Les berlines Citroën DS et ID.







 La "Déesse" qui marqua un changement dans la mythologie automobile
Roland Barthes

Maquette Altaya au 1/8 sur la DS 21 "Pallas".




Historique : Condensé du livre le guide de l'automobile française,
par Jacques Rousseau et Jean-Paul Caron aux éditions France-Loisirs 1989.


Réalisation de la maquette Altaya par M. Serge LONG.



Les photos des DS 19 sont de la collection personnelle de M. Loloskymaster (surnom),
du Maquette Club Thionvillois 57 (France) que je remercie de tout cœur.


Les photos de la maquette Altaya sont des expositions de Thionville et Saulxures-Les-Nancy.





Historique : Si le grand essor de la firme Citroën date de l'année 1919, son fondateur, André Citroën, était loin alors d'être un nouveau venu dans l'industrie automobile.
Dès 1913, en effet, il devint l'ingénieur en chef de la vieille firme Mors, qu'il revigora en adoptant les moteurs sans soupapes Minerva-Knight. Parallèlement, il fonda la firme des engrenages à chevrons portant son nom, le double chevron allant devenir le sigle des futures entreprises.
Pendant la guerre, A. Citroën avait donné la mesure de ses possibilités en matière de conception de série, en installant et outillant, quai de Javel à Paris, une usine modèle capable de produire des projectiles à une cadence jamais atteinte.
La paix revenue, Citroën se reconvertit à l'automobile, et, convaincu de l'énorme besoin de voitures, transforma l'usine de Javel en vue d'une production en très grande série, selon les principes de Taylor appliquées par Henry Ford (Ier).
Ainsi fut lancée, dès 1919, la 10HP légère conçue par l'ingénieur J. Salomon : ce fut le type A, qui ouvrait une longue lignée de 10 CV qui allaient se succéder pendant dix ans. Mais parallèlement au produit lui-même, c'est-à-dire la voiture vendue complète, "prête à rouler", A. Citroën s'occupa de créer une infrastructure apte à faciliter et à populariser partout l'usage de l'automobile, aussi bien pour le travail que pour l'évasion.
Ce fut le premier acte dû à la prescience de Citroën qui, outre le constructeur, fut le créateur du monde de l'automobile et de son environnement, réalisant un puissant réseau d'agents, de pièces de rechange tenues en stock et à petit prix, un ensemble d'organisme de crédit, une signalisation routière réellement "automobile", des compagnies de taxis prenant le relais des vieux fiacres de la Marne et même une fabrique de jouets à haute fidélité pour créer dès l'enfance le "réflexe" Citroën.
Cet immense effort, orchestré par de spectaculaires opérations promotionnelles comme les croisières africaines en autochenilles, mit la France à l'heure Citroën, et força les concurrents à l'imiter. Peugeot, Renault, Mathis suivirent l'exemple de près ou de loin, la nouvelle firme de Javel étendant bientôt ses réseaux à l'étranger.
Des hommes nouveaux se succéderont à la tête de la grande société qui, née quai de Javel, essaimera en France. Tous sauront maintenir et même développer l'individualité technique apparue sur la 7, modèle lui-même héritier des incassables 10HP. De la 2 CV à la DS 19, de l'ami 6 à la Visa, de la GS à la SM, et de la CX à la BX, l'esprit Citroën initial était présent et le demeure depuis l'intégration de la marque au groupe PSA, en 1974. 


DS 19, collection personnelle de Loloskymaster.

La Citroën Type A dite 10HP de 8/10 CV, la vitesse 70 km/h.
Source: Le guide de l'automobile française par J. Rousseau et J.P. Caron éditions France Loisirs 1989.

Citroën 2 CV (1948), photographié par Peter Vann.
Source: Antiquités et Objets d'Art, texte de Serge Bellu aux éditions Fabbri 1990.


"" Evolution technique des berlines Citroën DS et ID ""

Les grandes étape des berlines Citroën DS et ID, qui ont marqué l'évolution au cours des dix-neuf années de production, sont résumés ci-après. En marge de ces grands changements significatifs, les deux séries ont subi l'évolution normale du type, étant fusionnées et coordonnées à partir d'octobre 1970 pour former la gamme "D".

