
Caractéristiques : Déplacement : 1 688 tonnes (en surface). Armement : deux canons AA de 37 mm; un canon AA de 20 mm.
Source: Les sous-marins de 1919 à nos jours aux éditions Hachette 1974.


Vers la fin de la guerre, l'Allemagne fit des pas de géants dans la conception des sous-marins et construisit de nouvelles unités qui étaient de vrais sous-marins capables d'opérer presque tout le temps en plongée, au lieu de se comporter en submersibles conçus essentiellement pour des actions en surface coupées par de brèves plongées. Ce résultat fut obtenu en dessinant la carène en vue des grandes vitesses en plongées, en installant des batteries d'accumulateurs puissantes dans le même but et des "Schnorchels" afin de recharger ces batteries. La plus grande version de ce type est le XXI, et la version de défense des côtes est le type XXIII, plus petit. 


"" Caractéristiques de l'U-64 type IX C ""
Déplacement : en surface, 1 068 t; en plongée 1 197 t.
Longueur : 76,50 m.
Largeur : 6,76 m.
Tirant d'eau : 4,70 m.
Propulsion : en surface 2 lignes d'arbres, diesel 4 400 ch; 18,25 nœuds; en plongée moteurs électriques, 1 000 ch, 7,25 nœuds.
Artillerie : 1 canon de 105 mm; 1 mitrailleuse de 37 mm AA; 1 mitrailleuse, ou plusieurs, de 20 mm AA.
Tubes L.T. : 6 tubes lance-torpilles de 533 mm, quatre à l'avant, deux à l'arrière.
Lancé le 20 septembre 1939 aux chantiers A.G. Weser à Brême.


Un VII C sabordé et un XXI dans une cale sèche.
Source: Les navires de la Seconde Guerre mondiale par D.J. et H.J. Lyon aux éditions Atlas 1976.


"" Le vainqueur de "Scapa-Flow" ""
Source : La revue MPM Maquettes Plastique Magazine.

par Richard LAMY.  (Photos collection de l'auteur).




"La mission de l' U-47 accomplit par Lt Günther Prien"


Günther Prien



Le 8 octobre 1939, à 4 heures du matin; un Loup gris - un U-Boote - quitte le port de Wilhelmshaven, dans le Nord de l'Allemagne.
Son commandant le Lieutenant de vaisseau Günther Prien, sa casquette blanche tâchée de graisse, enfoncée sur la tête, commande la manœuvre depuis la "baignoire" (le Kioske).
Le 5 octobre, l'amiral Döenitz fit mander Prien à bord de son bateau-amiral. Il lui remit alors une enveloppe grise contenant les détails d'une mission très particulière : l'attaque de la flotte anglaise dans son mouillage de Scapa-Flow.
Durant la première guerre mondiale deux U-Boote, commandés par Emsmann et Hemmings y avaient pénétré, mais repérés, ils y avaient été détruits.
Döenitz donna 48 heures à Prien pour accepter ou refuser cette mission. L'arme sous-marine, combattue par le grand amiral Raeder alors chef suprême de la Kriegsmarine, avait besoin d'un succès spectaculaire pour se développer.
Sur 56 Loups gris opérationnels, 10 étaient à l'instruction ou en réparation. Et sur les 46 restant, seul 22 avaient un rayon d'action suffisant pour opérer dans l'Atlantique.
Le 6 octobre, après avoir étudié le dossier, les cartes, les courants, les défenses, les fonds, Prien accepta.

L'amiral Karl Dönitz est l'âme des U-Boote.
Source: Axes et Alliés 1939-1945, hors série n°5.
   
Le grand-amiral Reader représentant la Kriegsmarine.
Source: La dernière guerre vol 1 n°15 aux éditions Atlas 1978. 


Le Lieutenant de vaisseau Günther Prien.
Source: U-Boote de Antony Preston 1979.


