Le canon d'assaut aéroporté ASU-85 modèle 56.
"" Il avait le même châssis que le PT-76 ""
Maquette Trumpeter au 1/35. Référence : 01588.
Historique : La puissance miliaire soviétique aux éditions Bordas 1981.
La revue MPM Maquettes Plastique Magazine n°117 de juin 1981.
Article de Paul Malmassari.
Article de Paul Malmassari.
Réalisation M. Jean-Henri Filliol ainsi que les photos.
"" Les forces aéroportées ""
"" Les forces aéroportées ""
Historique : Les forces aéroportées sont l'élite de la Force terrestre soviétique. Elles ne comptent que sept ou huit divisions. Toutes sont stationnées sur le territoire de l'URSS ou Russie. Les autorités soviétiques font un effort permanent pour maintenir au sein de ces formations un esprit de corps très développé, basé sur ne propagande incessante, un uniforme distinct et un programme d'entraînement dur. Les forces aéroportées reçoivent la fine fleur des conscrits : ceux qui ont déjà pratiqué le parachutisme et d'autres sports "de combat" au sein de l'organisation prémilitaire DOSAAF, comme volontaires.
DOSAAF : "Société volontaire d'aide à l'Armée, l'Aviation et à la Flotte", force paramilitaire (jeunes et réservistes).
Les troupes aéroportées soviétiques sont préparées à plusieurs missions. Elles pourraient être larguées par petites équipes et mener des opérations mineures de reconnaissance et de sabotage. Des unités plus nombreuses, jusqu'au bataillon ou même au-delà, pourraient être employées à des missions-suicide d'importance stratégique, telles que la destruction de centres de communication ou de bâtiments officiels.
Les forces aéroportées joueraient aussi leur rôle traditionnel; on pourrait les déposer par avion, parachute ou hélicoptère sur les arrière de l'ennemi pour y mener un combat conventionnel jusqu'à l'arrivée du gros des troupes.
Dans cette tactique, rien ne viendrait limiter la taille des contingents aéroportés; mais il est peu probable que les Soviétiques enverraient, au-delà du front, un effectif supérieur à un bataillon. Car ces troupes isolées seraient extrêmement vulnérables, surtout face à des armes nucléaires. Par ailleurs, les Soviets se font une règle de ne monter aucune opération aéroportée relativement importante sans une maîtrise aérienne absolue dans le secteur.
Le bataillon aéroporté se structure sur le même principe que le bataillon mécanisé : trois compagnies, des mortiers, un appui antichar et une "queue" logistique succincte. Toutefois ses dotations en matériel accusent d'énormes variations suivant la mission de l'unité, ses moyens de transport et d'atterrissage. Les équipes de reconnaissance lointaine, jusqu'à l'effectif de la section, reçoivent l'équipement le plus léger; la discrétion étant leurs meilleures armes, des véhicules et un gros paquetage ne feraient que les embarrasse. Par contre, les groupes de combat (chaque fois un bataillon) en opération autonome sur les arrière de l'ennemi pour exploiter rapidement une attaque atomique ou s'emparer d'une position stratégique et la tenir jusqu'à l'arrivée du gros des troupes, seront dotés d'un matériel lourd. Les mortiers de 82 mm, les canons sans recul antichars SPG-9 les ENTAC portatifs Sagger et les engins de DCA SAM-7, toutes pièces standard pour les bataillons aéroportés, pourraient être parachutées. Elles seraient relayées, ensuite, par des mortiers de 120 mm, les canons jumelés de DCA ZU-23 et les canons de campagne antichars de 85 mm.
Le bataillon pourrait aussi recevoir le BMD, la nouvelle version du BMP largable par parachute, qui lui offrirait de réelles possibilités offensives et un supplément de protection ABC.Ce véhicule remplace ou appuie le vieux mais toujours efficace canon antichar automoteur ASU-57.
Le bataillon aéroporté se structure sur le même principe que le bataillon mécanisé : trois compagnies, des mortiers, un appui antichar et une "queue" logistique succincte. Toutefois ses dotations en matériel accusent d'énormes variations suivant la mission de l'unité, ses moyens de transport et d'atterrissage. Les équipes de reconnaissance lointaine, jusqu'à l'effectif de la section, reçoivent l'équipement le plus léger; la discrétion étant leurs meilleures armes, des véhicules et un gros paquetage ne feraient que les embarrasse. Par contre, les groupes de combat (chaque fois un bataillon) en opération autonome sur les arrière de l'ennemi pour exploiter rapidement une attaque atomique ou s'emparer d'une position stratégique et la tenir jusqu'à l'arrivée du gros des troupes, seront dotés d'un matériel lourd. Les mortiers de 82 mm, les canons sans recul antichars SPG-9 les ENTAC portatifs Sagger et les engins de DCA SAM-7, toutes pièces standard pour les bataillons aéroportés, pourraient être parachutées. Elles seraient relayées, ensuite, par des mortiers de 120 mm, les canons jumelés de DCA ZU-23 et les canons de campagne antichars de 85 mm.
