Le Chrysler SM-78 Jupiter






L'IRBM SM-78 Jupiter
                                                                                                                                         Maquette Revell au 1/110.  Réf: H-8639-0389



Historique: L'Encyclopédie des Armes



                Historique:  Tout au long des années cinquante, la Ballistic Missile Agency de l'US Army, établie à Redstone Arsenal, constitua le principal centre de développement de grands missiles balistiques au monde.
                Ce sont ses bureaux d'études qui, en 1954, mirent au point le premier missile balistique de portée intermédiaire (IRBM) : le Jupiter, un engin réutilisant la technologie du V2 allemand et du Chrysler Redstone, et bénéficiant d'une portée de 2 775 km. 
Le Chrysler Redstone. Source: Science et Vie
                            L'année suivante, une version du missile pouvant être lancée à partir d'un navire ou d'un sous-marin était mise à l'étude à la demande de l'US Navy. Le corps proprement dit de l'engin était à la fois plus court et plus large que celui du Redstone, l'énorme section destinée au stockage du propergol (le conteneur) était faite de plaques d'aluminium.
            Beaucoup plus puissant et perfectionné que n'importe lequel de ses prédécesseurs, le moteur du Jupiter un Rocketdyne S-3 était monté sur des supports gyroscopiques permettant d'orienter la poussée en fonction de la direction à imprimer au missile, la stabilisation en roulis étant assurée par l'éjection des gaz de la turbopompe. La vitesse de rentrée dans l'atmosphère du Jupiter était si élevée que, pour la première fois, un cône de nez spécial dut être installé pour protéger l'ogive : l'US Army sélectionna un modèle tronqué, beaucoup plus léger que celui, de type "évier à chaleur" choisi par l'US Air Force. 
Le moteur-fusée du Jupiter, un engin à portée intermédiaire de 47 000 kg étudié
 par l'arsenal de l'US Army à Redstone, est un  Rocketdyne S-3 de 72 500 kilos de
poussée. Le moteur à oxygène et à kérosène est monté sur cardan à l'arrière de
l'engin pour donner à la fois la stabilité et la direction.  Source: Science et Vie 
                          
