Le Lockheed F-80 "Shooting Star ""
"" La réussite était au rendez-vous ""
Maquette Airfix au 1/72. Réf: 02043.
Maquette réalisée par M. Mathieu Yves.
Historique: L'encyclopédie de l'aviation n°120 aux éditons Atlas.
Historique: Alors qu'en Allemagne volait le Me 262 et qu'en Grande-Bretagne le Meteor était sur le point d'être produit en série, il aurait pu sembler que les Etats-Unis s'étaient laissé distancer dans le domaine des avions à réaction. Le Bell XP-59 ayant affiché des performances insuffisantes, Lockheed reçut une commande concernant un véritable avion de chasse à réaction.
Avec une livrée couleur vert épinard, l'appareil effectua son vol initial le 8 janvier 1944, piloté par Milo Burcham. Lorsque la guerre prit fin, deux P-80 étaient sur le point de devenir opérationnels, en Italie, deux autres se trouvaient en Grande-Bretagne, seize exemplaires de l'avion volant déjà. Les premiers P-80 Shooting Star subirent toutefois des accidents, qui coûtèrent la vie notamment à Burcham, le 20 octobre 1944, et à l'as des as américain, le major Richard Bong, le 6 août 1945.
Superbe photo d'un Shooting Star, celui-ci porte le serial 483031.
Source: La revue Airfix magazine de janvier 1984.
L'équipe de Kelly Johnson, installée à Burbank 'Californie), avait proposé dès 1939 un avant-projet de chasseur à réaction, le L-133, qui ne réussit pas à éveiller l'intérêt des autorités (il est vrai qu'aucun réacteur n'était alors disponible). Un peu plus tard, ce fut l'USAAF qui contacta Johnson pour lui demander de réaliser, dans un délai de six mois, un chasseur à réaction. Une des plus remarquables lignées d'avions allait ainsi voir le jour : elle débuta par le chasseur F-80, qui fut suivi de sa version d'entraînement, le T-33, puis de l'intercepteur F-94.
Cent quarante-trois jours suffirent pour que le prototype XP-80 (44-83020), baptisé Lulu Belle et propulsé par un réacteur De Havilland Goblin de 1 360 kgp, fût prêt à entreprendre ses essais.Avec une livrée couleur vert épinard, l'appareil effectua son vol initial le 8 janvier 1944, piloté par Milo Burcham. Lorsque la guerre prit fin, deux P-80 étaient sur le point de devenir opérationnels, en Italie, deux autres se trouvaient en Grande-Bretagne, seize exemplaires de l'avion volant déjà. Les premiers P-80 Shooting Star subirent toutefois des accidents, qui coûtèrent la vie notamment à Burcham, le 20 octobre 1944, et à l'as des as américain, le major Richard Bong, le 6 août 1945.
L'un des premiers turboréacteurs britanniques à avoir atteint le stade de la grande série, le Goblin à compresseur centrifuge a notamment motorisé les Vampire. Il donnait environ 1 420 kg de poussée statique à 10 200 t/min.
Source: Connaissance de l'histoire n°2 d'avril 1978.
Le tout premier XP-80 qui effectua son premier vol le 8 janvier 1944 à Muroc, maintenant Edwards AFB.
Source: Scale Modeler vol 12 n°8 d'août 1977.
Source: Scale Modeler vol 12 n°8 d'août 1977.
Baptisé Lulu Belle, le XP-80 44-83020 effectua son vol initial le 8 janvier 1944 revêtu d'une peinture verte. L'avion, aux dimensions inférieures à celles des P-80 qui devaient lui succéder, était propulsé par un turboréacteur De Havilland Goblin. Il est actuellement au National Air and Space Museum de Washington.
Source: La revue Airfix Magazine de janvier 1984.
En dépit de la rapidité avec laquelle le programme avait été mené à bien, l'avion arriva trop tard pour prendre part aux opérations de la Seconde Guerre mondiale. C'est au réacteur J33, dérivé de réalisations britanniques par General Electric et construit en série par Allison, que le Shooting Star allait devoir son succès. Les P-80A, B et C furent respectivement équipés du J33-A-11 de 1 815 kgp, du J33-A-19 de 2 360 kgp et du J33-A-25 de 2 450 kgp.
