Les porte-avions "Clemenceau" et "Foch".







"" On leur donna le nom de deux hommes de la guerre 14/18 ""
Porte-avions fait en scratch à l'échelle 1/100.




Historique : La revue Connaissance de l'Histoire n°3 de mai 1978 et n°15 de juillet/août 1979.


Pour le sujet voir aussi : Connaissance de l'Histoire n°24 et 26.
MPM : Maquettes Plastique Magazine n°71.
Scince et Vie : Spécial Aviation de 1975 et 1979.


Réalisation du porte-avions Foch au 1/100 par M. Yves MARCHAND.



Historique : La seconde guerre mondiale a révélé l'importance primordiale du porte-avions qui a supplanté comme leader ship le cuirassé armé de lourdes pièces d'artillerie. Largement amélioré depuis cette époque, le porte-avions a reçu une piste oblique qui permet un mouvement continu des flottilles aériennes, un appareils pouvant dès lors se poser tandis qu'autre, catapulté, prend son envol. La catapulte à vapeur permet de projeter dans les airs des appareils chaque jours plus sophistiqués, donc plus lourds.
Le miroir d'appontage qui permet au pilote de visualiser son approche est aussi une amélioration des conditions de sécurité pour le bâtiment comme pour le pilote et son appareil.

La marine nationale a eut deux porte-avions : le Clemenceau et le Foch, mis en service respectivement en 1961 et 1963. D'une formule originale, ces porte-avions n'avaient pas la prétention d'égaler en taille, les géants américains, mais leur rapport déplacement/capacité d'emport offrait d'excellentes possibilités.
Véritables villes flottantes avec 1338 hommes sur chacun d'entre eux en temps de paix, ils peuvent accueillir quarante avions et hélicoptères, ce qui représente une force aérienne respectable.
En 1978, le porte-avions Clemenceau a été l'objet d'une refonte qui a permis l'adaptation du bâtiment aux nouvelles contraintes qu'entraîne la mise en service du Super-Étendard, appareil utilisant la bombe atomique tactique.
Les catapultes ont été révisées, ainsi que la ligne d'arbre et les machines , ce qui n'était pas inutile après de nombreuses années de mer. 

Le Foch est le deuxième porte-avions français d'après guerre de conception nationale.
Source: Fascicules Navires de guerre aux éditions Atlas.
Le porte-avions Clemenceau, qui vient d'être "refondu", a reçu des installations spéciales pour abriter les bombes atomiques tactiques que peuvent mettre en oeuvre les "Super-Étendard". (Photo E.C.P. Armées). Source:Connaissance de l'Histoire n°24 de mai 1980 aux éditions Hachette.

En 1980 le Foch a suivit le même chemin que son sister ship ce qui lui permettra à son tour de retrouver une seconde jeunesse.
Dernièrement, le porte-avions en tant que tel a été contesté et son avenir paraissait relativement compromis. En effet, avec ses dimensions imposantes, il représente une cible de choix, une grande précieuse, pour les sous-marins, comme nous venons de le voir, mais aussi et peut-être surtout pour les missiles de la nouvelle génération à grande portée qui peuvent être tirés à partir de bâtiments légers.
L'exemple de la vedette lance-missiles égyptienne de fabrication russe classe Komar, réussissant à couler avec 6 missiles SS-N2 Styx le destroyer israélien Eilat est encore présent à toutes les mémoires. Certes, diverses mesures existent pour mettre en échec les sous-marins, les missiles, les avions, mais nul ne peut prétendre que ces mesures soient efficaces à 100%.

"" La prudence française ""
Que l'on soit pour ou contre le porte-avions de gros tonnage, on ne peut nier qu'actuellement toutes les marines du monde se trouvent confrontées au même problème de choix pour l'élaboration de porte-aéronefs qui, construits dans la prochaine décennie, resteront en service jusqu'à l'année 2005 ou 2010, soit de quinze à vingt ans après leur début dans le service actif.
D'ici là, quelles seront les techniques de guerre sur mer ? Et quel type de porte-avions choisir ? Le gros modèle, avec un nombre considérable d'avions et une escorte imposante ? Le petit modèle garni d'avions à décollage vertical, aux performances actuellement inférieures à celles des avions classiques, mais qui peuvent être construits en quantité importantes ? 
Le porte-avions Clemenceau était, avec le Foch, l'un des porte-avions de la Marine. Lancés respectivement en 1961 et 1963, ces deux porte-avions disposaient d'un pont d'envol blindé avec une piste de 275 m de long et deux ascenseurs de 16 m de longueur. Le Clemenceau a été refondu et à reçu à cette occasion des installations spéciales pour abriter des bombes atomiques tactiques lises en oeuvre avec les nouveaux "Super-Étendard". Le Foch a bénéficier des mêmes modifications.

Caractéristiques : Déplacement 22 000 tW - Longueur : 265 m - Largeur maximum : 51 m - Puissance : 126 000 CV - Vitesse : 32 nœuds - Équipage : 1338 hommes - Armement : 8 canons de 100 mm AA Mle.53 en tourelle mono-tube et 40 appareils Super-Étendard, Crusader, Breguet Alizé ou hélicoptères.       
Super-Étendard sur la BA-128 Metz-Frescaty début des années 1980.  Collection personnelle. 
Crusader sur la BA-128 Metz-Frescaty début des années 1980.  Collection personnelle.

