Le chevalier du ciel français René FONCK







"" Pour le centenaire de la guerre 14/18 ""
 L'histoire de l'as des as René FONCK 



René Fonck né le 27 mars 1894.
Décédé le 23 juin 1953. Collection personnel
René Fonck naquit le 27 mars 1894 à Saulcy-sur- Meurthe, village des Vosges proche de Saint-Dié et de l'ancienne frontière franco-allemande du traité de Francfort. Ce dernier détail aide à imaginer dans quel climat psychologique grandit l'enfant, constamment ramené à l'image des plaines toutes proches, de l'autre côté de la montagne, abusivement retranchées de la mère-patrie par l'impérialisme prussien. Dans ces marches de l'Est, plus encore que dans l'intérieur ou à Paris, l'idée de l'indispensable reconquête était présente dans tous les foyers et l'on savait qu'un jour ou l'autre Source: la guerre éclaterait entre la France et l'Allemagne.
Aussi la mobilisation d'août 1914 ne prit-elle pas au dépourvu le jeune homme de vingt ans qu'était Fonck à cette date.

Source: Encyclopédie Aviation
n°186 aux Editions Atlas.
Son instruction débuta à Dijon et se poursuivit à Épinal parmi les sapeurs du 11e Génie. Mais sa spécialité de mécanicien et sa passion de l'aviation ne le destinaient pas à cette arme où il demeura cependant près de six mois.
Ce n'est qu'un février 1915 qu'il fut dirigé sur l'école d'aviation installée à Saint-Cyr, puis sur Lyon. La formation théorique qu'il suivait, pour indispensable qu'elle fût, accroissait son impatience d'être enfin admis à voler et, le plus vite possible, à combattre. C'est à la base d'expérimentation du Crotoy qu'il obtint, à la fin d'avril 1915, son brevet de pilote.
Sa première affectation le ramène au pays natal. A l'escadrille "C-47" basée à Corcieux, dans les Vosges, il est chargé de missions de reconnaissance, de photographie et de réglage d'artillerie, effectuées sur un lourd biplan. C'est dans ces conditions cependant qu'il remporte sa première citation comme observateur sur le front de Champagne.
 Au mois d'octobre 1915, on lui confie un bimoteur Caudron "G-4", appareil de réglage et de reconnaissance difficile à manier en cas de mauvaise rencontre, et on l'envoie dans l'Oise.Cette forme d'aviation intéresse médiocrement René Fonck, qui ne rêve que de chasse.
Un caudron "G-4" de l'escadrille G-489 en 1917.  Source: l'Encyclopédie de l'Aviation n°195.


C'est pourtant à ce moment que se situe son premier triomphe, combien spectaculaire : le 6 août 1916, au-dessus de Moyenneville, grâce à son audace et à son implacable technique de domination, il force un pilote allemand chevronné à atterrir dans nos lignes depuis une altitude de 4 000 mètres, sans qu'il ait eu à ouvrir le feu.
L'appareil, un Rumpler d'un type nouveau à l'époque, parvient ainsi intact aux mains des nôtres. Interrogé sur ce qui semble une inconcevable défaillance, l'Allemand s'explique : "J'ai été manœuvré de telle façon que j'ai rien  pu faire. Mon adversaire me pressait, me dominait toujours, quels que fussent mes gestes, me tenant continuellement à sa merci. Je ne pouvais pas agir autrement que je l'ai fait".   
Le Rumpler C 1 se présentait comme le meilleur biplace allemand mis en oeuvre en 1916.
Source: Encyclopédie de l'Aviation n°142 aux Editions Atlas.

