Nakajima Type I Ki-43 "Hayabusa" (Oscar).
"" Un chasseur élégant aux lignes pures ""
Maquette Hasegawa au 1/48. Référence : n°09082.
Historique : Le premier paragraphe page 12, de la revue l'Album du Fanatique de l'Aviation, n°52 de février 1974, aux éditions Larivière, Paris.
Condensé de la revue l'Encyclopédie de l'Aviation n°131 aux éditions Atlas s.a., Paris.
Sur le sujet, voir aussi l'Album du Fanatique de l'Aviation n°52 - 53 et 54.
Réalisation maquette M. Geffroy Thoilié.
Les photos sont de l'exposition de Thionville (57) France en 2016.
Historique : Jusqu'à la fin 1942, les Alliés baptisaient "Zero" tout chasseur japonais rencontré et cela provenait du fait que presque tous les intercepteurs nippons se ressemblaient un peu et se révélaient supérieurs aux appareils occidentaux.
Cette situation avait créé chez eux une psychose de peur et, de là, une confusion dans l'identification des avions de chasse ennemis, d'ailleurs tous de configuration classique et de silhouette assez voisines. Cependant, au cours des premiers mois de la guerre du Pacifique, deux types principaux d'intercepteurs japonais avaient été engagés : le fameux Mitsubishi Type 0 par la marine et le Nakajima Type 1 par l'armée impériale. Il fallut que la première phase de l’expansion nippone se termine pour que les Alliés fassent enfin la distinction.
D'appartenance, de caractéristique et d'utilisation différentes, les deux types de chasseurs avaient néanmoins de brillantes performances et pouvaient être effectivement confondus à une certaine distance.
Dès qu'il fut identifié avec certitude, le nouveau type de chasseur de l'armée reçut du "U.S. Code Name" le surnom "Oscar".
Le prototype du Ki-43 avait effectué son premier vol en janvier 1939, sur l'aérodrome d'Ojima. Les débuts de la machine furent difficiles obligeant les techniciens à lui apporter de profondes modifications pour en corriger les défauts. L'étude de cet appareil avait été entreprise en décembre 1937, lorsque le Koku Hombu, l'état-major aérien, généralement enclin à solliciter plusieurs constructeurs à propos d'un même programme, s'adressa à la seule société Nakajima Hikoki KK pour lui demander d'étudier un appareil appelé à succéder à son Ki-27. Le programme, qui mettait l'accent sur la maniabolité, laquelle constituait la qualité majeure du Ki-27, n'exigeait en outre qu'une vitesse maximale de 500 km/h, un temps de montée à 5 000 m de 5 mn, une distance franchissable de 800 km et un armement composé de deux mitrailleuses de 7,7 mm. A une époque où, en Europe, volaient déjà des chasseurs à la fois rapides et mieux armés, un tel programme pouvait paraître manquer singulièrement d'ambition.
Le bureau d'études dirigé par Hideo Itokawa choisit de conserver la forme en plan ainsi que le profil du Ki-27, mais décidé d'allonger l'rrière du fuselage, afin de compenser le moment du moteur plus lourd, un Nakajima Ha-25 de 690 ch en double étoile.
Malgré leur train d'atterrissage escamotable et l'augmentation de 30 % de la puissance disponible au décollage, les trois prototypes Ki-43 se révélèrent à peine plus rapide que les Ki-27 "Otsu" (ou Ki-27b) de série. Plus grave encore était le fait que le nouveau chasseur se montrait moins maniable que celui qu'il devait remplacer. La plupart des pilotes militaires japonais considérant le train d'atterrissage escamotable comme un luxe et n,'imaginant pas que les règles du combat aérien puissent beaucoup évoluer, il n'est pas étonnant que le centre d'essais de Tachikawa ait émis un rapport défavorable sur le Ki-43.