1956 Modèle DS19 : 1 911 cm3 original, 75 chevaux, première vitesse non synchronisée, 140 km/h.
1960 Berline et break DS19 : 1 911 cm3, 78 chevaux, nouvelles grilles dans les ailes, 150 km/h.
1961 DS19 : 1 911 cm3, 83 chevaux, 160 km/h.
Octobre 1965, nouveau moteur 5 paliers en 2 cylindrées : 1 985 cm3 (86 x 85,5), 90 chevaux, 165 km:h et 2 175 cm3 (90 x 85,5), 109 chevaux, 175 km/h.  Appellations : 1 985 cm3 : DS19, 2 175 cm3 ; DS21.
Octobre 1968, nouvelle appellation DS20 : 1 985 cm3, 103 chevaux, 170 km/h.
Octobre 1969, addition de la version DS21 injection électronique : 125 chevaux DIN, 180 km/h. Boîte 5 vitesses mécaniques en option sur DS20 , DS21 et DS21i. Améliorations du carénages avant en deux étapes. Adoption de phares carénés (1967). Adoption de la version DS23 : 2 347 cm3 avec carburateur, 115 chevaux, 178 km/h; avec injection électronique : 130 chevaux, 188 km/h (1972). 
Dernière gamme DS Citroën 1974 (série D) : berlines D Spécial, D Super, DS20, break 20, D Super 5, DS23, break 23, DS23 injection.

Tout en conservant leur ligne générale, les Citroën DS eurent successivement quatre tableau de bord. Les berlines et breaks furent les seules carrosseries d'usine. Les coupés et cabriolets-roadsters, produit en petite quantités, étaient exécutés par Caron.
La gamme D : cette gamme de voitures, lancée un an après la DS19, constituait le "bas de gamme" de la série. Elle utilisait une caisse simplifiée et dépouillée de DS19, conservant les freins et la suspension hydropneumatique. Mais le moteur était limité à 66 chevaux et la vitesse de pointe réduite à 135-138 km/h.
L'ID possédait une boîte mécanique à 4 rapports à commande manuelle directe et un embrayage classique actionné par pédale.
Cette transmission fut si bien accueillie qu'elle fut mise en option sur la série haute DS.
La gamme ID ne cessa d'être améliorée et de se rapprochée de la DS; en puissance : 84 chevaux en octobre 1966; en niveau de finition : type ID Confort.
Finalement, ayant reçu les modifications énumérées pour la DS19, elle fut intégrée à la série D d'après octobre 1969,  et devint en fait : la D Spécial, 1 985 cm3, 91 chevaux, 160 km/h, la D Super, 1 985 cm3, 103 chevaux, 165 km/h, et la D Super 5 (5 vitesses), 170 km/h. 

Superbe cliché d'une DS19 11 CV (1955) pris sous la Tour Eiffel.
Source: Antiquités et objets d'art, l'automobile aux éditions Fabbri 1990. 

La DS23 de 1974, avec un moteur 4 cylindres en ligne de 13 CV, vitesse 190 km/h.
Source: Le guide de l'automobile française aux éditions France Loisirs 1989.


"" Des photos de la DS19 pour les maquettistes ""



 
 
 
 
 
 
 


"" La superbe réalisation d'Altaya ""
Cette maquette au 1/8 est réalisée en métal et plastique, on croirait voir la même qu'à l'échelle 1. Sans aucun doute cette réalisation a conquis bon nombre de maquettistes et même au-delà.
110 fascicules pour cette maquette hors du commun ont été nécessaires pour la réalisation de la DS21 "Pallas". Toute cette réalisation est faite matériaux de qualité, tout y est, volant qui fait pivoter les roues et les phares, le klaxon fonctionne, la suspension, phares feux de stop, l'éclairage intérieur etc...
La dimensions de cette maquette : longueur, 608 mm; largeur, 228 mm; hauteur, 178 mm. Cette Citroën a été fabriquée par IXO en 1980.
Bravo à la maison Altaya pour cette voiture qui a fait le prestige du made in France. Je renouvelle ma proposition de 2011, à quant une belle collection de missiles de tous les pays. Merci à vous Altaya. 



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 



Jean-Marie


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