Récompensé pour cet exploit prometteur par médaille militaire, Fonck se décide à équiper son Caudron d'une mitrailleuse fixe dont il n'est pas normalement pourvu...
Les reconnaissances étaient alors fréquemment assorties d'imprévu et de rencontres aussi périlleuses qu'inégales avec la chasse ennemie. Pendant de longs mois encore, Fonck doit les pratiquer, ce qui ne l'empêche pas d'ouvrir un palmarès peu ordinaire dans cette spécialité : le 17 mars 1917, assailli par une patrouille allemande, il parvient à abattre un adversaire et à mettre les autres en fuite, ce qui lui vaut une citation à l'ordre du jour.
Peu de temps après, il part en mission de reconnaissance suivi du sergent Raux et du sergent Huffer. A quinze kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies, le petit groupe est attaqué par cinq "Albatros" volant en "V", formation habituelle de ce type d'appareil. Raux rejoint Fonck et ouvre le feu. Un terrible échange de balle incendiaires commence, et la partie s'annonce très dure. In extremis Fonck abat l'ennemi qui s'acharne sur le malheureux Raux et parvient à éloigner les autres attaquants. Raux, gravement brûlé, se pose pourtant dans nos lignes; son mitrailleur est mort et l'appareil hors d'usage. 
Surpris par les progrès techniques dont bénéficiaient les nouveaux chasseurs français et britanniques, les Allemands mirent au point l'Albatros D V, un appareil au fuselage semi-monocoque.     Source: Avions et Pilotes n°11 aux Editions Atlas.

Dés lors, le commandement admet enfin que l'adjudant-chef Fonck est fait avant tout pour la chasse. D'emblée, il l'affecte à l'escadrille "N-103", la déjà très glorieuse escadrille des "Cigognes" où - honneur extrêmement recherché, on lui confie un Spad de 180 CV.
Cette fois, le voici chez lui, à côté des très grands que le public connaît parfaitement et dont il suit le palmarès chaque semaine : Guynemer, Dorme, Heurtaux, ce dernier seul survivant à la fin de la guerre parmi les as de la "Spad 3. 

Fonck se trouve à la "Spad 103", chez le capitaine d'Harcourt. Son chef de groupe est le commandant Brocard qui sait faire régner parmi ses hommes une ambiance difficile à imaginer maintenant. L'émulation, la frénésie du combat et le mépris du danger règnent chez ces hommes pour la plupart très jeunes et unis par une camaraderie exempte de toute jalousie.
La série des victoires de Fonck débute le 3 mai 1917 au-dessus de Berry-au-Bac. Elle ne s'arrêtera plus désormais qu'avec les clairons de l'armistice. Il n'est pas possible ici de rapporter dans quelles circontances, le plus souvent extrêmement défavorables, son magnifique tableau d'honneur s'enrichit de mois en mois. Fonck a raconté dans son petit ouvrage d'après-guerre, Mes combats, comment se sont déroulés les plus remarquables de ses victoires, avec un naturel et une discrétion spontanée rarement égalés chez de tels hommes.
Dès le 11 mai, il envoie au sol l'as allemand Nathanael, titulaire de quatorze victoires. En quinze jours, le voilà figurant au palmarès des as avec cinq victoires dont trois acquises en huit jours. Le rythme devient tels que les citations n'arrivent plus qu'avec du retard. Le 12 juin, c'est le tour de l'as allemand Altmaier (quatorze victoires également) qui, après une belle défense, est descendu par Fonck pour avoir effectué son virage un peu trop lentement...
Au mois de juillet, l'escadrille est dirigée sur la Flandre où les Allemands, qui ont innové une tactique de vol par fortes patrouilles de Fokker, font de grands ravages parmi les Alliés surpris. C'est de cette technique nouvelle que Guynemer sera victime, abattu au-dessus de Poelcappelle le 11 septembre de la même année.  
Remportant sa première victoire le 19 juillet 1915, Guynemer mourut au combat le 11 septembre 1917. Source: L'Encyclopédie de l'Aviation n°159