Le prototype du Ki-43 avait effectué son premier vol en janvier 1939, sur l'aérodrome d'Ojima. Les débuts de la machine furent difficiles obligeant les techniciens à lui apporter de profondes modifications pour en corriger les défauts. L'étude de cet appareil avait été entreprise en décembre 1937, lorsque le Koku Hombu, l'état-major aérien, généralement enclin à solliciter plusieurs constructeurs à propos d'un même programme, s'adressa à la seule société Nakajima Hikoki KK pour lui demander d'étudier un appareil appelé à succéder à son Ki-27. Le programme, qui mettait l'accent sur la maniabolité, laquelle constituait la qualité majeure du Ki-27, n'exigeait en outre qu'une vitesse maximale de 500 km/h, un temps de montée à 5 000 m de 5 mn, une distance franchissable de 800 km et un armement composé de deux mitrailleuses de 7,7 mm. A une époque où, en Europe, volaient déjà des chasseurs à la fois rapides et mieux armés, un tel programme pouvait paraître manquer singulièrement d'ambition.
Le bureau d'études dirigé par Hideo Itokawa choisit de conserver la forme en plan ainsi que le profil du Ki-27, mais décidé d'allonger l'rrière du fuselage, afin de compenser le moment du moteur plus lourd, un Nakajima Ha-25 de 690 ch en double étoile.
Malgré leur train d'atterrissage escamotable et l'augmentation de 30 % de la puissance disponible au décollage, les trois prototypes Ki-43 se révélèrent à peine plus rapide que les Ki-27 "Otsu" (ou Ki-27b) de série. Plus grave encore était le fait que le nouveau chasseur se montrait moins maniable que celui qu'il devait remplacer. La plupart des pilotes militaires japonais considérant le train d'atterrissage escamotable comme un luxe et n,'imaginant pas que les règles du combat aérien puissent beaucoup évoluer, il n'est pas étonnant que le centre d'essais de Tachikawa ait émis un rapport défavorable sur le Ki-43.
Photo rare en couleur du Nakajima Ki-43 IIb "Hayabusa".
Source: 1 000 avions aux éditions Terres Bleues, mai 2007.

La maquette qui servit à l'élaboration du prototype Nakajima Ki-43.
Source: La revue l'Album du Fanatique de l'Aviation n°52 de février 1974.

Au début des années trente, Nakajima se lança, sans spécifications officielles, dans l'étude d'un monoplace de chasse moderne, d'une grande pureté de lignes, monoplan à ailes basses cantilever et train d'atterrissage fixe soigneusement caréné. En 1935, l'Armée japonaise demanda à Nakajima une machine de ce type. Il en résulta un modèle pratiquement identique sous la dénomination militaire Ki-27. Le premier de deux prototypes et, d'une présérie de dix avions, vola en octobre 1936. Fin 1937, le Ki-27a était commandé en grande série sous l'appellation Armée Type 97 chasseur modèle A.
La production ne s'acheva qu'en 1942 avec la construction du 3 399e exemplaires. Les seules variantes développées furent le Ki-27b, une machine plus performante, et le Ki-27KAI, un modèle plus léger construit à deux exemplaires. Le Ki-27 a connu le baptème du feu au-dessus de la Chine e mars 1938 avant d'être engagé contre les forces alliées à partir de 1941.
Les Américains lui donnèrent, dans un premier temps, le nom de code "Abdul" qui fut changé pour celui de "Nate". A partir de 1942, les Ki-27 furent relégués dans les unités de défense territoriale, puis en 1943, dans différents centres de pilotage de l'Armée. Certains appareils furent même utilisés comme avion-kamikaze au cours des derniers mois de la guerre.
Source : Fiche technique Edito-Service S.A. aux éditons Atlas (Photo Greeborough Associates).
Les responsables du Koku Hombu songeaient sérieusement à interrompre le développement de l'appareil pour accélérer, en contre-partie, la production du Ki-27. C'est toutefois la prudence qui prévalut, le bureau d'études recevant la consigne de revoir la conception d'ensemble de l'avion et de réaliser dix machines destinées à des essais opérationnels. Tentés de revenir à un train fixe à pantalons, les ingénieurs se résolurent toutefois à conservés le train escamotable, qu'à juste titre ils considéraient comme indispensable. Le premier avion de présérie, achevé en novembre 1939, se caractérisait par un fuselage à la fois aérodynamiquement plus pur et plus léger, une nouvelle dérive, une verrière qui procurait au pilote un meilleur champ de vision vers l'arrière et une version plus puissante du moteur Ha-25. L'effet de ces modifications apparut très positif, si bien que les performances stipulées par le programme purent être réalisées.
