"" Ein Gerät, dessen Effizienz nie versagt hat ""
Maquette Eduard au 1/144. Référence : K 4461.
Historique : Les trois premiers paragraphes, page 1961, de l'Encyclopédie des Armes, volume 9, aux éditions Atlas Paris, décembre 1989.
La revue Scale Models International de juillet 1987 (traduction de l'article).
Réalisation maquette et photos de celle-ci, par mon ami belge René-Philippe Lieutenant.
Historique : Disposant, dans une large mesure, de la maîtrise du ciel au cours des premières années de la Seconde Guerre mondiale, les excellents chasseurs allemands et japonais facilitèrent beaucoup la progression des armées terrestres.
Les forces aériennes des trois principales puissances de l'Axe, entraînées et équipées selon des doctrines très différentes lorsque éclata la Seconde Guerre mondiale, disposaient de chasseurs aux qualités et possibilités très inégales. En Allemagne, la Luftwaffe était conçue avant tout comme force d'appoint au bénéfice de la Wehrmacht, elle-même organisée en armée offensive, destinée à déferler sur l'Europe en appliquant la tactique de la guerre éclair. Elle disposait en 1939, du chasseur qui, quoiqu'un peu moins bien armé que le Supermarine Spitfire, était peut-être le meilleur au monde : le Messerschmitt Bf 109. Ses pilotes, aguerris dans le ciel d'Espagne, disposaient d'un capital d'expérience, tandis que les possibilités tactiques du Spitfire demeuraient limitées. Tout comme l'avion de la RAF, le Bf 109 n'allait cesser, tout au long de la guerre, d'être progressivement amélioré, et il allait constituer jusqu'à la fin l'épine dorsale de la chasse allemande.
Prévu pour remplacer le Bf 109, le Focke-Wulf Fw 190 entra en service en 1941. Sa conception s'apparentait à celle du Hawker Typhoon de la RAF. Quoique extrêmement brillant en combat aérien, il évolua pour devenir un "Sturmjäger", un chasseur d'assaut, conçu pour prendre la relève du trop vulnérable Junkers Ju 87 (sur le sujet voir le blog en date du 10 mai 2016), à l'heure où, sous les coups de boutoir de l'Armée rouge, la Wehrmacht reculait devant Stalingrad.
Focke-Wulf Fw 190D-9 capturé et exposé le 30 septembre 1945 (Photo Foreign Equipement).
Source: La revue Kookaburra Technical Publications années 1980.
Messerschmitt Bf 109-E de 1940.
Source: Le monde de l'aviation par Chris Ellis, aux éditions Princesse, Paris 1977.
Contrairement à une grande partie de l'équipement du "dernier Focke-Wulf" de la Luftwaffe, le Focke-Wulf 190D contenait peu de nouveautés et figurait parmi les variantes les plus réussies du Fw 190 de base. Cela était sans aucun doute dû à la politique de développement continu à laquelle la conception a été soumise, la maintenant ainsi en phase avec les exigences en constante évolution des exigences opérationnelles. Généralement connu sous le nom de "Langnasen-Dora" ou "Dora 9", le type a été rencontré pour la première fois au combat en octobre 1944, son nez allongé le rendant immédiatement reconnaissable parmi les Focke-Wulf à nez court les plus connus. Le nez allongé indiquait la substitution d'un moteur refroidi par liquide à l'ancien moteur radial refroidi par air BMW, et c'était l'allongement du nez qui, à son tour nécessitait un fuselage arrière plus long.
La manière dont cela a été réalisé est intéressante en ce quelle a pris la forme de découper le contour lisse du fuselage arrière existant et d'insérer, immédiatement en avant de l"empennage, une section parallèle en forme de boite. Cela a détruit le cône continu lisse précédent et a créé une ligne quelque peu laide à cette section. Malheureusement, cela a été ignoré dans certains kits antérieurs du D-9 bien que ce ne soit pas unique, le Ta-152 ayant subit une modification similaire.
Le deuxième prototype du Fw 190D, c/n170003, qui a été désigné le Fw 190 V53. Son armement se composait du canon d'aile MG 151/20 et de deux mitrailleuses MG 131 au-dessus du capot.
Source: La revue Scale Models International de juillet 1987.
Focke-Wulf Fw 190D-9 appartenant au JG-4 photographié à Francfort en mai 1945. Le nez plus long est apparent sur cette vue (Photo Carl Hildebrant).