Le commandement se décide enfin à réagir en adoptant la même méthode. Fonck est, à vingt-trois ans, chargé d'encadrer et de former au vol en groupes de tout jeunes pilotes, tâche dont il s'acquitte remarquablement en rapportant  à son équipe un maximum de victoires pour des pertes infimes.
Au mois d'août 1917 la grande période commence. Les 19, 20, 21 et 22, c'est un ennemi par jour qu'il ajoute à son palmarès.
Le 21 octobre, la Légion d'honneur vient enfin récompenser le glorieux pilote avec cette citation :
"Pilote de chasse de grande valeur , joignant à la plus éclatante bravoure d'exceptionnelle qualités d'adresse et de sang-froid. Venu à l'aviation de chasse après 500 heures de vol sur avion de corps d'armée, est devenu en peu de temps un des meilleurs pilotes de combat français. Les 20 et 21 août 1917, a abattu ses 8e, 9e et 10e avions ennemis (déjà sept fois cité à l'ordre et médaillé militaire)."
Le fameux lieutenant Wisseman, l'as allemand vainqueur de Guynemer, écrit à sa famille : "Je ne crains plus rien maintenant. J'ai triomphé du plus terrible de nos ennemis : j'ai abattu Guynemer.". Imprudentes paroles qui comptent sans René Fonck : le 30 septembre, dix-neuf jours après la fin de Guynemer, Wisseman tombe sous ses coups au-dessus de Westroosebecke. 
                                                                     
En octobre, le temps est mauvais et Fonck vole très peu : treize heures et demie. C'est assez pour qu'il aligne dix victoires et gagne son galon de sous-lieutenant avec sa treizième citation.
En janvier 1918, au moment où son escadrille se trouve dans le secteur de Verdun, le palmarès des as s'établit comme suit :
Lieutenant Nungesser....................... 30 victoires.
Capitaine Hertaux...............................21 victoires.
Sous-lieutenant Fonck........................20 victoires.
Sous-lieutenant Madon.......................20 victoires.
Capitaine Deullin................................19 victoires.
Mais il reste encore près d'un an de guerre, au cours duquel Fonck va donner la véritable mesure de sa force.
L'as français Charles Nungesser, plusieurs fois blessé au cours du conflit termina la guerre avec quarante-cinq victoires. Source: L'Encyclopédie de l'Aviation n°159.
Avec soixante-quinze victoires à son actif, René Fonck, mérita le titre d'as des as alliés.    Source: L'Encyclopédie de l'Aviation n°160 aux Editions Atlas.

Dès le 19 février, il parvient à la seconde place derrière Nungesser. Vers cette époque, il accomplit un remarquable exploit en descendant un précieux prototype allemand encadré de deux chasseurs et gardé au-dessus par un groupe d'escorte de cinq avions : fonçant comme un rapace à travers les escorteurs ahuris, il mitraille au passage le prototype et disparaît avant qu'on l'ait seulement attaqué.
A la fin du mois de mars, Fonck est le premier au palmarès, après avoir mis fin à la carrière du grand as allemand aux vingt-sept victoires Adolf von Tutschek. La poursuite de ses exploits lui vaut la double promotion de lieutenant et d'officier de la Légion d'honneur.
Le 10 mai, on peut lire au communiqué cette incroyable mention :
"Dans la journée d'hier, le lieutenant Fonck, au cours de deux patrouilles, a abattu six avions biplaces allemands : les deux premiers en dix secondes, le troisième cinq minutes après, les trois derniers au cours de la deuxième patrouille."
En fait l'horaire exact a été le suivant : 1er 16 h 5 mn; 2e 16 h 5 mn 10 s; 3e 16 h 5 mn 50 s; 4e 18 h 40 mn; 5e 18 h 45 mn; 6e 18 h 45 mn 10 s. Cet exploit unique dans les annales de la chasse a été accompli sur un Spad bimitrailleuse de 220 CV, et a demandé en tout cinquante-deux balles à son auteur.
Les trois premiers avions, tombés sur moins d'un kilomètre carré, ne prirent que vingt-deux balles.  
Le Spad S.XIII, qui fut contruit à 8 472 exemplaires, avait un moteur Hispano-Suiza 8Be en V de 220 ch.Les premiers S.XIII entrèrent en service opérationnel sur le front occidental en mai 1917.  Source: Avions et Pilotes n°15 aux Editions Atlas.