Un moteur Nakajima Ha-105 de 1 100 ch, équipé d'un compresseur à deux étages (tandis que que celui du Ha-25 n'en avait qu'un) fut testé sur le second et le dixième avions de présérie, ce dernier, ainsi que le septième, étant doté de deux mitrailleuses Type 1 (Ho-103) de 12,7 mm. Si le Ha-105 n'allait pas être adopté sur les avions de série, le nouvel armement le fut à un stade ultérieur. La possibilité de monter sous la voilure deux réservoirs supplémentaires de 200 I fut elle aussi conservée, mais l'amélioration essentielle, qui valut à l'avion d'être commandé en série, fut le montage des volets utilisables en combat, déjà réalisé sur le prototype du Ki-27, et en 1940 sur le huitième Ki-43 de présérie. Ces volets, en effet, conféraient à l'appareil une maniabilité exceptionnelle. Dès le mois de septembre 1940, Nakajima fut chargé de produire le Ki-43 en série, sous l'appellation de chasseur de l'armée Type 1 modèle 1 et en trois versions. En raison de la pénurie d'armes de 12,7 mm, le Ki-43-I-Ko (encore appelé Ki-43-Ia) avait deux mitrailleuses de 7,7 mm, tandis que le Ki-43-I-"Otsu" (ou Ki-43-Ib) en avait une de chaque calibre, et le Ki-43-I-Hei (Ki-43-Ic) deux de 12,7 mm
Un moteur Nakajima Ha-105 de 1 100 ch, équipé d'un compresseur à deux étages (tandis que que celui du Ha-25 n'en avait qu'un) fut testé sur le second et le dixième avions de présérie, ce dernier, ainsi que le septième, étant doté de deux mitrailleuses Type 1 (Ho-103) de 12,7 mm. Si le Ha-105 n'allait pas être adopté sur les avions de série, le nouvel armement le fut à un stade ultérieur. La possibilité de monter sous la voilure deux réservoirs supplémentaires de 200 I fut elle aussi conservée, mais l'amélioration essentielle, qui valut à l'avion d'être commandé en série, fut le montage des volets utilisables en combat, déjà réalisé sur le prototype du Ki-27, et en 1940 sur le huitième Ki-43 de présérie. Ces volets, en effet, conféraient à l'appareil une maniabilité exceptionnelle. Dès le mois de septembre 1940, Nakajima fut chargé de produire le Ki-43 en série, sous l'appellation de chasseur de l'armée Type 1 modèle 1 et en trois versions. En raison de la pénurie d'armes de 12,7 mm, le Ki-43-I-Ko (encore appelé Ki-43-Ia) avait deux mitrailleuses de 7,7 mm, tandis que le Ki-43-I-"Otsu" (ou Ki-43-Ib) en avait une de chaque calibre, et le Ki-43-I-Hei (Ki-43-Ic) deux de 12,7 mm
Le dixième K-43 de présérie, qui portait le numéro constructeur 4313, figurait parmi les deux appareils équipés d'un moteur en étoile Nakajima Ha-105 développant une puissance de 1 100 ch. L'armement de cet avion consistait en deux mitrailleuses Ho-103 de 12,7 mm.
Ce Ki-43-I-Hei (ou Ki-43-Ic) qui arbore les marques de l'aviation chinoise nationaliste est le premier à être tombé intact entre les mains des Alliés. Il fut testé par des pilotes américains, qui apprécièrent sa très grande maniabilité, mais notèrent l'insuffisance de son armement et de ses blindages.
Source: La revue l'Encyclopédie de l'Aviation n°131 aux éditions Atlas.
Deux chasseurs Nakajima Ki-43-Ia "Oscar" du 2e Chutai (escadrille) du 50e Sentai (groupe de chasse). Noter la roulette arrière non rétractable.
Source: Les avions de la Seconde Guerre mondiale aux éditions Atlas, Paris, 1978.
"" Le faucon déploie ses ailes ""
Baptisé du nom de "Hayabusa", le nouveau chasseur entra en service en juin 1941, lorsque le 59e Sentai se défit de ses Ki-27. A l'automne vint le tour du 64e Sentai, et quelques semaines plus tard l'avion connut ses premiers combats, au cours desquels il surclassa nettement le "Buffalo", pour dominer ensuite, quoique de manière moins éclatante, le "Hurricane. En fait, la plupart des pertes que subirent pendant les deux premiers mois de guerre les 59e et 64e Sentai furent imputables, d'une part, aux conditions opérationnelles, notamment à la pénurie de carburant, et, d'autre part, à des ruptures de la cellule. Le premier problème fut résolu le jour où les deux unités reçurent en quantité suffisante les réservoirs supplémentaires. Quant au second, qui subsista après que les machines de début de série eurent subi, de toute urgence, un renforcement de structure, réalisé par l'arsenal de Tachikawa, il nécessita une modification profonde de l'ossature de l'aile.