L'adoption du nouveau Fw 190D a entraîné une restauration temporaire de la parité du "Jagdflieger" avec les unités de la RAF et des Etats-Unis, volant pour ainsi dire, des types récemment introduits. La qualité du nouveau Focke-Wulf était telle qu'il aurait été supérieur au P-51 Mustang très médiatisé à l'époque. De petits lots de la pré-production Fw 190D-1, un type destiné à être fabriqué qu'en petit nombre, ont été équipés du capot de cockpit du type ancien, plus familier. Cette caractéristique était également évidente sur les premiers Fw 190D-9 jusqu'à ce qu'il soit remplacé par une verrière monobloc semi-bulle soufflée.
La succès immédiat de ce modèle de production majeur ressort clairement des rapports de la première unité à être ré-équipée du nouveau Focke-Wulf, la JF-3 opérant à partir de Detmold.
Une partie de l'enthousiasme avec lequel les machines ont été accueillies était due aux performances améliorées rendues possibles par le MW 50, l'injection de méthanol-eau qui a augmenté la puissance des moteurs Jumo 213A-1 de 1 776 ch à 2 240 ch pendant une période de 40 minutes, à la fin de laquelle le réservoir de 95 litres contenant le mélange à l'arrière du poste de pilotage était épuisé.
Typiques des derniers moments du conflit, ces clichés nous montrent un avion sans aucune marque personnelle. Seuls les insignes de nationalité ont été peints. Remarquer aussi les lance-bombes sous les ailes (Photo via Petrick).
Qui n'a pas rêvé de pouvoir remonter le temps et aller visiter ces véritables musées qu'étaient les terrains allemands en été 1945, bardé d'appareils photographiques dûment approvisionnés en pellicules ? Flensburg août 1945 (Photo via Aders).
Source des deux photos: La revue La Vitrine du Maquettiste, n°28, 4ème trimestre 1986.
Au début, les pilotes du Dora-9 devaient accueillir l'avion avec un certain degré de méfiance, mais cela a été rapidement dissipé en réalisant que, rien qu'en termes de performances, le nouveau Focke-Wulf était largement supérieur à l'ancien Focke-Wulf 190 A-8. Certains pilotes sont allés jusqu'à déclarer que le Dora-9 était probablement le meilleur chasseur à moteur à pistons qui soit entré en service à cette époque.
"" Caractéristiques du Fw 190D-9 ""
Moteur : 1 Junkers Jumo 213A en ligne de 1 324 kW.
Dimensions : Envergure, 10,50 m; longueur, 10,20 m; hauteur, 3,35 m; surface alaire, 18,30 m².
Masses : A vide, 3 490 kg; maximale au décollage, 4 840 kg.
Performances : Vitesse maximale, 685 km/h; plafond pratique, 12 000 m; distance franchissable, 750 km.
Armements : 2 mitrailleuses de 13 mm et 2 canons de 20 mm; charge offensive, 1 bombe de 500 kg.
Focke-Wulf Fw 190D capturés à Marienburg en Prusse-Orientale printemps 1945.
Source: La revue Carnets de Vol, n°88 de février 1992.
Baptisé "Long-nez" du fait de l'allongement du capot moteur dû à l'adoption du moteur en ligne Jumo 213 de mille sept cent soixante-dix chevaux, le Focke-Wulf Fw 190D-9 était une superbe machine, capable de rivaliser avec les P-51D Mustang.
Source: Fiche technique Edito-Service S.A., aux éditions Atlas (Photo collection J.-Y. Lorant).
"" Quelques profils en couleur ""
Ce Fw 190D-9 du 10./JG 54 "Grünhhere", doté d'une verrière d'origine, prit part à l'opération Bodenplatte, le 1er janvier 1945, au cours de laquelle il s'écrasa près de Wemmel, en Belgique. Les marques jaunes indiquent peut-être que l'appareil avait été distrait du front de l'Est pour participer à l'attaque des terrains anglo-américains.
Fw 190D-9 du III./JG 2 "Richthoffen", basé à Altenstadt en décembre 1944.
Capturé en Prusse-Oriental, à Marienbourg, par les troupes soviétiques, ce Fw 190D-9 fut utilisé au cours du printemps de 1945 par la flotte soviétique de la mer Baltique. Le mät ventral révèle le montage d'un équipement radio soviétique.
Ce Fw 190D-9 du Stabgeschwader du Jagdgeschwader 4 servait dans le cadre de la défense du Reich et opérait depuis Babenhausen au début de l'année 1945.
Source des quatre profils: La revue l'Encyclopédie de l'Aviation n°27.
"" La maquette du Fw 190D-9 de la JV 44 ""
René - Philippe / Jean - Marie
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