Les croiseurs de la classe Iowa (BB-61) - (BB-62) - (BB-63) et (BB-64).
"" Buildings of 45,000 tons ""
Modèle navigant au 1/100.
Historique : L'Encyclopédie des Armes volume 3, pages 581 - 593 et 594, aux éditions Atlas 1984.
Réalisation du modèle navigant : M. Marcel François habitant à De Cherisey 57 420.
Photos personnelles de M. François et de moi-même.
Historique : Les croiseurs modernes sont des bâtiments peu nombreux dans la marine des différents pays du monde en raison de leur coût considérable. Les deux superpuissances sont les seules à en construire encore, et elles en ont supprimé tous les canons lourds, remplacés par de puissants systèmes de missiles mer-air et mer-mer.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le croiseur est devenu un navire de guerre extrêmement coûteux, armés de missiles mer-air et capable d'opérer dans les secteurs les plus dangereux du champ de bataille, devenant ainsi un des composants vitaux d'une force navale. Dans la marine américaine, le croiseur peut être à propulsion classique ou nucléaire, et il a pour vocation prioritaire la défense antiaérienne des groupes de combat de porte-avions.
Au sein de la marine soviétique, seuls les croiseurs conventionnels de la classe Sverdlov sont encore en service, les autres navires classés comme croiseurs par l'OTAN étant des bâtiments de guerre conçus pour des tâches spécifiques, anti-navires (RKR) ou anti-sous-marines (PBK et PKR). Les croiseurs traditionnels d'appui-feu de la plupart des autres marines nationales avaient été désarmés, vendus ou bien transformés en porte-hélicoptères ou en bâtiments équipés d'engins antiaériens quand, dans les années soixante, une véritable course s'engagea entre elles pour se doter de navires lanceurs de missiles. Presque tous ces croiseurs convertis sont maintenant démolis, mais quelques unités plus anciennes, armées de canons et ayant appartenu à divers pays européens, opèrent encore sous pavillon chilien ou péruvien.
Les soviétiques, avec leur classe de navires à propulsion nucléaire Kirov, ont construit ce qui, de tous les bâtiments en service à l'heure actuelle, se rapproche le plus de la catégorie maintenant dépassée des croiseurs de bataille.
Pour rivaliser avec les Kirov et renforcer la puissance de feu de la flotte de surface américaine dans les opérations navales de soutien et la lutte anti-navires, l'US Navy a commencé un programme de remise en état et de transformation des cuirassés de la classe Iowa, jusque-là gardée en réserve. Dotés de missiles mer-mer Harpoon et Tomahawk (et peut-être d'aéronefs dans le futur), les Iowa seront les navires de guerre les plus redoutables de leur temps.
Les Américains ont tirés profit de cette leçon, et le New Jersey fut utilisé en 1983-1984 au large du Liban pour frapper des batteries antiaériennes à l'intérieur des terres avec son armement de 406 mm, afin de limiter les risques encourus par les avions américains.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le croiseur est devenu un navire de guerre extrêmement coûteux, armés de missiles mer-air et capable d'opérer dans les secteurs les plus dangereux du champ de bataille, devenant ainsi un des composants vitaux d'une force navale. Dans la marine américaine, le croiseur peut être à propulsion classique ou nucléaire, et il a pour vocation prioritaire la défense antiaérienne des groupes de combat de porte-avions.
Au sein de la marine soviétique, seuls les croiseurs conventionnels de la classe Sverdlov sont encore en service, les autres navires classés comme croiseurs par l'OTAN étant des bâtiments de guerre conçus pour des tâches spécifiques, anti-navires (RKR) ou anti-sous-marines (PBK et PKR). Les croiseurs traditionnels d'appui-feu de la plupart des autres marines nationales avaient été désarmés, vendus ou bien transformés en porte-hélicoptères ou en bâtiments équipés d'engins antiaériens quand, dans les années soixante, une véritable course s'engagea entre elles pour se doter de navires lanceurs de missiles. Presque tous ces croiseurs convertis sont maintenant démolis, mais quelques unités plus anciennes, armées de canons et ayant appartenu à divers pays européens, opèrent encore sous pavillon chilien ou péruvien.
