Le canon automoteur 155 mm Au. F1 (châssis AMX 30).
"" Le 155 mm, il tire à grande cadence ""
Marque Meng Model au 1/35. Réf: TS 004.
Historique: Le site web http://fr.wikipedia.org
L'encyclopédie libre. Licence CC-BY-SA 3.0.
Réalisation de Philippe Lloria du club de Saulxures-les-Nancy 54. (France)
Photos prisent lors de l'exposition de Saulxures-Les-Nancy 54.
Photos prisent lors de l'exposition de Saulxures-Les-Nancy 54.
Le canon automoteur de 155 mm Au. F1 sur châssis AMX 30 (AMX 30 Au. F1) est un système d'artillerie sol-sol français monté sur un châssis d'AMX 30 (mais conçu pour pouvoir être adapté sur d'autres plates-formes : T-80, Leopard 2 etc.). Il était produit par l'Atelier de Construction de Roanne de GIAT (GIAT Industries puis Nexter Systems) pour le châssis et l'Etablissement d'Etudes et de Fabrication d'Armement de Bourges pour la tourelle 155 grande cadence de tir (155 GCT) et l'intégration de cette dernière sur le châssis fabriqué à Roanne. En 2006, l'armée de terre française en possédait 134.
Historique: Au milieu des années 1960, face à la menace d'un déferlement de grandes masses mécanisées du pacte de Varsivie, l'OTAN prévoit de remplacer le calibre 105 mm des batteries d'artillerie de campagne par celui de 155 mm dont le pouvoir explosif est nettement supérieur, à l'époque l'AMX 13-155 AmF3 (Automouvant de 155 mm modèle F3) est en service dans les régiments d'artillerie, mais le faible calibre de ce canon ne lui permet pas d'atteindre des objectifs au delà de 20 km.
En France l'expression du besoin est fixée en 1970 autour de quatre spécification fondamentales pour l'époque, soit une mobilité quasi égale à celle d'un char de combat, possibilité de traiter très vite des objectifs différends sur 360°.
Le premier prototype AMX 30 Au. F1 sort en 1972, et les premiers prototypes opérationnels ont commencé à tirer en 1973/74, faisant passer les artilleurs dans un nouveau contexte plus moderne grâce à une automatisation poussée gérée par "l'électronique" de bord. A l'époque, le système de chargement semi-automatique permet une cadence de tir normale (dite"efficacité") de six coups en deux minutes.
Au même moment, les développements de la douille combustible et du système de chargement automatique se poursuivent. Ces adaptations confèrent à l'Au. F1 une capacité à tirer en atmosphère NBC pratiquement unique au monde.
Deux AMX 30 Au. F1 du 40° régiment d'artillerie déployé au sein de l'Implementation Force.
Source: Le site web http://fr.wikipedia.org L'encyclopédie libre. Licence CC-BY-SA 3.0.
Batterie d'obusiers automoteurs de 105 mm AMX 13 effectuant un tir d'exercice. Construit à partir de 1952, ce matériel équipa plusieurs régiments d'artillerie de l'Armée française. Il a été remplacé par le 155 Au. F1 AMX 30.
Source: Connaissance de l'histoire n°15 de juillet/août 1979 aux éditions Hachette.
Batterie d'obusiers automoteurs de 105 mm AMX 13 effectuant un tir d'exercice. Construit à partir de 1952, ce matériel équipa plusieurs régiments d'artillerie de l'Armée française. Il a été remplacé par le 155 Au. F1 AMX 30.
Source: Connaissance de l'histoire n°15 de juillet/août 1979 aux éditions Hachette.
Batterie à cinq obusiers automouvants de 155 mm AMX 13. Ce matériel était largement utilisé dans les régiments de l'artillerie française. Si le 155 automouvant ne possédait pas de protection pour le personnel, il permettait de réduire considérablement les délais de mise en batterie par rapport à une pièce tractée.
Source: Connaissance de l'histoire n°15 de juillet/août 1979 aux éditions Hachette.
