Le LVTP-7 A1 "Command Post".
"" Used extensively during the Vietnam War ""
Maquette Tamiya au 1/35. Référence : 35 136.
Historique : L'Encyclopédie des Armes, volume 7 aux éditions Atlas 1985.
Réalisation maquette et diorama par mon ami belge Pascal Mitaine.
Les photos sont de l'exposition de Belvaux (Luxembourg) en 2017.
Historique : Depuis des siècles, l'eau et la neige ont toujours été parmi les principaux problèmes rencontrés par les belligérants. Dans notre temps de guerre totale, il est normal que des efforts particuliers aient été faits pour pallier ces difficultés.
Les véhicules amphibies d'un genre ou d'un autre ont joué un rôle significatif pour les Alliés au cours de la Seconde Guerre mondiale, tout spécialement pendant l'invasion de l'Italie, la campagne de Normandie, la traversée du Rhin et la reconquête des Pays-Bas. En outre, les innombrables opérations en Extrême-Orient n'auraient jamais été couronnées de succès en l'absence des véhicules amphibies à chenilles appelés communément Amtracks.
Après évaluation d'un certain nombre de projets destinés à remplacer les LVTP-5, les responsables militaires américains signèrent un contrat de recherche avec FMC Corporation, qui acheva en 1967 la construction du premier des quinze prototypes LVTP-X12. Après essais, le véhicule reçut la désignation officielle LVTP-7 (Landing Vehicle Tracked Personnel Model 7).
En 1970 un nouveau contrat fut officiellement signé, FMC s'engageant à produire 942 exemplaires de l'engin d'une valeur totale de 78 millions de dollars. Commencée l'année suivante, la fabrication de vait durée jusqu'en 1974. Outre le Marine Corps américain, il y eut des clients à l'étranger : Argentine (21 ex.), Italie (25), Corée dud Sud (61), Espagne (19), Thaïlande (23) et Venezuela (11). Exception faite de diverses missions pacifiques au Liban, le modèle n'a jamais pris part à des combats, sauf lors de la guerre des Malouines : un LVTP-7 des fusilliers marins argentins fut détruit par une arme antichar légère Carl Gustav.
Les véhicules amphibies d'un genre ou d'un autre ont joué un rôle significatif pour les Alliés au cours de la Seconde Guerre mondiale, tout spécialement pendant l'invasion de l'Italie, la campagne de Normandie, la traversée du Rhin et la reconquête des Pays-Bas. En outre, les innombrables opérations en Extrême-Orient n'auraient jamais été couronnées de succès en l'absence des véhicules amphibies à chenilles appelés communément Amtracks.
Après évaluation d'un certain nombre de projets destinés à remplacer les LVTP-5, les responsables militaires américains signèrent un contrat de recherche avec FMC Corporation, qui acheva en 1967 la construction du premier des quinze prototypes LVTP-X12. Après essais, le véhicule reçut la désignation officielle LVTP-7 (Landing Vehicle Tracked Personnel Model 7).
En 1970 un nouveau contrat fut officiellement signé, FMC s'engageant à produire 942 exemplaires de l'engin d'une valeur totale de 78 millions de dollars. Commencée l'année suivante, la fabrication de vait durée jusqu'en 1974. Outre le Marine Corps américain, il y eut des clients à l'étranger : Argentine (21 ex.), Italie (25), Corée dud Sud (61), Espagne (19), Thaïlande (23) et Venezuela (11). Exception faite de diverses missions pacifiques au Liban, le modèle n'a jamais pris part à des combats, sauf lors de la guerre des Malouines : un LVTP-7 des fusilliers marins argentins fut détruit par une arme antichar légère Carl Gustav.
Le AAVP-7 doit son blindage laminaire en acier recouvrant une couche de kevlar son haut niveau de protection. Il possède d'excellentes qualités de navigation aquatique et son compartiment moteur très étanche le rend capable d'affronter des eaux agitées au cours de la phase de débarquement.
Source: Chars et véhicules blindés par Robert Jackson aux éditions Parragon 2008.
Plus récemment, le LVTP-7 A1 est entré en production pour le compte du Marine Corps, et il est prévu que la plupart des LVTP-7 d'origine soient modifiés de façon à répondre à ces nouvelles normes. Cela implique le remplacement du moteur Detroit-Diesel par un moteur Diesel Cummins, ainsi que la mise en place d'appareils de vision nocturne passifs, d'un générateur de fumée, d'un système anti-incendie, d'une ventilation améliorée pour le compartiment des troupes, ainsi que des modifications de l'armement de 12,7 mm. Trois LVTP-7 ont été récemment équipés à des fins expérimentales, d'une tourelle occupée par un seul homme et armée d'un lanceur de grenades de 40 mm, ainsi que d'une mitrailleuse de 12,7 mm; mais pour le moment cette variante n'est pas encore entrée en production.
Le LTVP-7 a une caisse en aluminium corroyé. Le bloc moteur et les systèmes de transmission sont à l'avant, tout comme la tourelle, armée d'une mitrailleuse de 12,7 mm et installée sur la droite. Le compartiment des troupes est à l'arrière : on entre et on sort du véhicule par une rampe commandée électriquement. Le toit comporte un vaste panneau composé de trois éléments qui se replient sur les côtés afin de permettre le passage de soldats ou de matériel en cas de manœuvres côte à côte avec d'autres navires. L'engin peut emmener 25 Marines qui s'assoient sur trois banquettes, une de chaque côté et une au centre. Celle-ci peut être repliée de façon à permettre le chargement d'une cargaison de 4 536 kg.