Les soviétiques, avec leur classe de navires à propulsion nucléaire Kirov, ont construit ce qui, de tous les bâtiments en service à l'heure actuelle, se rapproche le plus de la catégorie maintenant dépassée des croiseurs de bataille.
Pour rivaliser avec les Kirov et renforcer la puissance de feu de la flotte de surface américaine dans les opérations navales de soutien et la lutte anti-navires, l'US Navy a commencé un programme de remise en état et de transformation des cuirassés de la classe Iowa, jusque-là gardée en réserve. Dotés de missiles mer-mer Harpoon et Tomahawk (et peut-être d'aéronefs dans le futur), les Iowa seront les navires de guerre les plus redoutables de leur temps.
Les Américains ont tirés profit de cette leçon, et le New Jersey fut utilisé en 1983-1984 au large du Liban pour frapper des batteries antiaériennes à l'intérieur des terres avec son armement de 406 mm, afin de limiter les risques encourus par les avions américains.
Mis en service le 22 février 1943, l'Iowa (BB-61) participa activement à la guerre du Pacifique, avant d'être mis en réserve en 1949. La guerre de Corée ayant éclaté, il reprit du service jusqu'en 1953, année au cours de laquelle il fut retiré du service actif et placé en réserve. Vingt-huit ans plus tard, pour faire face à la mise en service dans la marine russe des croiseurs nucléaires du type Kirov, l'US Navy, à l'initiative de l'administration Reagan, décida de procéder à la transformation de ce cuirassé, en l'armant notamment de missiles mer-mer Harpoon et de missiles de croisière Tomahawk, le bâtiment conservant en partie ses canons de 406 et 127 mm. Ayant rejoint la flotte américaine en 1984, l'Iowa servit plusieurs années au sein de l'US Navy avant d'être placé en réserve en octobre 1990 puis désarmé définitivement.
Source : Navires de Guerre aux éditions Atlas (Photos : Scope/Marine Nationale/Keystone/D.R.).
La classe Sverdlov : Développé à partir des bâtiments de la classe Tchapaev, les navires du type Sverdlov furent conçus à la fin des années quarante et commencèrent à entrer en service au début des années cinquante. Ils étaient destinés à des missions aussi diverses que la défense antiaérienne, la direction de défense aérienne et le guidage de la chasse. Mais la marine soviétique les destinait également à la conquête de la maîtrise de la mer en Baltique, afin d'ouvrir la voie à ses sous-marins, en cas de conflit. Le Sverdlov lui-même, construit par les chantiers Baltiskii, fut lancé en juillet 1950 et entra en service en 1951.
Source : Navires de Guerre aux éditions Atlas (Photo : Scope/Marine Nationale/Keystone/D.R.).
Le Kirov taille sa route dans l'Atlantique. En 1984 un deuxième navire de cette classe était en cours d'achèvement à Leningrad.
Source: La revue l'Encyclopédie des Armes volume 3, aux éditions Atlas 1984.
Construit par les arsenaux de Philadelphie, le New Jersey (BB-62) a été mis sur cale en septembre 1940 pour être lancé en décembre 1942. Mis en service en mai 1943, ce bâtiment aux dimensions et à puissance de feu considérables a opéré sur le théâtre du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale, administrant l'efficacité de son très important armement principal et de son artillerie antiaérienne. Le New Jersey demeura en activité au sein de l'US Navy quelques années après la fin du conflit pour être mis en réserve, comme les autres bâtiments de sa classe, en 1955.
Source : Navires de guerre aux éditions Atlas (Photo : Scope/Marine Nationale/Keystone/D.R.).
Une fois la cible localisée, le Harpoon suit une trajectoire à très basse altitude.
Le lancement vertical des missiles permet d'économiser beaucoup de place à bord des navires de guerre et simplifie leur mis en oeuvre. La photo représente un Tomahawk qui est tiré au centre d'essai des missiles de Pont Mugu, en Californie.
Source des deux photos: L'Encyclopédie des Armes volume 3 aux éditions Atlas 1984.
Dans les années soixante-dix, les milieux militaires avaient tendance à considérer les quatre cuirassés de la classe Iowa comme des reliques d'une époque révolue, mais, en 1980, le besoin impérieux d'augmenter le tonnage de la flotte de surface en raison de la mise en service de nouvelles unités soviétiques fut à l'origine de la remise en service des Iowa, après un vote favorable du Congrès.
