Nakajima Ki-44 II Otsu "Shoky" (Tojo).






"" Utilisé pour la défense des îles japonaises ""

Maquette Hasegawa au 1/48.  Référence : 08200.







Historique : Les avions n°4 / La seconde guerre mondiale par E. Angelucci et P. Matricardi
aux éditions Bordas 1978.




Sur le sujet voir aussi : Le Fanatique de l'Aviation n°125 et 126.
L'Encyclopédie de l'Aviation n°130 - 154 et 156.
Histoire et Maquettisme n°30 et 31.



Les photos de la maquette sont de l'exposition de Thionville (57) France en 2016.








Historique : Lorsque la Marine impériale demanda à la Mitsubishi de réaliser un chasseur d'interception dont les points forts seraient les vitesses horizontale et ascensionnelle plutôt que la maniabilité et l'autonomie, les techniciens de l'Armée de Terre firent une demande analogue à la Nakajima plus ou moins à la même époque.
La note émise par la marine donna naissance au Mitsubishi J2M Raiden et celle de l'Armée de Terre au Nakajima Ki-44 "Shoki" (Démon). Les conception des deux machines présentaient les mêmes caractéristiques de base. Mais le Ki-44 se montra beaucoup plus valable que le Raiden. Au cours d'une vie opérationnelle longue et intense, il se révéla le meilleur intercepteur pur japonais.
Entre 1942 et 1944, le Japon construisit en tout 1 225 exemplaires du Ki-44 (baptisé Tojo) dans le code d'identification allié), issus de trois versions principales. Les moments les plus dramatiques de sa carrière se situèrent au cours de la dernière année de guerre, lorsque la plupart des "Shoki" servirent à la défense du territoire métropolitain contre les raids massifs des bombardiers américains.
Entre novembre 1944, les Japonais formèrent, à cet effet, une unité spéciale composée de pilotes prêts à se suicider en éperonnant les B-29 en vol.


Au premier plan, deux Ki-44 Ic de l'école d'Akeno en ravitaillement et maintenance. On note l'absence de mitrailleuses d'ailes sur le second appareil. L'insigne de l'école est porté sur le gouvernail.
Source: La revue le Fanatique de l'Aviation n°125 d'avril 1980.

Mitsubishi J2M3 du 302e Kokutai de la Marine impériale japonaise, basé au Japon, en 1945.
Source: L'Encyclopédie de l'Aviation n°126 aux éditions Atlas 1984.

Cet élégant avion aux couleurs argentées qui se prépare à atterrir après une mission est une effroyable machine de guerre. 
Source:La revue Avions et Pilotes n°58 aux éditions Atlas 1990.


Le premier prototype du Ki-44 apparut en août 1940. L'avion avait des dimensions restreintes : il s'agissait, en fait, de la plus petite cellule réalisable autour du radial Nakajima Ha-41 de 1 250 cv. Même s'ils donnèrent, dans l'ensemble, satisfaction, les essais en vol n'apportèrent pas les résultats escomptés, en particulier en vitesse horizontale et ascensionnelle. Il fallut donc revoir longuement et soigneusement l'appareil du point de vue aérodynamique, surtout le carénage du moteur. Après ces modifications, les performances de l'avion s'améliorèrent de façon sensible, bien qu'il continuât d'être difficile à piloter à cause, principalement, de sa charge alaire élevées.
Les essais se poursuivirent avec l'arrivée du second prototype et de sept autres exemplaires de présérie et, en septembre 1942, l'Armée de Terre accepta officiellement le "Shoki".
  
Le tout premier prototype Nakajima Ki.4401 peu de temps après son premier vol.
Source: La revue le Fanatique de l'Aviation n°125 d'avril 1980.


Les Japonais ne fabriquèrent que 40 appareils de la version initiale, la Ki-44-I; aussitôt après, la production fit place à la version suivante, la Ki-44-II, dotée d'un moteur et d'un armement plus puissants et capable de performances encore supérieurs. Les machines de la seconde série, la Ki-44-IIb, se montrèrent les meilleures dans l'absolu : vitesse maximum de 605 kilomètres à l'heure à 5 200 mètres l'altitude, temps d'ascension à 5 000 mètres de 4 minutes et 17 secondes.
Ces avions servirent en particulier à défendre le Japon et, armés de canons de 20, 37 et 40 millimètres dans la série Ki-44-c, ils parvinrent à remporter des succès importants face aux bombardiers américains.

Profils couleurs par Jean-François Cornu sur le Nakajima Ki-44 "Shoki".
Source: La revue Histoire et Maquettisme n°31 de mars-avril 1994.


Le dernier modèle, appelé Ki-44-III, vola sous forme de prototype en juin 1943 et adopta un moteur Nakajima Ha-145 de 2 000 CV au décollage. Bien que réalisé en deux séries, qui se différenciaient par l'armement, cet appareil fut construit à quelques exemplaires seulement. En effet, le Japon en suspendit la production à la fin de 1944 en faveur de Ki-84.

"" Les versions du Nakajima Ki-44 ""
Ki-44 : Prototype et avions de présérie armés de deux mitrailleuses de 7,7 mm et de 2 autres de 12,77 mm.
Ki-44-Ia : Version de série initiale pratiquement identique au Ki-44.
Ki-44-Ib : Identique au Ki-44-Ia, mais équipé de 4 mitrailleuses de 12,7 mm.
Ki-44-Ic : Identique au Ki-44-Ib, mais équipé de carénages de roues de train différents.
Ki-44-II : Prototype et avions de présérie équipés du moteur Ha-109 plus puissant.
Ki-44-IIa : Version de série initiale dotée d'un armement identique à celui du Ki-44-Ia.
Ki--44-IIb : Version de série majeure disposant de l'armement du Ki-44-Ib.
Ki-44-IIc : Version de série du Ki-44-II disposant de 4 canons de 20 mm ou de 2 canons de 40 mm et 2 mitrailleuses de 12,7 mm.
Ki-44-IIIa : Version de série équipée du moteur Nakajima Ha-145 en étoile de 2 000 ch (1 491 kW) et armée de 4 canons de 20 mm.
Ki-44-IIIb : Version de série finale dotée de 2 canons de 20 mm et de 2 autres de 37 mm; identique au Ki-44-IIIa.

"" Caractéristiques du Ki-44-IIb ""
Type : Monoplace de chasse (Japon).
Moteur : 1 Nakajima Ha-109 en étoile de 1 520 ch (1 133) kW).
Performances : Vitesse maximale à 5 200 m, 605 km/h; plafond pratique, 11 200 m; distance franchissable, 1 700 km.
Poids : A vide, 2 100 kg; maximal au décollage, 2 995 kg.
Dimensions : Envergure, 9,45 m; longueur, 8,80 m; hauteur, 3,25 m; surface alaire, 15 m².
Armement : 4 mitrailleuses de 12,7 mm tirant vers l'avant. 

Le "Tojo", en fait le Nakajima Ki-44 n'avait rien de très élégant, cela le rend particulièrement identifiable.
Source: La revue Aviation Magazine International n°859 d'octobre 1983.


"" La maquette Hasegawa au 1/48 ""







 
 
 
 
 



Jean-Marie


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