Le char léger M-24 "Chaffee".
"" A small tank, aesthetically successful ""
Maquette Italeri au 1/35. Référence : n°244.
Historique : La revue Connaissance de l'Histoire, Blindés 1944-1945 n°6 hors-série aux éditions Hachette 1981.
Réalisation maquette et diorama par mon ami belge René-Philippe Lieutenant.
Toutes les photos du montage de la maquette sont de René-Philippe Lieutenant.
Les photos du char réel sont du site : http://dien-bien-phu.blogspot.com/2009/04/eliane-2-le-bazeilles.html
René-Philippe nous a réalisé le M-24 "Chaffee" "Le Bazeilles", char qui sert de monument commémoratif dans la région de "Dien Ben Phu". Cette réalisation, il l'a doit après un clique sur un lien internet. Réalisation qui sort des sentiers battus, du super encore René, quelle patience, des heures, du courage et de la motivation.
Comme toujours, René et tous mes amis maquettistes, je suis là pour votre gloire. (parution article sur vos maquettes). Une bonne partie de la maquette est en scratch...
Historique : Une fois mise en évidence en 1942 l'insuffisance du char de combat léger M-5A1, celle de son armement surtout, les Américains se mirent au travail pour définir un nouvel engin blindé de la classe des 18 tonnes.
Un prototype fut vite réalisé, à partir de l'excellent char T-7, fabriqué en diverses configuration par l'arsenal de Rock Island. Il suscita également l'intérêt des Britanniques qui le voulait armé d'une pièce de 57 mm tandis que la préférence des Américains allait à un canon de 75 mm. Mais l'importance des modifications souhaitées, l'augmentation du blindage en particulier, se traduisit par la transformation du T-7 en un char moyen/léger, qui finit par se révéler inefficace pour les deux catégories.
Il fut alors décidé de reprendre le problème à zéro, et, en avril 1943, Cadillac, déjà constructeur du M-5A1 "Stuart VI", mit à l'étude un projet ayant l'ambition d'échapper à toutes les défectuosités constatées sur ce dernier, tourelle trop étroite, insuffisance du refroidissement, et blindage trop justement calculé par rapport à sa masse.
L'étude théorique s'acheva en octobre 1943 sur la définition d'un prototype appelé T-24 dont les prestations apparurent si séduisantes qu'une première autorisation de commande fut donnée pour 1 000 unités, en même temps que l'accord pour le développement d'une nouvelle version : T-24E1, utilisant toujours la mécanique du chasseur de char M-18, mais armé d'un canon plus long.
La fin des hostilités mit un terme aux expérimentations conduites dans cette direction.
Les chaînes de montage des usines Cadillac de Detroit furent aménagées pour la production du nouveau char standardisé sous la dénomination de Light Tank M-24. Le premier exemplaire de série put être livré en avril 1944. A Milwaukee également, Massey-Harris sa prépara à sortir 1 000 autres M-24, et déjà plusieures de ses dérivés étaient à l'étude. Le programme prévoyait la réalisation de 5 000 châssis. La fabrication de l'automoteur de 105 mm M-24 devait être confiée à l'American Car and Foundry, mais après octobre 1945, la commande fut transférée à Cadillac dont la part de production était déjà achevée.
Un prototype fut vite réalisé, à partir de l'excellent char T-7, fabriqué en diverses configuration par l'arsenal de Rock Island. Il suscita également l'intérêt des Britanniques qui le voulait armé d'une pièce de 57 mm tandis que la préférence des Américains allait à un canon de 75 mm. Mais l'importance des modifications souhaitées, l'augmentation du blindage en particulier, se traduisit par la transformation du T-7 en un char moyen/léger, qui finit par se révéler inefficace pour les deux catégories.
Il fut alors décidé de reprendre le problème à zéro, et, en avril 1943, Cadillac, déjà constructeur du M-5A1 "Stuart VI", mit à l'étude un projet ayant l'ambition d'échapper à toutes les défectuosités constatées sur ce dernier, tourelle trop étroite, insuffisance du refroidissement, et blindage trop justement calculé par rapport à sa masse.
