Halberstadt Albatros B-II.

 




"" Ein beneidenswerter Ruf für robuste Flugzeuge ""

Maquette Wingnut Wings.     Référence : 32 046.





Historique : L'Encyclopédie illustrée de l'Aviation n°10 aux éditions Atlas s.a., Paris 1982.


Réalisation maquette, diorama et photos, par mon ami belge René-Philippe Lieutenant.




Historique :Fondée à Berlin-Johannisthal à la fin de l'année 1909, l'Albatros Flugzeugwerke GmbH débuta dans la construction aéronautique par la production sous licence de monoplans français Antoinette avant de mettre en chantier ses propres appareils. En 1913, la coopération établie avec Ernst Heinkel déboucha sur la création d'un biplan biplace moderne. L'expérience acquise avec ce monomoteur, qui entra en service au début de la Première Guerre mondiale sous la désignation d'Albatros B-I, déboucha sur la mise au point d'un appareil amélioré, qui reçut la dénomination d'Albatros B-II.

Près de soixante-dix Albatros B-I étaient en service en septembre 1917. Des problèmes industriels empêchèrent cependant la poursuite de la construction de cette machine.

Photo montrant l'avant gauche d'un Albatros B-II, qui équipait les unités de reconnaissance allemandes en 1914 et en 1915.

Source : l'Encyclopédie de l'Aviation Mach 1, volume 1, aux éditions Atlas , Paris 1979.

Un Albatros B-I qui semble bien être du type original -Photo John Batchelor).
Source : L'Univers des avions 1848/1939, aux éditions Gründ 2005.


Le B-2 devait conférer à la firme Albatros une réputation enviable de constructeur d'avions robustes et sûrs, qualités provenant essentiellement de la méthode de construction adoptée. Les ailes, entoilées, possédaient des longerons et des nervures en bois. Le fuselage, en bois, était recouvert de contre-plaqué, tout comme l'empennage, constitué de tubes d'acier soudés. Le train d'atterrissage se composait d'une béquille arrière et de deux atterrisseurs dont les jambes en V avaient une section profilée. Un patin articulé sur l'axe des roues et traînant sur le sol servait de frein.
Différents moteurs de 100 à 200 ch (75 à 89 kW) équipaient les B-I et B-II et leurs dérivés. Capotés seulement sur leur moitié inférieure, ils actionnaient une hélice bipale. Les deux habitacles à l'air libre accueillaient l'observateur et le pilote, ce dernier assis en place arrière, emplacement habituel avant que les considérations en matière d'armement défensif ne viennent bousculer cet agencement. La place dévolue à l'observateur était sans nul doute le pire qui puisse être imaginée et celui-ci devait avoir bien du mérite à remplir correctement sa tâche. Lorsque les avions de reconnaissance pourvus d'armes défensives firent leur apparition en première ligne, le Albatros B-I et B-II n'en rendirent pas moins service comme avions de liaison et d'entraînement.

L'Albatros B-II était une version améliorée du B-1, dont l'envergure était cependant inférieure à celle de ce dernier. Comme la plupart des appareils de la classe B, les biplaces Albatros présentaient le très grand défaut de n'offrir qu'une visibilité des plus restreintes.
Source : La revue l'Encyclopédie de l'Aviation n°10 aux éditions Atlas 1982.


"" Les versions Albatros B-II et B-III ""

Albatros B-II : Semblable au B-I, à l'exception des ailes à envergure réduite. Il pouvait être mû par différents moteurs dont le Benz Bz II de 110 ch (82 kW) et le Mercedes D-II de 120 ch (89 kW). Poids à vide, 723 kg; en charge maximale, 1 070 kg; envergure, 12,80 m.
Albatros B-II-W : Version du B-II munie de flotteurs, construite sous la dénomination d'Albatros W-I.
Albatros B-IIa : Version du B-II dotée d'une envergure légèrement allongée, d'une structure de cellule renforcée, d'un fuselage plus court, d'une installation révisée de refroidissement du moteur et ayant la possibilité de recevoir une double commande. Des moteurs en ligne Mercedes D-II et Argus As-II de 120 ch (89 kW) pouvaient être adoptés. Vitesse maximale, 120 km/h; plafond pratique, 3 000 m; poids à vide, 698 kg; poids en charge maximale, 1 078 kg; envergure, 12,96 m; longueur, 7,63 m; surface alaire, 40,64 m².
Albatros B-III : Semblable au B-II et construit en petite série en 1915, avec un empennage qui devait devenir caractéristique des Albatros. Moteur Mercedes D-II; envergure, 11 m; longueur, 7,80 m.

"" Caractéristiques de l'Albatros B-I ""

Type : Avion de reconnaissance biplace.
Moteur : 1 Mercedes D-I en ligne de 100 ch (75 kW) ou Mercedes D-II de 110 ch (82 kW).
Performances : Vitesse maximale, 105 km/h; autonomie, 4 heures.
Poids : A vide, 747 kg; en charge maximale, 1 080 kg.
Dimensions : Envergure, 14,50 m; longueur, 8,57 m; hauteur, 3,15 m. 

Un Albatros B au décollage quelque part en France. Cet appareil dépourvu d'armement constituait une proie facile pour tout avion armé (Photo Bapty).

L'Albatros B-II est resté en service opérationnel du côté allemand depuis avant la guerre jusque vers la fin de 1915. Il avait en commun avec toutes les autres versions d'Albatros de reconnaissance un grand et solide fuselage à revêtement de contreplaqué sur un cadre rectangulaire en bois. En dépit des protubérance marquée du moteur, cet appareil reflète déjà un certain souci d'aérodynamisme dans le dessin de la pointe avant.

Source des deux photos : La revue Connaissance de l'Histoire n°33 de mars 1981.

L'Albatros B-II constitue le pendant allemand au B.E.2c britannique, mais il est plus lent. Il est utilisé pour l'entraînement et la reconnaissance.

Source : Chronique de l'Aviation aux éditions Chronique 1991.

L'Albatros B-III du Fliegeresatzabteilung 1, une unité de réserve stationnée à Döberitz au cours de l'hiver 1916-1917.

Source : La revue l'Encyclopédie de l'Aviation n°10 aux éditions Atlas 1982.


"" La maquette de René-Philippe, superbe ""

La boite Wingnut Wings au 1/32.



Montage et collage de l'intérieur et le train d'atterrissage.

Mise en peinture des petites pièces.



Le moteur Benz Bz-II ou Mercedes D-II.




La mise en peinture de l'intérieur, tableau de bord, moteur etc..., un travail d'artiste.

"" La maquette dans toute sa splendeur ""

















René -Philippe / Jean - Marie


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