Le château de Lunéville (54) France en allumettes.








"" Le Versailles Lorrain ""
                                                                                                                                   Réalisation de M. Michel BENOÎT au 1/200.



Historique: Le conseil régional de Meurthe et Moselle et le Républicain Lorrain.



Hommage à un ami aujourd'hui disparu.



Histoire du château: Le château de Lunéville tel qu'on le connaît actuellement est le résultat de multiples transformations qui se sont opérées à travers les siècles.

La forteresse devient château: Dès le Moyen Age, une forteresse est érigée à cet endroit.
Les ducs de Lorraine du 15ème et 16ème siècle tels René II, Antoine et Charles III aiment venir y séjourner comme dans une maison de campagne.
Dès son ascension sur le trône, le duc Henri II, fils de Charles III, a un véritable coup de cœur pour le site et la forteresse.
Après avoir étudié différents projets, il charge, en 1612, Jean La Hiere du chantier pour mettre la forteresse au goût de l'époque. Après une dizaine d'années de travaux, le duc vient séjourner avec sa cour dans le nouveau château.
A la mort d'Henri II, le château de Lunéville se dégrade. La Lorraine est occupée par les troupes française et le duc de Lorraine -Charles IV- ne peut y loger.
Le chef d'oeuvre de Michel, photo prise en octobre 2004 à l'exposition de Ludres 54.


Léopold magnifie le château: Avec la venue du duc Léopold pour régner sur ses territoires en 1698, le château retrouve grâce aux yeux des ducs lorrains.
Léopold, qui n'a jamais vécu en Lorraine, veut prouver à son peuple et aux souverains européens, qu'il a toutes les ressources pour gouverner. Il décide de posséder une réelle résidence où il aura la possibilité d'héberger sa famille et sa cour. Un lieu d'où il pourra exercer son pouvoir tout comme le fait le roi de France -Louis XIV- au château de Versailles. Le palais ducal à Nancy n'est pas à son goût et ne peut lui offrir l'espace nécessaire. Il voit dans le château de Lunéville la possibilité de réaliser la demeure qu'il désire.
Un an après son arrivée en Lorraine sont entrepris les premiers travaux et le château devient la nouvelle résidence du duc de Lorraine.

Stanislas: A partir de 1737, Stanislas va aimer vivre à Lunéville.
Tout comme Léopold, il voit le potentiel que peut lui offrir le lui. Lui qui aime la nature, les nouveautés de son temps, les gens lettrés, il peut à Lunéville posséder des jardins où la nature a toute sa place, construire différents pavillons conformes au style de l'époque et recevoir confortablement ses hôtes de marque: Voltaire, Emilie du Châtelet...

Après les ducs de Lorraine: A la mort de Stanislas en 1766, le déclin du château est amorcé.
Le roi Louis XV détruit toutes les constructions des jardins et des bosquets. L'entretien de toutes ces constructions auraient demandé beaucoup de soin et beaucoup d'argent, Louis XV ne souhaite pas mettre l'argent du royaume à contribution pour garder ces construction. Le roi n'a pas d'intérêt pour le château de Lunéville qui est, à l'époque, à une semaine à cheval de la capitale.
Pendant la Révolution française de 1789, les symboles ducaux sculptés sur certaines parties du château sont détruits et la chapelle devient un lieu de stockage.

Un lieu militaire: Avec la Restauration, puis le Second Empire, la dimension militaire prend toute son ampleur et continue sous la III ème République.

Un musée au château: En 1921, un musée est créé au sein du château pour honorer le souvenirs des ducs de Lorraine.    
La statue équestre du Général messin Antoine Charles Louis de Lasalle de la Grande Armée de Napoléon Ier érigée en 1893.   Photo prise en juin 1977, collection personnel.


" Le 2 janvier 2003, un terrible incendie brûle l'aile droite du château "

Un document Républicain Lorrain du 4 août 2014.

A 18 h le 2 janvier 2003, un problème électrique provoque un incendie ravageur et des vents défavorables l'attisent. La toiture de l'aile sud et de la chapelle royale s'effondre tandis que les appartements princiers ne sont plus que ruines noircies. Dans la cour face au désastre, le maire de Lunéville pleure. La population est atterrée. La mobilisation les jours suivants est immense. Une notion nouvelle prend corps, née quelques années plus tôt avec la destruction du parlement de Bretagne: l'émotion patrimoniale.
"L'incendie est avant tout un drame, mais c'est aussi une chance, car le château est sorti de l'oubli", ose Thierry Franz.