                          L'un des principaux atouts du missile américain était sa mobilité : il pouvait en effet être remorqué jusqu'à son site de lancement, sur lequel il était ensuite dressé à l'aide d'un simple treuil, une formule beaucoup plus commode que la méthode utilisée pour le Redstone.
              Les missiles étaient assemblés à la Michigan Missile Plant de l'US Army sous la supervision de Chrysler, premier adjudicataire; les livraisons commencèrent en novembre 1957 au rythme de quatre par mois. Crane Fruehauf construisit le transporteur en tubes d'acier, remorqué par un camion 6X6; Watertown Arsenal se chargea de la plate-forme de lancement sur laquelle le missile était dressé à l'aide d'un treuil et d'une chèvre. Les missiles demeuraient alors verticaux et, pour les longues périodes d'inaction, étaient partiellement protégés par de simples abris faits de pétales articulés.
                En juillet 1958, sur 38 tirs, on enregistra 29 succès totaux et 7 partiels. Le 15 janvier 1958, le 864e SMS, suivi par le 865e, s'installa à Huntsville.   
Mise en place des moteurs-fusées sur la chaîne des Jupiter.  Source: Science et Vie
Le missile est dressé  à la verticale avec une chèvre sur les pétales de son abri. Source: Fusées et Missiles
Caractéristiques du SM-78 Jupiter
Type:  IRBM mobile.
Propulsion:  moteur Rocketdyne S-3 de 68 040 kgp, alimenté en oxygène liquide et kérosène RP-1.
Performance:  vitesse Mach 12; portée 2 775 km (prototype) et 3 180 km (unités de série).
Poids:  au lancement 49 895 kg.  
Dimensions:  longueur 18,31 m; diamètre 2,68 m.
Ogive:  thermonucléaire d'un rendement maximal de 1,5 Mt.
Guidage:  inertiel.
Contrôle:  orientation de la poussée du moteur principal et de la tuyère d'éjection des gaz de la turbopompe; correction de la trajectoire par le moteur Vernier monté sur le véhicule de rentrée.
Un théodolite de grande précision, combinant l'optique et l'électronique sert au réglage de l'orientation des gyroscopes du système de guidage. L'engin Jupiter I.R.B.M. porte à 2 800 km, l'étude de cet engin a débuté en 1955 et il a été construit en série à raison d'une dizaine par mois. Son propulseur, à kérosène et à oxygène liquide, est presque identique à celui du Thor. Son ogive, la première qui ait effectivement accompli une rentrée dans l'atmosphère, est recouverte d'une couche de résines phénoliques et autres qui se décomposent à partir de 450 degrés. Le Jupiter n'exige pas d'aire de lancement fixe et il est transportable sur une remorque spéciale. Un escadron de Jupiter compte 650 hommes et est doté de 15 engins dont six peuvent être lancés en un quart d'heure.  Source: Science et Vie.
Lancement d'un Jupiter. Source: Science et Vie.
                La maquette:  Dans la description de la maquette Thor-Able de chez Revell, je parlais d'une deuxième maquette : La voici en la personne du SM-78 Jupiter. 83 pièces avec les figurines et socles compris, le tout moulé en gris clair. Dans ma boîte il manquait le volant pour le camion 6X6, il faudra faire attention à l'étape 8 et 10 pour la position des pièces 20-21-23 et 24, et comme toujours procéder par étapes.
                Le seul petit reproche à Revell que je ferais, mais dure de faire autrement, la position de la grue sur le socle (pièce 40), je trouve que Revell
New Ware Models au 1/144, Monogram au 1/128 et bien sûr Revell en 1958 et 1983 sous le label History Makers. 
L'édition de 1983
              Le montage:  Comme décris plus haut, construction de cette maquette par étapes, avec montage, peinture et décalcomanies. Au sujet des décalcomanies, la planche est jaunie comme pour le Thor-AbleThor-Able. 
                Etape 1-2 et 3:  Montage du missile, aucune difficulté, suivre le plan pour la peinture, par contre pour les décalcomanies utilisez les produits miracles Micro Set et Micro Sol pour une adhésion parfaite de ceux-ci. On termine par le vernis satiné.
                Etape 4-5 et 6:  Montage du camion 6X6, de mon côté j'ai un peu amélioré l'intérieur, fait un volant qui manquait et des vitres. Concernant la peinture, pour avoir un beau Olive Drab, procurez-vous le n°155 de chez Humbrol, c'est ce qui ressemble le plus à la réalité; en plus Humbrol vient de ressortir sa gamme Enamel. Suivre le plan pour les décalcomanies, on terminera par le vernis mat. 
                Etape 7-8-9 et 10:  Montage de la remorque, coller les pièces 18 et 19 avant les pièces 15 et 17. Attention à la position des pièces 20-21-23 et 24. Pour le reste rien à signaler, suivre le plan pour la peinture et les décalcomanies, on terminera par le vernis mat.





                Etape 11:  Montage de la flèche de la grue, de mon côté j'ai mis le tout en peinture avant de coller le tout, il vaut mieux sinon après pour mettre à l'intérieur de la flèche ?,  on terminera par le vernis mat.
                Etape 12-13 et 14:  Montage du camion grue et de la flèche, j'ai amélioré l'intérieur de la cabine de la grue et fait des vitres. Par contre j'ai collé la flèche directement sur le camion en respectant un degré, au lieu de la faire mobile  ? Pourquoi, tout simplement pour faire les câbles de levage de la grue, sinon vous voyiez le travail. Vous verrez c'est une partie de la maquette où madame doit rester dans sa cuisine. On terminera par les décalcomanies et et le vernis mat. 


                Etape 15-16 et 17:  Montage du pas de tir, cela nous rappel vraiment celui du V2, il faut bien ébavurer l'échelle d'accès, par contre il ne faudra pas coller le pas de tir sur le socle. Suivre le plan pour la peinture et les décalcomanies, on terminera par le vernis mat.
                Etape 18:  Les figurines et socles, c'est pour ceux qui çà intéresse. 
                Etape 19:  Présentation de l'ensemble (voir photos)
                                                                    Malafon

















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