La guerre des (de) Six Jours.








"" A people that will always struggle for its survival ""

Maquette Dragon au 1/35.  Référence : 3528.







Historique :La revue l'Encyclopédie des Armes n°16 aux éditions Atlas 1984.



Réalisation du diorama sur le Super Sherman M 50 par mon ami belge M. René-Philippe Lieutenant.
Les photos sont de l'exposition d'Amnéville 57 (France) en 2015.





Historique : La campagne de Suez avait également amené Israël dans la sphère d'influence américaine, et, après 1956, les Etats-Unis commencèrent à livrer à Tel-Aviv des armes plus modernes, des Half-Tracks les plus perfectionnés au derniers modèles de M48 Patton, en passant par les avions et les pièces d'artillerie.
Des renforts arrivèrent également du Royaume-Uni, avec l'achat d'un grand nombre de Centurion qui allaient dorénavant constituer le fer de lance des forces blindées israéliennes. Malheureusement pour l'Etat juif, l'union soviétique avait repris de plus belle son aide militaire aux pays arabes, mais, cette fois, les matériels étaient accompagnés par des conseillers techniques qui lancèrent de grands programmes d'entraînement.
Plus aguerris, les Égyptiens et les Syriens recommencèrent leurs raids sur les frontières et reprirent les bombardements d'Israël. Ces opérations augmentèrent en fréquence et en intensité sous l'influence de l'OLP, au point de ressembler à des guerres en miniature, le plus souvent d'ailleurs gagnées par les Israéliens, et d'amener Tel-Aviv à décider une action que les agresseurs allaient déclarer préventive.

La guerre de 1967 dite "de Six Jours" commença par une rapide série d'attaques aériennes destinées à mettre hors de combat les aérodromes syriens et égyptiens.
Puis, tandis que la marine bombardait les régions côtières, trois colonnes blindées fortes chacune d'une ou deux brigades foncèrent dur le Sinaï et les positions égyptiennes. Celles-ci fortifiées à la manière soviétique, devaient ralentir l'avance israélienne pour permettre l'intervention des chars.  


Le Super Sherman M 50 armé de son canon de 75 mm français à grande vitesse initiale.

Char Patton M 48, armé de son canon de 90 mm d'origine, dans les combats pour le carrefour de Rafah.

Centurion Mk 5 armé d'un canon de 20 livres, inspecté par un Israélien de l'Arme Blindée peu après son arrivée.
Source des trois photos: Connaissance de l'Histoire n°20 de janvier 1980 aux éditions Hachette



Surprises par la poussée de l'adversaire, elles ne purent cependant pas remplir leur rôle, et les blindés de Tel-Aviv fondirent sur leurs ennemis avant que ceux-ci aient pu se mettre en ordre de bataille. Quelques escarmouches eurent lieu autour des poches retranchées, mais l'essentiel des combats se déroula dans la région de Rafah.
Après une lutte acharnée qui dura près de cinq heures, les Israéliens l'emportèrent. Ils purent ainsi bloquer le gros des troupes égyptiennes près de Gaza, et les détruire ultérieurement grâce à des unités spéciales combinant infanterie et blindés. La bataille suivante, celle d'Um Katef, ouvrit le Sinaï à l'avance israélienne. Les colonnes offensives égyptiennes, bloquées par l'aviation israéliennes au col de Giddi, furent exterminées par les chars. Les hommes, pris de panique, s'égaillèrent dans le désert et des milliers d'entre eux moururent de faim et de soif. Une fois de plus, les tanks israéliens contrôlaient le canal.  


La percée du carrefour de Rafah.
Officiers de l'Arme Blindée assistant a un exercice peu avant la guerre des Six Jours. On peut voir à l'arrière plan le général Weizman, chef des opérations des FDI en haut d'un Half-Track. Au premier plan, debout à droite, le chef d'escadrons Elad commandant le régiment de chars Patton de la 7e blindée, qui fut tué au cours d'une opération d'ouverture de route à Jiradi.
Le PC tactique du général Tal sur la route d'El Arich.
Source des trois photos: Connaissance de l'Histoire n°20 de janvier 1980 aux éditions Hachette.