Une version de reconnaissance photographique du chasseur, qui devait être employée en Corée, reçut tout d'abord la désignation de F-14A, avant de devenir FP-80A, puis RF-80C. Quand à la désignation spéciale P-80R, elle fut attribuée à une variante conçue pour battre des records (d'où la lettre R); aérodynamiquement assez fine, elle se révéla néanmoins peu réussie. Les autres variantes qui virent le jour ne reçurent pas de désignation spéciales. Le P-80A 44-85044, reçut à titre expérimental un canon rotatif, un troisième appareil étant pourvu de quatre canons de 20 mm à la place de l'armement standard de six mitrailleuses de 12,7 mm. Quant au P-80A 44-8542, il servit aux tests de deux statoréacteurs de 50,8 cm de diamètre, montés aux extrémités de la voilure, le 44-85214 étant doté de deux statoréacteurs plus volumineux (76,2 cm de diamètre). La plupart de ces avions n'allaient pourtant déboucher sur aucune application pratique.
L'un des avion YP-80A (serial 44-84988), qui a été modifié en F-14A, photo reconnaissance.
Source: Scale Modeler Vol.12 n°8 de août 1977.
Les statoréacteurs Marquardt équipent des engins spéciaux ou même, en raison de leur bon marché, des buts de tir radioguidés à grande vitesse. Les essais de plus gros modèles ont été fait sur avions portant les statoréacteurs en bout d'aile comme ce F-80 "Shooting Star" qui vole sur ses statoréacteurs.
Source: Science et Vie spécial aviation 1951.
A la fin des années quarante, une douzaine de squadrons, tant aux Etats-Unis qu'en Alaska, volaient sur F-80. La machine avait fait preuve de ses qualités en établissant plusieurs records de vitesse et de distance. Ainsi, le 22 janvier 1946, le Colonel William H. Council, pilotant le P-80 44-85123, traversa les Etats-Unis, de Long Beach (Californie) à La Guardia (New Jersey), parcourant 3 919,900 km en 4 h et 13 mn. Le 19 juin 1947, le Colonel Albert Boyd, à bord du P-80R baptisé Racey, s'adjugea le record du monde de vitesse, à Muroc Dry Lake, avec 1 003,880 km/h. Enfin, en 1949, le Colonel David Schilling s'illustra en effectuant de nombreux vols de convoyage au-dessus de l'Atlantique.
Tableau de bord d'un Shooting Star. Source: La revue Airfix magazine de janvier 1984.
Lorsque le président Truman décida d'engager les forces américaine en Corée, le 25 juin 1950, les Shooting Star vinrent très vite à bout des avions à hélices qu'employait la Corée du Nord. C'est alors que la Chine entra dans le conflit avec des MIG-15 qui surclassaient nettement l'avion américain au combat. Pourtant, lorsque eut lieu le premier affrontement entre chasseurs à réaction, le 8 novembre 1950, le Lieutenant Russel Brown, aux commandes du F-80C 49-737, réussit à abattre un Mig 15. L'emploi des F-80 fut néanmoins limité, jusqu'à la fin du conflit, aux seules missions d'attaque au sol, dans lesquelles il excella.
Un Mig 15 de l'Armée polonaise construit sous licence et qui avait la désignation de LIM-1, à l'arrière plan un Yak 23. Source: La revue Aviation Magazine.
L'US Navy utilisa également des F-80, mais en tant qu'appareils d'entraînement, comme en attestent les désignations successives TO-1 et TV-1; des machines de ce type effectuèrent des essais à bord de porte-avions.
Si, depuis longtemps, un ingénieur du bureau d'études Lockheed avait souligné l'intérêt que présentait la mise au point d'un biplace d'entraînement dérivé du F-80, l'USAF mit plusieurs années à prendre l'idée en considération. Qui pouvait à ce moment prévoir qu'une telle machine connaîtrait un immense succès à travers le monde et qu'elle ferait l'objet d'une production trois fois plus importante que celle de toutes les versions de chasse réunies ?.