Le système a été adopté par les artilleurs du Koweit, à la suite de la guerre du Golfe, les premiers matériels ayant été livrés le lendemain du cessez-le-feu. Un régiment à 17 pièces (contrat JAHRA 1) a été équipé d'Au. F1T pré-équipé CTI et a été en alerte lors de la seconde alarme SADDAM en février 1993.
Source: Connaissance de l'histoire n°47 de juillet/août 1982 aux éditions Hachette.
Source: Connaissance de l'histoire n°15 de juillet/août 1979 aux éditions Hachette.
Après la réalisation de six prototypes, une présérie de six engins sort pour expérimentation en régiment (le 40e RA de Suippes) en 1979. Mais le programme coûte cher et reste au point mort jusqu'au début des années 1980, la fourniture du système à l'Irak permettra de lancer l'industrialisation et d'en doter progressivement l'artillerie française.
L'Au. F1 est basé sur châssis AMX 30B, avec adjonction d'un groupe auxiliaire de puissance Citroën AZ de 4 KW en châssis. Le châssis pèse 24 t, et sa tourelle portant le canon de 155 mm pèse 17 t en ordre de combat.
Un prototype d'AMX B2 présenté à l'exposition de Satory. Ce char est entré en service en janvier 1982.
Source: Connaissance de l'histoire n°47 de juillet/août 1982 aux éditions Hachette.
Le système a été adopté par les artilleurs du Koweit, à la suite de la guerre du Golfe, les premiers matériels ayant été livrés le lendemain du cessez-le-feu. Un régiment à 17 pièces (contrat JAHRA 1) a été équipé d'Au. F1T pré-équipé CTI et a été en alerte lors de la seconde alarme SADDAM en février 1993.
L'Au. F1 a suivi plusieurs évolutions, d'Au. F1 en Au. F1T (en 1992) par modification du système de commande de chargement (PCH) qui passe de la technologie à relais à la technologie microP, du groupe auxiliaire de puissance qui passe d'un moteur thermique (AZ Citroën) 4 KW à une turbine Microturbo Gévaudan 12 KW. Le gain en disponibilité opérationnelle est considérable (+30%) ce qui amène ce matériel à forcer la décision lors de l'engagement en ex-Yougoslavie sur le Mont Igman lors du bombardement de la Bosnie-Herzégovine par l'OTAN en 1995 où 8 obusiers automoteurs armés par le 40e régiment d'artillerie et le 1er régiment d'artillerie de marine sont engagés.
Des versions intermédiaires ont vu le jour, l'Au. F1 TM (T-Modex Module Expérimental) au 40e RA de Suippes qui à permis de valider l'implantation ATLAS en Au. F1 qui avait un châssis équipé Au. F1 T avec turbine et une tourelle équipée ATLAS.
Le choix a été fait de monter la tourelle 155 Au-F1 TA sur un châssis AMX 30b2 remotorisé avec un moteur Renault Mack 9 E9 choisi en remplacement du moteur Hispano HS110 commandé à 500 exemplaires pour les diverses versions de l'AMX-30 en 1998.
Le char AMX 30 devait constituer à terme l'essentiel de la puissance blindée française. Les seize régiments de chars de bataille en était tous équipés et les régiments mécanisés en étaient dotés.Des versions intermédiaires ont vu le jour, l'Au. F1 TM (T-Modex Module Expérimental) au 40e RA de Suippes qui à permis de valider l'implantation ATLAS en Au. F1 qui avait un châssis équipé Au. F1 T avec turbine et une tourelle équipée ATLAS.
Le choix a été fait de monter la tourelle 155 Au-F1 TA sur un châssis AMX 30b2 remotorisé avec un moteur Renault Mack 9 E9 choisi en remplacement du moteur Hispano HS110 commandé à 500 exemplaires pour les diverses versions de l'AMX-30 en 1998.
Source: Connaissance de l'histoire n°47 de juillet/août 1982 aux éditions Hachette.