Le LTVP-7 a une caisse en aluminium corroyé. Le bloc moteur et les systèmes de transmission sont à l'avant, tout comme la tourelle, armée d'une mitrailleuse de 12,7 mm et installée sur la droite. Le compartiment des troupes est à l'arrière : on entre et on sort du véhicule par une rampe commandée électriquement. Le toit comporte un vaste panneau composé de trois éléments qui se replient sur les côtés afin de permettre le passage de soldats ou de matériel en cas de manœuvres côte à côte avec d'autres navires. L'engin peut emmener 25 Marines qui s'assoient sur trois banquettes, une de chaque côté et une au centre. Celle-ci peut être repliée de façon à permettre le chargement d'une cargaison de 4 536 kg.
Ces marines qui se ruent hors d'un LVTP-7 appartiennent à la plus grosse force amphibie du ponde. Ce véhicule blindé joue un grand rôle dans les capacités d'intervention de l'armée américaine. (Photo US Marine Corps).
Le LVTP-7 n'est pas un petit engin; il mesure 7,94 m de long et pèse plus de 22 t. Seules les superpuissances peuvent ce permettre de développer de tels véhicules blindés spécifiquement destinés aux opérations amphibies. (Photo R.F.).
Source des deux photos: L'Encyclopédie des Armes, volume 7 aux éditions Atlas 1985.
La suspension est à barres de torsion et comprend six doubles roues de route à pneumatiques, le barbotin d'entraînement étant à l'avant; il n'y a pas de rouleaux porteurs. Une fois à flot, le véhicule est propulsé par deux puissants jets d'eau placés à l'arrière de chaque côté de la caisse. S'ils cessent de fonctionner, les chenilles de l'engin prennent le relais, mais à une vitesse plus lente.
Diverses variantes ont été mises au point à partir du modèle de base. Le LVTC-7 est un véhicule de commandement; il dispose de 12 hommes d'équipage et de systèmes de communication très complets. Le LVTR-7 a des fonctions de sauvetage, et dans ce but a été pourvu d'un treuil (pour récupération des véhicules endommagés), d'une grue lui permettant d'effectuer des réparations sur le terrain et de tous les outils nécessaires.
Il était aussi prévu de construire un engin équipé d'une lame de bulldozer commandés hydrauliquement et d'un dispositif de nettoyage de mines, mais il n'a pas dépassé le stade de prototype. Une variante qui devait remplacer le LVTH-6 et qui aurait dû être armée d'un obusier de 105 mm n'a, quant à elle, jamais quitté la planche à dessin. Des essais menés en 1984 ont permis de tester un LVTP-7 doté d'une tourelle de char léger "Sheridan" armée d'un canon de 105 mm.
Diverses variantes ont été mises au point à partir du modèle de base. Le LVTC-7 est un véhicule de commandement; il dispose de 12 hommes d'équipage et de systèmes de communication très complets. Le LVTR-7 a des fonctions de sauvetage, et dans ce but a été pourvu d'un treuil (pour récupération des véhicules endommagés), d'une grue lui permettant d'effectuer des réparations sur le terrain et de tous les outils nécessaires.
Il était aussi prévu de construire un engin équipé d'une lame de bulldozer commandés hydrauliquement et d'un dispositif de nettoyage de mines, mais il n'a pas dépassé le stade de prototype. Une variante qui devait remplacer le LVTH-6 et qui aurait dû être armée d'un obusier de 105 mm n'a, quant à elle, jamais quitté la planche à dessin. Des essais menés en 1984 ont permis de tester un LVTP-7 doté d'une tourelle de char léger "Sheridan" armée d'un canon de 105 mm.
Des Marnes américaines débarquent d'un véhicule d'assaut amphibie LVTP-7 au cours exercices à Fort Stuart, en Géorgie.
Un véhicule d'assaut LVTP-7 du Corps des Fusiliers Marins, au cours de manœuvres. Le LVTP-7, à la coque d'aluminium soudé, est totalement amphibie, propulsé par sur l'eau par deux hydrojets à la vitesse maximale de 13,7 km/h.
Source des deux photos: L'Encyclopédie des blindés aux éditions Elsevier Séquoia 1978.
"" Caractéristiques du LVTP-7 ""
LVTP-7 -- LVTC-7 -- LVTE-7 -- LVTH-7
Équipage : 3 hommes + 25 combattants.
Armement : Une mitrailleuse 50 (12,7 mm) M85.
Blindage : Minimum 7 mm; maximum 30 mm.
Dimensions : Longueur, 7,943 m; largeur, 3,27 m; hauteur, 3,27 m.
Poids en ordre de combat : 23,65 t.
Pression au sol : 0,57 kg/cm².
Dimensions : Longueur, 7,943 m; largeur, 3,27 m; hauteur, 3,27 m.
Poids en ordre de combat : 23,65 t.
Pression au sol : 0,57 kg/cm².
Moteur : Detroit Diesel Model 8V53T 8 cyl diesel à turbocompresseur, développant 400 ch à 2 800 tr/mn.
Performances : Vitesse sur route, 63 km/h, vitesse sur l'eau, 13,7 km/h; coupure franche, 2 438 m; pente, 70%.
Temps de service : Introduit dans le Corps des fusiliers marins américains en 1971. Egalement employé par l'Argentine, l'Espagne, l'Italie et la Thaïlande. Production terminée.
Capable de rester en mer sept heures durant, le LVTP-7 peut être largué à 50 km des plages de débarquement, et transporter jusqu'à 25 Marine entièrement équipés, ou plus de 4 500 kg de chargement dans sa version de base.
Source: L'Encyclopédie des armes, volume 7 aux éditions Atlas 1985.
"" La réalisation de Pascal Mitaine ""
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