Les quatre cuirassés :
Iowa : (BB-61).
New Jersey : (BB-62).
Missouri : (BB-63).
Wisconsin : (BB-64).
Au terme d'un vif débat, le premier bâtiment choisi, le New Jersey, fut réintégré dans la flotte opérationnelle après une modernisation complète, le 27 décembre 1982, accomplissant sa première mission avec la flotte du Pacifique en mars 1983. Avant la fin de cette même année, il servait au sein de la force navale déployée devant le Nicaragua, avant de faire route vers la Méditerranée et le Liban, en décembre, pour pilonner à l'aide de ses pièces de 406 mm les batteries syriennes de DCA ayant pris partie des avions de reconnaissance de l'aéronavale américaine.
Les quatre vaisseaux seront réarmés successivement pour se joindre aux forces navales engagés sur tous les points chauds, avec ou sans couverture aérienne intégré et comme force de soutien pour les opérations amphibies exigeant un important appui-feu d'artillerie lourde.
Le programme actuel de modernisation prévoit l'amélioration de l'équipement électronique, la modification de l'appareil propulsif afin de pouvoir utiliser le carburant de l'US Navy, l'installation d'une nouveau central-opérations et la mise en place de systèmes d'armes en remplacement de quatre tourelles doubles de 127 mm. La poupe sera remodelée de manière à permettre l'appontage de trois hélicoptères ASM Kaman SH-2D "Seasprite" parqués sur le pont et d'un quatrième arrimé sur la plate-forme d'envol elle-même.
Une deuxième tranche de travaux de modernisation, plus sérieux, doit intervenir au cours de la nouvelle carrière des cuirassés de bataille, mais leur future configuration est encore l'objet de discussions. Les deux derniers navires à être remis en service doivent bénéficier aussitôt de ce programme.
L'artillerie principale de 406 mm peut tirer des projectiles HE de 862 kg ou de 1 225 kg à des distances respectives de 38 000 m et 36 750 m.
Au cours des années cinquante, un obus nucléaire, le Mk 23 "Katie" à ogive W23, fut mis au point et fabriqué. Il devait être retiré du stock de l'arsenal nucléaire en octobre 1962 et il a tout lieu de croire qu'aucun projectile de ce type n'est actuellement embarqué, bien que la liste des munitions prévues en soute inclue dix de ces obus dans le stock réglementaire des projectiles de 406 mm.
Les quatre vaisseaux seront réarmés successivement pour se joindre aux forces navales engagés sur tous les points chauds, avec ou sans couverture aérienne intégré et comme force de soutien pour les opérations amphibies exigeant un important appui-feu d'artillerie lourde.
Le programme actuel de modernisation prévoit l'amélioration de l'équipement électronique, la modification de l'appareil propulsif afin de pouvoir utiliser le carburant de l'US Navy, l'installation d'une nouveau central-opérations et la mise en place de systèmes d'armes en remplacement de quatre tourelles doubles de 127 mm. La poupe sera remodelée de manière à permettre l'appontage de trois hélicoptères ASM Kaman SH-2D "Seasprite" parqués sur le pont et d'un quatrième arrimé sur la plate-forme d'envol elle-même.
Une deuxième tranche de travaux de modernisation, plus sérieux, doit intervenir au cours de la nouvelle carrière des cuirassés de bataille, mais leur future configuration est encore l'objet de discussions. Les deux derniers navires à être remis en service doivent bénéficier aussitôt de ce programme.
L'artillerie principale de 406 mm peut tirer des projectiles HE de 862 kg ou de 1 225 kg à des distances respectives de 38 000 m et 36 750 m.
Au cours des années cinquante, un obus nucléaire, le Mk 23 "Katie" à ogive W23, fut mis au point et fabriqué. Il devait être retiré du stock de l'arsenal nucléaire en octobre 1962 et il a tout lieu de croire qu'aucun projectile de ce type n'est actuellement embarqué, bien que la liste des munitions prévues en soute inclue dix de ces obus dans le stock réglementaire des projectiles de 406 mm.
