Les autos blindées Laffly-White, Renault et Peugeot.
"" La Laffly-White, l'une des meilleures autos blindées ""
Marque Rétro Kit au 1/72. Référence n°72537.
Historique : Blindés des origines à 1940 (éditorial), n°3 hors série aux éditions Hachette 1980.
L'Encyclopédie des blindés, sous la direction de Christopher F. Foss, aus éditions Elsevier Séquoia 1978/80.
Réalisation maquette et diorama par M Bernard FELICITE.
Historique : Le concept de véhicule blindé est aussi ancien que la guerre elle-même, ou presque : d'aucuns prétendent que Salomon avait déjà constitué une "division mécanisée", formée de quelques 1400 chars de guerre. L'idée fut rapidement adoptée par les grecs et les Romains.
Ce sont les Perses de Cyrus qui, les premiers, adaptèrent des lames scythes sur les axes des roues de leurs chars, semant la désolation parmi les fantassins adverses.
Cette idée nouvelle, on la retrouva en Angleterre au temps de la conquête romaine.
Ainsi, dès l'origine, le véhicule blindé possédait déjà deux de ses caractéristiques actuelles : la mobilité et la puissance de feu, assurée à l'époque par des archers transportés.
Le troisième éléments, le blindage, fut progressivement ajouté aux deux autres. Les chars attelés étaient avant tout rapides et n'offraient d'autre protection à leurs occupants que l'habileté de l'aurige. Mais petit à petit ces chars se couvrirent de superstructures plus ou moins résistantes, avec l'inévitable équation : protection plus lourde == mobilité moins grandes.
Aussi on vint-on à abandonner le char attelé pendant toute une période où il fut remplacé par le cavalier vêtu de son armure, auquel se posèrent les mêmes problèmes.
L'arrivée de l'arme à feu bouleversa les règles du combat :
Désormais, le canon régnait en maître et l'armure perdit son pouvoir.
L'étape suivante fut la motorisation, d'abord par le vent, sans grand succès, puis grâce aux moteurs à vapeur et à combustible interne.
Les carcasses métalliques des premiers chars, en tant que tels, purent alors se hérisser d'armes lourdes ou légères, bien que le choix entre épaisseur de blindage et mobilité restât d'actualité jusqu'à nos jours.
Avant la première guerre mondiale, Renault était déjà l'un des plus grands producteurs d'automobiles en France. Au début de 1914, il ajouta un blindage sur certaines de ses voitures et ces véhicules remplirent des missions de harcèlement contre l'offensive allemande, à l'exemple des autos blindées belges.
A ces modèles succédèrent quelques voitures presque complètement blindées dont l'armement consistait dans la plupart des cas en une mitrailleuses Hotchkiss 8 mm, souvent avec bouclier.
Avant la première guerre mondiale, Renault était déjà l'un des plus grands producteurs d'automobiles en France. Au début de 1914, il ajouta un blindage sur certaines de ses voitures et ces véhicules remplirent des missions de harcèlement contre l'offensive allemande, à l'exemple des autos blindées belges.
A ces modèles succédèrent quelques voitures presque complètement blindées dont l'armement consistait dans la plupart des cas en une mitrailleuses Hotchkiss 8 mm, souvent avec bouclier.
Renault réalise en octobre 1914 une automitrailleuse qui est produite en série pour accompagner les auto-canons. Ces exemplaires stationnent devant le Grand Palais à la fin de l'année 1914.
Source: Les véhicules blindés français de 1900-1944 aux éditions EPA 1979.
Plus tard dans l'année, Renault entreprit la construction de véritables autos blindées qui firent du service, quoique en nombre décroissant jusqu'à la fin de la guerre. Elles étaient armées soit d'une mitrailleuse Hotchkiss soit canon de 37 mm monté à l'arrière de la caisse dans un compartiment à ciel ouvert; parfois un bouclier protégeait les servants de la pièce du feu des armes portatives. Pour l'équipage, le saut par-dessus les parois latérales représentait la seule voie d'accès et de sortie.
L’automitrailleuse Renault de 1915 bénéficie d'une meilleure aération du radiateur. Un canon de 37 mm est parfois monté, comme ici, à la place de la mitrailleuse. A l'inverse des auto-canons Peugeot reçoivent une mitrailleuse Hotchkiss à la place du canon.