Le 19, Fonck échappe à un stupide accident matériel. Amené par son impulsion à attaquer plusieurs ennemis malgré la charge qui encombre l'appareil qu'il pilote, il coince ses commandes avec un obus tombé d'une des caisses transportées, lors d'un demi-lopping. C'est par miracle qu'il parvient à se sortir de ce mauvais pas.
Le 25 juin, il réalise encore un triplé, puis un doublé le 27. Au mois de juillet, son groupe est envoyé à Vertus pour participer à la lutte contre l'avance allemande sur la Marne : trois jours après son arrivée, Fonk inscrit sept victimes à son tableau dans ce seul secteur, dont trois abattues alors qu'il est aux commandes d'un appareil chargé de bagages...
Rendant visite au lieutenant bavarois Wusthoff, titulaire de vingt-sept victoires et soigné en France après avoir été descendu par lui, Fonck entend son adversaire lui faire cette confidence :
"En Allemagne, nous n'avons aucune notion de votre façon de combattre et de votre armement..." Il s'attire cette réponse laconique : "Ceux que j'ai condamnés ne peuvent guère aller le raconter : ils sont tous morts !".
Puis Fonck repart au combat sur le front de la Somme. Le 14 août, dans le ciel de Roye, il rencontre quatre chasseurs allemands; la manœuvre est foudroyante: en dix secondes, trois des chasseurs s'abattent au sol, laissant derrière eux le sinistre sillage de fumée noire. 
Une peinture de W.G. Wyllie sur la ligne de front, nous montre bien la force des combats entre les aviateurs Allemands et Français.   Source: Connaissance de l'Histoire n°33 de mars 1981.

Lors de la préparation de la contre-offensive alliée qui va mener à la victoire finale, les "Cigognes", basée à Châlons-sur-Marne, sont contraintes à une quasi-inaction stratégique. Mais, le 26 septembre, jour où la liberté de vol leur est rendue, est marqué par Fonck d'un nouveau tour de force : il remporte trois victoires dans la matinée, puis, dans la soirée, trois autres victoires, seul l'enrayage de ses mitrailleuses l'empêche de porter à huit le bilan de cette fructueuse journée !
Ces extraordinaires prouesses, dont l'accumulation même pourrait bien injustement nous tenter d'en moins bien mesurer le prix, étaient accomplies, ne l'oublions jamais, dans des conditions fort peu propices, où le rapport des forces s'établissait généralement à un contre trois, sans parler de l'écart qui séparait la puissance d'armement des combattants. Seules décidaient alors l'audace, la sûreté et la rapidité des mouvements.
Sept avions abattus marquent encore ce mois d'octobre 1918. La dernière victoires officielle de Fonck lui est reconnue le 1er novembre, jour où tombe sur Vouziers un biplace lanceur de tracts que montent le lieutenant Fischer et le sous-lieutenant Jeromin. Elle lui vaut sa dernière citation de guerre :
"Incomparable pilote de chasse. Le 31 octobre 1918, a abattu deux avions ennemis. Le 1er novembre, a descendu en flammes un adversaire, portant à soixante-quinze le nombre officiel de ses victoires.
Puis, le temps devenant très défavorable, Fonck ne volera plus jusqu'à l'armistice...


**
Ainsi, à la fin de la guerre, le capitaine Fonck, l'as des as des pilotes de chasse français et alliés, se trouvait à la tête du palmarès avec soixante-quinze victoires reconnues.
Les critères du commandement français pour l'homologation d'une victoire étaient très sévères : si l'appareil ennemi ne s'abattait pas dans nos lignes, trois témoignages impartiaux étaient nécessaires pour que le pilote victorieux se vît imputer le succès qu'il avait remporté.
Les conditions d'établissement des palmarès alliés, et plus encore allemands, étaient beaucoup plus libérales, la seule parole d'honneur était parfois admise. C'est de cette manière que nombre d'as allemands, dont le fameux von Richthofen, se virent crédités d'impressionnants tableaux de chasse...  
Le Hauptmann Baron Manfred Richthofen, photographié avec ses coéquipiés d'escadrille. Le "Baron Rouge" remporta 80 victoires avant d'être abattu. Il pilota plusieurs Fokker Dr I.  Source: Connaissance de l'Histoire n°44.
Le Fokker Dr I qui fut l'un des plus célèbres avions de chasse allemands de la Première Guerre mondiale, a été utilisé notamment par le grand as Manfred von Richthofen.  Source: Avions et Pilotes n°11 aux Editions Atlas.