"" L'intervention jordanienne ""
Cette fois, la Jordanie avait pris une part plus active aux combats, et ses excellentes forces blindées se révélèrent redoutables. Mais grâce à une tactique hardie fondée sur la mobilité, le bon emploi des canons et une collaboration efficace avec l'aviation, les Israéliens parvinrent malgré tout à entrer dans Jérusalem, abandonnée par eux en, 1949.
Au nord, sur les hauteurs du Golan, les combats mirent surtout en scène l'infanterie, et les Sherman M 4 se bornèrent à jouer un rôle de soutien. Les quelques tentatives de contre-offensives concertées syriennes se soldèrent par un échec, malgré l'intervention des T-54 Les fantassins arabes avaient réussi à s'emparer du mont Hermon, qui commande toute la région nord d'Israël, mais, peu de temps après, l'armée syrienne se désintégra.
Le trésor de guerre récupéré par Israël sur les deux fronts était colossal, et les très nombreux T-54 capturés furent immédiatement retournés contre leurs anciens propriétaires.
Cette fois, les territoires conquis ne furent pas abandonnés. Le Sinaï devint un vaste terrain d'entraînement, tandis que les hauteurs du Golan se muaient en un camp retranché en prévision d'attaques futures. Mais la guerre de Six Jours n'amena pas pour autant la paix et le cessez-le-feu organisé par les Nations unies ne réduisit pas la résistance des pays arabes. L'Union soviétique ne tarda pas à remplacer les matériels détruits, et les Palestiniens en exil purent continuer leurs actions avec autant de vigueur que par le passé.


Sherman M 4A 3E8 , version israélienne M 1 armée, d'un canon de 76,2 mm.

T-54 en flammes dans le Sinaï durant la bataille de Bir Lahfan, après avoir été mis hors de combat par les Centurions de la division du général Yoffe.
Source des deux photos: Connaissance de l'Histoire n°20 de janvier 1980 aux éditions Atlas. 

Un parc de T-54 capturés par les Israéliens. Certains de ces engins furent remis en service par Tsahal et reçurent un nouveau moteur et le même canon de 105 mm que les autres blindés de l'armée israélienne.
Source: L'Encyclopédie des Armes n°16 aux éditions Atlas 1984.



Malgré tout, la guerre de Six Jours représente une remarquable victoire israélienne. Une fois de plus, l'Etat juif avait prouvé sa suprématie tactique et ses dons pour la guerre de blindés; il s'était affronté à des ennemis nombreux et puissants et l'avait emporté. Il y avait gagné d'immenses stocks d'armes et le respect du monde entier.
Paradoxalement, la victoire trop facile d'Israël en 1967 a failli causer sa perte lors de la guerre du Kippour. En effet, les stratèges de Tsahal avaient tiré des conclusions peut-être un peu trop hâtives des combats livrés contre les Arabes. La plus importante de toutes fut la primauté accordée aux unités blindée dans le combat. L'infanterie et l'artillerie n'occupaient qu'une place secondaire. Le binôme chars-aviation d'attaque au sol semblait alors aux Israéliens une solution tactique appelée à perdurer. Or, les premiers jours de la guerre du Kippour, les formations de chars israéliennes, sans appui de l'artillerie ou de l'infanterie, se sont fait décimer par les fantassins arabes équipés de missiles anti-chars, alors que les avions d'Heyl Ha'Avir se faisaient abattre par le réseau adverse de missile sol-air. C'est la réunion des différentes unités israéliennes au sein du groupement opérationnels combinant infanterie, artillerie, blindés et aviation qui permettra d'obtenir la victoire.

Char Sherman contournant un M 48 jordanien de la 40e brigade près de la route de Kabatiya en Samarie.

Trois Centurions du régiment de Natke prêts à partir en mission.
Source des deux photos: Connaissance de l'histoire n°20 de janvier 1980 aux éditions Atlas.


"" La maquette, copie conforme au vrai ""



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 







Jean-Marie











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