Source: Les véhicules blindés français 1900-1944 aux éditions EPA 1979.
A partir de 1915, les Français concentrèrent leurs efforts sur les autos blindées Peugeot et White, notamment la Laffly-White (M18 modifiée). Cette dernière employait un châssis de camion White, importé des Etats-Unis, sur lequel on avait construit une carrosserie blindée offrant une protection entière, même le toit, pour tout l'équipage.
Le moteur se situait à l'avant, le chauffeur et son assistant au centre; chacun des deux hommes disposait d'une large meurtrière à volet rabattable. La tourelle, à l'arrière de la caisse, était pourvue de deux écoutilles dans le toit et pivotait sur un azimut de 360°.
L'armement réunissait une mitrailleuse Hotchkiss et un canon de 37 mm, montés sur les faces opposées de la tourelle, qui comportait d'autres meurtrières et des trappes de tir.
L'auto blindée White était propulsée par un moteur 4 cyl. à essence refroidi par eau, développant 35 ch, donnant ainsi au véhicule, un 4X2 à roues arrière motrices, une vitesse maximale sur route de 45 km/h. Les commandes étaient reproduites à l'arrière de sorte que l'engin pouvait, à bonne allure et sans trop de risques, se déplacer dans les deux sens.
A pleine charge, le véhicule pesait environ 6 t. Ces White furent fabriquées en grand nombre et certaines demeurèrent en service jusqu'aux premiers jours de la seconde guerre mondiale, époque à laquelle un gros effort de modernisation leur avait donné des pneumatiques et même un système électrique !.
Cette automitrailleuse White résulte de l'installation de la carrosserie blindée Ségur et Lorfeuvre sur le châssis du camion américain White. Cette vue prise le 23 avril 1921 permet de voir l'engin sous sa forme originelle.
L'automitrailleuse White reste pendant de nombreuses année de l'entre-deux-guerre, le matériel de base de la Cavalerie. C'est le fruit de l'évolution des idée entre 1914 et 1918. On voit ici un exemplaire dans le sud marocain, en 1932. Il est monté sur roues pleines.
Source des deux photos: Les véhicules blindés français 1900-1944 aux éditions EPA 1979.
Diverses voitures Peugeot furent également blindées et les Français finirent par standardiser deux modèles de base de la Peugeot : L’Automitrailleuse Peugeot armée d'une mitrailleuse Hotchkiss et l'Auto-canon armée Peugeot, armé d'un 37 mm.
Comme les Britanniques, les Français employèrent également des canons plus lourds montés sur le camion qui, parmi tout un éventail de services, pouvaient offrir un appui-feu mobile aux autos blindées.
L'Auto-canon 47 mm Renault (ou Auto-canon des Fusiliers Marins) était fondamentalement un châssis de camion complètement blindé qui montait une pièce de 47 mm à l'arrière. L'arme était protégée par un blindage et pouvait pointer en azimut sur quelque 200°.
Comme les Britanniques, les Français employèrent également des canons plus lourds montés sur le camion qui, parmi tout un éventail de services, pouvaient offrir un appui-feu mobile aux autos blindées.
L'Auto-canon 47 mm Renault (ou Auto-canon des Fusiliers Marins) était fondamentalement un châssis de camion complètement blindé qui montait une pièce de 47 mm à l'arrière. L'arme était protégée par un blindage et pouvait pointer en azimut sur quelque 200°.
Cet auto-canon Peugeot est le modèle définitif et le plus courant de la première guerre mondiale. Il est armé d'un canon de 37 mm. Le châssis est celui d'un véhicule civil.
L'auto-canon de 47 mm Renault est un matériel lourd qui était utilisé seulement dans les régions plates du nord de la France. L'engin est très protégé. pour le tir les ridelles sont rabattues. La canon à épaulière est installé sous une tourelle qui rappelle celles des navires de combat de tonnage moyen.
Source des deux photos: Les véhicules blindés français 1900-1944 aux éditions EPA 1979.
"" L'automitrailleuse White au 1/72 ""
Bernard / Jean-Marie
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