Le SAM-3 "Goa".







"" Le correspondant mobile de basse altitude du SAM-2 ""
                                                                                                                Maquette de la marque Gran' Ltd au 1/72.  Réf: 72304.





Historique: L'Encyclopédie des Armes n°141 aux éditions Atlas.
Les missiles par Robert Berman et Bill Gunston aux éditions Bordas en 1984.
La puissance militaire Soviétique aux éditions Bordas en 1981.



Historique: Le développement des premiers missiles sol-air et mer-air au lendemain de la Seconde Guerre mondiale a révolutionné la guerre moderne. L'efficacité d'un avion se mesure aujourd'hui en grande partie à son aptitude à éviter les missiles ennemis.
Les missiles sol-air et mer-air (SAM, Surface-to-Air Missile) tirent tous leurs origines de la Seconde Guerre mondiale. Sur terre, il n'est guère surprenant que l'Allemagne nazie ait consacré d'énormes ressources au lancement de toute une série de projets, les Alliés, de leur côté, sous-estimant les potentialités de ce nouveau type d'arme.
L'Allemagne, en effet, fut, durant les derniers mois du conflit, la cible d'n formidable assaut aérien, assaut qui intervint au moment où le Reich commençait à disposer d'une technologie lui permettant de parer à une telle menace...

Appartenant à la même génération que le SA-2 "Guideline" (dont il constitue un dérivé direct), le SA-3 "Goa" a été mis en service en 1961. Beaucoup plus petit que le "Guideline", le "Goa" est en même temps plus manœuvrable. Ses premières versions utilisaient un système de radioguidage similaire et étaient tout aussi vulnérables aux contre-mesures électroniques que leur modèle.
A l'instar du SA-2, le SA-3 est doté d'une fusée auxiliaire à propergol solide, son second étage (le groupe moteur) étant par contre alimenté également en propergol solide, à la différence de la fusée-moteur du "Guideline", à propergol liquide.    
Portant, dans la nomenclature de l'Otan, le nom de SA-3 "Goa", ce missile sol-air soviétique de première génération fut acheté par un certain nombre de pays, dont la Finlande, (ci-dessous), un lanceur quadruple de l'armée finlandaise.
Source: La revue l'Encyclopédie des Armes n°141 aux éditions Atlas.


Bien qu'il constituât à l'origine un système mobile, le SA-3 s'est révélé peu maniable comparé à d'autres systèmes plus récents. Du moins en moins employé par l'armée de terre, le "Goa" est en revanche encore utilisé par les forces de défense aérienne soviétiques (PV-O) pour la défense rapprochée des aérodromes.
Parmi les radars associés au "Goa" figurent le radar d'alerte avancée et de désignation de cible "Flat Face", qui bénéficie d'une portée de 250 km, et le radar de poursuite et de guidage "Low Blow" qui, avec une portée de 85 km, peut poursuivre jusqu'à six cibles à la fois tout en guidant deux missiles sur chaque cible.
Optimisé pour la détection d'objectifs volant à basse altitude, le "Low Blow" serait capable d'acquérir une cible à partir des seul échos de sol. Les versions les plus récentes du système peuvent être dotées d'un dispositif de poursuite visuelle, dans le cas où l'ennemi ferait un usage intensif de contre-mesures électroniques.
Guidé par radio-commande, le missile proprement dit peut également être équipé d'une tête chercheuse radar semi-active pour son guidage dans la phase finale de sa trajectoire.
Le SA-3 fut utilisé pour la première fois dans les années soixante au Moyen-Orient, les contre-mesures mise au point par les Israéliens pour repousser les SA-2 s'avérant cependant tout aussi efficaces contre le "Goa". Ce dernier n'en constitua pas moins l'arme sol-air la plus utilisée par les nations arabes pendant la guerre du Kippour, en 1973, même s'il fut finalement éclipsé pendant ce conflit par le SA-6 "Gainful", beaucoup plus efficace.
Le SA-3 a été acquis par la plupart des pays clients de l'Union soviétique, ainsi que par divers pays non alignés. 

Le "Goa" a été utilisé dans différentes versions, tant mobiles que statiques (remplacées par des systèmes plus modernes, les premières sont aujourd'hui de moins en moins répandues). Lorsqu'il est utilisé pour défendre des aérodromes, le "Goa" est monté sur un double lanceur fixe dont l'angle maximal de pointage en hauteur est de 75°.
Source: L'Encyclopédie des Armes n°141 aux éditions Atlas.

Les unités de défense aérienne des différents pays du pacte de Varsovie et de divers pays non alignés mettent en oeuvre depuis peu des SA-3 montés sur des lanceurs quadruples. A l'instar du SA-2, le "Goa" n'a cessé de faire l'objet d'améliorations continuelles.
Source: L'Encyclopédie de l'Armes n°141 aux éditions Atlas.

Une batterie de SA-6 "Gainful" en manœuvre.
Source: Les missiles par Robert Berman et Bill Gunston aux éditions Bordas en 1984.


"" Le SAM-3 "Goa" sur camion ZIL-157 ""
Le SAM-3, au profil de canard également, a des ailes delta cruciformes; ses "moustaches" sont orientables. Des carburants solides alimentent tant l'accélérateur de poussée initiale (aux caractéristiques ailes rectangulaires) que le moteur de croisière. Le ZIL-157 assurait le transport des premiers exemplaires; d'autres emploient, depuis, des véhicules à chenille.
Source: La puissance militaire Soviétique aux éditions Bordas en 1981. 


"" La maquette du SAM-3 "Goa""
C'est une marque Russe, rien à dire sur cette maquette, elle se monte presque les yeux fermés, aucun ébavurage à faire, pas de masticage, une maquette style des standards de production Dragon, Trumpeter, Revell etc...
Avec un nombre de 18 pièces pour les missiles, 53 pièces pour le porte-missiles + 7 pièces qui ne servent pas, mais comme comme la marque Gran' Ltd a fait une autre version avec la quatre missile, ces pièces doivent aller avec.
Le plastique est gris clair, maquette détaillée, moulage en creux et en relief. Rien à dire sur les décalques.
En parlant français (cette maquette se monte les doigts dans le nez). 


"" Le montage, peinture et photos de la maquette ""
Vraiment le montage n'est pas compliqué, suivre la notice par numéros, il faudra juste simplement percer les deux trous dans les missiles pour leur fixation sur le porte-missiles (les repères étant marqués).
Pour la peinture, les missiles seront en Humbrol 145, le porte-missiles en Humbrol 102, puis un léger voile par endroit avec l'Humbrol 116, ensuite vernis satiné, un petit jus à la terre d'ombre brûlée, on termine avec le vernis mat, pour les missiles après les décalques, vernis satiné. 
 



                                                                                                                        Jean-Marie




































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