L'étude théorique s'acheva en octobre 1943 sur la définition d'un prototype appelé T-24 dont les prestations apparurent si séduisantes qu'une première autorisation de commande fut donnée pour 1 000 unités, en même temps que l'accord pour le développement d'une nouvelle version : T-24E1, utilisant toujours la mécanique du chasseur de char M-18, mais armé d'un canon plus long.
La fin des hostilités mit un terme aux expérimentations conduites dans cette direction.
Les chaînes de montage des usines Cadillac de Detroit furent aménagées pour la production du nouveau char standardisé sous la dénomination de Light Tank M-24. Le premier exemplaire de série put être livré en avril 1944. A Milwaukee également, Massey-Harris sa prépara à sortir 1 000 autres M-24, et déjà plusieures de ses dérivés étaient à l'étude. Le programme prévoyait la réalisation de 5 000 châssis. La fabrication de l'automoteur de 105 mm M-24 devait être confiée à l'American Car and Foundry, mais après octobre 1945, la commande fut transférée à Cadillac dont la part de production était déjà achevée.
Le char M-24 "Chaffee" est un char léger introduit dans l'US Army. En 1945, 4 070 exemplaires avaient été livrés. Il pèsent 18,4 tonnes en ordre de combat. Il est armé principalement d'un canon de 75 mm, il est propulsé par deux moteurs Cadillac développant 100 chevaux chacun.
Source: La revue Tank et Military Véhicles n°20 de novembre/décembre 2014.
Je remercie l'éditeur et toutes les personnes de la revue pour l'utilisation de cette photo.
Le char léger M-5A1 "Stuart VI" fait partie des éléments blindés lancés en direction de la Tunisie par le haut commandement allié.
Source: La défaite allemande en Afrique aux éditions Christophe Colomb 03/1986.
Le M-18 surnommé "Hellcat", fut mis en service en 1944. Son 76 mm à haute vitesse initiale pouvait percer le blindage de la plupart des chars lourds.
Source: L'Encyclopédie des Blindés aux éditions Elsevier Séquoia Paris/Bruxelles 1978.
"" La technique ""
Le M-24, qui fut l'un des meilleurs chars de combat jamais réalisés, était de configuration classique : moteur et transmission à l'arrière, armement au centre et réducteur de barbotins à l'avant. Une cloison pare-feu séparait le compartiment des moteurs de celui de l'équipage. Le pilote se tenait à gauche de la tourelle, avec son second, faisant aussi fonction de radio, à sa droite.
La suspension était constituée de barres de torsion et d'amortisseurs hydrauliques, comme ceux du chasseur de chars M-18; elle faisait du M-24 une plate-forme de tir très stable. Le train de roulement comprenait cinq galets caoutchoutés et quatre rouleaux de soutien pour chaque chenille. La poulie de renvoi en acier, située à l'arrière, était mobile pour permettre la régulation de la tension de la chenille. Celle-ci pouvait être de deux types, en acier ou munie d'éléments d'appui en caoutchouc.
La caisse se caractérisait par sa forme basse et bien profilée. Elle était faite de plaques d'acier soudées électriquement dont l'inclinaison avait été soigneusement calculée. Comme moteur, le M-24 avait deux Cadillac 3G indépendants l'un de l'autre, situés à l'arrière de la caisse. Du type V8, à carburateur classique, ils étaient à refroidissement par eau. La transmission comprenait deux embrayages hydrauliques, un par moteur, deux boîtes de vitesses épicycloïdales à commande hydraulique automatique par régulateur centrifuge agissant sur la transmission. Il y avait quatre rapports AV et une marche AR, avec possibilités d'exclure par commande manuelle les deux rapports supérieurs. La transmission comprenait en outre :
-- Un groupe de renvoi, situé à la sortie des deux boîtes de vitesses, pour accoupler les puissances des deux moteurs, donnant deux rapports de vitesses AV (marche normale et vitesse réduite) et une marche AR; il permettait de court-circuiter à volonté la transmission individuelle de chaque moteur.
-- Un autre de transmission (reliant le groupe de renvoi au différentiel) en deux sections, avec support central et joints à cardan et à lunette.
-- Un différentiel de type cylindrique à rapport de réduction fixe. Le mouvement de chaque demi-axe était transmis aux barbotins par un arbre de transmission et un groupe réducteur. Pour les changements de direction, le pilote disposait de deux freins sur les demi-axes du différentiel commandés par deux leviers de commande.