Vue de l'Alizé n°87 de la 4F au décollage du Foch.  (Photo G. Seni).
Source: Jets. L'Aéronautique à réaction et son histoire n°28 d'avril 1998 aux éditions NMPP.

Hélicoptère Snias "Super-Frelon" 321 G. C'est le plus gros hélicoptère utilisée par les forces armées françaises. Il était en service uniquement dans l'aéronautique dont deux unités en étaient équipées (32F et 27F). Il était plus spécialement employé pour la lutte A.S.M. (Photo marine nationale).
Source: La revue Connaissance de l'histoire n°24 aux éditions Hachette.


Cette dernière hypothèse a la faveur de nombreux spécialistes, car elle coûte moins chère à l'unité et, en cas de conflit, la perte d'un petit porte-avions est moins dramatique que celle d'un gros. Mais pour obtenir la même concentration de moyens que celle qui est offerte par un bâtiment de gros tonnage, il faut réunir plusieurs "petits".
Alors se posent des problèmes de coordination tandis qu'une grosse concentration de moyens représente une cible de choix pour un adversaire éventuel pouvant utiliser la, ou des bombes atomiques...
Problème ardu, qui ne pourrait se résoudre qu'avec des dons de voyance... Les marins français n'y croient guère et préfèrent la prospective, ce qui les conduit à agir avec beaucoup de prudence.
Les porte-avions Clemenceau et Foch ont été remplacés par le  porte-avions Charles De Gaulle.
Au début des années 70, un projet de porte hélicoptères à propulsion nucléaire était à l'étude le PH 75. A l'origine ce bâtiment devait entre en service en 1975 et venir épauler le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, ce projet fut abandonné en 1980.  

La maquette du porte-hélicoptères à propulsion nucléaire PH 75. Au premier plan, la maquette du Super-Frelon donne l'idée des dimensions du navire.
Source: La revue Connaissance de l'Histoire n°3 de mai 1978 aux éditions Hachette.


"" Des noms célèbres ""
La marine française a possédée deux porte-avions, le Clemenceau et le Foch, respectivement mis en service en 1961 et 1963.
Identiques, ces deux bâtiments étaient les "capital ship" de la marine nationale, en dehors des sous-marins nucléaires. Capables d'emporter 40 avions dont des Crusaders, des Etendards et des Breguet Alizés, ils représentaient la volonté de la marine française à se maintenir au niveau des marines les plus puissantes, toute proportion gardée bien entendu.
Chacun des deux porte-avions étaient équipé d'une piste oblique et d'un pont d'envol blindé de 257 m. Le déplacement en pleine charge était de 33 000 tonneaux. 
La vitesse maximale aux essais atteignait 32 nœuds, cette performance était possible grâce à une puissance de 126 000 ch. L'équipage comprenait 1 228 officiers et marins qui assuraient la bonne marche de cette véritable ville flottante. Les avions pouvaient être rapidement mis en l'air par deux catapultes à vapeur longues de 50 m, capable de faire décoller un appareil de 15/20 tonnes à 110 nœuds. La défense du porte-avions était assurée par une flottille de Crusaders, mais aussi par 8 canons de 100 mm AA Ml 53 en tourelle simple.Le Super-Étendard a remplacé les Crusaders et les Étendards 4M à bord du Clemenceau et du Foch.
Des Crusaders prêts au décollage sur le pont d'envol du Foch. A bord des porte-avions français, ces appareils étaient réservés à l'interception. Ils devaient plus tard être remplacés par des super-Étendards.
Source: La revue Connaissance de l'Histoire n°3 de mai 1978 aux éditions Hachette.


"" Le travail remarquable de M.Yves MARCHAND ""
Il lui fallait réellement de la place pour installer ces deux géants que sont le "Foch" et le "Richelieu", tous deux construits en scratch et au 1/100.
Rien qu'une petite salle pour lui, mais ses œuvres bien présentées en évidence, le public pouvant tourner autour de ses deux bâtiments. Yves a vraiment hypnotisé le public avec l'histoire de des bâtiments, (surtout le porte-avions Foch).
Rien n'a été oublié sur cette grande maquette faite en scratch, on reconnaissait très bien le bruit caractéristique de l'Alizé, (je signale au passage que toutes ses maquettes d'avions sont aussi en scratch, munie d'un petit moteur). Les ascenseurs montants et descendants les avions, le système ingénieux des fils, (presque invisible) qui mettaient en oeuvre le catapultage et atterrissage des avions etc...
J'avais déjà vu il y a quelques années en arrière, ce magnifique travail, à Belvaux (Luxembourg) mais sans avoir pensez à Yves pour un reportage; mais à Virton (Belgique), je me suis dit, là il faut faire ce reportage.
Durant les deux jours Yves a eu la reconnaissance du public, les personnes n'hésitant pas à poser des questions. Bravo Yves pour ton talent et ta patience, je conseille aux personnes qui vont voir les expositions et que Yves y participe, de ne pas hésiter à lui rendre visite.
Maintenant les photos écriront à ma place, j'en ais d'ailleurs fait beaucoup, je vous laisse admirer le beau, mais très beau travail, j'oubliais de vous dire, Yves n'a jamais été dans la marine, comme quoi...    
Il n'y a pas de doute, Yves avec l'uniforme adore la marine.
Il n'y a pas d'informatique, mais relais, condensateurs etc... Yves m'a laissé prendre la photo.
  

 
 
 
 
 
 
 
 



 
 
 
 
 
 




Yves/Jean-Marie








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