Combien de victoires remportés par Fonck dans le silence et la solitude des patrouilles crépusculaires qu'il affectionnait lui échappèrent ainsi aux yeux des comptables d'état-major ! On s'accorde aujourd'hui à reconnaître comme parfaitement vraisemblable le chiffre de cent vingt-sept victoires réelles pointées sur ses papiers de vol par le héros lui-même. "Qu'importe, commentait-il avec une philosophie non dépourvue d'une pointe d'ironie, qu'on ne me les ait comptées. L'essentiel est que ces avions aient été rayés des contrôles ennemis". 



"" L'as des as René Fonck après la guerre ""
Article paru dans le journal La Liberté de l'Est le 30 juillet 1968.

"" Quatre cent combats ""
Au 11 novembre 1918 celui qui allait être officiellement consacré "as des as de l'aviation interalliée" et qui fit pendant quatre ans une guerre sans merci à l'aviation ennemie, l'attaquant sur tous les fronts, sans se laisser arrêter par le nombre de ses avversaires, avait à son glorieux palmarès plus de 400 combats aériens et 75 avions ennemis abattus.
Après l'armistice Georges Clemenceau appelle René Fonck auprès de lui à la présidence du Conseil. Il se lance pour un temps dans la politique. Il inaugure un nouveau style de campagne électorale. A bord de son petit chasseur, René Fonck effectue des acrobatie dans le ciel d’Épinal y faisant pleuvoir (à l'américaine par anticipation) tracts, bulletins, papillons. 
Le président du Conseil français, Georges Clemenceau rendant visite en 1918, à l'escadrille n°59, qui était équipée à cette époque de Salmson 2.A2.   Source: L'Encyclopédie de l'Aviation n°187 aux Editions Atlas.

De 1919 à 1924, il sera député des Vosges, ce qui ne l'empêchera pas d'être envoyé en mission en 1922 par Raymond Poincaré, qui le charge de représenter la France à l'Amérique du Sud, avant d'aller étudier en l'immense territoire africain les possibilités de liaisons aériennes entre la métropole et l'Empire français.
En 1924, il n'est plus député. Que cela ne tienne, il continuera ses missions aux Etats-Unis et au Canada. En 1937, il remet sur pied toute l'organisation tactique du combat aérien.
A la Seconde Guerre mondiale, il est alors colonel et grand officier de la Légion d'honneur, on le charge de l'inspection générale de la chasse et du matériel au grand quartier général.
René Fonck qui poursuivit une carrière d'aviateur après la guerre, fut élu député à la Chambre bleu horizon.   Source:L'Encyclopédie de l'Aviation n°160.

"" Revenir à Saulcy ""
Après la libération, René Fonck mène une existence retirée à Paris, au milieu de sa femme Irène Brillant, sociétaire de la Comédie française et de leur deux enfants. Il aime revenir chaque année dans sa propriété du château des Censes, à Saulcy-sur-Meurthe et c'est au cimetière de cette petite commune vosgienne qu'il sera inhumé le mardi 23 juin 1953, reposant près de sa mère et de son beau-frère, le commandant Panin, grand patriote victime des Nazis.  

Décoré au nom de Guynemer par le Général Antoine.  Source: Le journal la Liberté de l'Est, collection personnel.

"" Les souvenirs et trophées de René Fonck à l'Hotel de Ville de St Dié 88 ""
  Dans le journal la Liberté de l'Est daté du 31 juillet 1968, avait lieu à l'Hotel de ville de St Dié 88, une exposition sur les trophées de l'as des as René Fonck. M. Luc GIRARD, un jeune érudit, présenta les souvenirs de René Fonck : Il tient la mitrailleuse allemande qui abattit Guynemer et que conquit l'as des as, de haute lutte dix-neuf jours après... Collection personnel.


                                                                                         Jean-Marie.                                                                                






























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