La caisse se caractérisait par sa forme basse et bien profilée. Elle était faite de plaques d'acier soudées électriquement dont l'inclinaison avait été soigneusement calculée. Comme moteur, le M-24 avait deux Cadillac 3G indépendants l'un de l'autre, situés à l'arrière de la caisse. Du type V8, à carburateur classique, ils étaient à refroidissement par eau. La transmission comprenait deux embrayages hydrauliques, un par moteur, deux boîtes de vitesses épicycloïdales à commande hydraulique automatique par régulateur centrifuge agissant sur la transmission. Il y avait quatre rapports AV et une marche AR, avec possibilités d'exclure par commande manuelle les deux rapports supérieurs. La transmission comprenait en outre :
-- Un groupe de renvoi, situé à la sortie des deux boîtes de vitesses, pour accoupler les puissances des deux moteurs, donnant deux rapports de vitesses AV (marche normale et vitesse réduite) et une marche AR; il permettait de court-circuiter à volonté la transmission individuelle de chaque moteur.
-- Un autre de transmission (reliant le groupe de renvoi au différentiel) en deux sections, avec support central et joints à cardan et à lunette.
-- Un différentiel de type cylindrique à rapport de réduction fixe. Le mouvement de chaque demi-axe était transmis aux barbotins par un arbre de transmission et un groupe réducteur. Pour les changements de direction, le pilote disposait de deux freins sur les demi-axes du différentiel commandés par deux leviers de commande.
Un M-24 de la division "Ariete" franchit à grande vitesse un torrent à gué pendant les manœuvres de 1953 dans le Frioul. Le char porte mla marque du commandant du bataillon, avec les couleurs des compagnies rassemblées sur un même insigne.
Source: La revue Connaissance de l'Histoire, blindés de 1944-1945 hors-série n°6 aux éditions Hachette 1981.
La tourelle en acier était usinée partie par fusion et partie par soudure électrique des plaques d'acier. Pivotant sur 360 degrés par action mécanique manuelle ou oléodynamique, elle était armée d'un canon gyrostabilisé de 75/37 MG à tir tendu, possédant un coin de culasse horizontal à manœuvre automatique, un système de mise à feu mécanique ou électrique, un système de pointage par lunette à réticule gradué ou au moyen d'un épiscope à lunette de visée incorporée. Pour le pointage direct, le tireur utilisait un indicateur d'azimut et un cadran de direction.
L'armement secondaire consistait en une Browning de 12,7 mm antiaérienne montée en tourelle, une Browning de 7,62 mm jumelée au canon et une troisième, de 7,62 mm aussi, montée en casemate devant le second pilote. Cet armement était complété à l'origine par un mortier Tower de 50 mm installé en tourelle.
Les trappes d'accès normal étaient au nombre de 4, plus une de secours à travers le fond, sous le poste du copilote. Trappes fermées, la visibilité était assurée par des épiscopes pour les pilotes, plus un épiscope à lunette incorporée et six prismes de cristal type Bezel dans le tourelleau d'observation du chef de char.
L'installation électrique, sous 24 volts, comprenait 4 batteries de 6 volts montées en série, deux dynamos de 24V et 50 A/H, un câblage protégé, des éliminateurs de résistance et des filtres.
L'équipement radio comprenait un E/R SCR 528 et, sur les chars de commandement, un SCR 508 (deux récepteurs). S'y ajoutaient un AN/VCR3 pour les liaisons avec l'infanterie et un téléphone de liaison sol/bord. L'équipage était de 5 hommes : deux dans la caisse (pilote et copilote) et trois en tourelle (chef de char, tireur et chargeur).
L'armement secondaire consistait en une Browning de 12,7 mm antiaérienne montée en tourelle, une Browning de 7,62 mm jumelée au canon et une troisième, de 7,62 mm aussi, montée en casemate devant le second pilote. Cet armement était complété à l'origine par un mortier Tower de 50 mm installé en tourelle.
Les trappes d'accès normal étaient au nombre de 4, plus une de secours à travers le fond, sous le poste du copilote. Trappes fermées, la visibilité était assurée par des épiscopes pour les pilotes, plus un épiscope à lunette incorporée et six prismes de cristal type Bezel dans le tourelleau d'observation du chef de char.