Quelques mois seulement après son apparition en unités, le constructeur du Ki-43 et l'armée tombèrent d'accord pour considérer les performances de l'appareil comme insuffisantes. En dépit de son excellente maniabilité, l'avion risquait fort de se trouver en situation d'infériorité le jour où les Alliés mettraient en service de nouveaux modèles de chasseurs. Or, le programme ayant sacrifié toutes autres exigences à celle de la maniabilité, le Ki-43 ne se prêtait guère à une augmentation de la puissance motrice ni de sa puissance de feu.
Néanmoins, en adaptant à la cellule le moteur Nakajima Ha-115 de 1 150 ch, dérivé du Ha-25 mais doté d'un compresseur à deux étages et entraînant une hélice tripale à vitesse constante, les ingénieurs aboutirent à un appareil, le Ki-43-II, dont les prototypes atteignaient la vitesse de 558 km/h à 5 830 m d'altitude, alors que les Ki-43-I-Hei ne pouvaient dépasser 492 km/h à 5 000 m. Cette amélioration des performances fut toutefois de courte durée, puisque le montage d'une plaque de blindage dorsale de 13 mm d'épaisseur et l'installation de réservoirs auto-obturants, d'ailleurs d'un type rudimentaire, limitèrent la vitesse des "Hayabusa" de série à moteur Ha-115 à 530 km/h à 4 000 m d'altitude.

Le Squadron 21 de la RAF opérait sur "Buffalo" depuis Singapour en 1941. Ni les avions, ni les pilotes n'étaient de taille à s'opposer au matériel japonais, monté par des équipages expérimentés (Photo Imperial War Museum, Londres).
Source: L'Encyclopédie de l'Aviation Mach 1, volume 2, aux éditions Atlas 1979.

Hurricane Mk IIB du Squadron 258 stationnés probablement à Ceylan en 1942.
Source: Hawker Hurricane par Mister Kit et J.P. De Cock, aux éditions Atlas, Paris, 1978.
Un Nakajima Ki-43-IIA "Oscar" ayant appartenu au 25e Hiko Sentai de 1944 à 1945 en Mandchourie. Haut sur pattes avec un long et fin fuselage.
Source: La revue Aviation Magazine International n°859 d'octobre 1983.
Mieux que tout autre, le Ki-43 illustre à la fois les qualités et les défauts des chasseurs japonais de la Seconde Guerre mondiale. En combat tournoyant, il était excellent, mais à partir de 1943, la vitesse, la puissance de feu et des blindages efficaces devinrent, pour les chasseurs, des attributs autrement plus importants que la seule souplesse de manœuvre. Il peut donc paraître étonnant qu'au lendemain de la guerre le Ki-43, parmi tous les types de chasseurs japonais, soit resté en service. En effet, les forces indonésiennes utilisèrent contre les Néerlandais qui s’efforçaient de reprendre possession de leurs anciennes colonies, quelques "Hayabusa" récupérés en état de vol, tandis qu'en Indochine le groupe de chasse 1/7 de l'armée de l'Air tentait, sans grand succès, de mette en ligne une poignée de Ki-43 qui connurent de très nombreuses pannes et durent rapidement être abandonnés.
Au total, le nombre de Ki-43 construits s'éleva à 5 919 unités dont 3 239 réalisés par Nakajima et 2 631 par Tachikawa.
"" Versions du Nakajima Ki-43 ""
Ki-43 : 3 prototypes et 10 avions de présérie, ces derniers comportant des modifications majeures de la cellule : moteur en étoile Nakajima Ha-25 de 925 ou 990 ch, sauf sur les deuxième et dixième de présérie, qui reçurent des Ha-105, également en étoile du même constructeur, développant 1 100 ch; hélice bipale; armement standard composé de 2 mitrailleuses Type 89 de 7,7 mm montées sur l'avant du fuselage, ces armes faisant place, sur les septième et dixième avions de présérie, à des mitrailleuses Type 1 de 12,7 mm; volets de combat expérimentés sur la huitième machine de présérie.