Ce système d'arme rénové nommé Au. F1TA, doté de ses moyens de communication (PRG4G) et de conduite des feux ATLAS offrait un meilleur rapport prix/puissance de feu. La seule contrainte est le coût de possession d'un tel système. Il peut délivrer une importante puissance de feu et forcer la décision. D'un point de vue tactique, ce système allie mobilité et puissance de feu.
Techniquement, il est dans les meilleurs au niveau du système de chargement, grâce au système SAPI (mise à feu par induction). Ce système permet, grâce à sa douille combustible, de supprimer le temps d'extraction de l'étui vide et le stockage de celui-ci en tourelle.
La puissance de feu, six coups en 45 secondes, permet d'avoir le temps de dégager la position de batterie avant que le premier coup ne soit tombé. Tous les coups sont "sur trajectoire", la durée de vol est d'environ 120 secondes. La précision assure, à 25 km, de placer une rafale de six coups dans un demi-terrain de foot. La cadence de tir peut assurer un tir de "saturation de zone" sans risque pour les équipes de pièces. La fonction MRSI a également été étudiée et validée sur ce matériel (positivement).
Des tirs "de cadence" ont été réalisés avec succès lors d'expérimentations en pays étranger. La cadence a été de 72 coups délivrés en 58' avec un pourcentage d'atteinte du but (ECP) supérieur à 98% (OECC F1-CH7).
"" Les pays utilisateurs ""
Arabie saoudite : 51.
France : 253 dont 179 AF-1 et 74 Au. F1, moins de 70 en service dans les années 2010.
Irak : 85.
Koweit : 18.
"" Caractéristiques de l'AMX 30 Au. F1 ""
Équipage: 4 hommes : chef de pièce; pilote; pointeur et radio/artificier/chargeur (RAC).
Longueur: 10,23 m.
Largeur: 3,10 m.
Hauteur: 3,17 m.
Masse au combat: 43,5 tonnes.
Armement: Principal, Canon GCT de 155 mm (42 projectiles) F1: 39 calibres. F2: 52 calibres; secondaire, 1 mitrailleuse de 12,7 mm, en superstructure.
Moteur: Hispano-Suiza HS-110.
Puissance: 680 ch (500 kW).
Suspension: Barre de torsion.
Vitesse sur route: 60 km/h.
Puissance massique: 15,6 ch/t.
Autonomie: 500 km (diesel) - 420 km (essence).
L'automoteur d'artillerie de 155 mm Au. F1 sur châssis AMX 30 a succédé à l'AM F3. Il envoie à 24 km un obus à propulsion additionnelle. Grâce à son chargement automatique, il peut tirer six coups en 45 secondes soit trois fois plus vite que l'AM F3. Le régiment avec ses 24 Au. F1 sera capable, par exemple, d'effectuer six tirs de 144 coups espacés de trois minutes.
Source: Connaissance de l'histoire n°47 de juillet/août 1982 aux éditions Hachette.
1) Support de filet de camouflage.
La boite au 1/35 de la marque Meng Model. Source: le site www.ebay.fr
2) Armement secondaire.
3) Support radio.
4) Pupitre de commande de chargement.
5) Bras de chargement douille combustible.
6) Berceau.
7) Ensemble récupérateur.
8) Frein de tir.
9) Tête de pointage du goniomètre.
10) Manchon de culasse.
11) Coin de culasse.
12) Lunette de tir direct.
13) Pointage en hauteur asservi.
14) Pointage secours en gisement.
15) Pointage ralliement site et gisement.
16) Goniomètre.
17) Plateau de mise à la verticale.
18) Dérouleuse téléphone.
19) Paniers de stockage douilles combustibles.
20) Chariot de transfert douilles combustibles.
Source: Connaissance de l'histoire n°15 de juillet/août 1979 aux éditions Hachette.
"" La réalisation de Philippe""
Philippe/Jean-Marie
Commentaires
Enregistrer un commentaire