La version biplace TP-80C (plus tard TF-80C), l'avion sera désigné plus tard T-33A "Shooting Star".
Source: Scale Modeler Vol.12 n°8 de août 1977.
"" Caractéristiques du F-80C Shooting Star ""
Source: La revue Wild Mook n°37 sur l'U.S. Air Power 1945-1980.
"" Toutes les versions ""
"" La maquette de Yves Mathieu ""
Source: Scale Modeler Vol.12 n°8 de août 1977.
"" Caractéristiques du F-80C Shooting Star ""
Type: monoplace de chasse (Etats-Unis).
Moteur: 1 turboréacteur Allison J33-A-35 de 2 449 kgp.
Performances: vitesse maximale au niveau de la mer, 955 km/h; plafond pratique, 14 265 m; distance franchissable 1 330 km.
Poids: à vide, 3 820 kg; maximal au décollage, 7 645 kg.
Dimensions: envergure, 11,81 m; longueur, 10,49 m; hauteur, 3,43 m; surface alaire, 22,07 m².
Armement: 6 mitrailleuses de 12,7 mm plus 2 bombes de 454 kg et 8 roquettes.
Source: L'encyclopédie de l'aviation n°119 aux éditions Atlas.
Une formation de F-80C de la patrouille "Acro Jets" de l'U.S. Air Force.Dimensions: envergure, 11,81 m; longueur, 10,49 m; hauteur, 3,43 m; surface alaire, 22,07 m².
Armement: 6 mitrailleuses de 12,7 mm plus 2 bombes de 454 kg et 8 roquettes.
Source: L'encyclopédie de l'aviation n°119 aux éditions Atlas.
Source: La revue Wild Mook n°37 sur l'U.S. Air Power 1945-1980.
"" Toutes les versions ""
P-80A (plus tard F-80A): version de série initiale propulsée par le turboréacteur General Electric J33-GE-11 de 1 746 kgp et dont l'armemnt se composait de 6 mitrailleuse de 12,7 mm (917 exemplaires contruits).
XP-80B (plus tard F-80B): version de série intégrant de nombreuses amélioration et disposant d'un siège éjectable de même que de la possibilité d'être pourvue de 1 fusée d'assistance au décollage (JATO) (250 exemplaires construits).
P-80C (plus tard F-80C: version de série finale équipée tout d'abord du J-33A-23 de 2 087 kgp puis du J33-A-35 de 2 449 kgp; armement modifié avec la possibilité d'emporter des roquettes sous voilure (749 exemplaires construits).
XP-80R: redésignation du prototype en vue de la préparation à un record du monde de vitesse, qui revint à l'US Army Air Force en juin 1947.
XFP-80A: prototype d'une version de reconnaissance photographique; désigné XF-14 par la suite.
ERF-80A: redésignasion de 1 exemplaire de F-80A utilisé en vue d'essais de caméras.
F-14A (plus tard FP-80A): version de série de reconnaissance photographique; les 38 premiers appareils furent convertis à partir de P-80A, tandis que les 114 autres étaient des appareils neufs.
RF-80C: redésignation de 70 F-80A transformés en appareil de reconnaissance.
DF-80A: redésignation de F-80A transformés en avions de contrôle de drones.
QF-80A, QF-80C et QF-80F: redésignation d'avions convertis en appareils de contrôle de drnes.
TO-1 (plus tard, TV-1): désignation attribuée par l'US Navy à 50 P-80C acquis pour assurer l'entraînement des pilotes de l'US Marine Corps.
TP-80C (plus tard TF-80C, puis T-33A): à la suite des essais réussis d'un exemplaire de TP-80C d'entraînement biplace, qui vola le 22 mars 1948, l'USAF commanda 128 unités de cet appareil.
AT-33A: version du T-33A destinée à servir dans de petites forces aériennes, mais qui pouvait être utilisée pour l'entraînement au tir ou dans des opérations antiguérilla.
DT-33A: redésignation de T-33A convertis en avion de contrôle de drones.
NT-33A: redésignation de T-33A destinés à des essais spéciaux.
QT-33A: redésignation de T-33A convertis en avions de contrôle de drones.