Ki-43-Ko : Première version de série, alliant toutes les améliorations expérimentées sur les appareils de présérie, qui conservait toutefois le moteur Ha-25 entraînant une hélice bipale; armement composé de 2 mitrailleuses Type 89 de 7,7 mm.
Ki-43-I-Otsu et Ki-43-Hei : Versions semblables à la précédente, mais armées, pour la première, de 1 mitrailleuse de 7,7 mm et de 1 Type 1 de 12,7 mm.
Ki-43-II : 5 prototypes à voilure renforcée, d'envergure réduite (10,84 m contre 11,44 m) et de moindre surface; moteur Nakajima Ha-115 en étoile de 1 150 ch entraînant une hélice tripale; charge extérieure portée à 2 bombes de 250 kg (contre 2 de 15 ou 30 kg sur les versions précédentes); blindage rudimentaire protégeant le pilote et les réservoirs.
Ki-43-Ko : Version de série, produite à la fois par Nakajima et par Tachikawa Dai-Ichi Rikugun Kokusho; armement composé de 2 mitrailleuses Type 1 de 12,7 mm.
Ki-43-Otsu : Version amélioré, avec équipements différents et installation nouvelle du moteur, construite par Nakajima et par Tachikawa Hikoki KK.
Ki-43-KAI : 3 prototypes, construits par Nakajima et dotés de pipes d'échappement individuelles remplaçant le collecteur annulaire des versions précédentes et fournissant un effet propulsif; production en grande série par Nakajima (jusqu'en octobre 1944) et Tachikawa (jusqu'en 1945)
Ki-43-III-Ko : 10 prototypes construits par Nakajima et équipés du moteur de 1 190 ch Nakajima Ha-115-II; version construite en petite série par Tachikawa.
Ki-43-III-Otsu : 2 prototypes construits au printemps 1945 par Tachikawa; moteur en étoile Mitsubishi Ha-112 de 1 300 ch entraînant une hélice tripale; 2 canons de 20 mm Ho-5 installés dans le capot supérieur avant.
"" Caractéristiques du Ki-43-IIb ""
Type : Chasseur et chasseur bombardier monoplace (Japon).
Moteur : 1 Nakajima Ha-115 en étoile de 1 150 ch (858 kW).
Performances : Vitesse maximale à 4 000 m, 530 km/h; plafond pratique, 11 200 m; distance franchissable maximale, 3 200 km.
Dimensions : Envergure, 10,84 m; longueur, 8,92 m; hauteur, 3,27 m; surface alaire, 21,40 m².
Poids : A vide, 1,910 kg; maximal au décollage, 2,590 kg.
Armement : 2 mitrailleuses de capot de 12,7 mm et 2 points d'attache pour des bombes de 250 kg.
La photo représente un Nakajima Ki-43-IIb.
Source: Fiche technique Edito-Service S.A. aux éditions Atlas (Photo collection Greeborough Associates).
La bande oblique peinte sur l'empennage vertical de ce Ki-43-II Otsu était caractéristique des appareils du 25e Sentai. Il semble qu'elle ait été de couleur rouge, l'avion appartenant en conséquence au 2e Chutai.
Source: La revue l'Encyclopédie de l'Aviation n°131 aux éditions Atlas s.a., Paris, 1984.
L'appareil représenté appartient à une unité non identifiée. Le camouflage est standard, gris et vert foncé, comme les bandes blanches de combat autour de l'arrière du fuselage, les bords d'attaque jaune foncé et les hinomaru soulignés de blanc sur les surfaces supérieures. Noter les marques de victoires matérialisés par de petits drapeaux américains peints sous le cockpit. Cette pratique était à vrai dire peu courante sur les avions japonais car le problème du rang ou de la qualité du pilote, entrait en ligne de compte : un capitaine, par exemple, ne pouvait faire état publiquement d'un nombre de victoires supérieur à celui d'un commandant.
Source: Les avions de la Seconde Guerre mondiale aux éditions Atlas, Paris, 1978.
"" La maquette Hasegawa au I/48 ""

Commentaires
Enregistrer un commentaire