L'installation électrique, sous 24 volts, comprenait 4 batteries de 6 volts montées en série, deux dynamos de 24V et 50 A/H, un câblage protégé, des éliminateurs de résistance et des filtres.
L'équipement radio comprenait un E/R SCR 528 et, sur les chars de commandement, un SCR 508 (deux récepteurs). S'y ajoutaient un AN/VCR3 pour les liaisons avec l'infanterie et un téléphone de liaison sol/bord. L'équipage était de 5 hommes : deux dans la caisse (pilote et copilote) et trois en tourelle (chef de char, tireur et chargeur).
Franchissement du Danube par un M-24 autrichien sur un bac lors des manœuvres effectuées en 1953 en Autriche.
Un M-24 "Chaffee" de l'armée italienne effectue le parcours d'obstacles de l'école des troupes de Caserte (1952).
Source des deux photos: La revue Connaissance de l'Histoire n°6 hors-série aux éditions Hachette 1981.
"" L'évolution et l'emploi ""
En juin 1945, le total des M-24 produits atteignait 4 070 exemplaires, plus de nombreuses variantes. Le premier automoteur homologué à partir du common châssis concept (concept du châssis commun à plusieurs types d'engins blindés) fut le char antiaérien M-19, commandé à 1 000 exemplaires (dont 285 seulement avaient été livrés en juin 1945). Son moteur était décalé vers le centre et la transmission placée à l'avant. L'armement composé de deux Bofors de 40 mm sur plate-forme pivotante partiellement protégée était installé à l'arrière.
Le second fut l'automoteur de 155/23 M-41, sur châssis aménagé comme le précédent, le 3e, de calibre 105/22 M-37, fabriqué à 316 exemplaires, reprenait la configuration de châssis du M-24.
Dans l'ensemble, ce dernier reprenait de façon plus moderne et plus rationnelle le concept du M-7 en service, avec une dotation en munitions plus abondante et un blindage plus épais.
Rappelons aussi que c'est sur une caisse de M-24 avec un galet de soutien en moins que fut montée la tourelle oscillante de l'AMX 13 français et que, toujours en France, à une date plus récente, un M-24 fut armé d'un canon de 90 mm à basse pression tirant des obus antichars stabilisés par ailettes.
Les AMX 13 d'un régiment mécanisé se préparent ic à débarquer sur le quai ferroviaire du camp de Mailly (France).
Source: La revue Connaissance de l'Histoire n°47 de juillet-août 1982.
Les chars légers M-24 équipèrent les unités de reconnaissance américaines pendant les derniers mois de la guerre, en Europe et dans le Pacifique. Le premier chez les Alliés à en être doté fut en 1945 le Tank Corps britannique, qui le rebaptisa "Chaffee" Mk-1 (du nom du général Adna R. Chaffee, le père de l'arme blindée aux Etats-Unis).
Après la guerre , les M-24 jouèrent un rôle décisif en Corée. Ce furent quelques chars de ce type, envoyés en toute hâte du Japon, qui stoppèrent la masse des T-34/85 nord-coréens, jusqu'à l'arrivée sur le front de matériels plus adaptés.
A la même époque, les M-24 français livraient de rudes combats en Indochine.
Aux Etats-Unis, le M-24 céda la place au char léger M-41 à partir de 1950, mais il demeura longtemps encore en service dans de nombreux pays du monde.
Un M-24 "Chaffee" figure dans la travée "Mac Arthus" du musée des Blindés de Saumur.
Des M-24 identiques à celui-ci furent livrés aux Britanniques qui les rebaptisèrent "Chaffee" et les utilisèrent au cours des derniers mois de la guerre.
Source: Les blindés de la Seconde Guerre mondiale par Eric Grove aux éditions Atlas 1977.
"" Caractérisques du M-24 "Chaffee" ""
Dimensions : Longueur, 5,49 m; largeur, 2,95 m; hauteur, 2,77 m.
Équipage : 5 hommes, parfois réduit à 4.
Blindage : Minimum 10 mm, maximum 38 mm.