Le 13 octobre 1939, à 6 heures du matin, l' U-47 est à pied d'oeuvre face aux Orcades. Prien ordonne la plongée. Dans le calme des profondeurs, à 3 milles de l'entrée de Scapa-Flow, l' U-47 attend la nuit. Prien ordonne à son second, Endrass, un futur as, de réunir l'équipage; face aux 42 maîtres et hommes d'équipage, il expose le but de leur mission.
-- 19 h 15' "Aux postes de combat" annonce le haut parleur, l' U-47 remonte, un coup de périscope : personne.
-- Surface, ordonne Prien.
En surface, évitant les navires coulés en barrage, échappant aux destroyers de garde, emporté par le courant, l' U-47 franchit la barre en faisant varier la vitesse de ses deux machines, 22 h 15' le Loup est dans la place.
Malgré  une aurore boréale qui illumine la baie, l' U-47, toujours en surface, s'approche en longeant la côte, deux navires sont au mouillage : les cuirassés Royal Oak et Repulse. Bord à bord, ils se protègent mutuellement. Prien décide d'attaquer le Repulse.
-- Les tubes 1 à 4 sont parés, Commandant.
-- Rohr ein - Feuer... Torpedo los ! Une à une les 4 anguilles mortelles filent vers leur but.
Le 14 octobre à 0 h 58', une immense colonne d'eau jaillit sur l'avant du Repulse. Le cuirassé s'enfonce rapidement dans des gerbes de débris et d'eau.
Les Britanniques ne réagissent pas. Toujours en surface, au milieu des destroyers et des batteries côtières, maintenant alerté, Prien décide de recharger les tubes. En vingt minutes, l' U-47 est à nouveau prêt à faire feu.
Jouant sa chance, Prien s'approche à 450 mètres du Royal Oak et tire une nouvelle gerbe de quatre torpilles. Presque aussitôt deux énormes explosions secouent la tranquillité de la baie. Une pluie de débris encadre le submersible. A 1 h 30', le Royal Oak coule, entraînant avec lui 24 officiers et 809 hommes. Du coup, la baie s'éveille, les projecteurs fouillent la surface de l'eau noire, les sirènes d'alerte retentissent. Prien doit maintenant remonter le courant pour franchir la barre du Holm Sound et quitter Scapa-Flow.
Les diesels à pleine vitesse, l' U-47 peine dans le flux; un moment, il est poursuivi par un destroyer. Prien appelle les canonniers à leur poste. "Coulé pour coulé autant finir en beauté" songe-t'il (il ne peut plonger le courant étant plus rapide que sa vitesse en plongée). Au dernier moment, le destroyer se détourne et vire de bord. La chance n'a pas abandonné Prien.  


Le Royal Oak au début de la guerre, après installation d'une catapulte et de pièces de D.C.A. modernes.
Source: Les navires de la Seconde Guerre mondiale par D.J. et H.J. Lyon aux éditions Atlas 1976.



A 3 heures du matin, libéré du courant, l' U-47 file à 18 nœuds sur la Mer du Nord, une batterie côtière le repère, encadré par des dizaines d'obus, Prien parvient encore à s'échapper.
Le 16 octobre au matin, Endrass, le second, peint sur le Kiosque, le "taureaux furieux" qui deviendra l'emblème du bâtiment.
Le 17 octobre à 14 h 30', l' U-47 arborant fièrement ses pavillons de victoire, fait une entrée triomphale dans la rade de Wilhelmshaven. Dönitz décore personnellement chaque officier, de la fer de 1 ère classe et chaque homme d'équipage de la croix de fer de 2 ème classe. Lavés, habillés de neuf les 42 hommes sont emmenés à Berlin où, accueillis par une foule en délire, ils sont reçus par le maître du IIIe Reich, Adolf Hitler. Celui-ci décore Prien de la croix de chevalier avec palmes, il est le premier combattant de cette guerre à recevoir cette distinction.
Cinq mois plus tard, le 8 mars 1941, après avoir détruit plus de 160 000 tonnes de bateaux alliés, l' U-47 est envoyé par le fond par le destroyer britannique Wolverine. Pas de survivants annonça laconiquement le communiqué.


"" Caractéristiques de l'U-47 type VII B ""
Construit par Krupp Germania, à Kiel en 1937 -Lancé en 1938 - Mis en service fin 1938.
Déplacement : 517 tonnes.
Longueur : 65 m.
Largeur : 6 m.
Tirant d'eau : 4 m.
Hauteur : 9 m.
Puissance : 2 moteurs diesel Man 6 cylindres de 2 100 ch chacun, 2 hélices.
Vitesse : 16,5 nœuds en surface, 8 nœuds en plongée.
Autonomie : 9 400 milles en surface, 90 milles en plongée.
Vitesse en plongée : théorique : 30 secondes, pratique : 18 secondes.
Profondeur de plongée pratique : plus de 300 m.
Armement : 4 tubes lance-torpilles avant et un arrière, 14 torpilles, un canon de 20 mm Flak 38, un canon de 88 mm.  


Günther Prien, en tenue de sortie sur le pont de l' U-47.

L'accueil triomphal fait à l' U-47 après son succès de Scapa-Flow.
Source: Document exceptionnel de la revue MPM Maquettes Plastique Magazine n°60 d'avril 1976.


"" U-Boote type VII C de M. LIEUTENANT ""
C'est vraiment un diorama réaliste, la scène est vivante, la mer superbement réalisée. Rien ne manque sur cette scène, le rendu est superbe en ce qui concerne le ciel apocalyptique, à l'arrière du diorama. M. LIEUTENANT vous avez réalisé une oeuvre, qu'on pourrait interpréter comme une carte postale. 



 
 
 
 
 
 
 
 




René-Philippe / Jean-Marie








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