Panzerkampfwagen Pz.Kpfw 39-H 735 (f).
"" H-35 und H-39, Panzer für die Deutschen ""
Maquette S-Model au 1/72. Référence : PS 72 0009.
Historique : Le livre l'Encyclopédie des Blindés, sous la direction de Christopher F. Foss, aux éditions Elsevier Séquoia Paris/Bruxelles 1978.
Réalisation diorama, maquette et photos de celle-ci, par mon ami Bruno Rondeaux.
Lorsqu'elle forma en 1934, sa première Division légère mécanique, l'armée française cherchait un char léger pour opérer en collaboration avec le char moyen S-35 (sur le sujet, voir le blog en date du 7 janvier 2017). En 1933, l'infanterie commandait un char léger, dont Hotchkiss termina le prototype en 1934. Mais l'infanterie lui préféra le Renault 35. Toutefois, la cavalerie accepta le Hotchkiss, le désigna Char léger modèle 35H et, en fin de compte, l'infanterie revenant sur sa décision, accueillit le char dans ses Divisions cuirassées formées peu avant le début des hostilités.
Le H-35 pesait 11,4 tonnes, était propulsé par un 6 cylindres, à essence développant 75 ch à 2 700 tr/mn et donnant au véhicule une vitesse maximale sur route de 28 km/h. Le blindage maximum du H-35 était de 34 mm. Les deux modèles suivants, le H-38 et le H-39, se distinguaient par de nombreuses modifications, dont un blindage plus épais et un moteur plus puissant qui permettait de plus grandes vitesses.
La production de la famille H-35/H-39 atteignit les 1 000 unités dont 821 se trouvaient sur la ligne de feu quand éclata la seconde guerre mondiale. Des éléments coulés et assemblés par boulonnage formaient la coque du H-39. Le poste de conduite se situait à l'avant, légèrement déporté vers la droite, et comprenait une écoutille couverte d'un panneau en deuc pièces dont l'une s'ouvrait de bas en haut et l'autre d'arrière en avant. Une trappe d'évacuation était percée dans le soubassement. La tourelle, également coulée, identique à celle des chars Renault R-35 et R-40, était fabriquée par APX et dotée d'une coupole indépendante en azimut; le chef de char pénétrait par une large trappe arrière dont le panneau rabattable pouvait servir de siège lorsque le char n'était pas en ligne. Le moteur se plaçait à l'arrière gauche de la coque, le réservoir d'essence à droite, ces deux éléments étant séparés de la chambre de combat par une cloison pare-feu.
Comparée à celle du H-35, nettement plus inclinée, la plage du H-39 était parfaitement horizontale. Au besoin, un réservoir d'essence supplémentaire pouvait se fixer à l'extérieur, de même que des barres de soutien amovibles améliorant la tenue du char en tout-terrain. Un arbre transmettait le mouvement à la boite de vitesse et à l'ensemble de transmission situés à l'avant de la coque. Le train de roulement comprenait de chaque côté, trois bogies à deux roues chacun. Ces roues étaient montées sur des bras oscillants coudés à doubles ressorts entre les bras supérieurs. Barbotin avant roue tendeuse arrière, deux galets supports
Un H-39, modifié par les Allemands. L'antenne radio est montée sur le garde-chenille. L'engin porte à l'arrière les barres de soutien amovibles employées selon les exigences du terrain.
Les Allemands, qui firent un usage intensif de véhicules français capturés, les convertirent pour leur assigner diverses missions spéciales. La photo représente l'une des adaptations les plus connues : un canon antichar tchèque de 47 mm monté dans une superstructure en blindage spécial sur le châssis et la coque d'un char léger Renault R-35. La pièce ne pouvait pivoter en azimut.
Source des deux photos: L'Encyclopédie des blindés, aux éditions Elsevier Séquoia 1978.
Ce char Hotchkiss H-35 de série est essayé par la Commission de Vincennes à la fin de l'année 1936. Les résultats ne sont pas très satisfaisants, surtout en ce qui concerne la suspension.
Source: Les véhicules blindés français 1900-1944, aux éditions EPA 1979.
L'armement principal consistait en un canon de 37 mm qui flanquait sur la droite une coaxiale de 7,5 mm. Le char pouvait monter deux modèles différents de 37 mm : le SA 38 à tube long (33 calibre) donnant une vitesse initiale de 751 m/sec ou SA 18 à tube plus court (21 calibre) dont la vitesse initiale n'était que de 388 m/sec. Le SA 38 était l'arme la plus courante pour le H-39. L'emport en munitions était de 100 coups de 37 mm et 2 400 coups de mitrailleuse. Les douilles vides de la mitrailleuse tombaient dans un "tobogan" qui les éjectait en douceur. Comme la plupart des chars français de cette époque, le Hotchkiss H-35/H-39 souffrait d'un défaut majeur, le surmenage du chef de char qui devait outre sa fonction spécifique charger et pointer le canon.
Après l'armistice, les Allemands reprirent à leur compte de nombreux chars H-35 et H-39, en alignèrent même sur le front de l'Est, sans autres modifications que la mise en place d'une radio de fabrication allemande et l'installation d'une nouvelle coupole au toit plat et au panneau d'écoutille en deux pièces s'ouvrant l'une sur la gauche, l'autre sur la droite.
Bruno / Jean - Marie
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