Armement : Un canon M6 de 75 mm, une mitrailleuse coaxiale 30 M1919A4, une 30 M1919A4, une 50 M2, un mortier lance-pots fumigène de 2 pouces M3.
Poids en ordre de combat : 18,4 t.
Pression au sol : 0,79 kg/cm².
Puissance massique : 12,2 ch/t.
Moteur : 2 Cadillac 44T24 V-8 à essence refroidis par eau, développant chacun 100 ch à 3 400 tr/mn.
Performances : Vitesse sur route, 54 km/h; autonomie sur route, 160 km; obstacle vertical, 0,91 m; coupure franche, 2,44 m; gué, 1,02 m sans préparation et 1,98 m avec préparation; pente, 60%.
Temps de service : Introduit en 1944 dans l'armée américaine. Fourni à de nombreux pays y compris la Grande-Bretagne (livraison peu importante). Toujours largement employé en 1977. A l'origine, noyau du "groupe léger de combat".
La maquette trouvée dans une exposition, la photo-découpe, photos du char réel et le nouveau canon.
Début de mon travail, pour cela je me suis aidé des photos, malheureusement aucune ne donne une vue de dessus.
Les modifications à l'avant de la maquette, avec bien sûr l'aide des photos.
Les modifications à l'arrière de la maquette.
Pour maintenir la plaque j'ai fait un joint en Patafix.
Pour les roues, j'ai enlevé à chaque leur bande de caoutchouc à l'aide d'une foreuse, enlevé les boulons manquants ou abîmée chacune d'elle suivant les photos; pour ce faire elles ont été placées sur une plaque avec numéro de positionnement.
Détails sur le flanc droit, garde-boue arrière avec photo de l'original.
Détails de l'autre côté avec photo de l'original.
Voilà la fin du montage et du détaillage, le garde-boue avant est fait en feuille de plomb, ce qui lui donne cet aspect différent, il n'est pas à 100% identique, mais bon c'est ainsi. Malgré le fait d'avoir les photos sous le nez, j'avais omis les axes des galets supports, ce qui posait problème lors de la pose des chenilles, mais c'est corrigé. D'ici peu je commencerais le socle de présentation, les éléments en balsa seront enduits de colle à carrelage.
Voici la base avant son passage au primer. Le panneau avec la plaque commémorative (fait avec une chute de grappe) n'est pas au même endroit que l'original, mais il faudrait alors une toute autre base.
Photos de la vignette qui servira à mettre en valeur le "Bazeilles". Pour ce faire j'ai employé toute une panoplie de pigment qui va du rouge Vietnam au blanc. J'ai aussi refait le support avec une tige en laiton de 1,2 mm.
J'ai passé une couche de fond à l'aérographe, je l'ai composé avec du Red brown (XF-64 de chez Tamiya), du flat XF-1 ainsi que du pigment Dark rust de CMK et un peu de chocolat brown (872 Vallejo), le tout dilué avec du thinner acrylique.
La peinture : Pour commencer j'ai poncé les carcasses rouillées, avec de la poudre. J'ai réalisé un jus (thinner acrylique) que j'ai passé à l'aérographe, ensuite un jus avec du light rust, le suivant avec du allied green sur les zones vermoulues, le dernier sera avec du black smoke sur certaines zones.
Après une multitude de jus, lavis et brossage voici ce que cele donne, il reste encore deux, trois détails à peaufinés.
J'ai refait la plaquette nominative (moins large), ainsi qu'un léger brossage avec du light rust et divers détails. Pour ce qui est de la problématique des teintes, même sur les photos de l'original et suivant l'angle de pose de vue ou d'ensoleillement, les teintes diverges. Et sincèrement lorsque je me suis inscrit pour ce GB, j'avais bien conscience de la difficulté que je m'étais lancé. Et je crois avoir réussit mon pari...
Et bien moi je termine sur ces mots René, tu as plus que gagné ton pari, tu as fait un chef d'oeuvre, rien ne sert d'avoir d'autres mots, pour moi cette maquette c'est vraiment une copie conforme, c'est à dire qu'elle a tout de la réalité...
René-Philippe / Jean-Marie
Bonjour J-M
RépondreSupprimerMerci pour cette belle mise en valeur
Seule petite remarque les photos du réel ne sont pas de moi, mais du site d'où est parti l'idée