Tir d'un missile antinavires Harpoon à partir du cuirassé Wisconsin. Si ce Harpoon, comme son homologue l'Exocet, est de peu d(emploi en l'absence de cibles ennemis, les canons de 406 mm que nous voyons ici seraient certainement employés pour des tirs à terre, afin de couvrir un débarquement.
Source: Les armes de la Guerre du Golfe aux éditions Presses de la Cité 1991.
Remarquable hélicoptère polyvalent, le "Seasprite" excelle dans la lutte anti-sous-marins et dans les tâches plus humanitaires du sauvetage en mer (photo). L'équipage vient de larguer une bouée colorante pour marquer l'endroit où se trouve le malheureux naufragé (US Navy).
Source: L'Encyclopédie des Armes volume 1 aux éditions Atlas 1984.
"" Caractéristiques ""
Classe Iowa :
Déplacement : BB-61 et BB-63, 45 t standard et 57450 t à pleine charge; BB-62, 59 000 t à pleine charge; BB-64, 57 216 t à pleine charge.
Dimensions : Longueur, 270,40 m (sauf le BB-62, 270,50 m); largeur, 33 m; tirant d'eau, 11,60 m.
Appareil propulsif : 8 chaudières alimentant 4 groupes de turbopropulseurs GE développant 212 000 ch (158 090 kW) à 4 hélices.
Vitesse : 32,5 nœuds (sauf le BB-63 27,5 nœuds).
Équipage : 1 571 officiers et matelots pour les BB-61 et BB-62; 2 365 pour les BB-63 et BB-64.
Aviation embarquée : 2 ou 4 hélicoptères Kaman SH-2D "Seasprite polyvalents sur la plate-forme d'appontage arrière (BB-61 et BB-62 seulement).
Armement : BB-61 et BB-62, 8 rampes quadruples Thomahawk en silos (32 missiles de croisières), 4 rampes quadruples Harpoon (16 missiles), 3 tourelles triples de 406 mm, 6 tourelles doubles de 127 mm, 4 systèmes de tir antimissiles Phalanx de 20 mm //// BB-63 et BB-64, 9 canons de 406 mm et 10 canons de 127 mm.
Electronique : BB-61 et BB-62, 1 radar de veille surface SPS-62, 1 radar de veille surface SPS-10F, 1 radar de surveillance aérienne SPS-49, 1 radar de navigation LN66, 2 systèmes de conduite de tir d'artillerie Mk 38, 4 Mk 37, 1 Mk 40, 1 Mk 51, 1 ensemble ESM SLQ-32, 8 lance-leurres Mk 36 Super RBOC, 1 système NAVSAT, un système SATCOMM //// BB-63 et BB-64, 1 radar de veille aérienne SPS-10, 1 radar de veille aérienne SPS-6C, 1 radar de poursuite à haute altitude SPS-8A, 4 systèmes de conduite de tir d'artillerie Mk 37, 2 Mk 38, 1 Mk 40, 4 Mk 51, 6 Mk 56, (2 Mk 53 sur le BB-63 seulement).
Electronique : BB-61 et BB-62, 1 radar de veille surface SPS-62, 1 radar de veille surface SPS-10F, 1 radar de surveillance aérienne SPS-49, 1 radar de navigation LN66, 2 systèmes de conduite de tir d'artillerie Mk 38, 4 Mk 37, 1 Mk 40, 1 Mk 51, 1 ensemble ESM SLQ-32, 8 lance-leurres Mk 36 Super RBOC, 1 système NAVSAT, un système SATCOMM //// BB-63 et BB-64, 1 radar de veille aérienne SPS-10, 1 radar de veille aérienne SPS-6C, 1 radar de poursuite à haute altitude SPS-8A, 4 systèmes de conduite de tir d'artillerie Mk 37, 2 Mk 38, 1 Mk 40, 4 Mk 51, 6 Mk 56, (2 Mk 53 sur le BB-63 seulement).
Mis en réserve en 1955 comme les trois autres bâtiments du même type, le New Jersey fut conservé sous cocon en vue d'être remis en service le cas échéant pour servir de bâtiment d'appui-feu et de soutien. Il fut réactivé pendant quelques années, de 1967 à décembre 1969 pour la guerre de Viêt-nam, ayant été remis en état, après une longue période d'inactivité, grâce aux équipements et aux pièces prélevés sur deux de ses sisterships -- le Missouri et le Wisconsin. La réactivation du premier aurait nécessité de trop importants travaux -- il s'était échoué en 1950 et avait été endommagé mais ne fut pas réparé --, le second avait subi un incendie qui avait détruit une partie de ses circuits électriques.