Le bataillon pourrait aussi recevoir le BMD, la nouvelle version du BMP largable par parachute, qui lui offrirait de réelles possibilités offensives et un supplément de protection ABC.Ce véhicule remplace ou appuie le vieux mais toujours efficace canon antichar automoteur ASU-57.
"" Le canon d'assaut ASU-85 ""
L'ASU-85 aéroportable fournit à une force aéroportée opérant sur les arrières de l'ennemi un bon appui antichar par véhicule blindé.
Source: La puissance militaire soviétique aux éditions Bordas 1981.
Beaucoup plus lourd, mieux armé et mieux protégé que l'ASU-57, ce véhicule impressionnant devint avantageux à réaliser le jour où apparurent les hélicoptères Mi-6 et Mi-10 et (pour le largage d'avions) les systèmes de parachutes multiples gros porteurs et les systèmes de rétro-fusées. L'ASU-85 fit son entrée en scène en 1962. Il équipa dans une large mesure les divisions aéroportées soviétiques et polonaises. Bien que son châssis dérive du PT-76, le véhicule n'est pas amphibie car il n'est pas doté d'hydrojets.
Ultérieurement, on remarquera sa présence à Prague, en 1968. A l'opposé du PT-76, l'ASU-85 n'est pas amphibie, mais il est parachutable; d'ailleurs, l'insigne des parachutistes (dont il est le char essentiel, avec l'ASU-57) est peint sur ses flancs et sur le glacis avant.
Ultérieurement, on remarquera sa présence à Prague, en 1968. A l'opposé du PT-76, l'ASU-85 n'est pas amphibie, mais il est parachutable; d'ailleurs, l'insigne des parachutistes (dont il est le char essentiel, avec l'ASU-57) est peint sur ses flancs et sur le glacis avant.
La version originale du Mil Mi-10. L'écartement des jambes du train d'atterrissage laisse un emplacement suffisant pour un bus ou une maison préfabriquée.
Source des deux photos: La force aérienne soviétique de Bill Sweetman et Bill Gunston aux éditions Elsevier Séquoia 1979.
Trois chars léger amphibie PT-76 lors de manœuvres.
Le canon d'assaut aéroporté ASU-57 lors de manœuvres.
Source des deux photos: La puissance militaire soviétique aux éditions Bordas 1981.
ASU-85 de la Division d'assaut polonais 6e Air.
Source: Le site web : https:wikipedia.org/wiki/ASU-85
Le projectile de son canon de 85 mm à vitesse initiale de 1030 m/s en perforant et 792 m/s en explosif, ce qui est sensiblement supérieur à notre canon de 90; ce canon a un débattement de + 15 à - 4° en site et + 6 à - 6° en direction.
L'armement est servi par un équipage de 4 hommes (ou 3, selon les sources). Le profilage du blindage est remarquable : 40 mm, sous 60° (0° = verticale) à l'avant, 15 mm sous 30° sur les flancs.
Le châssis est une version raccourcie (6,096 m contre 6,910 m) du PT-76 dont sont conservés les galets de type "chrysanthème".
"" Caractéristiques de l'ASU-85 ""
Longueur : 6,096 m sans canon, 8,534 m avec canon.
Largeur : 2,800 m.
Hauteur : 2,100 m.
Poids : 14 tonnes.
Voie : 2,660 m.
Portée au sol : 4,000 m.
Largeur des chenilles : 0,350 m.
Pression unitaire : 480g/cm² (pression idéale : 700 g/cm²).
Moteur : Diesel 6 cylindres en ligne, de 240 ch.
Vitesse maximale : 44 km/h.
Autonomie : 250 km.
Obstacle vertical : 1 100 m.
Pente : 38°.
Armement principal : 1 canon 85 mm (40 coups).
Armement secondaire : 1 mitrailleuse coaxiale 7,62 PKT.
Un énorme Antei (Antonov An-22) atterrit sur une base alors que des canons blindés d'assaut ASU-85 débarquent d'une rangée de transport Antonov An-12.
sOURCE/ La force aérienne soviétique de bill Sweetman et Bill Gunston aux éditions Elsevier 1979.
"" La maquette Trumpeter par Jean-Henri ""
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