"" Des flammes inscrites dans les gènes ""


Les flammes sont inscrites dans les gènes de ce château. Le 3 janvier 1719, alors que le chantier est dans sa phase finale, le feu se déclare dans l'aile sud. Un charpentier meurt alors que le fils du duc, héritier de la lignée, cerné par les flammes dans sa chambre d'enfant, est sauvé de justesse par un garde du corps. Les rumeurs bruissent d'un incendie criminel visant la mère du duc Léopold. Mais l'histoire retient la thèse accidentelle. Au 18e, plusieurs incendies sont répertoriés en 1739, en 1759, en 1789... "Beaucoup de monde vivait là, dans de petites pièces pleines d'étoffes, éclairées à la bougie et chauffées au bois dans une région froide", précise Thierry Franz pour faire un sort aux amalgames maléfiques.

La mort de Stanislas: En 1766 au matin du 5 février Stanislas Leszczynski, roi de Pologne sans royaume, propriétaire du château depuis 1737, est lui aussi victime des flammes.
Âgé de près de 90 ans, il s'approche trop de la cheminée et sa robe de chambre prend feu. Grièvement brûlé, il succombera à ses blessures après quinze jours de souffrances. Les flammes, toujours les flammes. Elles récidivent à plusieurs reprises encore, notamment le 23 novembre 1849, alors que l'armée occupe les lieux. Il faudra 24 heures pour maîtriser l'incendie à l'aide de seaux remplis d'eau passés de main en main. 2003 conclut une longue série. "Treize", assurent les tenants de la théorie de la malédiction. "Il y en a eu bien plus", assure Thierry Franz, définitivement rationnel. 
Le "Versailles Lorrain", c'est la partie en haut à droite qui a brûlée en 2003.
Photo prise en juin 1977, collection personnel.     

Sur cette photo prise en grand angle, on distingue bien l'endroit ravagé par les flammes.
Source: Le conseil régional de Meurthe et Moselle. 
Le 2 janvier 2003, un problème électrique provoque un incendie ravageur et des vents défavorables l'attisent. La toiture de l'aile sud et de la chapelle royale s'effondre tansdis que les appartements princiers ne sont plus que ruines noircies.
Source: Le Républicain Lorrain du 4 août 2014.
L'oeuvre des flammes le 2 janvier 2003.
Source: Le Républicain Lorrain du 4 août 2014.
L'incendie est avant tout un drame, mais c'est aussi une chance, car le château est sorti de l'oubli, ose Thierry Franz.        
Source: Le Républicain Lorrain du 4 août 2014.


"" La remarquable réalisation de Michel ""

Le savoir faire d'un ami


Michel lors de l'exposition de St Menehould
(51) en 2005.    Collection personnel.  
J'ai fait la connaissance de Michel lors de l'exposition de Ludres (54) en octobre 2004, évidemment sa splendide pièce était là, je veux parlé du château de Lunéville, de façon que le diorama était mis on pouvait faire le tour tout en admirant le travail.
L'année d'après en 2005, il était à St Menehould (51), idem on pouvait admorer le château sur toute la surface.
Je me suis dit en 2006, j'organise une exposition à Labry (54), Michel et son diorama sera des nôtres, et bien sûr il fut là.
Je voudrais maintenant vous faire part de la construction du château, le temps, le matériel, les recherches, la surface, etc... grâce à Mme Benoît, à qui j'ai téléphoné pour les avoirs, et que je remercie. 
Ce château de Lunéville a donc demandé:

-- 75 000 allumettes.
-- 10 000 heures de travail.
-- L'échelle est au 1/200.
-- Sa surface est de 5 m².
-- Michel à mis 12 ans de recherche (documentation, carte postale, photos prises au numérique et vision sur le terrain).
-- Des centaines de tube de colle.
-- Une anecdote, cette maquette a été terminée deux mois avant l'incendie du vrai château le 2 janvier 2003.
Je vous laisse découvrir toutes ses photos lors des exposition de St Menehould et de Labry.
Un dernier mot sera pour le conseil général de Meurthe et Moselle, et à monsieur Thierry Franz, je verrais très bien cette splendide maquette dans l'enceinte même du château, pour que les visiteurs puissent l'admirer, et bien sûr si Mme Benoît est d'accord.  

Photo de l'exposition de St Menehould (51).

2006, Michel prépare le montage du château salle des fêtes de Labry (54).




                                                                 Michel/Jean-Marie.








































   





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