RT-33A: version de reconnaissance destinée aux petites forces aériennes (85 exemplaires convertis).
TO-2 (plus tard TV-2: version du T-33 destinée à l'US Navy.
TV-2D: redésignation de TO-2 convertis en avions de contrôle de drones.
TV-2KD: redésignation de TO-2 convertis en avions de contrôle de drones.
T2V-1 SeaStar ( plus tard T-1A): développement du TV-2 doté d'un habitacle modifié, de volets et de becs de bord d'attaque, de même que du turboréacteur Allison J33-A-24 de 2 767 kgp.
Plan au 1/72 d'un P-80B par Alain Pelletier. Source: MPM Magazine n°67 de décembre 1976.ERF-80A: redésignasion de 1 exemplaire de F-80A utilisé en vue d'essais de caméras.
F-14A (plus tard FP-80A): version de série de reconnaissance photographique; les 38 premiers appareils furent convertis à partir de P-80A, tandis que les 114 autres étaient des appareils neufs.
RF-80C: redésignation de 70 F-80A transformés en appareil de reconnaissance.
DF-80A: redésignation de F-80A transformés en avions de contrôle de drones.
QF-80A, QF-80C et QF-80F: redésignation d'avions convertis en appareils de contrôle de drnes.
TO-1 (plus tard, TV-1): désignation attribuée par l'US Navy à 50 P-80C acquis pour assurer l'entraînement des pilotes de l'US Marine Corps.
TP-80C (plus tard TF-80C, puis T-33A): à la suite des essais réussis d'un exemplaire de TP-80C d'entraînement biplace, qui vola le 22 mars 1948, l'USAF commanda 128 unités de cet appareil.
AT-33A: version du T-33A destinée à servir dans de petites forces aériennes, mais qui pouvait être utilisée pour l'entraînement au tir ou dans des opérations antiguérilla.
DT-33A: redésignation de T-33A convertis en avion de contrôle de drones.
NT-33A: redésignation de T-33A destinés à des essais spéciaux.
QT-33A: redésignation de T-33A convertis en avions de contrôle de drones.
RT-33A: version de reconnaissance destinée aux petites forces aériennes (85 exemplaires convertis).
TO-2 (plus tard TV-2: version du T-33 destinée à l'US Navy.
TV-2D: redésignation de TO-2 convertis en avions de contrôle de drones.
TV-2KD: redésignation de TO-2 convertis en avions de contrôle de drones.
T2V-1 SeaStar ( plus tard T-1A): développement du TV-2 doté d'un habitacle modifié, de volets et de becs de bord d'attaque, de même que du turboréacteur Allison J33-A-24 de 2 767 kgp.
Source: Scale Modeler Vol 12 n°8 de août 1977.
"" La maquette de Yves Mathieu ""
Je connais Yves depuis pas mal de temps, lui et toute la bande de copains du club d'Arlon (Belgique).
Lors d'une visite à l'exposition de Sérémange-Erzange 57 (France), il était en compagnie de Jean-Marie (attention le plus jeune), car il y en a deux au club d'Arlon et qui font de la maquette en rapport avec la BD.
Attention, je n'oublie pas mon plus grand camarade qui est Guy Boon, lui aussi du club d'Arlon, il fait aussi de la BD, mas plus spécialement sur la BD-3D et Tintin. Attendez-vous a voir un reportage sur lui, Guy est au courant......
Yves présentait de beaux modèles tous issus de vieilles maquettes, comma quoi c'est dans les vieux pots qu'on fait la bonne soupe.
Sur ce modèle, il faut signaler la peinture métal et le diorama qui est bien fait, une erreur de ma part, comme pour la fusée Saturne V de M. Douard G., la netteté des photos, l'appareil étant mal réglé, je représente encore une fois mes excuses à mes fidèles lecteurs.
La boite Airfix qui contient 52 pièces, le tout moulé dans un plastique gris clair. Sur ce modèle, il faut signaler la peinture métal et le diorama qui est bien fait, une erreur de ma part, comme pour la fusée Saturne V de M. Douard G., la netteté des photos, l'appareil étant mal réglé, je représente encore une fois mes excuses à mes fidèles lecteurs.
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