Le New Jersey subit une refonte partielle à cette occasion. Sa tour reçut des équipements de guerre électronique moderne et une partie de son artillerie antiaérienne d'origine, tous ses canons de 40 mm, fut débarquée. Seules les tourelles de 406 mm et de 127 mm antiaériennes furent armées pendant cette réactivation. Le navire fut alors engagé au large du Viêt-nam, où sa lourde artillerie se montra d'une redoutable efficacité. Placé à nouveau en réserve, le grand bâtiment reprit sa place dans l'ordre de bataille de l'US Navy au début des années quatre-vingt.
Cette remise en service résultait d'une décision de l'administration Reagan qui, inquiète de l'apparition des navires de la classe Kirov au sein de la marine soviétique, décida d'y répondre en réactivant le New Jersey et ses sisterships. De Bremerton où il se trouvait, le cuirassé fut remorqué jusqu'à l'arsenal de Long Beach, où sa refonte commença en octobre 1981. Il reprit du service au début de l'année 1983, après avoir été doté de missile de croisière Tomahawk, de rampes Harpoon et de systèmes Phalanx. Ce bâtiment participa alors à l’engagement américain au Liban, en 1983-84, jouant durant cette période un rôle dissuasif non négligeable.
I fut mis en réserve le 8 février 1991 (et de ce fait ne put prendre part à la guerre du Golfe, contrairement à ses sisterships Missouri et Wisconsin), puis désarmé en janvier 1995, avant d'être réinscrit sur la liste des bâtiments en réserve en février 1998 mais son réarmement éventuel est hautement improbable maintenant.
Le New Jersey subit une refonte partielle à cette occasion. Sa tour reçut des équipements de guerre électronique moderne et une partie de son artillerie antiaérienne d'origine, tous ses canons de 40 mm, fut débarquée. Seules les tourelles de 406 mm et de 127 mm antiaériennes furent armées pendant cette réactivation. Le navire fut alors engagé au large du Viêt-nam, où sa lourde artillerie se montra d'une redoutable efficacité. Placé à nouveau en réserve, le grand bâtiment reprit sa place dans l'ordre de bataille de l'US Navy au début des années quatre-vingt.
Cette remise en service résultait d'une décision de l'administration Reagan qui, inquiète de l'apparition des navires de la classe Kirov au sein de la marine soviétique, décida d'y répondre en réactivant le New Jersey et ses sisterships. De Bremerton où il se trouvait, le cuirassé fut remorqué jusqu'à l'arsenal de Long Beach, où sa refonte commença en octobre 1981. Il reprit du service au début de l'année 1983, après avoir été doté de missile de croisière Tomahawk, de rampes Harpoon et de systèmes Phalanx. Ce bâtiment participa alors à l’engagement américain au Liban, en 1983-84, jouant durant cette période un rôle dissuasif non négligeable.
I fut mis en réserve le 8 février 1991 (et de ce fait ne put prendre part à la guerre du Golfe, contrairement à ses sisterships Missouri et Wisconsin), puis désarmé en janvier 1995, avant d'être réinscrit sur la liste des bâtiments en réserve en février 1998 mais son réarmement éventuel est hautement improbable maintenant.
Source : Navires de Guerre aux éditions Atlas (Photo Scope/Marine Nationale/Keystone/D.R.).
L'Iowa se ravitaille en combustible. Moins protégé que ses homologues, sa vitesse et son grand rayon d'action en faisaient néanmoins un navire puissant et redouté.
Les quatre survivant de la classe Iowa, conservés "sous cocon" par les autorités navales américaines, ont été remis en service et sont devenus de puissants navires de combat modernes grâce à l'adjonction d'engins mer-mer et mer-air. Leur protection blindée en fait des bateaux difficiles à couler.
Source des deux photos: L'Encyclopédie des Armes volume 2 aux éditions Atlas 1984.
Le cuirassé BB-63 Missouri, maquette navigante au 1/100, longueur 2,80 m de Marcel François.
"" Le Missouri navigant de Marcel ""
Jean - Marie
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